LeKiosk, jardin du musée des Beaux-Arts, Tours. Sur place et à emporter. Ouvert tous les jours jusqu’en septembre, de 11 h à 20 h 30 puis une heure avant le
Le thème du mois d’avril du rendez-vous mensuel EnFranceAussi organisé par Le coin des voyageurs » est ornithologie » proposé par Annabelle Fréchette Un article qui entre dans ma série que visiter à tours? Je pensais vous parler des oiseaux de Loire, cormorans, hérons et autres aigrettes qui se baladent aussi dans la campagne… j’en vois quasiment tous les jours au fil de mes déplacements en voiture… sauf que bien entendu, le jour où je pense pouvoir en photographier… pas un à l’horizon ou bien trop loin pour mon petit zoom! J’aurais pu vous parler aussi du magnifique spectacle et des oiseaux du zoo de Beauval… mais je l’avais déjà fait ici Les maîtres des airs oiseaux zoo de Beauval Bref, comme dans la même période j’avais prévu d’emmener une amie visiter le Musée des Beaux-Arts de Tours … le plan B était trouvé! Ornithologie dans l’art! ok, c’est un peu loin de l’idée du thème de départ… désolée! Mais cest l’occasion de vous présenter ce beau musée de la ville de Tours! De nombreuses animations et ateliers y sont proposés pour les enfants, j’ai eu l’occasion d’en faire plusieurs, petits et grands en sont toujours sortis ravis, n’hésitez vraiment pas à participer aux animations et un dimanche par mois, c’est gratuit ! toutes les infos sur le musée A l’intérieur de plusieurs salles, on trouve des coffrets de jeux pour les enfants en lien avec les œuvres, des explications leur sont spécialement destinées, une visite à faire en famille! La visite commence avec un trait d’union avec la Loire, Olivier Debré dont je vous avait déjà parlé pour l’exposition qui lui est consacrée au CCCOD, Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, de Tours CCCOD Les nymphéas d’Olivier Debré et que l’on retrouve au musées des Beaux-Arts en compagnie de Calder Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans l’ancien parlais des archevêques, accolé au rempart du IVe siècle de belles vues sur la cathédrale des fenêtres des étages! sur un site occupé dès l’antiquité, on trouve dans ses souterrains une inscription lapidaire à la gloire des Turons. Le fonds le plus ancien du musée est constitué d’œuvres saisies en 1794 , en particulier les abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et un exceptionnel mobilier provenant du château de Chanteloup et de Richelieu. voir visiter Richelieu, la ville du Cardinal et ses musées! La dispersion, en 1863, de la collection Campana, acquise par Napoléon III, valut à Tours de recevoir 94 objets antiques. Dépôts de l’Etat, legs et dons enrichissent le musée avec l’Ex-voto de Rubens, les deux panneaux d’Andrea Mantegna, Le Christ au Jardin des Oliviers et La Résurrection, et des œuvres de Rembrandt, Champaigne, Ingres, Van Loo, Vernet… La collection de peinture française du XVIIIe siècle est l’une des plus importante de France et celle des Primitifs italiens la plus riche après le Louvre Lorenzo Veneziano, Naddo Ceccarelli, Niccolo di Tommaso, Lippo Vanni, Lippo d’Andrea, Cecco di Pietro, Giovanni di Paolo, Antonio Vivarini… Le XIX ème est représenté par l’école néo-classique Suvée, Taillasson, le romantisme Vinchon, l’orientalisme Belly, Chassériau, Delacroix, le réalisme Bastien-Lepage, Corot, Cazin, Gervex jusqu à l’impressionnisme, post-impressionnisme, symbolisme Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner, Wiem et en sculpture avec Barye, Bourdelle, David d’Angers, Rodin… Jean Béraud La collection d’œuvres du XXe siècle regroupe actuellement les noms de Geneviève Asse, Silvano Bozzolini, Peter Briggs, Pierre Buraglio, Alexander Calder, Joe Davidson, Olivier Debré, Maurice Denis, Jacques Monory, Bruno Peinado, Serge Poliakoff, Zao Wou-ki… Mais ne nous dispersons pas dans les collections, gardons le thème à la recherche des volatiles! Au fil de l'article sur Tours et Culture La collection XVIIIème siècleSébastien LE CLERC La Déification d’EnéeJean-Bernard