Unregard attentif sur le coĂ»t de la greffe osseuse dentaire. Le coĂ»t moyen de la greffe osseuse dentaire est de 600 $. Les prix varient de 250 $ jusqu’à 1 100 $. Le coĂ»t final dĂ©pend : si votre dentiste est un spĂ©cialiste, de la taille du
Santiane Chirurgie de la mĂąchoire quel remboursement04/12/2020 La maxillectomie peut se limiter au retrait d’une partie de la gencive, du palais ou s’étendre Ă  la mĂąchoire L’opĂ©ration se dĂ©roule Ă©galement sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale La durĂ©e de l’hospitalisation peut ĂȘtre variable en fonction de l’importance de l’ablation et de la reconstruction Encore une fois attendezvous Ă  des saignements, bleus, difficultĂ©s Ă  parler, Ă  Implant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coĂ»te? Est ,Il est de mĂȘme s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mĂąchoire L’état et la consistance de l’os de la mĂąchoire sont Ă©valuĂ©s grĂące Ă  un scanner et Ă  une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mĂąchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la rĂ©alisation d’une greffe pour Implant dentaire prix et informations sur le coĂ»t de la ,15/11/2021 La procĂ©dure peut sembler compliquĂ©e Ă  premiĂšre vue, mais c'est en fait une opĂ©ration trĂšs banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment Ă  relativiser Les rĂ©sultats sont durables et trĂšs esthĂ©tiques Le seul inconvĂ©nient est trĂšs certainement le coĂ»t de cette opĂ©ration, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela Ă©tant, des solutions OpĂ©ration machoire [RĂ©solu] Journal des Femmes,Je viens de me faire operer il y a 3 jours IL mon avancĂ© la machoire inferieure L'operation a durĂ©e environ une heure, puis je me suis suis reveilĂ©e dans la salle de reveile! J'Ă©tais surprise de ne pas avoir mal, mais j'ai quand meme reçu de la morfine et on m'a mis tout la journĂ©e de la glace sur les joues Il m'on pas immobilisĂ© les TĂ©moignage d'un patient adulte en orthochirurgie BĂŒccoDe ce fait 2 ans d’orthodontie maintenant l’opĂ©ration avancer la mĂąchoire du haut de 0,5 et celle du bas on la descend 0,5 et on l’avance de 1,5 cm pour info j’ai 53 ans et une connaissance anesthĂ©siste m’a conseillĂ© de prendre 3 x1 ampoule par jour pendant 3 jour avant l’opĂ©ration Exacyl 1gr/10 ml et la veille, avant l’opĂ©ration et aprĂšs l’opĂ©ration 1dose globules d Implant dentaire prix et informations sur le coĂ»t de la ,15/11/2021 La procĂ©dure peut sembler compliquĂ©e Ă  premiĂšre vue, mais c'est en fait une opĂ©ration trĂšs banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment Ă  relativiser Les rĂ©sultats sont durables et trĂšs esthĂ©tiques Le seul inconvĂ©nient est trĂšs certainement le coĂ»t de cette opĂ©ration, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela Ă©tant, des solutions DĂ©tection et traitement des malpositions de la mĂąchoire ,CoĂ»t d'une opĂ©ration des mĂąchoires En cas de malposition sĂ©vĂšre, seule une opĂ©ration peut remĂ©dier Ă  la malposition douloureuse Le coĂ»t et le temps passĂ© dĂ©pendent du type et de la gravitĂ© de la malposition En gĂ©nĂ©ral, ce type d'opĂ©ration complexe est trĂšs fastidieux et quelques mois peuvent s'Ă©couler jusqu'au rĂ©sultat finalImplant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coĂ»te? Est ,Il est de mĂȘme s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mĂąchoire L’état et la consistance de l’os de la mĂąchoire sont Ă©valuĂ©s grĂące Ă  un scanner et Ă  une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mĂąchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la rĂ©alisation d’une greffe pour Prix opĂ©rations chirurgie esthĂ©tique OorekaCoĂ»t et prise en charge de la chirurgie plastique Prix des implants mammaires Dans quels cas peuton ĂȘtre remboursĂ© d'une opĂ©ration de chirurgie esthĂ©tique ? Prix des opĂ©rations de chirurgie esthĂ©tique Prix de la liposuccion Ces pros peuvent vous aider Ooreka, c'est aussi Maison Famille Droits VĂ©hicule Entreprise Argent CarriĂšre Retrouveznous sur Mentions lĂ©gales Qui sommesnouOpĂ©ration machoire [RĂ©solu] Journal des Femmes,Je viens de me faire operer il y a 3 jours IL mon avancĂ© la machoire inferieure L'operation a durĂ©e environ une heure, puis je me suis suis reveilĂ©e dans la salle de reveile! J'Ă©tais surprise de ne pas avoir mal, mais j'ai quand meme reçu de la morfine et on m'a mis tout la journĂ©e de la glace sur les joues Il m'on pas immobilisĂ© les Remboursement orthodontie adulte et chirurgie de mĂąchoire,Une "mutuelle orthodontie adulte" rembourse Ă  plus de 350 % la chirurgie de la mĂąchoire aprĂšs la prise en charge de la sĂ©curitĂ© sociale qui est gĂ©nĂ©ralement Ă  100 % De plus, la caisse primaire d'assurance maladie CPAM ne fait aucunement le remboursement de l'orthodontie adulte Pourtant, ce type de soins refusĂ©s par la sĂ©curitĂ© Chirurgie correctrice des mĂąchoires et opĂ©ration mĂąchoire ,AprĂšs la pubertĂ©, la correction d’un dĂ©calage significatif entre les mĂąchoires nĂ©cessite un protocole orthochirurgical, c’estĂ dire un traitement combinant de l’orthodontie et une intervention chirurgicale Cette chirurgie correctrice des mĂąchoires est appelĂ©e chirurgie orthognathique du grec ortho droit et gnathos mĂąchoirePrix implant dentaire quels tarifs, comment les rembourser29/06/2021 En gĂ©nĂ©ral, l’opĂ©ration d’une pose d’implant dentaire ou d’une nouvelle dent peut atteindre les 8000 € De plus, le remboursement du prix de l’implantologie dentaire est quasiexistant par la SĂ©curitĂ© sociale ; d’oĂč, une mutuelle santĂ© dentaire s’avĂšre nĂ©cessaire pour couvrir une partie des dĂ©penses engagĂ©esOpĂ©ration de la machoire du bas Journal des Femmes,On m'a opĂ©rĂ© de la machoire infĂ©rieur car elle Ă©tait trop en retrait ainsi qu'une mentoplastie Sache que ton nez rĂ©treci, tu perds du poids 4 kilos pour moi Moi, personnellement je suis satisfait du rĂ©sultat mĂȘme si pour le moment je suis encore gonflĂ© mais pour ce faire je porte tous les jours un bandeau de froid pour faire diminuer l'oedemme Le plus dur est surtout le fait de ne La chirurgie maxillaire La mĂąchoire infĂ©rieure Dr JoĂ«l ,Nous effectuons souvent cette opĂ©ration en association avec une correction de la mĂąchoire supĂ©rieure dans plus de 40 % des cas Cette correction des deux mĂąchoires est connue sous le nom "d'ostĂ©otomie bimaxillaire" Celleci dure environ deux heures et demie et peut Ă©galement ĂȘtre combinĂ©e avec une correction supplĂ©mentaire du menton trois Ă  quatre heures au total ou avec d Implant Dentaire et Greffe Osseuse Combien ça coĂ»te? Est ,Il est de mĂȘme s’il manque du tissu osseux sur l’une des faces de la mĂąchoire L’état et la consistance de l’os de la mĂąchoire sont Ă©valuĂ©s grĂące Ă  un scanner et Ă  une radio panoramique en trois dimensions La greffe de l’os Si la hauteur et l’épaisseur de l’os de la mĂąchoire du patient sont trop faibles, le dentiste peut proposer la rĂ©alisation d’une greffe pour Implant dentaire prix et informations sur le coĂ»t de la 15/11/2021 La procĂ©dure peut sembler compliquĂ©e Ă  premiĂšre vue, mais c'est en fait une opĂ©ration trĂšs banale de nos jours la douleur et l’inconfort sont vraiment Ă  relativiser Les rĂ©sultats sont durables et trĂšs esthĂ©tiques Le seul inconvĂ©nient est trĂšs certainement le coĂ»t de cette opĂ©ration, ce qui la rend parfois parfois inaccessible pour certains Cela Ă©tant, des solutions DĂ©tection et traitement des malpositions de la mĂąchoire ,CoĂ»t d'une opĂ©ration des mĂąchoires En cas de malposition sĂ©vĂšre, seule une opĂ©ration peut remĂ©dier Ă  la malposition douloureuse Le coĂ»t et le temps passĂ© dĂ©pendent du type et de la gravitĂ© de la malposition En gĂ©nĂ©ral, ce type d'opĂ©ration complexe est trĂšs fastidieux et quelques mois peuvent s'Ă©couler jusqu'au rĂ©sultat finalPrix opĂ©rations chirurgie esthĂ©tique Ooreka,CoĂ»t et prise en charge de la chirurgie plastique Prix des implants mammaires Dans quels cas peuton ĂȘtre remboursĂ© d'une opĂ©ration de chirurgie esthĂ©tique ? Prix des opĂ©rations de chirurgie esthĂ©tique Prix de la liposuccion Ces pros peuvent vous aider Ooreka, c'est aussi Maison Famille Droits VĂ©hicule Entreprise Argent CarriĂšre Retrouveznous sur Mentions lĂ©gales Qui sommesnouBudget santĂ© le vrai coĂ»t des opĂ©rations chirurgicales,28/01/2013 En guise de repĂšre et non de plafond, le texte suggĂšre une facturation maximale de 250 % du tarif de la SĂ©curitĂ© sociale soit 679 € une chirurgie de la cataracte, par exemple, ou 575 € pour une prothĂšse de hanche, hors anesthĂ©sie À l’issue d’une procĂ©dure longue et complexe, les professionnels qui abusent pourraient alors ĂȘtre sanctionnĂ©s Mais si les discussions sur les OpĂ©ration de la mĂąchoire EviDietCes durĂ©es dĂ©pendront du type d’opĂ©ration, de la vitesse de rĂ©cupĂ©ration et de vos capacitĂ©s Étapes Une seringue de gavage ressemble aussi Ă  une seringue de pĂątisserie UtilisĂ©e uniquement si vous ne parvenez pas Ă  aspirer » Ă  la paille Pour dĂ©buter texture liquide A boire Ă  la paille ou Ă  la seringueChirurgie correctrice des mĂąchoires et opĂ©ration mĂąchoire ,AprĂšs la pubertĂ©, la correction d’un dĂ©calage significatif entre les mĂąchoires nĂ©cessite un protocole orthochirurgical, c’estĂ dire un traitement combinant de l’orthodontie et une intervention chirurgicale Cette chirurgie correctrice des mĂąchoires est appelĂ©e chirurgie orthognathique du grec ortho droit et gnathos mĂąchoireLa chirurgie maxillaire L’angle mandibulaire Dr JoĂ«l ,Il s'agit d’une question de coĂ»t, de complexitĂ© et de prĂ©fĂ©rence du chirurgien La rĂ©sine orthopĂ©dique est plus artificielle et nĂ©cessite un travail plus intense du chirurgien, mais elle peut Ă©ventuellement ĂȘtre fournie Ă  la moitiĂ© du prix d'un implant en PEEK Celuici est confectionnĂ© entiĂšrement par guidage informatique, dans une entreprise externe Il est plus facile pour le Orthodontie Chirurgicale La Chirurgie Orthognatique par ,À la suite d’une opĂ©ration de la mĂąchoire, on sort en gĂ©nĂ©ral le jour mĂȘme Le temps de la cicatrisation, seuls des aliments mous ou liquides pourront ĂȘtre consommĂ©s pour ne pas altĂ©rer la cicatrisation Le douleurs qui feront suite Ă  cette intervention s’attĂ©nuent trĂšs bien avec des antidouleurs Les patients se plaignent rarement de douleurs mais plus de gĂȘne La plupart du arrĂȘt maladie suite opĂ©ration de la machoire ProblĂšmes 01/11/2010 Dans 2 mois, je vais subir une opĂ©ration de la machoire Mon orthodentiste m'a annoncĂ© que je n'aurai que 3 semaines d'arrĂȘt Cela me parait peu, non ? Surtout que pour mon mĂ©tier, je suis amenĂ©e Ă  parler beaucoup Pouvez me dire pendant combien de temps vous avez cessĂ© votre activitĂ© ? Merci d'avance! Voir plus j'ai eu 4 semaines d'arrĂȘt je parle beaucoup aussi dans mon travail mais ,,, small mining equipment sand ore spiral chute new guinea gold corporation ball sizes for lab ball mills ball mill for handling quartz capacity raw material mill limestone grinding ball mill various stones ball mill High Quality New Stone Crushing Plant For Sale In Algeria With Ce Iso hammer crusher run is attention design of mining structures norton manufacturer of cylindrical grinder parts small jaw crusher with wear resistant powder crushing machines for production mesin belt grindergambar china triple roll crusher for sand making underground mining specialists mining ore mordel stone crusher mining bentonite mining in usa produsen bijih besi jaw crusher portabel di afrika selatan Second Hand Crushers And Screens In South Africa ï»ż501000tph jaw crusher production line the mineral processing process for iron canada mining equipment industry series jaw crusher made in china small crusher grinder gold ore impact crusher stone crusher gravel crusher for sale argentina process of granite mining hard limestone mining equipment raymond mill wear parts india banswara cement mill small scale gold mining companies in india chainsaw mill for sale melbourne T22:08:25+00:00; Broyeur occasion Ă  vendre Achetez votre matĂ©riel TP. 37 annonces de broyeur d'occasion Estimateur Sauvegarder la recherche CrĂ©er une alerte email À LA UNE Arden 300 € CMGC SPRL Bobcat 1 000 € MGM SARL Arden QA11 375 € CMGC SPRL 7 Broyeur Berti broyeur € 2018 Neuf France Concarneau (29) 8 NEW Broyeur broyeur € 2013 La dent est un organe dur, de couleur ivoire, composĂ© d’une couronne et d’une ou plusieurs racines implantĂ©es dans l’os alvĂ©olaire des os maxillaires de la cavitĂ© buccale. Elle nous permet principalement de broyer et de couper les aliments. Cependant, il arrive que l’on puisse avoir des dents manquantes ou complĂštement abĂźmĂ©es causant ainsi une gĂȘne psychologique ainsi que fonctionnelle chez les personnes concernĂ©es. Afin de pallier ce problĂšme, nombreux sont ceux qui optent pour la pose des implants dentaires. D’oĂč la question de combien coĂ»te les implants dentaires ? Pourquoi recourir aux implants dentaires? Un implant dentaire ou encrage dentaire est une racine dentaire artificielle le plus souvent en titane ou zircone qu’on place dans l’os alvĂ©olaire pour faire office d’une ou plusieurs dents manquantes et destinĂ© Ă  crĂ©er un ancrage capable de recevoir une prothĂšse dentaire fixĂ©e ou amovible. Cette technique ne dĂ©clenche aucune rĂ©action allergique. Les implants dentaires sont proposĂ©s aux patients dont une ou plusieurs dents ont Ă©tĂ© extraites. La raison n’est pas seulement esthĂ©tique car les implants dentaires permettent de retrouver des capacitĂ©s de mastication confortables, ils permettent d’éviter Ă©galement aux dents adjacentes de compenser en se surĂ©levant par exemple. Ceci a pour consĂ©quences, un risque Ă©levĂ© de caries et une perte de l’engrĂšnement naturel des dents. Ainsi, ces implants dentaires permettent alors de Restituer l’esthĂ©tique et la fonction des dents ; PrĂ©server l’intĂ©gritĂ© de la mĂąchoire ; PrĂ©server les dents adjacentes ; PrĂ©server l’équilibre des mĂąchoires ; Vous faire sentir bien ; D’amĂ©liorer votre discours car les dents fixes permettent d’avoir une bonne Ă©locution et d’ĂȘtre capable de prononcer des mots et des sons ; D’amĂ©liorer l’apparence ressemblance aux dents naturelles, maintien de la structure du visage RĂ©duire les douleurs chroniques occlusion, difficultĂ©s de mastication, des maux de tĂȘte
 ; Avoir une fiabilitĂ© Ă  long terme Qui peut recourir Ă  l’implant dentaire ? Les patients qui souhaitent choisir l’implant dentaire comme solution Ă  leur problĂšme de dentition, doivent ĂȘtre en bonne santĂ©. Car, il y a certaines maladies qui peuvent exclure la possibilitĂ© de recourir Ă  l’implant comme notamment le diabĂšte non soignĂ©, certaines maladies cardiaques, troubles de circulation sanguine pour ne citer que cela. Quant aux personnes qui sont assujetties aux addictions, elles doivent se maĂźtriser. En effet, les drogues, l’abus de l’alcool et le tabac peuvent contribuer au rejet de l’implant. En revanche, l’implant ne sera posĂ© que si la croissance des maxillaires est aboutie donc vers 15 et 17 ans. Le coĂ»t des implants dentaires dĂ©pend de plusieurs facteurs tels que le nombre d’implants nĂ©cessaires pour restaurer la dentition et le coĂ»t de la vie du pays dans lequel vous rĂ©alisez votre intervention et bien d’autres. En bref, le prix des implants dentaires varie d’un patient Ă  l’autre en fonction des cas et gestes associĂ©s par le dentiste. La bonne nouvelle est que les cliniques esthĂ©tiques vous offrent la possibilitĂ© de vous faire une idĂ©e du budget Ă  prĂ©voir grĂące Ă  la grille tarifaire prĂ©sente sur leurs sites web. La seule façon pour obtenir un devis personnalisĂ©, c’est de planifier une consultation physique ou virtuelle avec un chirurgien. Existe-t-il une alternative aux implants dentaires ? Pour remplacer les dents manquantes, nombreux choisissent la pose de l’implant dentaire, mais il y a aussi d’autres techniques moins coĂ»teuses comme par exemple les bridges dentaires. En effet, le bridge dentaire est une prothĂšse dentaire fixĂ©e sur les dents voisines Ă  une ou plusieurs dents manquantes. Il est posĂ© en surface de la gencive contrairement aux implants dentaires qui sont ancrĂ©s dans l’os de la mĂąchoire. Mais l’implant dentaire est plus durable que le bridge dentaire. Lesprix en dĂ©tail. Il faut prĂ©voir en moyenne 1 800 euros pour la pose d’un implant. Certains cabinets proposent des prestations Ă  1 000 euros. Il est donc conseillĂ© d’effectuer une comparaison avant de statuer sur le chirurgien qui se chargera de l’intervention. Le coĂ»t de la couronne tourne autour de 600 Ă  1 000 euros.
Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – ... Voir le deal 239 € NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller Ă  la page 1, 2 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Une erreur de plus ? [Christian] Mar 14 Juil - 2216 Notre belle brune nationale sortait ce soir et c’était loin d’ĂȘtre la premiĂšre fois en une seule semaine. Elle avait eu droit Ă  plusieurs virĂ©es entre potes, plusieurs virĂ©es avec drogue, et plusieurs virĂ©es oĂč elle avait rĂ©sistĂ© Ă  cette derniĂšre. Miracle ? Peut ĂȘtre qu’en effet, un petit miracle c’était produit Ă  Central Park, en fin d’aprĂšs midi, il y a de cela deux semaines. Les miracles sont possibles alors ? Certainement, mais pas pour Brianna. Cette virĂ©e lĂ  signerait la fin de ce petit miracle, mĂȘme si elle n’en avait pas encore conscience en se prĂ©parant. Elle s’habilla d’une robe tout Ă  fait classe et en mĂȘme temps qui la rendait presque aguichante, elle laissa ses cheveux dĂ©tachĂ©s, descendant en cascade le long de son dos et chaussa de petites chaussures sans talons. Pas de quoi en faire un plat, mais si çà peut aider Ă  l’imagination, alors autant le dire. Brianna partit donc sur les coups de 21h avec une autre amie, consciente toutes les deux que la soirĂ©e serait arrosĂ©e. La jeune femme se demandait comment çà allait se finir, mais elle aurait aussi sĂ»rement dĂ» penser Ă  faire demi-tour. [ 
 ] Brianna claqua la porte de la grande maison dans laquelle elle Ă©tait censĂ©e passer une soirĂ©e agrĂ©able. Pourquoi ? Revenons quelques minutes en arriĂšre 
 Alors que la jeune fille passait gentiment du salon Ă  la salle de bain pour se faire une beautĂ©, elle tomba nez Ă  nez avec son amie qui l’avait accompagnĂ© et un autre type en train de se piquer. Evidement, comme ils connaissaient les tendances de Brianna, ils lui proposĂšrent une seringue, et la jeune femme ne dit pas non 
 jusqu’au moment oĂč elle rĂ©alisa sa connerie, retira vivement la seringue de son bras quitte Ă  se faire saigner et elle prit ses jambes Ă  son cou. La brune se retrouva donc dehors, un peu Ă©garĂ© car un peu shootĂ© » quand mĂȘme, mais totalement lucide face Ă  cette partie du drame » qu’elle avait rĂ©ussi Ă  Ă©viter. Elle savait toutefois qu’on ne la laisserait pas longtemps seule dehors, qu’on viendrait la chercher et qu’on l’inviterait Ă  revenir Ă  l’intĂ©rieur. Elle savait surtout qu’elle devait profiter de ce moment de force » tant qu’il Ă©tait encore prĂ©sent, et qu’elle devait Ă  tout prix prĂ©venir quelqu’un avant d’ĂȘtre Ă  nouveau faible. Elle s’éloigna donc de la grande bĂątisse oĂč traĂźnait encore ses amis, et s’avança vers la plage, ou plutĂŽt la petite crique qui la bordait. LĂ , elle se laissa tomber dans le sable, avant d’attraper son portable, se demandant vraiment si elle devait oser 
 Monsieur Graham ? Je 
 » Pas la peine de bĂ©gayer idiote, il ne comprendra pas mieux ce que tu veux dire C’est Brianna. Je sais qu’il est tard, je sais que je n’ai pas donnĂ© signe de vie depuis 15 jours et que j’ai Ă©vitĂ© tous les rendez-vous Ă  l’hĂŽpital, mais j’ai besoin de vous » Un moment de silence pour Brianna qui laissa donc Christian rĂ©pondre avant de poursuivre A la petite crique au niveau du 105, bd Rockaway. » Silence puis Merci, Ă  tout Ă  l’heure »Brianna savait donc qu’il allait venir. Du moins, c’était ce qu’il venait de lui dire. Il serait lĂ  dans une trentaine de minute, et la jeune femme ne voulait pas qu’il voit en arrivant qu’elle avait touchĂ© Ă  la drogue. La marque Ă  son bras Ă©tait visible, car un gros bleu s’y Ă©tait formĂ© Ă  prĂ©sent, mais elle pouvait encore Ă©viter l’aspect yeux vitreux » et autre. Comment ? Brianna retira sa robe, ses chaussures et fila dans l’eau. Elle Ă©tait fraĂźche, vraiment trĂšs fraĂźche ! On aurait mĂȘme pu dire qu’elle avait extrĂȘmement froid, mais rien Ă  faire, c’était le seul moyen pour paraĂźtre Ă  peu prĂ©s normal. Jugeant qu’elle avait passĂ© suffisamment de temps lĂ  dedans, et qu’elle Ă©tait Ă  prĂ©sent bien rĂ©veillĂ© », elle sortit de l’eau et se rhabilla, enroulant ses cheveux de façon Ă  essayer de les faire sĂ©cher. Elle se rassit dans sa position initiale et attendit son sauveur qui tardait Ă  arriver 
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 018 Cela faisait donc quinze jours que Christian n'avait pas de nouvelles de Brianna et, quelque part, il s'en rĂ©jouissait. Certes, il aurait aimĂ© la revoir et discuter Ă  nouveau avec elle, mais si elle n'avait pas tĂ©lĂ©phonĂ©, c'Ă©tait parce qu'elle n'avait pas touchĂ© Ă  la drogue depuis la derniĂšre fois...donc, le discours de Graham avait eut l'effet escomptĂ©. Bref de son cĂŽtĂ©, Christian avait continuĂ© Ă  mener sa petite vie aux urgences, jusqu'Ă  presque pĂ©ter un cĂąble lorsqu'il avait eut des accidentĂ©s de la route une femme et ses deux enfants; quatre et cinq ans. Ce jour-lĂ , Christian avait bien crĂ»t qu'il allait devenir fou et, il avait quittĂ© la salle d'opĂ©ration avant tout le monde une fois les trois dĂ©cĂšs enregistrĂ©s...C'Ă©tait probablement la chose la plus dure qu'il avait eut Ă  faire et il avait Ă©chouĂ©. Le simple fait de voir ces gosses mutilĂ©s sur la table lui avait retournĂ© l'estomac et avait faillit le faire dĂ©janter. Rater l'opĂ©ration l'avait quatre jours, Christian Ă©tait donc en repos et, cela lui faisait le plus grand bien. Durant ces "petites vacances" Graham en profita pour se reposer et faire un break vis-Ă -vis de son travail qui manquait de le rendre fou...cependant il tenait et Dieu seul devait savoir engoncĂ© dans son canapĂ©, Christian se sentait terriblement bien et, gardait le sourire aux lĂšvres en regardant une sĂ©rie locale. Cependant, le repos fĂ»t de courte durĂ©e car son portable le tira de ce paisible moment. Il se pencha et attrapa l'appareil qui traĂźnait Ă  l'autre bout du canapĂ© et, vit qu'il s'agissait d'un appelant regarda l'heure et eut soudainement l'intuition qu'il ne s'agissait pas d'une ? fit-il en dĂ©crochant, besoin de moi ? rĂ©pĂ©ta t'il, pourq...mais pas le temps de finir sa phrase qu'elle lui indiquait dĂ©jĂ  l'endroit oĂč elle se trouvait, d'accord, j'arrive, dit-il alors que Brianna avait dĂ©jĂ  temps de se chausser, d'enfiler une veste et Christian Ă©tait au volant de vieille Ford Mustang des annĂ©es 7o. Il fila donc en direction de l'endroit qu'elle lui avait indiquĂ© et mit un certain temps Ă  y arriver Ă©tant donnĂ© qu'il ne connaissait pas si bien la rĂ©gion que ça. Par chances, il ne manqua pas les panneaux qui indiquaient la plage et roula en direction de fois sur place, Christian mit encore du temps pour trouver le 105, mais il parvint et se gara devant un immeuble du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  la plage. Sortant de la voiture, il remarqua une silhouette qui Ă©mergeait de l'eau Ă  facilement deux cent mĂštres de lui...et resta sur place, avait bien sĂ»r reconnnu Brianna, sauf que...elle Ă©tait totalement dĂ©nudĂ©e. Evidement, au moment oĂč il comprenait ce qu'il venait de voir, la jeune femme Ă©tait entrain de s'habiller et, elle pouvait se rassurer Ă  cette distance, Christian n'avait -presque- rien vu. Il se gratta la nuque, se demandant pourquoi est-ce qu'elle l'avait fait venir puis se lança et s'approcha de la que vous faites lĂ  ? demanda doucement Christian en s'approchant d'elle avant de venir s'asseoir Ă  sa hauteur et de chercher son regard, ça ne va pas ? ajouta Graham en se doutant malheureusement de la raison pour laquelle il Ă©tait lĂ . InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1044 Brianna n’avait pas pensĂ© qu’il risquait d’arriver si vite, sinon elle ne se serait certainement pas permise de lui fournir cette vision d’horreur 
 ou presque. Mais la jeune femme n’avait de toute façon rien vu donc elle ne s’en voudrait pas pour ce petit dĂ©tail. Surtout qu’elle avait bien d’autre occasion de s’en vouloir pour de nombreux autres petits dĂ©tails. La belle brune Ă©tait donc assise dans le sable, attendant son sauveur qui tardait Ă  arriver. Il risquait d’arriver et de ne plus voir personne sur la plage Ă  ce rythme lĂ , car Brianna n’allait pas rester seule bien longtemps dans tous les cas. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant que les autres ne sortent de la maison avec un endroit Ă  fouiller chacun pour retrouver miss Campbell. Mais, bien avant que le bruit de la porte de la maison ne se fasse entendre de l’autre cĂŽtĂ© de la rue, la personne tant attendue fit enfin son entrĂ©e Christian. A la façon dont il arriva, Brianna pensa immĂ©diatement qu’elle l’avait dĂ©rangĂ© et qu’elle n’aurait pas dĂ». Elle commençait d’ors et dĂ©jĂ  Ă  regretter de l’avoir appelĂ© Ă  une heure aussi tardive mĂȘme si elle aurait pu faire pire que 22h. Il avait pris place dans le sable Ă  ses cĂŽtĂ©s, et l’interrogea de suite, lui posant des questions qu’elle n’aurait jamais cru qu’il lui poserait. Elle aurait plutĂŽt pensĂ© qu’il partirait sur ses Ă©vidences, associant cet appel au fait qu’elle s’était droguĂ©e une nouvelle fois, Point final. Mais non, il lui demandait ce qui lui Ă©tait arrivĂ©, comme si au final il n’était sĂ»r de rien, et Brianna l’en remercia, car dans le fond elle ne s’était pas complĂštement » droguĂ©e. Elle allait se lancer dans le dĂ©tail de sa soirĂ©e, quand elle fĂ»t coupĂ©e par le bruit de fond qu’elle avait attendue depuis plusieurs minutes dĂ©jĂ . Ca y est, ils essayaient enfin de retrouver le membre disparu de leur petite soirĂ©e. Brianna ne retint pas un rire plutĂŽt nerveux, avant de dire Ă  Christian Vous n'allez pas tarder Ă  le savoir ». Effectivement, Brianna ne pouvait pas mieux dire, car un petit groupe de trois personnes arrivĂšrent en direction de la plage. Les captant du coin de l’Ɠil, la jeune femme prĂ©fĂ©ra se lever et aller Ă  leur rencontre. Manifestement content, et totalement allumĂ©, ils lui demandĂšrent oĂč elle Ă©tait passĂ©e, chose Ă  laquelle elle rĂ©pondit sans problĂšme. Elle s’était barrĂ©e de leur petite fĂȘte, car çà ne l’amusait plus, tout simplement. S’en suivit les Ă©ternelles propositions pour revenir avec eux, mais Brianna avait un atout en plus pour dire non, un soutien non nĂ©gligeable. Elle jeta un coup d’Ɠil derriĂšre elle, et s’aperçut qu’il Ă©tait toujours lĂ , attendant apparemment que les choses se calment d’elles mĂȘme. La jeune femme eut donc la possibilitĂ© pour une fois dans sa vie de refouler une invitation de ce type. Elle sentait bien que ses amis, moins frais qu’elle, commençait Ă  s’énerver, du coup, elle essaya d’ĂȘtre le plus calme possible, attendant la derniĂšre question qu’ils lui poseraient Comment allait-elle rentrer chez elle ? Brianna ne rĂ©flĂ©chit pas une seconde Ă  la vĂ©racitĂ© de ses propos et rĂ©pondit immĂ©diatement en dĂ©signant Christian qui s’approchait enfin C’est un ami 
 il va me ramener ». SauvĂ©e ? Presque ! Dans un Ă©lan pour la ramener avec eux, l’un de ses amis l’attrapa par le bras oĂč elle avait commencĂ© Ă  se piquer, et serra celui ci comme pour la convaincre de rester avec eux. Brianna esquissa une vague grimace de douleur et dĂ©gagea son bras avant de s’en retourner vers Christian, totalement dĂ©boussolĂ©e. Jamais elle ne s’était retrouvĂ©e confrontĂ©e Ă  ses collĂšgues de soirĂ©e dans une telle posture. Jamais elle n’avait Ă©tĂ© la fille normale » parmi les autres. Elle devait avouer que çà lui donnait une impression bizarre, et qu’elle se demandait Ă  prĂ©sent, comment elle allait pouvoir les Ă©viter constamment. AprĂšs tout, en dehors de çà, c’était ses amis, ceux avec qui elle aimait passer du temps. Bref, elle verrait çà plus tard, pour l’instant elle avait un autre problĂšme Ă  rĂ©gler. ArrivĂ©e auprĂšs de Christian, une main sur son bras blessĂ© » elle lui demanda, un peu gĂȘnĂ©e DĂ©solĂ©e pour çà. Est-ce que je peux vous demander de me ramener sans abuser de votre gentillesse ? » Brianna avait envie de le remercier, de lui sauter au cou mĂȘme, ou de se loger dans ses bras pour ĂȘtre rassurĂ©e, mais il restait quand mĂȘme son mĂ©decin, et uniquement son mĂ©decin. Il avait beau ĂȘtre un peu plus extraordinaire que les autres, çà ne changeait rien, et la limite du vouvoiement Ă©tait bien lĂ  pour le rappeler. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1724 Christian avait fait aussi vite qu'il pouvait et, Ă©tant donnĂ© qu'il somnolait Ă  moitiĂ© dans son canapĂ© lorsque Brianna lui avait passĂ© ce coup de fil, il avait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas rouler trop vite, le temps qu'il Ă©merge tout du moins. Et puis, Christian n'avait pas mit tant de temps que ça Ă  rejoindre cette fameuse crique, s'il on oubliait le fait qu'il avait faillit ce perdre, parce qu'il ne connaissait pas la ville comme sa Ă  destination, Brianna lui offrit donc une vision trop lointaine pour ĂȘtre mentionnĂ©e de son corps dĂ©nudĂ©, Ă  Graham. Le jeune trentenaire la rejoignit donc au bord de l'eau et lui demanda directement pourquoi elle se trouvait lĂ , seule au milieu de cette plage...et Ă  moitiĂ© la jeune femme n'eut pas le temps de lui rĂ©pondre et un brouhaha impressionnant se fit entendre, non loin d'eux qui plus est. Tendant l'oreille, Christian entendit plusieurs personne hĂ©ler Brianna et, ils semblaient se rapprocher assez rapidement. Il tourna donc la tĂȘte afin de chercher le regard de la jeune femme qui riait jaune, lui disant qu'il n'allait pas tarder Ă  avoir des rĂ©ponses. Il fronça les sourcils et nota que le regard de Brianna manquait d'assurance, qu'elle semblait peu sĂ»re d'elle, presque apeurĂ©e. Une bande de jeunes fit alors son apparition, visiblement heureux de retrouver Brianna. D'ailleurs, cette-derniĂšre se leva Ă  leur approche et alla directement Ă  leur rencontre, laissant un Christian complĂštement larguĂ© derriĂšre elle. En entendant leur propos, il comprit donc qu'ils s'Ă©taient rĂ©unit tous ensembles pour cette petite soirĂ©e et dans la foulĂ©, il les entendit lui proposer tout un tas de stupĂ©fiants. Christian saisit alors pourquoi il se trouvait lĂ , pourquoi Brianna lui avait tĂ©lĂ©phoner aussi tardivement parce qu'elle avait besoin de son soutient. En parlant de soutient, elle venait de se tourner vers lui et de croiser briĂšvement son regard. Voyant que les autres zigotos commençaient Ă  s'Ă©nerver -vu qu'ils ne devaient pas ĂȘtre bien frais- Christian se leva et s'avança donc en direction de ce petit groupe au moment ou Brianna annonçait qu'il allait la ramener "en temps qu'ami"...A cet instant prĂ©cis, l'un d'eux s'Ă©lança et attrapa un peu trop brusquement le bras de Brianna et, Graham la vit grimacer. Il prit alors conscience qu'il avait rĂ©agit en mĂȘme temps que le jeune homme...et que sa main serrait -plus qu'avec force- l'avant-bras de celui-ci. Brianna se dĂ©gagea alors de son Ă©treinte, mais Christian ne le relĂącha pas, son regard restant rivĂ© Ă  celui du jeune homme...Il ne comprenait pas comment une telle chose Ă©tait possible. Il ne comprenait pas que ces gens veuillent Ă  tout prix forcer Brianna Ă  ruiner sa vie...Il y avait bien sĂ»r d'autres maniĂšres de s'amuser -l'alcool par lui-mĂȘme Ă©tant un trĂšs bon moyen- mais apparemment, ils ne connaissaient que les drogues dures. Finalement, le jeune homme bougea vivement son bras forçant Graham Ă  relĂącher sa prise, puis, ils s'Ă©loignĂšrent sans insister. Pas de problĂšme, rĂ©pondit machinalement Christian, le regard posĂ© sur sa main, se demandant ce qui l'avait poussĂ© Ă  agir ainsi, c'Ă©tait trĂšs courageux de votre part, lĂącha t'il finalement alors qu'ils rejoignaient la voiture du mĂ©decin, je me doute que ça n'a pas dĂ» ĂȘtre facile de refuser ? lui demanda t'il alors qu'ils s'installaient...Un peu plus tard, sur le chemin que Brianna lui indiquait, il remarqua qu'elle tenait toujours son bras Ă  l'endroit exact oĂč son "ami" l'avait attrapĂ©, ça va ? votre bras ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 1945 La rencontre avec les "amis" de Brianna s'Ă©tait passĂ© assez vite en fait. Tellement vite que la jeune femme n'avait pas tout saisi du premier coup. Surtout l'intervention de Christian. Elle n'aurait peut ĂȘtre jamais compris qu'il Ă©tait intervenu, si elle n'avait pas pris le temps plus tard, dans la voiture, d'essayer de repenser Ă  ce qui venait de se passer. Mais revenons en au moment prĂ©sent. Brianna venait tout juste de parvenir - grĂące Ă  l'aide de Christian - Ă  se sĂ©parer de ses compagnons de beuverie. Elle Ă©tait maintenant libre de rentrer chez elle et de continuer la soirĂ©e seule devant un bon film, avec sĂ»rement une poche de glace sur le bras. Elle avait donc demandĂ© Ă  Christian qu'il ait la gentillesse de la ramener, et celui ci, en bon ange protecteur qu'il Ă©tait, avait acceptĂ© sans montrer le moindre signe d'impatience. Brianna le suivit donc, et se dirigea vers sa voiture. LĂ , il lui fit remarquer qu'elle avait Ă©tĂ© trĂšs courageuse, et la jeune femme se contenta d'acquiĂ©ser Ă  sa deuxiĂ©me remarque comme quoi çà n'avait pas dĂ» ĂȘtre facile de resister. En effet, Ă  tel point qu'elle n'avait mĂȘme pas sĂ» rĂ©sister en fait, mais çà jusque lĂ , elle le cachait Ă  peu prĂ©s le trajet, Brianna aurait pu s'endormir si Christian ne lui avait pas parlĂ©. Pas s'endormir Ă  cause de l'ennui qu'elle ressentait, non, simplement parce qu'elle se sentait en sĂ©curitĂ©. Pour une fois dans sa vie, elle savait que si elle fermait l'oeil il ne lui arriverait rien. Cette imprĂ©ssion de sĂ©curitĂ© n'Ă©tait pas dĂ» aux muscles - aussi impressionant soit il, je l'admet - de Christian, mais bien au fait qu'il soit venu au premier coup de fil de sa part. VoilĂ  qui le logeait au premier rang des anges gardiens de notre brune. Ange gardien qui risquait de bientĂŽt tomber de son nuage car la question qu'il venait de lui poser au sujet de son bras, mĂ©ritait une rĂ©ponse honnĂȘte mais aussi une explication honnĂȘte. Plus moyen de dissimuler cette part de vĂ©ritĂ© si bien cachĂ©e jusque lĂ ."Non pas trop ... je pense que c'est juste un hĂ©matome, rien de grave." Evidement la seule "prise" de son ami sur son bras tout Ă  l'heure ne pouvait avoir causĂ© çà. Alors pour Ă©viter que Christian n'hausse un sourcil interrogateur, elle prĂ©cisa tout de suite "J'ai eu du mal Ă  rĂ©sister au dĂ©but. J'ai du me blesser en rĂ©agissant un peu trop vivement. Mais ne vous inquiĂ©tez pas, un peu de glace et ce sera fini"Brianna ne pensait pas quand mĂȘme qu'il allait jusqu'Ă  "s'inquiĂ©ter" mais au fond, çà lui faisait presque plaisir Ă  elle de croire que c'Ă©tait vrai, qu'il se prenait la tĂȘte pour les beaux yeux de sa brune. TrĂȘve de plaisanterie, il Ă©tait peut ĂȘtre temps pour la jeune femme de le remercier. Elle choisit un arrĂȘt Ă  un feu rouge pour se faire, pouvant ainsi clairement capter son regard et le remercier avec toute la sincĂ©ritĂ© possible."Je suis dĂ©solĂ©e d'avoir perturbĂ© votre soirĂ©e". Elle essaya de guetter la moindre rĂ©action et elle reprit " Si je peux faire quoique ce soit qui puisse vous aider Ă  mon tour, n'hĂ©sitez pas." Une idĂ©e "loufoque" lui traversa l'esprit, et elle trouva bon de la sortir afin de dĂ©dramatiser aprĂšs ce qu'il venait de vivre "MĂȘme si c'est pour aider au repassager, j'en serais ravie". Brianna laissa Ă©chapper un bref rire sincĂ©re, le premier sĂ»rement depuis sa rencontre avec Christian. Croyez le ou non, mais cela lui fit un bien fou de parvenir Ă  rire alors que quelques minutes auparavant elle Ă©tait loin de le faire. Brianna profita ensuite des derniĂšres minutes en compagnie de Christian, car bientĂŽt ils arriveraient chez elle et elle le devrait le laisser s'Ă©chapper. Quand mĂȘme, elle n'allait pas le retenir aprĂšs l'avoir dĂ©jĂ  autant "embĂȘtĂ©". A moins qu'il ne profite immĂ©diatement de son "bon pour une idĂ©e gratuite", mais elle en doutait , ce n'Ă©tait pas le genre de la maison, si? Telles Ă©taient les pensĂ©es de Brianna ... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 2113 Christian le cacha, mais il trouva Ă©tonnant que Brianna ne lui rĂ©ponde pas lorsqu'il mentionna le fait qu'il la trouvait courageuse, Ă©tant donnĂ© qu'elle avait tout de mĂȘme rĂ©ussi Ă  refuser de la drogue...Ă  ses amis ! En tout autres circonstances, cela aurait Ă©tĂ© autant courageux, mais face Ă  ses amis, Christian imaginait Ă  quel point cela avait dĂ» ĂȘtre difficile et, c'Ă©tait bien pour cette raison qu'il en avait fait part Ă  la jeune il y avait aussi le fait que cette-derniĂšre ne lĂąche pas son bras, exactement Ă  la jonction interne du coude...l'endroit oĂč la seringue rentrait. Cela faisait beaucoup de coĂŻncidence et, ce fĂ»t la raison pour laquelle Graham lui demanda quelques prĂ©cisions vis-Ă -vis de cette "blessure"; blessure qui ne pouvait pas avoir Ă©tĂ© commise par le jeune homme qui lui avait attrapĂ© le bras donc...Et, Brianna lui expliqua, sans mentir cette fois-ci. Elle n'avait pas rĂ©ussi Ă  rĂ©sister mais avait eut la luciditĂ© de retirer l'aiguille, ce qui Ă©tait on ne peut plus dangereux Ă©tant donnĂ© que l'injection n'avait pas Ă©tĂ© complĂšte...En retirant l'aiguille elle aurait pĂ»t injectĂ© de l'air pur dans son sang et en mourir sans mĂȘme comprendre ce qui lui arrivait...autrement dit, Brianna avait Ă©normĂ©ment de avoir avouĂ© la vĂ©ritĂ©, elle jugea mĂȘme utile de rassurer Christian en lui disant qu'une simple poche de glace suffirait Ă  la soulager. Graham se contenta donc de hocher, se concentrant sur le trajet, jusqu'Ă  ce qu'un feu rouge les tourna logiquement la tĂȘte afin de capter le regard de Brianna et de lui parler de ce qu'elle venait de risquer, mais il n'en eu pas l'occasion, puisqu'elle le devança en lui prĂ©sentant ses excuses, allant mĂȘme jusqu'Ă  lui proposer de se rattraper...La phrase qu'elle ajouta concernant le repassage fit chaleureusement sourire Christian qui fĂ»t obligĂ© de quitter le regard de la jolie brune car le feu venait de passer au ne m'ĂȘtes aucunement redevable, dit-il en la regardant briĂšvement, je penserais Ă  votre proposition...quant au repassage, reprit-il avec un sourire amusĂ©, je penses rĂ©ussir Ă  m'en sortir seul, c'est heureusement l'une des rares choses que je sache faire moi-mĂȘme, lui avoua Graham sans se dĂ©partir de son sourire en gosse Ă©tait vraiment adorable et, il n'y avait absolument rien de pĂ©joratif dans l'utilisation du mot "gosse". Contrairement Ă  beaucoup d'autres que Christian avait connut, elle faisait preuve d'une certaine maturitĂ© et prenait mĂȘme conscience de ce qui avait un impact direct sur sa petite vie. Ce cĂŽtĂ© sĂ»r d'elle mais nĂ©anmoins ouverte Ă  tout aide plaisait beaucoup Ă  Christian qui -il devait bien l'avouer- aimait se trouver en compagnie de Brianna...mĂȘme si jusque lĂ , ils n'avaient pas vraiment eut le temps de discuter d'autres choses que de drogue. Et ce ne serait certainement pas ce soir, car ils Ă©taient dĂ©jĂ  arrivĂ©s devant l'appartement de la jeune femme et, Graham se gara sur le trottoir, juste devant l' vais vous accompagner jusqu'Ă  la porte, lĂącha t'il en se demandant d'oĂč lui venait cette idĂ©e, alors qu'ils sortaient ensemble de la voiture et que Christian s'exĂ©cutait...jusqu'au moment oĂč ils arrivĂšrent devant cette fameuse porte, vous voulez que je m'occupe de votre bras ? demanda t'il pendant que Brianna ouvrait la porte, de toute maniĂšre, ajouta t'il alors qu'elle lui faisait maintenant face et qu'il croisait son regard, ma sĂ©rie est terminĂ©e Ă  cette heure-ci... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 15 Juil - 2312 Brianna ne voyait pas l'intĂ©rĂȘt de mentir Ă  Christian, pour la simple et bonne raison qu'il savait dĂ©jĂ  quasiment tout. Alors un peu drogue de plus ou un peu de drogue de moins, on est plus Ă  çà prĂ©s. Certes la jeune femme avait essayĂ© de le lui cacher, mais pas de lui mentir. Aucun mensonge n'Ă©tait sorti de sa bouche depuis leur contraire, et jamais un seul n'en sortirait. Du moins, elle espĂ©rait ne jamais avoir Ă  recourir Ă  ce genre de pratique. Elle avoua donc sans problĂšme ou presque le fait qu'elle avait renoncĂ© Ă  la drogue "en cours de route" et qu'elle s'Ă©tait sĂ»rement blessĂ©e dans la bataille. Elle qui guettait la rĂ©action de Christian n'eut droit Ă  absolument aucune rĂ©action. Tant mieux dans le fond, elle prĂ©fĂ©rait ne pas savoir ce qu'il pensait de cette nouvelle rĂ©vĂ©lation. D'ailleurs elle enchaĂźna Ă  une vitesse folle sur un sujet autre, qui provoqua cette fois quelques rĂ©actions de la part de son chauffeur attitrĂ©. Chauffeur qui avoua se dĂ©brouiller trĂšs bien seule Ă  la maison pour le repassage, ce qui permit Ă  Brianna de penser qu'il n'y avait pas de femmes dans la dite maison. Ne nous Ă©garons pas."Comme vous voudrez"RĂ©pondit elle simplement en haussant les mains en signe de "soumission". Si il prĂ©fĂ©rait garder son repassage pour lui, ce n'Ă©tait pas Brianna qui allait le supplier. TrĂȘve de banalitĂ©s. Ils arrivĂšrent enfin devant chez la belle, qui se tourna vers Christian, prĂȘte Ă  lui dire au revoir, trĂšs spontanĂ©ment. Elle eut la surprise de le voir ouvrir sa portiĂšre et annoncer qu'il la raccompagnait. Brianna marqua un temps d'arrĂȘt, temps nĂ©cessaire Ă  sa comprĂ©hension des Ă©vĂ©nements, avant de sortir de la voiture. AprĂšs tout, çà partait d'un bon sentiment, elle n'avait pas Ă  en ĂȘtre Ă©tonnĂ©e. Elle marcha donc Ă  cĂŽtĂ© de lui sagement jusqu'en haut de l'allĂ©e. LĂ , aprĂšs avoir cherchĂ© ses clĂ©s et les avoir mis dans la serrure, Christian tenta Ă  nouveau de provoquer un arrĂȘt cardiaque chez Brianna. Pas que çà la gĂȘnait, ni ne la choquait, elle Ă©tait juste surprise. Surprise de ce trop plein d'intĂ©rĂȘt que semblait lui porter Christian et qui Ă©tait l'exact Ă©quivalent de celui qu'elle lui portait. Un vague sourire se dessina sur ses lĂšvres, tandis qu'elle passait le pas de la porte et se tournait vers Christian, gardant Ă©videment la porte ouverte."La tradition veut, que lorsque le mĂ©decin vient en visite Ă  domicile, je ne l'appelle plus docteur et je ne le vouvoie plus. A vous de voir si passer le pas de cette porte pour me soigner vous intĂ©resse toujours".Brianna Ă  ces mots entra chez elle, et lui fit signe de la main d'entrer Ă  son tour. L'idĂ©e de lever le vouvoiement lui Ă©tait venu trĂšs naturellement. Maintenant, avec ce qu'il savait, et mĂȘme si la notion de diffĂ©rence d'Ăąge pouvait imposer le respect d'oĂč le vouvoiement, elle ne pouvait plus le considĂ©rer juste comme un mĂ©decin mais bien plus comme un ami. Une foule de question se bousculait dans l'esprit de Brianna, qui dĂ»t bien vite les chasser afin de se transformer en hĂŽte agrĂ©able. D'ailleurs, Christian n'allait peut ĂȘtre pas ĂȘtre un invitĂ© de tout repos. En effet, la jeune femme eut la chance de voir Ă  temps qu'il poussait un peu nĂ©gligemment la porte d'entrĂ©e au risque de la faire claquer. Elle parcourut donc au pas de course l'espace qui l'en Ă©loignait et la stoppa Ă  temps pour Ă©viter çà. Elle se justifia ensuite"J'ai un colocataire. Je ne sais mĂȘme pas s'il est Ă  la maison, mais s'il y est, j'ai pas vraiment envie de le dĂ©ranger"Pas qu'il soit invivable, mais bon, chacun respectait la tranquillitĂ© de l'autre, et c'Ă©tait mieux ainsi. Brianna prĂ©fĂ©rait ne pas prendre de risque. La jeune femme laissa un peu le temps Ă  Christian de prendre ses marques, puis elle lui en montra une de marque ... celle qu'elle avait au bras "Alors docteur ... on est d'accord, il faut bien de la glace?"L'idĂ©e mĂȘme qu'il soit venu chez elle uniquement pour poser de la glace sur son bras lui semblait tellement absurde qu'elle croyait presque qu'il aurait un remĂšde miracle. Ou alors, elle se verrait dans l'obligation de le dĂ©masquer et de constater qu'il voulait simplement passer la soirĂ©e avec une belle brune de 19 ans. Qu'avez-vous Ă  dire pour votre dĂ©fense? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 058 Visiblement Christian avait plus ou moins surprit Brianna, lorsqu'il lui avait proposĂ© de la raccompagner jusqu'Ă  la porte de son appartement sur cette proposition, la jeune femme avait marquĂ© un temps d'arrĂȘt qui signifiait clairement qu'elle Ă©tait surprise. Ensuite, le silence vint Ă  nouveau s'installer entre eux, alors qu'ils s'approchaient de la porte et, que Brianna farfouillait bruyamment dans son sac afin d'en sortir un trousseau de clefs. LĂ , Christian se lança afin de lui apporter de nouveau son aide, concernant sa blessure lĂ©gĂšre au bras. Quelque part, ce petit bobo le tracassait mais il y avait aussi autre chose qu'il n'arrivait pas Ă  dĂ©finir. Il avait l'impression qu'il ne pourrait pas dormir sur ses deux oreilles tant qu'il ne saurait pas Brianna en sĂ©curitĂ©, comme si soudainement il ressentait le besoin de la prendre sous son aile afin de l'aider Ă  sortir de son "trou".Pour Christian, il s'agissait seulement de son cĂŽtĂ© protecteur qui ressortait mais parfois, il avait peur qu'avec certaines personnes, cela passe trĂšs mal et qu'elles le prennent donc pour ce qu'il n'Ă©tait absolument pas un profiteur ou une autre connerie du genre. Tout ce que dĂ©sirait Christian, c'Ă©tait d'apporter son aide Ă  Brianna, de n'importe quelle maniĂšre et puis, il le sentait bien, il s'Ă©tait prit d'une certaine affection pour la jolie brune. D'ailleurs, il semblait au jeune trentenaire que Brianna voulait un peu resserrer les liens entre eux, vu ce qu'elle venait de lui lancer. Curieuse tradition, rĂ©pondit Christian, faussement Ă©tonnĂ©, sans quitter Brianna des yeux, et combien de mĂ©decin ont passĂ© cette porte ? demanda t'il avec un sourire amusĂ©, j'accepte, Ă©videment, dit-il laissant tomber le vouvoiement, c'Ă©tait un peu comme une barriĂšre qui s'affaissait entre Brianna et Christian. Évidement, cela ne faisait pas d'eux les meilleurs amis du monde, mais le fait de se tutoyer -et ce, quelque soit les personnes- forçait une certaine proximitĂ©, une certaine confiance entre deux personnes. Cela prouvait aussi Ă  Christian que la belle brune Ă©tait extrĂȘmement sĂ»re d'elle, car elle ne savait grand chose de lui et, le laissait entrer dans son appartement. Bien sĂ»r, Christian lui avait prouvĂ© sa "loyautĂ©" en Ă©tant lĂ  au moment oĂč elle avait eut besoin de lui...et c'Ă©tait peut-ĂȘtre pour cette mĂȘme raison qu'il avait voulu rester encore un peu avec elle; ne serait-ce que le temps de panser cette donc dans l'appartement, Christian poussa la porte derriĂšre lui...et Brianna lui bondit presque dessus afin de la rattraper et de la fermer doucement. Elle lui expliqua la raison de ce geste et Christian pinça les lĂšvres, arborant ainsi un air des plus dĂ©solĂ©...Suite Ă  ce lĂ©ger incident, la jeune femme lui expliqua assez rapidement oĂč se trouvait chaque piĂšce et, lui demanda s'ils Ă©taient bien d'accord sur le fait que seule de la glace serait salle de bain est lĂ , c'est ça ? lui demanda Christian en dĂ©signant la piĂšce Ă  l'angle du couloir, okay, assieds toi, je reviens, dit-il simplement avant de s' fois dans la salle de bain, Christian prit tout ce dont il avait besoin, des ciseaux, des gazes, une bande, du dĂ©sinfectant et bien sĂ»r, du coton. Une fois tout cet attirail en main, il rejoignit Brianna qui s'Ă©tait assise dans le canapĂ© et, posa tout sur la table prĂšs d'elle...avant de disparaĂźtre dans la cuisine et de revenir un instant aprĂšs avec une bouteille de vodka en main, sous le regard interrogateur de la jolie s'installa alors prĂšs d'elle et attrapa dĂ©licatement le bras de Brianna, l'attirant doucement Ă  lui afin d'avoir une meilleure vue sur l'hĂ©matome -Ă©videment !