RESTOUT 1732 – 1797 Philémon et Baucis donnant l’hospitalité à Jupiter et MercureCollections du XIXèmeEdouard DEBAT-PONSAN 1847 – 1913 Avant le balMaquette de Fontaine pour la Casa Vélasquez deMarcel Gaumont 1880 – 1962 Du côté des collections plus anciennesL’histoire de Camille d’après VirgileLe Musée des Beaux-Arts de Tours en pratiqueLes bonnes adresses d’EimelleExpositions au Musée des Beaux-arts de Tours La collection XVIIIème siècle Premières plumes aperçues un cygne Sébastien LE CLERC La Déification d’Enée puis une oie, en fâcheuse posture Jean-Bernard RESTOUT 1732 – 1797 Philémon et Baucis donnant l’hospitalité à Jupiter et Mercure Sur ce thème mythologique provenant d’Ovide , l’artiste adopte une composition réaliste un couple âgé, d’une extrême pauvreté, s’apprête à sacrifier son unique bien, une oie, pour offrir un repas aux deux hommes… dont ils ignorent l’origine divine… La version cartel pour les enfants Du côté des meubles aussi, de petits oiseaux se sont glissés… Côté plumes… La poésie, Nicolas Fouché 1653-1733 plumes qui peuvent être aussi décoratives tant pour les humains que pour les harnachements La foire de Bezons, vers 1700-1704, par Joseph Parrocel Collections du XIXème Edouard DEBAT-PONSAN 1847 – 1913 Avant le bal Les oiseaux dans le tableau du tableau ! Un détail du tableau Eros et Cupidon de Lecomte du Nouÿ, en 1873 Un oiseau en cage, détail d’un tableau de Jean-Pierre Vallet, portrait de Mme Neveu, fleuriste et marchande de fruits, vers 1830 Faïence d’Avisseau Petite fille nourrissant des poules, vers 1891, Edouard Debat-Ponsan Nu féminin de Marcel Gaumont Dans les collections antiques, c’est la chouette qui est à l’honneur, sur des vases mais on la retrouve aussi sur cette colonne aux faces ornées de personnages empruntés à la Mythologie grecque Maquette de Fontaine pour la Casa Vélasquez deMarcel Gaumont 1880 – 1962 Du côté des collections plus anciennes Sur un coffre de mariage, Florence , vers 1460, l’ancêtre de la BD, en plusieurs scènes L’histoire de Camille d’après Virgile pour les blasons tout autour du cadre Les messagers incontournables des annonciations, Giovani di Tano Fei A la chasse au faucon Enfin, pour croiser de vrais oiseaux, il suffit de tourner autour du Cèdre du Liban de 1804 du parc! et l’on ne quittera pas les lieux sans un petit bonjour à Fritz, l’éléphant du cirque Barnum abattu à Tours en 1902 alors qu’il était devenu incontrôlable lors de la parade du cirque et naturalisé. Bon, je me suis bien éloignée du thème de départ, mais j’espère que ce panorama des collections du Musée des Beaux Arts de Tours à travers l’angle oiseau » vous aura donné envie d’en découvrir plus et de pousser la porte du lieu! Le Musée des Beaux-Arts de Tours en pratique Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h00 à 12h45 et14h00 à 18h00. Gratuit le premier dimanche du mois. Au programme du printemps , à partir du 18 mai, une exposition consacrée à Balzac qui bénéficie déjà d’une salle dédiée dans le musée. Portrait de Balzac par Seguin et Maison du curé de Tours par Souillet Les bonnes adresses d’Eimelle En sortant du Musée, une petite pause gourmande au salon de thé Aux délices des Beaux-arts », où vous pourrez goûter si vous ne la connaissez pas encore, la spécialité de Tours qu’est le Nougat de Tours dont je vous parlais ici A déguster par exemple dans le Pour retrouver les liens des articles des autres participants, avec cette fois des oiseaux en plumes et en os, c’est ici Lemusée des Beaux-arts de Tours propose de mettre en lumière un pan méconnu de la carrière de François Boucher (1703-1770), peintre majeur du 18ᵉ siècle au service de Louis XV et de Madame de Pompadour : sa passion pour le théâtre et l’opéra. Chaque soir, jusqu'au 30 juillet, le quartier des Beaux-Arts s'illumine à Limoges. Deux spectacles son et lumière sont projetés pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Une centaine de personnes se réunissent tous les soirs devant le musée des Beaux-Arts de Limoges. Deux spectacles en son et lumière sont projetés sur la façade du cinéma de 1000 m² A partir de 22h30, les lumières animent le palais de l’évêché avec des histoires de princesses, de géants, des contes du Limousin. C’est une véritable prouesse graphique et artistique. Deux créations d’une vingtaine de minutes de Thierry Chenavaud. durée de la vidéo 02 min 04 Son et Lumière à Limoges • ©F3 Limousin Mystèred’un monde en trompe l’oeil qui apparaît comme par enchantement au coeur de la ville, l’espace temps se transforme pour laisser place à des instants magiques. La Nuit au musée : 3 séances chaque soir 18H15 - 19H15 - 20H15 Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts du 12 au 23 décembre En attendant Noël :

EXPOSITIONS PASSEES 2022Multiples facettes d’un artiste-poète, Albert Eloy-Vincent 1868-194520 novembre 2021 - 20 mars comme l'Antique18 juin - 31 octobre Seyssaud, la couleur éxaltée15 juillet 2020 - 17 janvier Hugo, le porteur de paysage14 juin - 22 septembre de l’illustre et antique cité de Nîmes19 mars - 19 mai Chabaud, La couleur profonde12 juillet - 4 novembre l'Orientalisme aux peintres algériens, la peinture en partage17 octobre 2017 - 18 février Bel Objet dans les collections du musée des Beaux-Arts18 mai 2017 - 18 février maison des merveilles - collections de donateurs1er juillet - 31 décembre collections de sculptures1er juillet - 31 décembre Nature sort du cadre, migrations du Muséum au Musée des Beaux-Arts20 septembre 2014 - 4 janvier dévoilées12 décembre 2013 - 16 mars Carré d'Art a 20 ans. Collection Carré d'Art hors-les-murs 27 juin - 13 octobre d'architectes, Auguste et Emile Augière23 novembre 2012 - 3 mars Lebedeff, Un Graveur en Bois27 novembre - 30 décembre 2012. Dans le cadre de la Biennale SUDestampe Statues de sel et peintures de Jean-Pierre Formica24 mai - 16 septembre Jardin du musée. Sculptures métalliques de Denis Schmitt 2 juin - 16 septembre Natoire 1700-1777. Le dessin à l'origine de la création artistique8 juin - 16 septembre oeuvre en lumière. Portrait de Liszt enfant22 octobre 2011 - 22 janvier collection particulière2 juin - 2 octobre novembre 2010 - 27 février Bon profil Portraits sculptés des personnages de l'histoire18 septembre 2010 - 16 mars Lautrec. La Lumière en héritage28 mai - 7 novembre oeuvre en lumière. Le Portrait à double inconnue attribué à Sébastien Bourdon26 janvier - 16 mai Clamens 1905-1937. Du Prix de Rome à l'Orientalisme11 décembre 2009 - 11 avril tour autour du rond. Du tondo italien au hublot de Scanreigh20 juin - 20 septembre Oeuvre en lumière. La Signature cachée du triptyque Heinrich Creeft19 mars 2009 - 16 mai oeuvre en lumière. Pandore sculptures de James Pradier sorties des réserves14 mars - 13 septembre oeuvre en lumière. L'Obéissance récompensée, de François Boucher20 janvier - 25 septembre da Bologna7 octobre 2008 - 11 janvier horrifiques et espovantables navigation en réseaux numériques dans le cadre de la manifestation régionale La dégelée Rabelais présentée en Languedoc-Roussillon7 juin - 28 septembre dévoilées. Dons et acquisitions du musée29 février - 25 mai à Tête Between Two Heads15 novembre 2007 - 3 janvier Donation Mérignargues27 juin - 28 octobre Depralon. Copier c'est jouer. Plaisir du dessin1er mars - 3 juin et contrepoints dans les collections11 mai - 29 octobre la pose portrait photographique ou portrait peint1er décembre 2005 - 12 février Collection d'Edmond Foulc ou les délices d'un esthète23 juin - 2 octobre l'Amour de Vénus. Une promenade galante dans nos collections29 juin - 3 octobre Espérandieu. Un parcours architectural Nîmes- Marseille25 février - 25 avril de Nîmes au temps de Séguier17 octobre 2003 - 1er janvier La légende vivante d'une reine morte3 juillet - 28 septembre de Rome - Piranèse/Ascolini19 mars - 1er juin Levieux. Une Peintre nîmois du XVIIe siècledu 12 décembre 2002 au 2 mars de Nîmes et autres passions. Photographies de Lucien Clergue2 mai - 1 er septembre desseins du musée 1902. Les projets de construction du musée des Beaux-Arts21 mars - 22 septembre 2002.

Activitésau Musée des Beaux-Arts. Le Musée Amusant. propose six offres de médiation : L’heure des Tout-Petits et Viens jouer au musée. Un dimanche après-midi par mois, les collections de peinture et de sculpture et l’exposition Martin de Tours, le rayonnement de la Cité sont à l’honneur.
Dernière mise à jour le 16 août 2022 LA LOI DU SILENCE C’était chouette, ça ne durait pas très longtemps, ce n’était affiché que pendant quelques semaines et ça avait un sacré succès. Pourtant, le Son et lumière du Musée des Beaux-Arts de Tours n’aura duré que l’espace de trois étés. La faute au bruit, dit-on. Vingt minutes de commentaires et de musique, au pire jusqu’à 23 heures et quelques bananes, à un moment – surtout en 2022… – où pas mal de monde se balade tranquillement à la fraîche on n’est pas Place Plumereau c’est vrai que ça devait déranger beaucoup les fanas du petit écran et de l’oreiller vespéral. Ce sont apparemment pourtant eux qui ont eu la peau de ce joli spectacle, idéal pour satisfaire le touriste et combler le local nostalgique du passé. Les mêmes, sans doute, qui l’avaient déjà fait migrer de la cathédrale vers le musée, justement voir notre article, désormais à lire au passé. Pour info, comme on dit, lorsque Nantes juste avant Angers a projeté sur la façade de sa cathédrale les images du peintre Alain Thomas, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à se retrouver chaque soir. Un spectacle de douze minutes seulement… mais qui se répétait plusieurs fois dans la soirée. On appelle ça un succès, ou même un triomphe, et tout le monde a applaudi, même les riverains de la place accoudés aux fenêtres. Il se dit même qu’on en redemande et qu’on en parle partout en France… À Tours, on n’accueillait à chaque séance, pendant vingt minutes, donc, qu’un maximum de quelques centaines de personnes, derrière le cèdre magistral. Mais les habitants des » habitants du quartier, sans doute très influents, n’aimaient pas. Et le spectacle est passé à la trappe, ou plutôt dans les oubliettes. Ce qui pose évidemment la question de l’individu face à la collectivité débat complexe et éminemment respectable mais aussi des choix d’une municipalité pour faire vivre la cité. Ou, plus prosaïquement, les vingt minutes de tranquillité revendiquée de quelques-uns valent-elle de priver de bonheur intelligent et poétique quelques centaines d’autres ? Vingt minutes pour remonter le temps. Le Musée des Beaux-Arts de Tours redevient un écran où la Renaissance se raconte. Balade nocturne au fil du temps. Il y a presque un demi-siècle, dans une petite pièce aveugle du Musée des Beaux-Arts de Tours, un vieux monsieur très tranquille regardait tourner une bande magnétique tout en poussant précautionneusement de gros potentiomètres. Dans les jardins, d’énormes gamelles crachaient des faisceaux lumineux incertains sur la façade du monument. Dans les haut-parleurs, une voix douce racontait l’histoire de la ville, avec ce gimmick, qui ne s’appelait pas comme cela alors Pour avoir de jolies bouches, les jeunes tourangelles répétaient devant leur miroir cette formule les petits pruneaux de Tours ». Le public était ébloui. On appelait ça un son et lumière, c’était tout nouveau et c’était bien beau. Renaissance du son et de la lumière Le son et lumière Tours, créé en 2019, emporte vers la Renaissance. Photo Supersoniks/Cookies Production Cinquante ans plus tard, l’histoire des petits pruneaux de Tours est un peu oubliée mais pas les pruneaux, heureusement, ni les jolies Tourangelles. Les potentiomètres ont trouvé leur musée pour fuir devant l’informatique, les gamelles du jardin ont été remplacées par des ampoules à leds et sans doute quelques lasers, le son est numérique et la lumière » a fait place à des images. C’est beau comme un clip, ça bouge et ça s’appelle… un son et lumière. Pendant trois ans, le son et lumière estival tourangeau s’est accroché aux gargouilles de la cathédrale. Pas mal et assez logique. Mais quelques voisins au sommeil léger n’ayant pas apprécié, le spectacle a déménagé vers le jardin du musée. Le seul locataire connu étant l’éléphant Fritz, peu de récriminations à attendre quoique le film La nuit au musée puisse laisser craindre une réaction pachydermique, peu probable néanmoins. Le nouveau spectacle ne remonte pas jusqu’aux Turons et aux Romains. Il démarre à la guerre de Cent ans pour en arriver à la Renaissance, thème de la soirée. Lors du lancement, en 2019, on était en plein dans l’anniversaire de celle-ci, porté par la Région et un brin snobé par la ville de Tours, dont la municipalité d’alors manquait d’atomes crochus avec une région et qui lui avait bizarrement mis Balzac dans les pattes. Nuits Renaissance, donc, dans les pas d’un page qui va de châteaux en châteaux et de roi en roi, qui croise Léonard de Vinci grand ordonnateur de fêtes pour François 1er, comme on sait… si l’on est passé par le Clos Lucé d’Amboise, qui danse grâce à la troupe Doulce Mémoire mais aussi à quelques groupes plus électroniques et découvre la peinture new-look de l’époque. Onze tableaux que l’on pourra apprécier assis sur les pelouses protégées, tout de même, comme le séant des spectateurs, et à distance respectueuse, période virale oblige. En prime, si la façade du Musée a pris des couleurs, le jardin et son fameux cèdre ne sont pas en reste et ont droit aussi à leur mise en lumière. Nos confrères d’Info Tours ont réalisé un très beau diaporama du spectacle. Retrouvez-le ICI Et le teaser du spectacle, c’est… Ouverture des portes à 22 heures pour un début du spectacle à 22h45 et fermeture des portes à la même heure jusqu’au 31 juillet, puis ouverture à 21h30 pour une projection à 22h15 à partir du 1er août. Attention l’évocation du fameux quart d’heure tourangeau » n’étant pas prévue au programme, il faut impérativement être à l’heure pour être autorisé à franchir la porte, faute de quoi on se cassera le nez, masqué ou pas… À la date du 7 juillet tout change si vite en la matière qu’il vaut mieux être précis…, les mesures sanitaires ayant été allégées, les réservations ne sont plus nécessaires et le nombre de spectateurs a été porté à 900.
Lecture 2 min. Pour la première rétrospective de l’artiste peintre Charles Belle, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon met en lumière l’exposition « Tous les reliefs Jusqu’au 18 avril, le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre avec l’aide de la Bibliothèque nationale de France le tricentenaire de la mort d’Antoine Coypel 1661-1722. Hormis quelques portraits et scènes mythologiques, l’exposition vaut le détour pour la reconstitution de la galerie d’Enée au Palais-Royal, un décor malheureusement disparu. Pour le tricentenaire de la disparition du peintre d’histoire Antoine Coypel 1661-1722, le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre ses nombreux tableaux et décors monumentaux. En partenariat avec la BnF, l’exposition met en lumière un artiste tombé dans un oubli relatif. Connu pour la décoration du plafond de la chapelle du château de Versailles 1716, il nous livre une œuvre immense. Bercé par l’Antiquité, la Renaissance et le baroque, il produisit de nombreuses compositions virtuoses alliant la finesse du dessin à des coloris vifs. Jusqu’au 18 avril, l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile » au musée des Beaux-Arts de Tours revient sur la superstar de son époque », comme le note Hélène Jagot, la directrice des Musées et Château de Tours. Premier Peintre du Roi Formé auprès de son père Noël Coypel, directeur de l’Académie de France à Rome, Antoine Coypel reçoit sa première commande pour la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’âge de dix-neuf ans. Membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture, il en devient le directeur en 1714. L’année suivante, il est nommé Premier Peintre du roi auprès du Régent, qui succède à Louis XIV. Il peint le plafond de la chapelle du château de Versailles, orné d’une envolée baroque très virtuose décrivant Dieu le Père dans sa gloire. Détail de l’Autoportrait 1715 d’Antoine Coypel, présenté dans l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », musée des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer Elégantes mythologies Au Salon de 1699, Antoine Coypel présente deux élégantes scènes mythologiques Vénus qui donne des armes à Enée et La Ceinture de Junon, représentant Junon ensorcelant Jupiter grâce à une ceinture de Vénus. Fier de ses compositions, Coypel en fait des répliques et demande à Gaspard Duchange de les graver. Les corps des protagonistes se répondent dans un savant jeu de diagonales et de parallèles. De droite à gauche Jupiter et Junon sur le mont Ida vers 1700 d’Antoine Coypel et sa gravure vers 1700 de Gaspard Duchange, présentés dans l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », musée des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer Les décors du Palais-Royal à l’honneur Le décor le plus important réalisé par Antoine Coypel est la galerie d’Enée au Palais-Royal, malheureusement détruite lors de la construction de la Comédie-Française à la fin du XVIIIe siècle. Coypel avait peint le plafond de 1701 à 1705, puis les murs en 1715. Grâce aux prêts de gravures de la Bibliothèque nationale, il est possible d’imaginer le récit complet de l’Enéide, qui se déroulait du sol au plafond de cette galerie longue de 46 mètres. Antoine Coypel, L’Olympe, Esquisse pour le plafond de la galerie d’Enée du Palais-Royal, 1702, huile sur toile, 95 x 195 cm sans cadre ; 114 x 215 cm encadré, Angers, musée des Beaux-arts © Musées d’Angers / P. David Ayant compris l’importance de la gravure pour la diffusion de son œuvre, Coypel commande à Nicolas-Henri Tardieu la gravure de son plafond de la galerie d’Enée représentant l’Assemblée des Dieux et Vénus implorant Jupiter. Tout autour, des scènes annexes racontent le récit des aventures d’Enée et mettent en scène Junon, Eole, Neptune et Bellone, la déesse de la guerre. Antoine Coypel, Junon commandant à Éole de déchaîner les vents sur Énée, vers 1702, esquisse pour la Galerie d’Énée au Palais Royal, huile sur toile, 36 x 60 cm Arles, Musée Réattu ©Hervé Hôte Des illustrations de l’Illiade Avec son pendant Les Adieux d’Hector et Andromaque, La Colère d’Achille a sans doute été conçue par Coypel pour Philippe d’Orléans. On reconnaît ici à gauche Ulysse appuyé sur son bouclier et Agamemnon, qui a pris la captive Briséis à Achille. Celui-ci, à droite, tire son épée. Au-dessus du groupe, la déesse Athéna veut calmer Achille mais, contrairement au texte d’Homère, elle ne le retient pas par les cheveux car ce geste est alors considéré comme inconvenant la chevelure est le symbole de force et de virilité. Ce tableau inspiré de l’Iliade a ensuite été décliné en gravure, objets d’art et tapisserie. Antoine Coypel, La Colère d’Achille, vers 1711, huile sur toile, 117,5 x 210 cm, Tours, musée des Beaux-arts © musée des Beaux-arts de Tours / Dominique Couineau Cette petite exposition Coypel est complétée par un épilogue dédié à la colère d’Achille. Le sujet, traité par Coypel, est par deux fois soumis aux candidats du Prix de Rome aux Beaux-Arts au XIXe siècle. D’abord en 1810 on voit d’ailleurs dans l’exposition l’huile de Michel-Ange Drolling récompensée par le jury, puis en 1881. L’œuvre de Fournier respire le néo-grec furieusement à la mode dans ces années-là. Il opte pour une composition en frise à l’antique et propose une reconstitution du mobilier et des costumes. Nous sommes désormais bien loin de la Troie théâtrale de Coypel. Au recueillement tragique succède la grandiloquence des Boulevards ! Louis-Paul-Edouard Fournier, La colère d’Achille, 1881, huile sur toile, 113 x 145 cm Paris, École nationale supérieure des Beaux-arts © Beaux-arts de Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image Beaux-arts de Paris Exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile » musée des Beaux-Arts de Tours 18 Pl. François Sicard, 37000 Tours Jusqu’au 18 avril . 194 374 139 426 295 453 28 148

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