- puis, il se mit au dĂ©sinfectant, parce que t'as peut-ĂȘtre choppĂ© quelque chose en retirant l'aiguille trop brusquement, lui expliqua t'il tout en tapotant lĂ©gĂšrement l'hĂ©matome, mais aussi la petite pointe rougeoyante oĂč avait Ă©tĂ© enfoncĂ©e l'aiguille. Il retira ensuite le coton et dĂ©coupa un morceau de bande qu'il dĂ©posa sur la table, puis, il imbiba la gaze de vodka, ça va peut-ĂȘtre picoter un peu, prĂ©vint Christian en posant la gaze directement sur l'hĂ©matome, puis, il enroula la bande autour, serrant assez fort, on mettra de la glace dans quinze minutes, ajouta t'il en remettant de l'ordre dans le matĂ©riel qui se trouvait sur la table, l'alcool et la glace brisent rapidement la chaĂźne douleur, chaleur et gonflement, expliqua Christian en gardant son regard rivĂ© Ă  celui de Brianna, qui n'avait probablement pas comprit pourquoi il avait fait tout ça, ça te sert pas trop ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 1321 Combien de mĂ©decin sont entrĂ©s ici? Oh de nombreux mais chacun d'entre eux est ressorti transformĂ© part cette expĂ©rience. Non pas d'inquiĂ©tude lĂ  dessus, Brianna n'Ă©tait pas une trafiquante de mĂ©decin, c'Ă©tait juste une façon amusante pour elle d'imposer le tutoiement entre eux. AprĂšs tout ce qui venait de se passer, en effet elle lui faisait confiance peut ĂȘtre un peu trop mais elle le considĂ©rait aussi comme quelqu'un de plus proche d'elle que ne l'aurait Ă©tĂ© un simple mĂ©decin. Brianna ne perdit toutefois pas la raison de son entrĂ©e ici il voulait s'occuper de son bras. Et la belle brune vit toutes ses suppositions s'effondrer quand elle comprit qu'effectivement il y avait bien plus Ă  faire que de mettre simplement de la glace. Elle se laissa tomber dans le canapĂ©, le laissant faire et prendre tout ce dont il avait besoin. Elle n'avait plus qu'Ă  attendre qu'il joue Ă  "docteur Maboule" avec elle et ensuite il s'en irait tout simplement. VoilĂ  la raison de son envie d'entrer chez elle alors? Une simple volontĂ© de perfection dans son mĂ©tier? Et bien c'Ă©tait bien la premiĂšre fois que çà arrivait Ă  la belle un coup pareil - en gĂ©nĂ©ral ceux qui inventaient des prĂ©textes pour entrer, laissaient leur prĂ©texte de cĂŽtĂ© une fois le pallier passĂ© -. NĂ©anmoins, elle devait l'avouer, çà ne la surprenait pas du tout de la part de Christian. Il Ă©tait comme çà aprĂšs tout, perfectionniste jusqu'au bout des ongles. Il revint d'ailleurs, avec ... une bouteille de vodka. Brianna eut peur de comprendre, elle prĂ©fĂ©ra donc essayer d'oublier la prĂ©sence inquiĂ©tante de cette bouteille d'alcool. Mais Christian confirma bien vite ses inquiĂ©tudes en imbibant de la gaze avec ce qui risquait de la picoter fortement. Elle dĂ»t d'ailleurs se pincer les lĂšvres pour ne pas pousser un petit cri de douleur au moment de l'application. Une fois cette douleur premiĂšre passĂ©e, ne restait plus que la douceur des mains de Christian qui s'activaient sur son bras blessĂ©. Elle l'Ă©couta attentivement en silence. Le fait qu'il donne autant d'explication Ă©tait il une façon pour lui de justifier une fois de plus sa prĂ©sence ici en Ă©talant des savoir que Brianna n'avait pas? Étrange il fallait l'avouer, mais la jeune femme passa outre. Elle toucha machinalement son bandage, comme un gosse admirerait son nouveau tatouage Ă©phĂ©mĂšre. "Non c'est trĂšs bien fait, merci" RĂ©pondit-elle quand il lui demanda si cela ne la serait pas trop. C'Ă©tait tout simplement parfait. Brianna laissa Christian ranger toutes ces petites affaires, ce qui confirma Ă  nouveau l'hypothĂšse qu'avait Ă©mis Brianna dans la voiture il n'y avait pas de femme dans la vie de Christian. Pourquoi? Vous avez dĂ©jĂ  vu un homme en couple qui repasse lui mĂȘme et qui range immĂ©diatement derriĂšre lui chaque petite chose sortie? Moi non. La jeune femme eut alors tout le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  un moyen de le garder chez elle un peu plus longtemps, car elle pensait qu'il allait souhaiter partir une fois son "travail" fait. "Je peux te proposer un verre avant que tu t'en ailles, ou tu prĂ©fĂšres partir tout de suite?"C'Ă©tait assez banal comme proposition, mais c'Ă©tait tout ce qui pouvait le faire rester un tant soit peu. Brianna s'Ă©tait retournĂ©e dans le canapĂ© afin de capter son regard dĂ©s qu'il sortirait de la salle de bain. Elle finit par se lever du dit canapĂ© et partit dans la cuisine. Sans attendre de rĂ©ponse? Elle l'espĂ©rait positive, donc mieux valait se prĂ©parer et inciter la rĂ©ponse positive plutĂŽt que de rester assise dans le canapĂ© Ă  ne rien faire. Brianna avait l'habitude de ramener plusieurs bouteilles quand elle recevait ses amis. Habituellement, elle portait tout sans problĂšme, mais avec son bras quelque peu fragilisĂ© ... elle tenta quand mĂȘme le coup, oubliant complĂ©tement cette douleur qu'elle ne sentait plus. Mais ce qui devait arriver arriva, la douleur se raviva alors qu'elle avait trois bouteilles en verre dans une main et trois dans l'autre. Sur le coup, elle lĂącha la quasi totalitĂ© des bouteilles, n'en tenant plus que deux. Les autres, allĂšrent exploser Ă  ses pieds dans un fracas incroyable. "Put***. Qu'est ce que j'ai fais pour mĂ©riter çà". A cause de la colĂšre qu'elle ressentait envers elle mĂȘme, Brianna Ă©tait au bord de la crise de nerf et au bord des larmes par la mĂȘme occasion. Mais Christian apparut soudainement dans l'encadrement de la porte et la poussa Ă  garder un minimum de fiertĂ©. "Laisse, touche Ă  rien, je vais arranger çà." D'abord ramasser les morceaux de verre et ensuite nettoyez tout l'alcool qui trainait au sol. Joyeux programme pour son invitĂ©. D'ailleurs, elle prĂ©fĂ©ra presque le renvoyer d'oĂč il venait "Je suis dĂ©solĂ©e pour tout çà. Si tu veux y aller maintenant, je comprendrais." Brianna disparut ensuite dans une piĂšce attenante Ă  la cuisine pour aller chercher des sacs plastiques et autres. C'est lĂ  qu'elle se permit une phase de dĂ©compression. Serrant les poings au maximum, quitte Ă  risquer de s'enfoncer les ongles dans la paume, elle laissa partir sa colĂšre et laissa rouler quelques larmes. Ce qu'elle pouvait ĂȘtre ridicule face Ă  lui ... dĂ©cidĂ©ment, elle ne parviendrait jamais Ă  faire remonter le niveau. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 1846 La premiĂšre intention de Christian, en cette fin de soirĂ©e, avait Ă©tĂ© de vouloir rester un peu plus longtemps avec Brianna, parce qu'il sentait qu'elle avait besoin de lui et, il y avait quelques chances pour que ce soit rĂ©ciproque. Ensuite, c'Ă©tait parce qu'il voulait prendre soin d'elle et de ce fait, soigner cette vilaine petite blessure qui l'inquiĂ©tait malgrĂ© sa modeste taille et son origine. Peut-ĂȘtre que Brianna ne supportait pas la maniĂšre dont Graham se comportait, mais il Ă©tait ainsi lorsqu'il se prenait d'affection pour quelqu'un. Il allait jusqu'au bout des choses, devenait extrĂȘmement protecteur...voir peut-ĂȘtre un peu trop envahissant. Et puis, si sa façon d'ĂȘtre insupportait Brianna, elle lui aurait certainement reprochĂ© depuis un petit moment et, ne l'aurait certainement pas acceptĂ© chez Christian s'attela donc Ă  soigner la blessure de la jeune femme, usant et abusant de geste prĂ©cautionneux, doux et d'une prĂ©cision remarquable. Aussi, il avait notĂ© la surprise de Brianna lorsqu'il avait rapportĂ© la bouteille, car elle s'Ă©tait certainement doutĂ© de son utilitĂ© et, malgrĂ© le fait que Christian la prĂ©vint, elle ne retint pas une grimace de douleur. A nouveau, les mains du jeune trentenaire s'activĂšrent sur l'hĂ©matome qui se retrouva vite recouvert d'un fin bandage, enroulĂ© Ă  la Christian lui avait expliquĂ© tout le processus alors mĂȘme qu'il s'activait et le faisait sous ses yeux, c'Ă©tait uniquement pour rassurer Brianna et lui montrer qu'il ne lui ferait pas de mal...Jamais Christian n'avait pensĂ© Ă  faire un simple Ă©talage de ses la question qu'il lui posa -lĂ©gĂšrement inquiet- elle rĂ©pondit que ça allait. Satisfait de cette rĂ©ponse, Christian attrapa tout ce qu'il avait sortit, s'extirpa du canapĂ© et retourna dans la salle de bain alors qu'il entendait Brianna lui parler. Il se pencha donc dans l'entrebĂąillement de la porte...et vit qu'elle n'Ă©tait plus sur le canapĂ©. Il haussa les Ă©paules et rangea ciseaux et compagnie dans l'armoire Ă  pharmacie, prenant soin de bien tout remettre comme c'Ă©tait un fracas incroyable retentit dans la maison et, Christian bondit littĂ©ralement hors de la salle de bain, craignant peut-ĂȘtre le pire alors, que les jurons de Brianna le rassuraient quant Ă  son Ă©tat. Calmes toi, dit-il alors qu'elle se tourna vers lui au moment oĂč il entrait dans la cuisine, laisses, ajouta Christian en posant briĂšvement sa main dans le dos de la jeune femme, ne touches Ă  rien, j'vais arranger ça, la rassura t' s'accroupit pour ramasser les morceaux de verre et, entendit la remarque de la jeune femme...qui ne lui laissait pas le temps de rĂ©pondre et fila dans une piĂšce annexe. Elle ne le savait peut-ĂȘtre pas, mais Graham s'y connaissait un minimum en comportement humain et, il avait clairement sentit que Brianna Ă©tait plus que tendu...et puis sa voix avait Ă©tĂ© sur le point de se briser. Il lui laissa un court instant de rĂ©pit, ramassant un maximum de morceau, qu'il posa sur le rebord de l'Ă©vier, passa ses mains sous l'eau, les essuya et entre-ouvrit lĂ©gĂšrement la porte derriĂšre laquelle Brianna avait disparut. Ça ne va pas ? demanda t'il Ă  la jeune femme alors qu'elle lui tournait le dos, Brianna, dit-il d'une voix un peu plus appuyĂ©e car la jolie brune ne semblait pas l'avoir entendu, tu veux que je te laisses ? demanda finalement Christian, s'interrogeant sur le fait qu'il Ă©tait peut-ĂȘtre de trop pour cette soirĂ©e... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Jeu 16 Juil - 2055 Brianna c'Ă©tait donc isolĂ©e aprĂšs son pĂ©tage de cĂąble et accessoirement de bouteilles. Pourquoi aussi avait-elle voulu en porter autant avec son bras dans un si triste Ă©tat? C'Ă©tait absolument absurde de sa part. Mais comme le fait que Christian la soigne l'avait totalement apaisĂ© et qu'elle n'avait plus ressenti la douleur durant un court instant, elle s'Ă©tait cru capable de faire comme elle en avait l'habitude. Manque de bol ... la douleur l'avait rattrapĂ© au mauvais moment. Elle n'avait mĂȘme pas pris la peine ensuite d'Ă©couter ce que lui disait Christian comme quoi il allait s'en occuper, elle pouvait le laisser faire. Non, pour elle, ce n'Ă©tait pas Ă  lui de faire çà. Elle avait donc dĂ©crĂ©tĂ© qu'elle devait aller chercher de quoi nettoyer de l'autre cĂŽtĂ© et avait laissĂ© Christian s'occuper comme il pouvait en attendant qu'elle revienne. Une fois isolĂ©e, la belle brune n'y tint plus et Ă  bout de nerfs elle laissa partir toute la pression accumulĂ©e ces derniers temps. Elle devait avouer que rĂ©sister comme çà Ă  la drogue lui mettait une pression monstre. Elle avait constamment l'impression de se sentir moins bien, de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, de devenir plus faible. Et puis il y avait le fait aussi qu'elle Ă©tait complĂ©tement dĂ©pendante financiĂšrement de son colocataire, ce qui la faisait de plus en plus culpabiliser avec le temps. En bonus, il y avait ce sĂ©jour Ă  l'hĂŽpital et le fait qu'absolument personne n'Ă©tait venue lui rendre visite tout simplement parce que personne ne connaissait vraiment Brianna. Si ce n'est une personne qui connaissait Ă  l'inverse uniquement le cĂŽtĂ© "sombre" si j'ose dire de Brianna, et pas du tout ce bon cĂŽtĂ© qu'elle cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  lui montrer ... en vain. D'oĂč cette crise, provoquĂ©e par la simple chute des bouteilles, Ă©vĂ©nement insignifiant s'il en est un, mais qui avait Ă©tĂ© la goutte d'eau qui fait dĂ©border le jeune femme avait toutefois oubliĂ© un petit dĂ©tail Christian Ă©tait encore chez elle et n'allait certainement pas la laisser longtemps "isolĂ©e". Elle allait se reprendre, sĂ©cher ses larmes et revenir plus fiĂšre que jamais, quand elle entendit la voix de ce dernier juste derriĂšre elle. Trop tard ... Elle soupira et ne rĂ©agit tout d'abord pas, mais il trouva sĂ»rement inconsciemment le moyen de la faire rĂ©agir beaucoup plus vite."Non reste!"Dans "le feu de l'action" Brianna s'Ă©tait retournĂ©e et avait attrapĂ© la main de Christian d'un geste vif, comme pour l'empĂȘcher d'aller plus loin. HĂ©sitant quelques secondes, elle se dit que de toute façon, perdu pour perdu, maintenant qu'elle Ă©tait lancĂ©e, autant aller jusqu'au bout. Elle s'approcha donc de Christian, jusqu'Ă  pouvoir poser sa tĂȘte sur son torse et se sentir totalement en sĂ©curitĂ©. N'allez pas imaginer n'importe quoi ... ce geste prouvait que Brianna avait besoin d'une chose l'affection! Elle avait besoin de l'affection de n'importe quel homme en fait. LĂ  encore en disant çà je vais la faire passer pour une sal*pe. Alors constatez que la belle brune n'a jamais eu droit Ă  l'affection de son pĂšre et vous comprendrez pourquoi dans sa vie Brianna a autant d'ami masculin. Cette affection Ă©tait purement celle qu'un pĂšre donne Ă  sa fille, ou qu'un frĂšre donne Ă  sa sƓur. Sauf que ... ce sentiment que je vous dĂ©cris lĂ , tient du ressort de l'amitiĂ©, sentiment que Brianna connaissait pour l'avoir ressenti de nombreuses fois en Ă©tant dans les bras de tel ou tel ami. Mais lĂ , dans les bras de Christian, l'impression Ă©tait diffĂ©rente, tellement diffĂ©rente qu'elle crut que cela venait tout bĂȘtement du fait qu'il Ă©tait encore distant avec elle quelques heures auparavant. Elle s'Ă©loigna doucement et l'observa sourcils froncĂ©s, presque bouleversĂ©e. Elle finit par s'excuser en se massant dĂ©licatement la nuque, comme si elle venait de faire la plus grosse bĂȘtise de sa vie "DĂ©solĂ©e, je sais pas ce qui m'a prit. J'en avais besoin je crois. J'espĂšre ne pas vous avoir choquĂ©".L'utilisation du vous permettait de dire sans se tromper que Brianna pensait que l'abolition des distances trop rapidement n'avait pas plus Ă  Christian. Il n'avait pas eu le temps de s'y faire que l'esprit trĂšs "bisounours" de Brianna Ă©tait apparu. Mais elle Ă©tait comme çà, elle avait besoin de contact avec les gens qu'elle apprĂ©ciait. Elle cĂąlinait Ă  outrance quand elle en avait besoin et ses amis proches y Ă©taient habituĂ©s. Bref, la jeune femme attrapa tout ce dont elle avait besoin et passa devant Christian en lui adressant un bref regard et en lui lançant un "Ça ne se reproduira plus"A nouveau la carapace Ă©tait lĂ , Ă  nouveau elle Ă©tait fiĂšre, et forte ... et prĂȘte Ă  nettoyer le sol. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 1311 Le moment oĂč Christian s'Ă©tait retrouvĂ© seul dans la salle de bain avait Ă©tĂ©, on ne peut plus propice. Quelques secondes plus tĂŽt, le jeune trentenaire se trouvait en face de Brianna, son visage Ă  quelques centimĂštres du sien, ses mains s'activant avec une douceur effarante sur le bras de cette-derniĂšre. Au dĂ©but, tout s'Ă©tait trĂšs bien passĂ© et c'Ă©tait pour cela qu'il avait voulu l'aider et la soigner. Mais en s'affĂ©rant Ă  cette "tĂąche", Christian sentit un terrible pression naĂźtre sur ses Ă©paules, pas dans le sens qu'il pourrait ĂȘtre dĂ©sormais responsable de la jeune femme, mais autre chose, qui appartenait au passĂ© du lorsqu'il se retrouva dans la salle de bain, il se rassit immĂ©diatement sur le bord de la baignoire, sentant que ses jambes refusaient de le porter. Son visage avait Ă©tĂ© si proche de celui de Brianna, que d'un simple coup d'Ɠil, il avait vu tous ses traits et, cette vision l'avait assaillit. Maintenant, il se retrouvait assit sur le rebord de la baignoire, les yeux rivĂ©s au sol, la mĂąchoire crispĂ©e et les poings serrĂ©s. Revoir son visage avait Ă©tĂ© extrĂȘmement dur, mais trouver un point commun -si Ă©videment- Ă  ces deux femmes Ă©tait encore plus choquant....Et ce bruit assourdissant l'avait rappelĂ© Ă  la rĂ©alitĂ©, peut-ĂȘtre pour lui faire comprendre que les comparaisons s'arrĂȘteraient sur lui, Christian rejoignit rapidement la cuisine afin de voir si Brianna ne s'Ă©tait pas fait de mal, en Ă©chappant toutes ces bouteilles mais, Ă  peine arrivĂ© pour la rassurer et lui dire qu'il allait s'occuper de tout, elle le planta dans la cuisine en le poussant presque vers la porte...Ayant facilement comprit que quelque chose n'allait pas, Christian ne tarda pas Ă  emboĂźter le pas Ă  Brianna, mais en faisant une entrĂ©e un peu plus discrĂšte dans la piĂšce. Il l'interpella, deux fois. Une premiĂšre fois en lui demandant si elle se sentait bien et, une seconde en l'appelant par sa prĂ©nom, parce qu'elle ne l'avait peut-ĂȘtre pas entendu. Christian avait -selon lui- remarquĂ© que Brianna, Ă©tait agitĂ© de lĂ©ger spasmes et, qu'elle avait le visage entre les mains...ainsi, il jugea qu'elle devait pleurer...mais pourquoi ? En attendant, face Ă  cette situation -et bien qu'il aurait voulu pouvoir la rĂ©conforter- Christian se sentait de trop et, c'est pourquoi il lui demanda si elle souhaitait le voir partir. Et, tout alla trop vite pour Graham. En l'espace d'une seconde, Brianna s'Ă©tait retournĂ©e, le priant de rester d'une voix complĂštement brisĂ©e, tout en venant prendre lui prendre la main. Christian ne chercha mĂȘme pas Ă  croiser le regard de Brianna, il se contenta de baisser le regard sur leurs mains Ă  prĂ©sent unis. Depuis quatre ans, c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on lui offrait cette vision et, autant le contact de la peau de la jeune femme sur la sienne Ă©tait agrĂ©able, autant Christian avait l'impression qu'on lui poignardait le cƓur. Alors, sans lui laisser le temps de "s'accoutumer" Ă  ce contact, Brianna vint se blottir contre lui...A nouveau, c'Ă©tait la mĂȘme chose que lorsqu'elle lui avait prit la main...Christian qui n'avait pas serrĂ© une femme dans ses bras depuis quatre longues annĂ©es, ne se rappelait plus comme c'Ă©tait agrĂ©able de sentir ce visage posĂ© contre son torse, sentir le parfum de cette mĂȘme femme, sentir ses cheveux caresser son menton...et finalement, il referma son Ă©treinte et serra doucement Brianna contre lui, presque au bord des larmes. MalgrĂ© toutes ces choses qu'il ressentait comme si soudainement tous ces sens Ă©taient en Ă©veil, il considĂ©rait Brianna comme une amie...et pourtant, ce geste d'affection Ă©tait tout simplement hors la jolie brune s'Ă©carta soudainement de lui, s'excusant, lui avouant qu'elle en avait besoin et qu'elle espĂ©rait ne pas l'avoir choquĂ© en usant Ă  nouveau du vouvoiement. Et elle sortit de la piĂšce en lui disant qu'une telle chose ne se reproduirait plus. L'intonation Ă©tait sĂšche, mais le regard qu'elle lui avait lancĂ© hurlait le contraire de ce qu'elle disait. Cependant, Christian ne lui laissa pas une seconde chance de s'enfuir, il sortit Ă  son tour de la piĂšce et Ă  son tour, attrapa la main de Brianna afin de la retenir. Il nota qu'elle avait eut un temps d'arrĂȘt et, la laissa se est-ce que tu t'obstines comme ça ? lui demanda t'il d'une voix dans laquelle pointa la tristesse, tu n'as rien Ă  craindre de moi Brianna, ajouta Christian, rivant son regard Ă  celui de la jeune femme, ce qui n'Ă©tait pas forcĂ©ment Ă©videment avec ce qu'il avait vu tout Ă  l'heure dans la salle de bain, tu ne me connais peut-ĂȘtre pas beaucoup, mais tu peux ĂȘtre toi-mĂȘme quand je suis lĂ , d'accord ? demanda Graham tentant de la rassurer comme il le pouvait, vas te reposer un peu, je nettoies ça et je te rejoints...Et, sur ces paroles, Christian relĂącha la main de la jeune femme, presque Ă  contre-cƓur... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 2104 Brianna n'avait pas prĂ©mĂ©ditĂ© ce moment de tendresse qui Ă©tait le simple tĂ©moin du besoin d'affection qu'elle ressentait. Elle espĂ©rait seulement ne pas avoir trop mis Christian mal Ă  l'aise. Franchement, elle ne le connaissait que depuis quelques jours et avait passĂ© trĂšs peu de temps avec. Tout homme normal constituĂ© trouverait son attitude bizarre. VoilĂ  pourquoi elle s'Ă©tait vivement Ă©loignĂ©e de lui , mais ce n'Ă©tait pas la seule raison. Cette impression que ce cĂąlin n'avait rien d'amical mais reprĂ©sentait bien plus l'avait clairement choquĂ©e. Elle ne reprochait rien Ă  Christian, que ce soit clair, tout venait d'elle. Elle Ă©tait donc partie hĂątivement, prĂȘte Ă  nettoyer le sol afin de s'occuper normalement et comme une personne censĂ©e, de son invitĂ©. Elle posa les quelques trucs qu'elle avait ramenĂ© au sol, et ouvrit un sac poubelle, se rendant compte que Christian avait dĂ©jĂ  ramassĂ© une bonne partie des morceaux de verre. Elle n'eut pas le temps d'en faire beaucoup plus qu'une main se glissa dans la sienne et qu'un frisson lui parcourut le dos briĂšvement. Remise de cette Ă©motion passagĂšre, elle se tourna vers l'auteur de ce geste et croisa le regard de Christian. Pourquoi s'obstinait elle? Bonne question... C'Ă©tait sĂ»rement le fait que Christian connaissait son vrai visage qui la troublait. Pour beaucoup elle Ă©tait la fille parfaite et canon qui n'a aucun soucis dans la vie tout simplement parce que papa et maman sont derriĂšre son cul. Mais beaucoup ignorait que papa et maman n'Ă©taient plus et qu'elle Ă©tait loin d'ĂȘtre parfaite. Elle lui rĂ©pondit finalement par un simple sourire en coin et un petit hochement de tĂȘte affirmatif. Quand au fait de le laisser nettoyer, elle tenta bien de rĂ©sister, mais son regard lui fit comprendre que cette dĂ©claration Ă©tait tout sauf nĂ©gociable. "Retrouve moi lĂ -bas, premiĂšre porte Ă  gauche". Dit-elle simplement, avant de le laisser nettoyer seul les dĂ©gĂąts qu'elle avait fait. Mais qu'allait elle bien faire elle en attendant? Et pourquoi n'avait elle rĂ©pondu Ă  aucune de ses questions? Il le comprendrait bientĂŽt. Brianna venait de lui indiquer la porte de sa chambre, et c'Ă©tait lĂ  qu'elle Ă©tait partie. Non pas pour je ne sais quelle perversion, simplement pour elle aussi ranger! La belle brune avait quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  subtiliser un sac plastique avant de partir, chassĂ© par Christian, et elle entreprit de farfouiller des endroits bien prĂ©cis qu'elle connaissait par cƓur. Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en souleva le fond pour extraire de cette cachette une certaine poudre blanche. Elle alla ensuite prendre la chaise de son bureau pour atteindre le haut de son armoire et prendre dans un renfoncement un petit lot de seringues. Petit Ă  petit et ainsi de suite Brianna rempli une bonne partie du sac plastique. Elle Ă©tait d'ailleurs assise sur son lit, regardant le contenu de ce dernier, quand Christian la rejoint enfin. Elle leva son regard vers lui et lui laissa le temps de voir ce qu'elle avait fait en son absence. "J'en aurais jamais Ă©tĂ© capable sans toi." Çà paraissait un peu solennel, mais Brianna ne faisait pas dans la broderie. Quand elle avait quelque chose Ă  dire, c'Ă©tait direct, mĂȘme si la personne en face se mettait Ă  croire n'importe quoi, mĂȘme si çà portait Ă  confusion, mĂȘme si ce qu'elle disait ne collait pas avec le fait que leur rencontre Ă©tait encore fraiche ... qu'importe, quand elle avait quelque chose Ă  dire, elle le disait, sans mentir et sans dĂ©tour. "J'ai du mal encore Ă  me dire que quelqu'un sait la vĂ©ritĂ© sur moi, c'est un peu pour çà que j'ai cherchĂ© Ă  te fuir tout Ă  l'heure. C'est vraiment pas Ă©vident de savoir que pour toi, seul le bon cĂŽtĂ© de ma personnalitĂ© t'es inconnu. Tu ne vois que les dĂ©fauts en somme". Elle laissa Ă©chapper un vague rire triste, avant de reporter son regard sur le sac en question l'air rĂȘveuse l'espace d'un instant. Puis elle l'attrapa, le ferma avec un nƓud bien serrĂ© et le reposa Ă  sa place initiale. VoilĂ , elle n'avait plus qu'Ă  s'en dĂ©barrasser. "Je crois que maintenant, je suis prĂȘte Ă  te montrer les qualitĂ©s. " Elle lui sourit lĂ©gĂšrement et plongea son regard dans le sien, s'y perdant une fois encore. Il allait falloir qu'il lui mette des claques parce que lĂ  çà tournait Ă  l'obsession. Obsession je vous le rappelle d'une gamine de 19 ans pour un homme de 32 ans ... Ă  moins que ce ne soit que le rĂ©confort d'un homme qu'elle recherche. RĂ©confort pour une fois un peu pervers elle devait l'avouer. Retrouvant ses esprits, elle reprit la parole une fois encore " Je te propose pas Ă  boire une nouvelle fois, mais je peux te proposer ..." elle rĂ©flĂ©chit un instant car Ă  son idĂ©e premiĂšre venait de s'ajouter une seconde idĂ©e "un film et je te relĂąche aprĂšs, ou une soirĂ©e Ă  la belle Ă©toile ... et dans ce cas il faudra que je m'infiltre discrĂštement dans la chambre de mon colocataire pour rĂ©cupĂ©rer des couvertures. Mais tu ne me ferais pas faire çà n'est ce pas?" C'Ă©tait de la provocation pur et dur! Que ce soit sur le fait qu'il ose ou non l'envoyer dans la chambre de son colocataire, que ce soit sur le choix de la soirĂ©e et par consĂ©quent sa longueur, tout pousserait Christian Ă  se rĂ©vĂ©ler un peu plus. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 17 Juil - 2341 Christian avait bien remarquĂ© que le fait de prendre Ă  nouveau la main de Brianna dans la sienne l'avait quelque peu perturbĂ©e mais, visiblement cela ne la dĂ©rangea pas plus que ça. Peut-ĂȘtre que tout comme lui, elle ressentait quelque chose d'Ă©trange au moindre contact venant de sa part mais, ça ne pouvait pas ĂȘtre exactement ce que Christian ressentait...Ce qu'avait prĂ©cĂ©demment ressentit Christian Ă©tait beaucoup trop personnel pour qu'il se permette de le partager et pourtant, il "s'imaginait" facilement entrain de discuter avec elle, de choses et d'autres, mais aussi de sa vie antĂ©rieur, de tout ce qu'il avait vĂ©cut...et de tout ce qu'il aurait pĂ»t vivre si le destin ne l'avait pas imaginant qu'il pouvait enfin se livrer Ă  quelqu'un et parler librement de ce qui le hantait depuis plusieurs annĂ©es, il ne pouvait pas nier qu'une certaine frayeur s'offrait Ă  lui car, mĂȘme s'il avait une certaine confiance en Brianna, il ne savait pas ce qu'elle pourrait faire de ces informations si les choses venaient Ă  tourner mal. Mais c'Ă©tait probablement ainsi que ça se passerait, parce que lui aussi ressentait ce besoin d'affection et, ce besoin intense d'apaiser sa nouveau alors, il croisa le magnifique regard bleutĂ© de la jeune femme, mais cette fois-ci, aucune vision ne vint le brouiller et, il pĂ»t lui parler librement, la rassurant certainement et lui "ordonnant" presque de laisser cette cuisine tranquille, puisqu'il allait s'en occuper. Elle cĂ©da enfin et lui indiqua oĂč la retrouver. Christian acquiesça et ne se fit pas attendre pour remettre la cuisine en ordre. Certes il manqua de se couper Ă  plusieurs reprise tant il semblait encore troublĂ© par sa "vision", mais il ne mit pas Ă©normĂ©ment de temps Ă  remettre la piĂšce en Ă©tat, finissant par donner un coup sur le sol, histoire que ça ne colle fois cette chose faites, il rejoignit donc Brianna. Poussant la porte de la chambre, il entra et vit que la jeune femme Ă©tait assise sur le bord du lit, un sac poubelle prĂšs d'elle. Il s'approcha un peu plus, entre-ouvrit le sac et vit son contenu. Christian reporta alors son regard sur la jeune femme, qui le gratifia d'une phrase qui, sonnait comme un Ă©norme "merci".Je n'ai pas besoin de le voir, pour savoir que tu as un bon cĂŽtĂ©, rĂ©pondit simplement en Christian en souriant Ă  son tour, regardes ce que tu viens de faire et oses me dire que tu connais quelqu'un qui en serait capable, lança t'il afin d'appuyer ses propos, son regard rivĂ© Ă  celui de Brianna alors qu'elle s'annonçait prĂȘte Ă  lui montrer ses qualitĂ©s, j'ai suffisament respirer d'alcool ce soir, rĂ©pliqua t'il en souriant en coin, amusĂ© par sa remarque, j'apprĂ©cie la tranquillitĂ© donc, je vais te faire faire ça, lança t'il avec un grand sourire, infiltre toi, je m'occupe de l'extraction...Sur ce, Christian prit le sac poubelle qui Ă©tait sur lit puis, sortit de la chambre de la jeune femme. Il rejoignit alors sa voiture et s'installa Ă  l'intĂ©rieur, attendant que Brianna le rejoigne. Finalement, il avait bien fait d'insister pour rester avec elle car des soirĂ©es comme celle-ci, il n'en n'avait pas passĂ© depuis un bail. Enfin, il n'eut pas vraiment le temps de s'attarder car dĂ©jĂ , Brianna sortait de la maison avec ce qui semblait ĂȘtre des sacs de couchage fois qu'elle fĂ»t installĂ©e, Christian dĂ©marra la vieille Mustang et prit la route en direction de ce qui Ă©tait certainement le seul endroit qu'il connaissait dans le coin, puisqu'il ne se situait pas en ville...Étrangement, le trajet se fit en silence mais, le jeune trentenaire ne se gĂȘna aucunement pour jeter de temps un temps un regard Ă  Brianna, histoire de voir si elle allait arrivĂšrent Ă  destination en l'espace de quelques minutes et, l'endroit sympa de Christian n'Ă©tait autre que les bords d'un lac, entourĂ© de verdure ce qui coupait tous les bruits de la citĂ© environnante. Christian gara sa voiture au bord du chemin et Ă©teignit les feux, puisque l'endroit Ă©tait Ă©clairĂ©s par quelques lampadaires. Il sortit attrapa les sacs et fit quelques pas en direction du je suis arrivĂ© Ă  New-York, c'est le premier endroit que j'ai visitĂ©, avoua t'il en tournant la tĂȘte afin de regarder Brianna, peut-ĂȘtre que tu es dĂ©jĂ  venue ici, concĂ©da t'il en haussant les Ă©paules, mais je ne crois pas que tu ais dĂ©jĂ  vu l'endroit Ă  la pleine lune, dit-il en levant les yeux au ciel. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 18 Juil - 1255 Brianna se demandait encore par quel "magie" elle avait rĂ©ussi Ă  avoir la volontĂ© de tout foutre dans un sac plastique. Elle pensait Ă  juste titre qu'elle l'avait fait dans l'Ă©lan de cette soirĂ©e avec Christian et qu'elle ne rĂ©aliserait qu'aprĂšs le manque que çà allait produire. En d'autres occasions, elle aurait fait partie de ces personnes incapables de faire çà dont parlait Christian. Mais pas ce soir donc, autant en profiter jusqu'au bout. Son docteur prĂ©fĂ©rĂ© lui fit ensuite remarquer qu'il prĂ©fĂ©rait qu'elle aille chercher les sacs de couchage plutĂŽt que de rester devant un film toute la soirĂ©e. Choix judicieux mais qui inquiĂ©tait un peu Brianna quand mĂȘme car elle devait passer par la chambre de son colocataire et donc l'interrompre dans ce qu'il faisait. Elle ne rĂ©pondit pas plus que çà Ă  Christian, cherchant d'ors et dĂ©jĂ  le meilleur moyen de s'infiltrer. Moyen qu'elle trouva rapidement ... ouvrir la porte, se faufiler et voir tout bĂȘtement ce qui se passerait. La belle brune fut donc aussi silencieuse que possible et constata que son colocataire dormait. Un coup d'Ɠil Ă  l'horloge murale de sa chambre et Brianna comprit qu'Ă  cette heure-ci elle aussi aurait dĂ» dormir. Mais pas ce soir, ou du moins pas tout de suite. Elle rĂ©cupĂ©ra donc dans le plus grand silence ce qui lui fait et sortit comme si de rien n'Ă©tait, ne s'Ă©tant mĂȘme pas fait repĂ©rer. Christian Ă©tait apparemment sorti ... chose que Brianna ne comprenait pas bien car Ă  la base elle prĂ©voyait de faire cette nuit Ă  la belle Ă©toile, dans le petit jardinet tout simplement. Mais bon, si il avait une autre idĂ©e, elle Ă©tait toute ouĂŻe. Elle ne prit en partant ni portefeuille, ni clĂ©s, ni portable, oubliant ainsi tout ce qui la prĂ©occupait en gĂ©nĂ©ral. Cette soirĂ©e Ă©tait exceptionnelle pour elle car elle n'avait vĂ©cu de comme çà que trĂšs rarement, alors pourquoi s'encombrer d'objets inutiles? Elle le rejoignit donc Ă  l'extĂ©rieur et monta Ă  bord de la voiture de monsieur pour un nouveau voyage. Le silence se fit dans l'habitacle et Brianna pour une fois, ne vit pas la nĂ©cessitĂ© de le briser. Avec un peu de chance Christian Ă©tait en train de penser Ă  quelque chose et en parlant Brianna l'interromprait dans ses rĂ©flexions. Elle se tut donc tout bĂȘtement et dĂ©couvrit rapidement l'endroit oĂč il voulait l'emmener. "Non je n'y suis jamais venue" RĂ©pondit-elle Ă  la remarque de Christian. Effectivement Brianna Ă©tait Ă  New-York depuis peu et n'en connaissait pas encore tous les recoins malheureusement. Cette rĂ©ponse sembla surprendre Christian d'ailleurs. Peut ĂȘtre pensait il qu'elle vivait lĂ  depuis toujours. La belle brune ne fit pas grand cas de cette stupeur et s'avança en direction du lac. Il faut dire, pour expliquer son comportement Ă  venir, que le lac Ă©tait d'une eau extrĂȘmement pure chose rare en France et incroyablement "attirante" par cette chaleur. Qui plus est ce lac n'en Ă©tait pas vraiment un car "nourri" en permanence par l'eau d'un fleuve, son eau n'Ă©tait donc pas stagnante, donc tout Ă  fait semblable Ă  celle d'un ocĂ©an donc ... Brianna souleva lĂ©gĂšrement sa belle robe noire aprĂšs avoir retirĂ©e ses chaussures, et glissa jusqu'aux genoux dans l'eau. Un bain de minuit? Pourquoi pas, car l'heure devait d'ailleurs s'Ă©loigner peu Ă  peu des minuits pour atteindre les 1 heure. La jeune femme resta quelques minutes comme çà, dos Ă  Christian, regardant Ă  l'horizon, ayant relĂąchĂ© sa robe qui trainait Ă  prĂ©sent dans la flotte. Elle semblait pensive et ses pensĂ©es ne furent aucunement interrompu par son "compagnon" de soirĂ©e qui semblait avoir Ă©tabli le campement et avoir posĂ© ses fesses sur l'un des sacs. Bien, elle allait donc devoir jouer Ă  nouveau de sa provocation pour le faire venir Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il avait voulu que Brianna se comporte comme avec un ami avec lui, elle allait le faire ... au risque de s'y bruler les ailes. "On dit dans les couloirs de l'hĂŽpital que le docteur Graham est un homme aigri et qui ne sait pas s'amuser. On dit entre autre qu'il n'oserait jamais entrer jusqu'aux genoux au moins dans l'eau avec une jeune femme. Que rĂ©pondez vous Ă  ces accusations docteur?"Elle pourrait comprendre qu'il refuse de la rejoindre, mais elle n'aurait au moins pas l'impression de l'avoir laissĂ© sur la touche. Si il ne voulait pas la suivre, qu'il ne le fasse pas, mais au moins la jeune femme l'aurait invitĂ© Ă  le faire. Elle lui adressa un petit sourire l'air presque timide, afin d'essayer de le convaincre un peu plus. AprĂšs, c'Ă©tait une promesse, elle le laisserait dormir en paix. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 18 Juil - 2011 L'idĂ©e de Brianna Ă©tait tout simplement gĂ©nial et le sourire que lui lança Christian lorsqu'elle lui fit cette proposition, confirma ce qu'il en pensait. Le jeune trentenaire n'en Ă©tait Ă©videment pas Ă  sa premiĂšre soirĂ©e Ă  la belle Ă©toile et, bien sĂ»r, il avait passĂ© quelques nuits aussi. Bref, il sortit hĂątivement de la maison et, attendit que Brianna le rejoigne dans la voiture. Seulement, il traversa ce qui semblait ĂȘtre un petit jardin, chose Ă  laquelle il n'avait pas prĂȘtĂ© attention jusqu'ici...Alors, il prit conscience que la jeune femme voulait peut-ĂȘtre que la soirĂ©e se dĂ©roule ici car, Christian avait une autre idĂ©e en tĂȘte. Certes c'Ă©tait Ă  quelques kilomĂštres d'ici, mais le jeu en valait la chandelle car Ă  cette heure-ci, c'Ă©tait probablement le plus bel endroit de la ville...Enfin, aprĂšs un court instant, Brianna le rejoignit dans la voiture et ne montra aucun signe de rĂ©ticence concernant le fait qu'ils allaient autre part...Chose qui soulageait grandement Christian car, il avait peur de vexer la jeune femme. Bref, sur le chemin, le temps passa assez vite malgrĂ© le fait qu'aucun des deux passagers de la voiture ne parla. De son cĂŽtĂ©, Christian Ă©tait plongĂ© dans ses pensĂ©es, se demandant comment est-ce qu'il Ă©tait possible qu'en l'espace de quelques heures il se soit autant rapprochĂ© d'une personne, lui qui Ă©tait Ă  l'accoutumĂ©e, froid et extrĂȘmement distant. Bien sĂ»r, il avait dĂ©cidĂ© de prendre Brianna sous son aile et de l'aider Ă  se sortir de la drogue, mais de lĂ  Ă  devenir aussi proche...quelque chose ne se passait pas normalement entre eux et...et ça ne lui dĂ©plaisait absolument pas, parce que c'Ă©tait la deuxiĂšme fois dans sa vie, qu'il se sentait aussi bien avec quelqu' arrivĂšrent donc au lac et, Brianna lui avoua n'ĂȘtre jamais venue ici, chose qui Ă©tonna quelque peu Christian...mais il n'eut pas le temps de relever ce qu'elle venait de dire car dĂ©jĂ , elle s'Ă©loignait. Il la suivit du regard, la regardant s'approchant de l'eau, puis soulever lĂ©gĂšrement sa robe afin de rentrer lĂ©gĂšrement dans le lac...En la voyant faire, en ne pouvant dĂ©tacher son regard d'elle, Christian se surprit Ă  ĂȘtre subjuguĂ© par la grĂące de cette jeune femme, par ce qu'elle dĂ©gageait...et lorsqu'elle se retourna, le yeux de Christian se posĂšrent naturellement dans les siens; chose qui le fit reprendre nouveau, comme elle l'avait fait un peu plus tĂŽt dans la soirĂ©e, elle "provoquait" Christian, certainement pour essayer de le dĂ©coincer, Ă©tant donnĂ© qu'il devait paraĂźtre un peu distant...ailleurs rĂ©pond qu'il y a peut-ĂȘtre du vrai lĂ -dedans, lança Christian en s'approchant de Brianna, on dit tant de choses sur moi Ă  l'hĂŽpital ? demanda t'il Ă  la jeune femme en plongeant son regard dans le sien, et toi, qu'est-ce que tu en penses ?Contrairement Ă  Brianna, Christian ne portait pas de robe et, l'idĂ©e de ne garder que son boxer pour aller dans l'eau ne lui plaisait pas vraiment. Alors, peut-ĂȘtre Ă  la surprise de Brianna, il retira sa veste, son tee-shirt, chaussettes et chaussures et s'avança dans l'eau, jusqu'Ă  parvenir Ă  la hauteur de la jeune femme. LĂ , il marqua un petit temps d'arrĂȘt et la regarda Ă  nouveau, le sourire aux lĂšvres, puisqu'il venait de lui prouver qu'il Ă©tait capable de se "dĂ©vergonder" un peu. Puis, soudainement, il se laissa tout simplement tomber en avant et, donna une impulsion avec ses jambes, au-dernier moment, ce qui lui permit de survoler un instant la surface de l'eau avant d'y entrer, avec une certaine grĂące, il fallait l' resta un court instant sous l'eau, agrĂ©ablement surprit par la tempĂ©rature de cette derniĂšre, avant de finalement remonter Ă  la surface, Ă  quelques petits mĂštres de rumeur parcourait la ville, comme quoi, dit-il en "coiffant" ses cheveux en arriĂšre, Brianna Campbell est effrayĂ©e par les profondeurs, et ne se baignerait jamais avec de la compagnie, lança t'il sans la quitter des yeux, guettant certainement une rĂ©action, est-ce vrai ? lui demanda Christian, Ă  prĂ©sent souriant, amusĂ© par cette situation. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Lun 20 Juil - 2259 Brianna n'osait pas encore ĂȘtre pleinement elle-mĂȘme avec Christian. Elle avait seulement peur que cet Ă©lan de sincĂ©ritĂ© lui joue des tours et l'Ă©loigne d'elle plus que cela ne le rapprocherait. Peut ĂȘtre que la vraie Brianna ne lui plairait pas autant que celle qu'il avait rencontrĂ©, plongĂ©e dans ses tourments et dans ses problĂšmes de drogue. Toutefois, il fallait avouer que quand elle jouait avec cette petite touche de provocation, elle Ă©tait vraiment elle-mĂȘme et Christian en faisait dĂ©cidĂ©ment les frais. Elle l'incita Ă  venir dans l'eau, et elle n'aurait jamais cru qu'il le ferait. Elle aurait plutĂŽt pensĂ© qu'il la remettrait gentiment Ă  sa place et qu'il la laisserait faire "mumuse" dans l'eau toute seule, comme la petite gamine de 19 ans qu'elle Ă©tait. Mais non, le trentenaire la surprit en rĂ©pondant dĂ©jĂ  par une autre forme de provocation. Il lui posa quelques questions au sujet de la vĂ©racitĂ© de ce qu'elle venait de dire. Évidement tout Ă©tait faux, mais çà Christian le savait dĂ©jĂ , du coup elle entra dans son jeu Ă  son tour et fit comme si tout ce qu'elle disait Ă©tait absolument vrai. "Oh les bruits de couloirs tu sais, je pense qu'il y a toujours une part de vĂ©ritĂ© dedans."En gros, elle pensait vraiment qu'il Ă©tait incapable de venir s'amuser avec elle. Elle garda son regard plongĂ© dans le sien, jusqu'Ă  ce qu'il crĂ©e de nouveau la surprise, ou devrais je dire, la double surprise. Car en plus de montrer qu'il allait bien venir dans l'eau, il dĂ©voila un torse bien plus qu'agrĂ©able Ă  regarder, qui faillit faire tomber Brianna Ă  l'eau. La jeune femme resta quelques secondes dans l'hĂ©bĂ©tude la plus complĂšte avant de revenir Ă  elle et de secouer vivement la tĂȘte. Elle qui croyait avoir le "pouvoir" dans ce jeu, se retrouva bien vite dans une position inconfortable dĂ»t Ă  l'inversion des rĂŽles. Christian prenait les rĂȘnes de la provocation avec habiletĂ©. Brianna l'Ă©coutait attentivement tout en dĂ©taillant son visage de ses yeux bleus. La voilĂ  prise Ă  son propre piĂšge. La premiĂšre, et seule vraie question, qui lui vint Ă  l'esprit fut de savoir si elle devait ou non retirer sa robe. Dans le cas oĂč elle la garderait, elle n'aurait plus qu'Ă  se coucher trempĂ©e ou alors en sous vĂȘtements, ce qui ne serait pas trĂšs pratique. Dans le cas oĂč elle la retirerait, elle se coucherait Ă  l'aise mais risquait de choquer ou de rebuter au plus haut point Christian. Alors que faire? Pourquoi ne pas poser la question au principal intĂ©ressĂ© "Cette rumeur oublie de prĂ©ciser que Brianna se baigne, mais se baigne sans sa robe. Ce qui risque de choquer sa "compagnie" "Christian ne sembla pas plus choquĂ© que çà Ă  cette annonce, et Brianna prit çà pour de l'indiffĂ©rence. N'Ă©tant qu'amis, il Ă©tait normal qu'il porte aussi peu d'intĂ©rĂȘt Ă  la tenue de Brianna aprĂšs tout, c'Ă©tait logique. Et si elle se dĂ©merdait bien, il n'aurait mĂȘme pas le temps de voir quelque chose. Elle se pencha donc lĂ©gĂšrement afin de faire glisser la fermeture qui courrait le long de sa robe et souleva cette derniĂšre afin de la faire passer au dessus de sa tĂȘte. ImmĂ©diatement son corps disparut dans l'eau et elle alla dĂ©posa juste au bord de l'eau sa robe avant de revenir vers Christian, en restant toutefois Ă  une distance de sĂ©curitĂ© nĂ©cessaire. "Je te conseille de ne plus croire les rumeurs Ă  l'avenir. Y en a t'il d'autres Ă  mon sujet?" La belle brune s'Ă©loigna de lui, nageant assez bien, sans pour autant ĂȘtre une pro. Disons qu'elle se dĂ©brouillait. Dos Ă  Christian, et oubliant presque sa prĂ©sence, elle sortit lĂ©gĂšrement le haut du buste de l'eau afin de surĂ©lever ses cheveux comme elle pouvait, en formant une sorte de chignon improvisĂ©. Ce geste Ă©tait tellement mĂ©canique et habituel, qu'elle zappa complĂ©tement la prĂ©sence du jeune homme Ă  ses cĂŽtĂ©s, et ne s'en souvint que lorsqu'elle revint vers lui, croisant Ă  nouveau son regard. C'est sans la moindre honte qu'elle poursuivit "Je sais pas comment on prendrait çà Ă  l'hĂŽpital. Tu imagines le docteur Graham se baigne avec une jeune patiente" Dit elle tout en mimant une ligne de gros titre dans un journal "Ça ruinerait ta carriĂšre". Le rire de Brianna se fit entendre suivit de quelques gestes vif dans l'eau dans le seul et unique but d'Ă©clabousser Christian, son nouvel ami qui la troublait tant ... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 057 Selon Christian, il n'y avait pas Ă  chercher bien loin pour comprendre ce que faisait Brianna c'Ă©tait un petit jeu...une sorte de jeu de la sĂ©duction qui poussait l'autre Ă  se rĂ©vĂ©ler un peu plus Ă  chaque remarques. A chaque fois qu'elle ouvrait la bouche et, Ă  chaque fois que Christian lui rĂ©pondait, c'Ă©tait pour se provoquer; chacun leur tour et, c'Ă©tait peut-ĂȘtre le seul moyen que possĂ©dait Brianna pour apprendre Ă  connaĂźtre son nouvel ami. En discutant avec lui, elle n'aurait peut-ĂȘtre pas apprit grand chose, car il aurait rapidement trouvĂ© un moyen de dĂ©tourner la conversation vers elle, histoire de se recouvrir de cette fameuse cape de mystĂšres...celle qui le protĂ©geait depuis un peu plus de quatre ans. Certes, c'Ă©tait assez lourd Ă  porter et, il avait fallut un certain temps Ă  Christian pour s'habituer Ă  dire non, Ă  refuser de parler de ce qu'il ressentait, mais il y parvint et depuis quatre annĂ©es, il avait gardĂ© pour lui tout ce qu'il savait, tout ce qu'il avait vu, ressentit et subit. Ce poids Ă©tait excessivement lourd, mais Christian Ă©tait un homme fort, aussi bien mentalement parlant que physiquement....Et pour cette seconde option, Brianna eut visiblement tout le loisir d'en profiter, durant un petit instant tout du Christian avait rĂ©pondu Ă  sa provocation et, en retirant son tee-shirt et sa veste, il avait remarquĂ© la surprise sur le visage de la jolie brune...par contre, il ne pouvait pas lire dans ses pensĂ©es et, il avait dĂ©jĂ  dĂ©tournĂ© les yeux alors que ceux de Brianna Ă©taient rivĂ©s sur son torse...Le physique du jeune trentenaire y Ă©tait certainement pour quelque chose, mais il devait l'avoir extrĂȘmement surprit en se retrouvant ainsi torse nu alors qu'elle avait peut-ĂȘtre voulu y aller doucement avec lui...quoi que dire qu'il Ă©tait quelqu'un d'aigri; bref. A son tour, aprĂšs avoir piquĂ© une tĂȘte, Christian fit surface et lança son petit "dĂ©fi" Ă  la belle jeune femme. A son tour, il fĂ»t pour le moins surprit car, vu la maniĂšre dont Ă©tait vĂȘtu Brianna, il s'attendait Ă  ce qu'elle refuse ou mĂȘme qu'elle fasse seulement quelques pas dans l'eau...mais pas Ă  ce qu'elle retire cette superbe robe, qui lui allait Ă  merveille. Et, alors qu'elle baissait les yeux pour s'occuper de la fermeture Ă©clair, la mĂąchoire de Christian sembla se dĂ©tacher lentement, Ă  mesure que sa bouche s'entre-ouvrait. Lorsqu'elle se dĂ©tourna pour dĂ©poser sa robe sur le bord de l'eau, Christian reprit ses dirait que tu t'en sors plutĂŽt bien, rĂ©pliqua t'il en souriant en coin alors que la jeune femme ne semblait pas rĂ©ellement comprendre cette remarque, Ă  ce petit jeu, prĂ©cisa Christian, son sourire prenant un peu plus d'ampleur, je pourrais dire un tas de choses Ă  ton sujet, comme tu pourrais le faire, ajouta t'il sans se dĂ©partir de ce sourire, et ça pourrait aller trĂšs loin, je crois...Pour ce petit jeu, Christian ne savait pas si c'Ă©tait la premiĂšre fois que la jeune femme le pratiquait mais, elle se dĂ©brouillait rĂ©ellement bien...Seulement, pour Graham, c'Ă©tait loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois et, il savait Ă©videment comment ce genre de choses finissaient. Sans arriĂšre pensĂ©e, il fallait aussi prĂ©ciser qu'Ă  chaque fois qu'il avait participĂ© Ă  ces petites provocations entre amis...il Ă©tait complĂštement plein soit parce qu'il voulait s'amuser, soit parce qu'il noyait sa tristesse...En tout cas, l'alcool avait toujours jouĂ© un rĂŽle de premier plan Ă  chaque qui Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ©rangeant, c'Ă©tait que ce soir, il Ă©tait parfaitement conscient de ce qu'il faisait...et peut-ĂȘtre Ă©tait-ce pareil en face de lui. Aussi, malgrĂ© la diffĂ©rence d'Ăąge, Christian ne pouvait pas nier une certaine attirance pour...pour cette "gosse" et, il y avait beaucoup plus que du physique dans cette attirance...y en avait-il seulement ?On dirait que je suis devenu fou, ou que je n'accepte pas de vieillir et que je veux d'une seconde jeunesse....bien que je ne sois pas si vieux que ça, dit-il en riant, avant qu'une remarque ne fuse, ma carriĂšre est loin derriĂšre moi, rĂ©pliqua t'il en souriant toujours, c'est plus pour moi mĂȘme que je reste aux urgences, expliqua Christian sans se rendre compte qu'il Ă©tait entrain de baisser sa garde, mais je doute qu'on soit lĂ  pour parler boulot....si ? se reprit-il en Ă©claboussant cet instant, alors qu'ils s'arrosaient comme deux gosses...Graham oublia pour la premiĂšre fois toute notion d'Ăąge, toute notion de diffĂ©rence entre elle et lui, parce qu'elle le faisait sortir de sa "prison" et en quelque sorte, le forçait Ă  se dĂ©vergonder. Quelque part, Christian avait l'impression que Brianna lui rĂ©apprenait Ă  s'amuser car, il devait bien l'avouer, il avait oublier ce qu'Ă©tait que de rire de bon cƓur et de s'amuser...comme un sans en prendre conscience, Christian se rapprochait de Brianna, se protĂ©geant des projections d'eau de celle-ci en Ă©liminant la distance qui les sĂ©paraient...jusqu'Ă  ce qu'il se retrouve Ă  un demi-mĂštre d'elle et qu'il n'attrape -sans trace de violence- ses poignets, pour qu'elle cesse de l'Ă©clabousser. Seulement, l'instant de joie prit immĂ©diatement fin et bien Ă©videment, le regard de Christian plongea dans les yeux bleu ocĂ©an de Brianna, s'y perdant durant un moment qui lui sembla ĂȘtre une Ă©ternitĂ©... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 1105 Si Brianna jouait un jeu de la "sĂ©duction", alors elle n'en avait pas conscience. Elle ne cherchait Ă  avoir aucune information, ni Ă  pousser Christian dans ses retranchements. Elle voulait juste faire passer Ă  Christian un moment diffĂ©rent de ses habitudes, un moment qu'il n'oublierait pas de si tĂŽt et pour lequel peut ĂȘtre mĂȘme il remercierait Brianna. Elle ne faisait pas çà non plus pour des remerciements, mais si elle en avait, elle comprendrait aisĂ©ment qu'elle avait atteint son objectif et qu'elle pouvait en ĂȘtre fiĂšre. VoilĂ  pourquoi Ă  la remarque de Christian comme quoi elle s'en sortait plutĂŽt bien Ă  ce petit jeu, manqua de la blesser. Elle crut soudainement que Christian pensait qu'elle l'allumait dĂ©libĂ©rĂ©ment et faillit sortir de l'eau, rĂ©cupĂ©rer sa robe, et rester lĂ  pour tout le temps que durerait cette soirĂ©e. StoppĂ©e dans son Ă©lan quelques secondes, elle se ravisa quand mĂȘme, prĂ©fĂ©rant chasser cette interprĂ©tation au profit d'une autre, bien plus glorifiante. Un peu Ă©loignĂ©e de lui et juste avant qu'elle ne fasse ce manĂšge avec ses cheveux que j'expliquais dans le rp prĂ©cĂ©dent, elle lui rĂ©pondit "Alors ne dis plus rien si tu as peur des consĂ©quences". Un petit sourire se dessina sur son visage, et la suite des Ă©vĂ©nements, vous la connaissez. Brianna, aprĂšs avoir isolĂ© ses cheveux comme elle le pouvait sous forme de chignon, c'Ă©tait approchĂ© un peu de Christian et l'avait rapidement Ă©claboussĂ©. NĂ©anmoins, cette rĂ©action ,juste aprĂšs sa petite remarque au sujet de leur "liaison" qui n'en Ă©tait pas une, n'Ă©tait pas lĂ  pour lui donner moins de poids, au contraire. C'Ă©tait le genre de rĂ©action vive que Brianna choisissait quand la rĂ©ponse de l'autre l'intĂ©ressait mais qu'elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas l'entendre. La peur de ce qu'elle allait entendre en somme. Christian dĂ»t le comprendre car il rĂ©pondit quand mĂȘme Ă  ce qu'elle venait de dire et au problĂšme qu'elle venait de soulever. Comment çà "c'est plus pour moi que reste aux urgences" ? Brianna marqua un temps d'arrĂȘt, s'interrogeant sur ce qu'il venait de dire, mais comprit aussitĂŽt qu'elle n'aurait pas droit au dĂ©tail complet que cette rĂ©vĂ©lation impliquĂ©e. Il l'Ă©claboussa Ă  son tour et la belle brune n'eut d'autres choix que de rĂ©agir, troublĂ©e dans ses rĂ©flexions. Au sujet de sa question sur "parler boulot ou non" "Pas ce soir non, ou plutĂŽt pas tout de suite". Il n'y couperait pas par la suite, enfin, il n'y couperait pas, seulement si Brianna parvenait Ă  lui faire cracher le morceau petit Ă  petit. Revenons dans le vif de l'action. Brianna cĂ©da du terrain dans la bataille qui faisait rage au milieu du lac. Ses gestes se faisaient moins vif, moins fort, et surtout, moins difficile Ă  parer par Christian. Il faut dire que Christian lui, sous l'impulsion de ses gestes, faisait prendre une douche Ă  Brianna Ă  chaque fois. La jeune femme se retrouva bien vite, uniquement sur la dĂ©fensive, parant de ses mains jointes devant ses yeux, le peu d'eau qu'elle pouvait empĂȘcher de passer. Jusqu'Ă  ce que ses poignets soient pris au piĂšge. Le rire de Brianna, tout comme celui de Christian d'ailleurs se stoppa net, comme si le contact leur avait fait froid dans le dos en mĂȘme temps. La brune croisa le regard de celui qui aurait dĂ» rester son docteur. Au lieu de se concentrer sur l'instant, sachant pertinemment ce qui arriverait si elle le faisait, Brianna songeait Ă  autre chose. Comme cette mĂšche de cheveux qu'elle aurait voulu retirer de son visage si seulement ses mains n'Ă©taient pas coincĂ©es par celles de Christian. Christian qui d'ailleurs Ă©tait si proche d'elle que ses jambes frĂŽlaient parfois les siennes, avant de repartir aussi loin que possible, pour revenir ensuite, comme attirĂ©es inĂ©vitablement. Proche Ă  tel point que tout contact ne pouvait ĂȘtre empĂȘchĂ©, comme celui de la poitrine de la jeune femme sur le torse musclĂ© je suppose de Christian. Brianna aurait voulu empĂȘcher çà, rien que par respect pour Christian, mais le fait qu'il la retienne si prĂ©s, et que justement il n'Ă©loigne pas ses bras afin de laisser de la distance entre eux, laissait Ă  penser que cela ne le gĂȘnait pas. Ce moment d'observation lourdement dĂ©crit je m'en excuse dura plusieurs minutes. Longues minutes avant que Brianna ne se dĂ©cide enfin Ă  agir. A moins qu'il ne soit choquĂ© par cette approche soudaine, tout laissait Ă  penser que Christian n'Ă©tait pas contre ce rapprochement, comme je l'ai dit prĂ©cĂ©demment. EnvoutĂ©e par son regard ou sĂ©duite par ce contact, Brianna ne chercha plus Ă  Ă©loigner ses jambes des siennes. Elles vinrent se frotter doucement le long de celles de Christian - protĂ©gĂ©es par son pantalon je le rappelle - d'abord ballottĂ©es par le peu de courant. Et sous l'impulsion de la belle brune, peu Ă  peu elles remontĂšrent, jusqu'Ă  se lier autour du corps de Christian. Naturellement le reste du corps suivit se rapprochement, et Brianna se retrouva bientĂŽt "enroulĂ©e" autour de Christian pour un cĂąlin plus sensuel que jamais. Sa tĂȘte reposĂ©e sur son Ă©paule, son souffle se faisant sentir dans le creux de son cou. Ses lĂšvres, qui n'Ă©taient pas bien loin non plus de son cou, s'approchĂšrent dangereusement de ce dernier, avant d'y glisser un bref baiser. Alors pourquoi cette attitude assez peu franche et assez dĂ©tournĂ©e? DĂ©jĂ  parce que Brianna suivait toujours son cƓur et non pas de vulgaires pulsions sexuelles qui la pousseraient dans le lit d'un tel sans la moindre affinitĂ©. Donc, Christian l'avait touchĂ©, elle devait l'avouer, d'une façon bien particuliĂšre, mĂȘme si ses pensĂ©es restaient bloquĂ©es sur le fait qu'il ne pouvait que se moquer d'elle parce qu'elle Ă©tait bien plus jeune que lui. Et encore, comme elle ignorait son Ăąge, elle ne lui donnait que 27 ans ... elle Ă©tait loin du compte. Ensuite Brianna avait prĂ©fĂ©rĂ© cette façon de faire pour ne pas passer pour ce qu'elle n'Ă©tait pas, et surtout pour faire comprendre Ă  Christian ce qui Ă©tait en train de se passer. Ainsi elle lui donnait la possibilitĂ© de la repousser avant qu'elle ne s'attache complĂ©tement, ou du moins suffisamment pour commettre l'irrĂ©parable. Enfin, dans le cas oĂč Christian la repousserait, elle pourrait toujours plaider le fait qu'il n'y avait rien Ă  voir de mal lĂ  dedans, et que ce n'Ă©tait qu'une rĂ©action purement amicale. Brianna avait presque tout prĂ©vu en fin de compte ... sauf la rĂ©action du principal intĂ©ressĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 1727 Christian se rendit compte qu'il venait de faire une connerie et, qu'elle risquait de lui coĂ»ter cette soirĂ©e...En disant Ă  Brianna qu'elle "se dĂ©brouillait" trĂšs bien au petit jeu auquel ils Ă©taient entrain de s'adonner, Graham prit conscience qu'elle pourrait mal interprĂ©ter ce qu'il voulait dire; elle pourrait mĂȘme penser qu'il la prenait pour ce qu'elle n'Ă©tait certainement pas une allumeuse. Par chance, Brianna Ă©tait dos Ă  lui et, il ne vit donc pas sa rĂ©action, qui aurait poussĂ© Christian Ă  lui prĂ©senter ses excuses. Il admira Ă©videment le dos dĂ©nudĂ© de Brianna lorsqu'elle sortit un peu de l'eau afin d'attacher tant bien que mal ses cheveux...et ne pĂ»t retenir un sourire amusĂ© lorsqu'elle lui rĂ©pondit, enfin. S'il avait voulut, il aurait pĂ»t parier qu'elle lui rĂ©pondrait quelque chose dans le genre, parce que cette remarque...sonnait comme une nouvelle provocation...ou alors, c'Ă©tait Graham qui se faisait des prĂ©fĂ©ra donc garder le silence et encaissa avec amusement les premiers jets d'eau que lui envoyait Brianna. S'en suivit une nouvelle remarque de cette-derniĂšre, par rapport Ă  ce que penseraient les gens, s'ils voyaient Christian ici, en plein milieu de ce lac, avec une femme qu'il connaissait Ă  peine avec lui...et en sous-vĂȘtements en plus ! Il rĂ©pondit comme Ă  son habitude, d'une maniĂšre Ă©vasive, avant de s'impliquer un peu plus et d'ouvrir une brĂšche sur son passĂ©. En voyant la rĂ©action de Brianna, il comprit qu'elle exploiterait cette brĂšche plus tard et qu'elle gardait ça en tĂȘte, pour un autre jour peut-ĂȘtre, comme le prouvait si bien sa rĂ©ponse...Alors, tel le gosse qu'il n'Ă©tait plus depuis un moment, Christian entra dans le jeu de la jolie brune et l'Ă©claboussa Ă  son tour, ce qui marqua rĂ©ellement le dĂ©but des hostilitĂ©s; mais aussi d'un moment que Christian n'avait pas vĂ©cut depuis longtemps. Car Ă  jouer ici, Ă  s'amuser comme un gamin avec Brianna au milieu de nul part, c'Ă©tait comme s'il se rendait enfin compte qu'il Ă©tait en vie et qu'il devait en il en profita, inhibant tout mauvais souvenir sous des vagues d'eau et de grands Ă©clats de rire. A mesure qu'il se rapprochait de Brianna pour contrer par l'Ă©touffement ses tentatives de l'Ă©clabousser, Christian Ă©tait un peu plus rayonnant. Parce qu'en plus de s'amuser, il voyait que c'Ă©tait exactement la mĂȘme chose pour la jeune femme...et c'Ă©tait terriblement bon !Et soudainement, Christian attrapa les poignets de Brianna, entravant tout mouvement qui lui permettrait de l'Ă©clabousser Ă  nouveau...Aussi, le regard du jeune trentenaire se riva Ă  celui de sa nouvelle "amie" et, il lui fut tout bonnement impossible de se dĂ©tourner. C'Ă©tait comme si quelqu'un avait mit le temps en pause, comme s'il n'y avait plus qu'eux -et il n'y avait qu'eux. Seulement, ils Ă©taient tellement proche l'un de l'autre, qu'il Ă©tait impossible que leur corps quasiment dĂ©nudĂ©s ne se frĂŽlent pas...et ce fĂ»t Ă  cause de ces nombreux et tellement agrĂ©ables frĂŽlement, que Christian fĂ»t parcourut d'un voulait peut-ĂȘtre qu'il la lĂąche, mais ça aussi, c'Ă©tait impossible, Christian ne voulait, pour rien au monde briser cet instant, parce qu'il Ă©tait envoutĂ© par le regard de Brianna. Alors, au dĂ©but, il ne sentit pas vraiment ses jambes glisser le long de siennes, mais, Ă  mesure qu'elles remontaient, il en prit conscience, mais ne fit rien pour stopper Brianna. Au contraire -et elle ne devait pas s'y attendre- Christian, relĂącha ses poignets et passa ses mains dans son dos, l'une glissant, restant sur sa nuque et, l'autre venant se caler dans le creux de ses reins. Sentant le souffle chaud de la jeune femme dans son cou, Christian ferma simplement les yeux et s'abandonna Ă  l'instant, parce que son esprit lui hurlait que de telles choses ne pourraient pas durer...et le baiser de Brianna Ă©crasa instantanĂ©ment cette douloureuse je donne l'impression d'ĂȘtre...distant, dit alors Christian, hĂ©sitant car il choisissait soigneusement ses mots, mais je dois t'avouer...que c'est, se stoppa t'il, comme s'il cherchait un mot, que c'est bon d'ĂȘtre lĂ , contre toi...dans tes bras, termina t'il enfin, avant de sourire en coin, mĂȘme si c'est plutĂŽt l'inverse...En effet, pour le moment, et selon la "position" adoptĂ©e, c'Ă©tait Brianna qui se trouvait dans les bras de Christian. Bref, en lui disant cela, il espĂ©rait qu'elle comprenne qu'il se sentait beaucoup que bien lorsqu'il Ă©tait prĂšs d'elle et ce, mĂȘme si elle le troublait au plus haut point, parce qu'il n'arrivait pas Ă  la considĂ©rer comme une amie. Il l'apprĂ©ciait Ă©normĂ©ment, malgrĂ© le fait qu'il ne la connaisse pas plus que ça et pourtant, il n'Ă©tait pas bloquĂ©, mais avait un Ă©trange sentiment Ă  l'Ă©gard de cette belle jeune femme...Seulement, pour le moment, Christian n'arrivait pas Ă  mettre un nom lĂ -dessus et, comptait bien rester encore un long moment avec Brianna pour Ă©clairer sa alors qu'il pensait Ă  toutes ces choses, sa main gauche Ă©tait remontĂ©e sur la nuque de la jeune femme et, il caressait les cheveux de la jeune femme, avec une douceur qui ne lui Ă©tait pas inconnu; mais, cette pensĂ©e ne l'effleura mĂȘme pas, ne te rend peut-ĂȘtre pas compte, reprit alors Christian, se tortillant un instant pour chercher le regard de Brianna, Ă  quel point tu me fais du bien, avoua t'il en souriant en coin, ça fait des annĂ©es que je n'avais pas autant rit, dit-il alors que Brianna semblait enfin dĂ©cidĂ©e Ă  le regarder, tu vois, finalement, tu avais raison, ajouta Christian sans se dĂ©partir de son sourire, plongeant Ă  nouveau dans le regard ocĂ©an de la jeune femme, tu me montres tes qualitĂ©s adorable, craquante, attentionnĂ©e...Ă©numĂ©ra t'il avant de hausser les Ă©paules, merci, dit finalement Christian, dĂ©posant par la mĂȘme occasion un baiser sur la joue de Brianna, non loin du coin de ses lĂšvres et, pas trop prĂšs non plus. Il avait Ă©videment envie de l'embrasser et, c'Ă©tait tout Ă  fait logique, parce qu'elle Ă©tait beaucoup plus qu'attirante. Mais Christian prĂ©fĂ©rait de loin suivre sa raison et, c'Ă©tait une Ă©trange sensation... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mar 21 Juil - 2258 Brianna avait vu dans sa tĂȘte la plupart des options. Elle avait Ă©tudiĂ© toutes les possibilitĂ©s afin de savoir dans quoi elle s'engageait. Quand elle s'Ă©tait enroulĂ©e autour de lui, elle Ă©tait sĂ»re d'une chose il ne la rejetterait pas. Celle ci, fut la seule des certitudes qui lui resta aprĂšs la prise de parole de Christian. Il la serrait contre lui avec affection et tendresse, mais Brianna eut peu Ă  peu l'impression qu'il agissait comme il aurait agi avec une petite fille, comme ... par amitiĂ©. Et cette version fut bien vite confortĂ©e par Christian lui mĂȘme. Ne bougeant pas d'un cil, Brianna l'Ă©coutait d'une oreille, tandis qu'il rompait le silence et provoquait par lĂ  un nƓud au ventre de la jeune femme. La peur sans doute que ses plans ne tombent Ă  l'eau. Ses propos ne firent que confirmer l'idĂ©e que c'Ă©tait faite Brianna il la traitait comme une amie. Une amie Ă  laquelle il tenait, une amie plus prĂ©cieuse que les autres peut ĂȘtre, mais une simple amie, dans les bras de laquelle il se sentait bien. L'agacement ressentit par la jeune femme Ă  cet instant ne fut pas perceptible, si ce n'est pas un mouvement de sa tĂȘte. En effet, au lieu de rester orientĂ© vers le cou de Christian, elle la releva de façon Ă  pouvoir regarder le paysage par dessus l'Ă©paule de ce dernier. Il ne parviendrait sĂ»rement pas Ă  interprĂ©ter correctement ce geste, mais pour elle, c'Ă©tait clair, les baisers Ă©taient proscrits puisqu'il n'y avait mĂȘme pas fait allusion. La suite des Ă©vĂ©nements ... chamboula complĂ©tement ces nouveaux acquis que Brianna pensait dĂ©finitif. Christian avait un don pour la perturber et pas seulement au niveau de ses sentiments. Alors qu'elle essayait tant bien que mal de paraitre distante sans pour autant bouger des bras du jeune homme avouez que c'est compliquĂ©, la main de ce dernier se mit Ă  parcourir ses cheveux, clouant la belle brune sur place. L'agacement cĂ©dait la place Ă  la panique. Il venait de l'Ă©garer. Elle qui avait l'habitude de savoir comment un tel pense, comment il risque de rĂ©agir, elle ne savait plus rien. Du coup, elle ne se permit aucun geste, restant aussi statique qu'une pierre, et attendit que Christian la sĂšme un peu plus sur sa route. C'est d'ailleurs ce qu'il fit avec brio. Il commença par lui parler sur le ton du vĂ©ritable ami, content de rire avec elle. Brianna, certaine Ă  prĂ©sent de tout bien comprendre, s'apprĂȘtait Ă  lui rĂ©pondre, et releva donc un peu la tĂȘte. Mais alors qu'elle posait son regard dans celui de Christian, il poursuivit sur une voie toute diffĂ©rente, la trouvant "craquante". La jeune femme s'avouait vaincu. Son regard parcourait le visage de Christian avec une vitesse proche de l'affolement. Elle essayait de rĂ©flĂ©chir, de calculer, de voir ce qu'il pensait vraiment d'elle, mais rien. Il venait de la perdre, elle ne savait plus comment rĂ©agir. Si encore il avait posĂ© une vĂ©ritable amitiĂ© entre eux deux, elle aurait sĂ»t comment poursuivre. Ou inversement si il ne l'avait pas fait. Mais au final il n'avait fait que la perdre et la laisser en Ă©quilibre sur un fil tendu entre les deux. Et le pire Ă©tait Ă  venir. Le baiser de Christian, Ă  mi-parcours entre ses lĂšvres et sa joue, acheva la pauvre Brianna. Un ami n'aurait pas agi ainsi, mais en mĂȘme temps, quelqu'un qui n'aurait pas voulu ĂȘtre son ami, mais bien plus, aurait-il agi vraiment diffĂ©remment? Une chose Ă©tait sĂ»re Ă  nouveau Brianna n'aimait pas cette sensation d'Ă©garement, et çà se sentait. Elle resta plusieurs secondes sans la moindre rĂ©action, complĂ©tement ailleurs, ne sachant plus Ă  quel saint se vouer. Et aussi soudainement que cela lui vint Ă  l'esprit elle dĂ©clara "Tu n'as pas Ă  me remercier. Mais j'avoue que ton attitude me trouble." Elle marqua un court temps d'arrĂȘt, avant de reprendre sa rĂ©flexion personnelle Ă  voix haute, sans probablement que Christian n'y comprenne rien. "Je suppose, qu'Ă  mi chemin entre l'amitiĂ© et quelque chose d'autre, j'ai le droit de faire çà aussi." L'Ă©treinte de Brianna se resserra peu Ă  peu, ses mains partant dĂ©licatement se cacher dans les cheveux de Christian, et les lĂšvres de la belle brune passĂšrent aussi vite que possible sur les lĂšvres de celui qui n'Ă©tait plus son docteur! Par la suite, tout se passa en un Ă©clair. Le regard de Brianna croisa celui de Christian, une lueur de malice brillant dans celui de la jeune femme. Elle dĂ©croisa ses bras et poussa d'un petit geste vif sur les Ă©paules de Christian de façon Ă  se propulser hors de ses bras et de son Ă©treinte. LĂ , elle exĂ©cuta quelques gestes vif dans l'eau avant de se retrouver au bord par lequel elle Ă©tait entrĂ©e dans celle ci. Elle allait sortir, elle voulait vraiment le faire. Mais alors qu'elle marchait vers cette destination, elle se ravisa. L'eau lui arrivait encore Ă  la taille quand elle dit, en restant dos Ă  Christian "Est ce que tu vas me tuer pour çà, ou est ce que tu le feras si je sors?"Le "çà" dĂ©signait Ă©videment le baiser. Le reste, il l'aura compris de lui mĂȘme. Le choix Ă©tait lĂ , posĂ© en des termes trĂšs indirects, mais les options n'Ă©taient autre que respectivement l'amitiĂ© ou l'amitiĂ© avec un grand plus. Brianna n'avait qu'Ă  attendre, et pourtant elle ne resta pas dos Ă  lui trĂšs longtemps. D'un mouvement presque gracieux elle dĂ©tourna le visage, et se tourna Ă  demi de profil afin de voir Christian, sans pour autant avoir vraiment changĂ© la direction premiĂšre que prenait ses pas. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Mer 22 Juil - 007 En aucun cas, Christian n'avait voulu faire croire des choses qui n'Ă©taient pas vraies et, qui n'Ă©taient aucunement traduite par ce qu'il disait. Seulement, Ă  mesure qu'il se dĂ©couvrait un peu plus et, qu'il se dĂ©voilait en osant dire ce qu'il pensait, Christian avait l'impression que les mots pouvaient interprĂ©tĂ©s d'une maniĂšre...et d'une autre. Et, ces deux maniĂšres de traduire ce qu'il disait, diffĂ©raient complĂštement l'une de l'autre comme dit plus haut, il lui laissait visiblement le choix entre l'amitiĂ©...et ce qui devait ĂȘtre une amitiĂ© beaucoup plus s'il s'agissait de quelque chose d'on ne peut plus attrayant et utile, Christian ne voulait pas d'une simple amitiĂ© avec Brianna, bien qu'au dĂ©but, cette idĂ©e lui ait effleurĂ©e l'esprit. Mais, en passant plus de temps avec la jeune femme, il s'Ă©tait rendu doucement compte qu'elle Ă©tait beaucoup trop importante...pour qu'il la laisse filer. Seulement, ce n'Ă©tait pas dans les mƓurs de Christian de se rĂ©vĂ©ler au point de montrer qu'il tenait Ă  telle ou telle personne. Lui, Ă©tait plutĂŽt du genre Ă  le faire savoir "dans la durĂ©e", mais jamais sur un coup de tĂȘte; chez lui, tout Ă©tait -trop ?- pourquoi il passa doucement une main dans les cheveux de Brianna, caressant ces-derniers avec dĂ©licatesse...humant mĂȘme le parfum de celle-ci. Plus le temps passait alors qu'elle se trouvait "accrochĂ©e" Ă  lui, plus il lui semblait impossible de se dĂ©tacher d'elle et de la laisser filer. Dans son optique, Christian n'avait pas du tout l'impression de perdre Brianna, mais de lui prouver par le geste ce qu'il venait de dire. Car pour lui, c'Ă©tait clair il Ă©tait sous le charme. Mais, Ă  mesure que le temps passait et que le silence s'Ă©ternisait, le doute s'installait, obligeant Christian Ă  rĂ©flĂ©chir un peu plus, se demandant s'il n'avait pas dit quelque chose qui aurait pĂ»t blesser Brianna. Alors, pour lui montrer ce qu'il dĂ©sirait, ce qu'il pensait, il dĂ©posa un baiser sur sa joue et, malheureusement pour lui, l'endroit oĂč il le fit avait Ă©tĂ© choisi au hasard...et aussi parce qu'il n'aurait pĂ»t se tortiller croisa une nouvelle fois le regard de Brianna et, nota presque une pointe de colĂšre dans ce-dernier, un peu comme si elle Ă©tait contrariĂ©e...comme si quelque chose, dans le comportement de Christian la dĂ©rangeait. Et, il comprit enfin, avant mĂȘme qu'elle ne lui rĂ©ponde, qu'elle avait mal interprĂ©tĂ© ce qu'il venait de lui avouer...parce qu'il avait trop rĂ©flĂ©chit...et qu'il s'Ă©tait affreusement mal exprimĂ©. Comme pour appuyer cette pensĂ©e, la jeune femme s'avoua troublĂ©e par le comportement de Christian et aussitĂŽt, sans mĂȘme lui laisser le temps de rĂ©pondre, elle lui fit comprendre Ă  sa maniĂšre ce que elle, dĂ©sirait. Tout alla un peu trop vite pour Christian et, il regretta de ne pas avoir pĂ»t goĂ»ter Ă  ces douces lĂšvres plus longtemps...Alors que Brianna s'Ă©loignait dĂ©jĂ , le jeune trentenaire resta lĂ , interdit, passant le bout de ses doigts sur ses lĂšvres, avant de fixer -incrĂ©dule- releva les yeux lorsque Brianna l'interpella et, il vit qu'elle Ă©tait encore Ă  moitiĂ© dans l'eau, mais qu'elle lui tournait le dos. La question qu'elle lui posait Ă©tait tout simplement une maniĂšre de savoir ce qu'il dĂ©sirait "pour eux". Ainsi, on en revenait Ă  ce qu'il pensait plus tĂŽt, amitiĂ©...ou plus ? Le choix Ă©tait vite fait pour Christian...mais il ne devait pas se tromper, ne pas oublier quelque chose...Voila qu'il commençait Ă  rĂ©flĂ©chir, mais quelque chose en lui, le fit regarder Brianna qui attendait une rĂ©ponse, le visage tournĂ© de profil...toujours de dos et le corps Ă©lancĂ© en avant., prĂȘte Ă  partir. Il devait la retenir, coĂ»te que coĂ»te...Tu es libre de faire tes propres choix, lança Christian en se rapprochant d'elle, grimaçant car, cette phrase Ă©tait extrĂȘmement mal trouvĂ©e, depuis que tu es venue dans mon bureau, les choses ont Ă©tĂ© trĂšs vite, continua t'il en arrivant Ă  sa hauteur, je te le rĂ©pĂšte, tu es tout ce qu'il y a de plus craquant, dit Christian en dĂ©passant Brianna, je t'ai expliquĂ© certaines choses, ajouta t'il, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  son prĂ©cĂ©dent discours, mal interprĂ©tĂ©, j'ai beaucoup de mal Ă  me livrer...mais je ne pose aucune limite, acheva Graham en s' leva les yeux au ciel et fixa ce-dernier. Il n'avait jamais crĂ»t que se jeter Ă  l'eau -c'est le cas de le dire- aurait Ă©tĂ© aussi difficile. Non pas qu'il ne tenait pas Ă  Brianna, mais il y avait tellement d'ambigĂŒitĂ© pour le moment, qu'il ne savait pas sur quel pied danser. De plus, le fait que Brianna le bousculait, prouvait qu'il devait prendre une dĂ©cision, se lancer...repartir, enfin. Christian comprit alors que ce n'Ă©tait pas la peine de se torturer, qu'Ă  son Ăąge, il Ă©tait quand mĂȘme capable d'assumer ses faits et ses geste, ses envies et engagements. Il soupira, ses Ă©paules s'affaissĂšrent et secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte. "Mon Dieu..."A nouveau, tout se passa en une fraction de seconde. Christian se retourna, fit un pas en avant, glissa ses mains de part et d'autre du visage de Brianna et vint caresser ses lĂšvres avec les siennes, emprisonnant un instant la lĂšvre supĂ©rieur de la jeune femme entre les siennes...Il n'y avait absolument rien Ă  dire, Christian venait de lui montrer que l'amitiĂ© n'Ă©tait pas pour eux et, il ne restait plus qu'elle accepte... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Ven 24 Juil - 2259 Brianna agissait Ă  l'instinct, suivant son cƓur et non sa raison. HonnĂȘtement sa raison lui aurait trĂšs certainement soufflĂ©e que son comportement Ă©tait tout ce qu'il y a de plus irresponsable. Mais dans sa vie Brianna avait fait nombre de choses irresponsables, et toutes n'Ă©taient pourtant pas aussi attirante que celle qu'elle Ă©tait en train de faire en ce moment. Elle ignorait quasiment tout de lui, pourtant, c'Ă©tait un fait il l'attirait. C'est comme demander Ă  un enfant d'attendre pour avoir le jouet qu'il dĂ©sire tant, c'est impossible pour l'enfant en question de rĂ©sister. Et bien Brianna ressentait la mĂȘme chose. Une envie impossible Ă  contenir, et qui n'avait rien d'une simple pulsion sexuelle. Elle avait donc jouĂ© le tout pour le tout, posant tout ses atouts sur le tapis et attendant le rĂ©sultat hasardeux de ce choix dĂ©cisif. Christian ne tarda pas Ă  lui donner satisfaction par les mots tout d'abord et par les gestes ensuite. Elle l'observait tandis qu'il approchait, essayant de mesurer l'attirance que lui pouvait ressentir, et essayant de savoir justement si attirance il y avait. Christian Ă©tait un homme tout ce qu'il y a de plus difficile Ă  dĂ©crypter. Un mĂ©lange de retenue transparaissait dans ses gestes alors qu'il pouvait ĂȘtre parfois tellement Ă  l'opposĂ©, tellement expressif. Brianna avait du mal Ă  le cerner, mais ce qu'elle savait c'Ă©tait qu'elle avait envie d'en savoir plus sur lui. Il avoua avoir du mal Ă  se livrer, mais Brianna n'Ă©tait mĂȘme pas sĂ»r d'avoir correctement entendu cette derniĂšre remarque. Elle se tenait face Ă  lui, jouant machinalement du bout de ses doigts dans l'eau, fixant encore et toujours Christian qui semblait sur le point de prendre une dĂ©cision lourde de consĂ©quence. Son visage passa d'une tension, sorte de stress apparent, Ă  un mĂ©lange plus dĂ©tendu, plus sĂ»r de lui. A cet instant prĂ©cise Brianna eut comme la rĂ©vĂ©lation de ce qui allait se passer et se sentit prise de panique. Pas la panique qui la ferait fuir Ă  toutes jambes, juste celle qui vous fait sentir que votre sort et votre vie Ă  venir va se jouer dans les secondes qui suivent. Excellent pressentiment d'ailleurs, car quelques secondes plus tard les lĂšvres de Christian s'unissaient aux siennes pour un temps trĂšs limitĂ© mais tellement inespĂ©rĂ© que Brianna le savoura pleinement. Ce baiser aurait paru beaucoup trop court Ă  nombre de jeunes femmes qui se seraient empressĂ©s de sauter au cou de l'homme afin de le mettre dans leur lit au plus vite. Pour Brianna ce baiser Ă©tait juste ce qu'il lui fallait. Elle Ă©tait comme toute ces femmes, hĂątives, prĂȘte Ă  tout pour dĂ©marrer leur relation dans le feu de l'action. Mais pas avec lui. Pourtant, peut ĂȘtre que si elle avait eu une vĂ©ritable idĂ©e de son Ăąge - la diffĂ©rence aidant Ă  lui faire peur - tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent et elle n'aurait pas hĂ©sitĂ© une seconde Ă  lui bondir dessus. Mais pour le moment, Ă  ses yeux, leur relation ou dĂ©but de relation Ă©tait tout ce qu'il y a de plus saine. Pour en revenir au vif de l'action ... Brianna sembla un moment Ă©garĂ©e aprĂšs ce baiser. Elle chercha un instant le regard de Christian, attrapa ensuite de sa main, l'une de celles qui reposait encore sur sa joue. De son pouce elle caressa cette derniĂšre, comme cherchant Ă  rĂ©aliser par ce geste quelque chose. En mĂȘme temps, elle prouvait Ă  Christian que tout ce qu'elle ressentait n'Ă©tait que tendresse et qu'elle ne voulait rien prĂ©cipiter. Mais elle rĂ©alisa rapidement qu'il attendait qu'elle exprime cela Ă  haute voix. Elle commença Ă  ouvrir la bouche, puis se ravisa. Quelques souvenirs de leur toute premiĂšre rencontre oĂč elle Ă©tait dans un bien triste Ă©tat la submergĂšrent et la coupĂšrent net dans son Ă©lan. S'amouracher du seul homme "extraordinaire" sur cette terre, ou qui en tout cas valait beaucoup mieux qu'elle ... n'Ă©tait ce pas priver une femme plus digne de pareil cadeau? Sentiment de culpabilitĂ© immonde, mais comment rĂ©agirait il quand il verrait qu'en rĂ©alitĂ© il restait encore de la drogue chez Brianna? Comment le prendrait il quand il saurait qu'elle ne parvenait pas Ă  couper tous liens avec ses amis droguĂ©s le jour oĂč ils la rappelleraient? Elle ne s'engageait pas seulement dans une relation en lui rĂ©pondant, elle s'engageait dans un vrai parcours du combattant. Ces rĂ©flexions la troublĂšrent, Ă  tel point qu'elle se rendit compte Ă  sa plus grande surprise qu'elle ne tenait plus la main de Christian et qu'elle Ă©tait sorti de l'eau, se couvrant de sa robe devant son corps, sans pour autant l'avoir enfilĂ©e. La serrant contre elle comme si elle n'Ă©tait qu'un vieux nounours. Christian lui la regardait avec Ă©tonnement et apprĂ©hension, du moins c'est ce qu'elle perçut. Consciente qu'elle faisait n'importe quoi, et qu'elle devait saisir cette chanson qui lui Ă©tait offerte, elle se reprit fermement et ouvrit enfin la bouche "Ce que je vais te dire va te sembler ridicule mais je te demande de ne pas tomber amoureux." LĂ  c'Ă©tait le choc du siĂšcle, cela sembla mĂȘme bizarre Ă  Brianna de lui sortir çà. Elle n'Ă©tait pas prĂ©tentieuse au point de croire qu'il l'Ă©tait. Mais l'idĂ©e qu'il allait le devenir semblait possible, voir mĂȘme Ă©vidente. Elle se pinça les lĂšvres nerveusement et reprit, essayant de contenir les Ă©motions qui jouaient avec son cƓur comme avec une balle de ping-pong "Du moins, pas tout de suite. Tu ne veux pas que ça aille trop vite n'est ce pas? Et bien dis toi que moi non plus. Je veux te laisser le temps de voir que tout ce que je vais faire ne sera pas forcĂ©ment pour te plaire" Elle soupira, s'approcha de lui et prit Ă  nouveau sa main, avec cet air grave qui lui faisait peur Ă  elle mĂȘme. "Je veux bien tes lĂšvres, ton sourire le matin aprĂšs une nuit Ă  mes cĂŽtĂ©s, mais garde ton cƓur sur la dĂ©fensive encore un moment, tu veux bien?" Brianna baissa les yeux et reprit pour conclure "Je sais, tu t'attendais pas Ă  çà, ca te semble absurde. Je te demande juste cette promesse pour pouvoir continuer Ă  me sentir aussi Ă  l'aise avec toi que je le suis aujourd'hui."Explication? Je l'ai dĂ©jĂ  donnĂ© me semble t'il. Brianna ne voulait pas le dĂ©cevoir alors qu'il l'aurait placĂ© au sommet. Elle ne voulait pas de rupture douloureuse parce qu'il ce serait accrochĂ©e Ă  elle. Elle se devait donc de le mettre en garder et de poser cette interdiction un peu Ă©trange. Un bref sourire Ă©claira son visage, tandis que sa main tirait la sienne un peu vers elle, de façon Ă  ce qu'ils sortent de l'eau et de façon Ă  l'inviter Ă  s'asseoir Ă  cĂŽtĂ© d'elle avant qu'il ne lui explique son ressenti aprĂšs de tel propos. La belle brune se sentait mal Ă  l'aise mais elle gardait une attitude aussi sereine que possible. Elle avait fait ce qu'il fallait faire. Elle s'Ă©loigna un peu de Christian prenant le temps de faire glisser sa robe Ă  nouveau le long de son corps trempĂ©, regardant un peu ailleurs. Elle se sentait coupable car pour sa part des sentiments Ă©taient nĂ©s trop rapidement pour qu'elle arrive Ă  les contenir et Ă  les mettre de cĂŽtĂ©. Pas Ă©vident n'est ce pas? Allait il la prendre pour une folle? Elle allait bientĂŽt le savoir. Seriez vous Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir que Brianna n'est pas une jeune femme aussi simple que çà Ă  cerner? Elle rĂ©serve encore bien des surprises ... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 25 Juil - 006 Le fait que Brianna lui pose cette sorte d'ultimatum, concernant l'avenir de leur "relation" avait quelque peu bousculĂ© Christian et, l'avait forcĂ© Ă  agir rapidement. Cependant, ses paroles et ses gestes avaient Ă©tĂ© mĂ»rement rĂ©flĂ©chis...et pourtant. Pourtant, il avait hĂ©sitĂ© Ă  faire demi-tour pour -en quelque sorte- se retrouver face Ă  son "destin". Il avait hĂ©sitĂ©, parce que comme Ă  l'accoutumĂ©e, Christian avait beaucoup rĂ©flĂ©chit et, pas que sur ses propres gestes. Son esprit avait voulu anticipĂ© sur les faits et gestes de Brianna, sur ce qu'elle lui rĂ©pondrait et, sur ce qu'elle ferait. Malheureusement pour lui, il y avait trop de possibilitĂ©s et, trĂšs peu de probabilitĂ© pour que l'une d'entre elle s'impose...Alors -peut-ĂȘtre pour la premiĂšre fois de sa vie- il avait tout plaquĂ©, avait abandonnĂ© toute idĂ©e de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences de ses actes et, s'Ă©tait lancĂ©. Pour dire vrai, Christian ne s'Ă©tait jamais crĂ»t capable d'une telle chose et oui, en trente-deux ans de vie, il pouvait l'avouer sans aucune honte, c'Ă©tait la seule et unique fois oĂč il avait fait confiance Ă  son cƓur, Ă  son instinct en quelque Ă©tait peut-ĂȘtre dĂ» au contexte, Ă  la personne qu'il avait en face de lui. Ce que Brianna ne savait pas, c'Ă©tait que Christian avait Ă©tĂ© mariĂ© avant de la rencontrer mais, avec cette femme, cela c'Ă©tait passĂ© diffĂ©remment et, il avait Ă©tĂ© beaucoup aidĂ©. En fait, il avait absolument tout calculĂ© avant de lui dĂ©clarer sa flamme, il avait Ă©tudiĂ© chaque probabilitĂ©, osant mĂȘme doutĂ© des regards emplit d'amour qu'elle lui lançait...L'Ă©vocation de ce souvenir Ă©tait peut-ĂȘtre douloureuse, mais c'Ă©tait une bonne maniĂšre de comprendre ce que ressentait le jeune trentenaire. Car, contrairement Ă  ce qu'il s'Ă©tait passĂ© avec cette femme, il n'Ă©tait pas tombĂ© amoureux de Brianna, pas du tout et paradoxalement, il se sentait irrĂ©mĂ©diablement attirĂ© par cette jeune y avait quelque chose chez elle qui faisait que Christian se sentait bien lorsqu'elle Ă©tait prĂšs de lui, quelque chose dans sa façon d'ĂȘtre ou de parler qui ne le laissait pas indiffĂ©rent, qui le forçait Ă  boire les paroles de la jeune femme, Ă  fondre devant chacun de ses gestes...C'Ă©tait pour ça qu'il avait fait demi-tour, alors que son esprit lui hurlait de partir pendant qu'il le pouvait encore. C'Ă©tait pour ça qu'il Ă©tait revenu vers elle et, qu'il l'avait embrassĂ©, avec une tendresse qui ne lui Ă©tait Ă©videment pas inconnu, mais dans laquelle rĂ©sidait quelque chose qui ressemblait au besoin. Un besoin "primaire" qui avait celui de chercher les lĂšvres de Brianna; comme si une voix lui avait promis que s'il ne le faisait pas, il le regretterait. Voila pourquoi Christian n'Ă©tait pas partit et avait mĂȘme osĂ© laisser libre cours Ă  ses Ă©motions...Il fĂ»t un peu Ă©tonnĂ© que la jeune femme accepte ce baiser, mais le soulagement vola rapidement la place Ă  l'Ă©tonnement. Puis, ce fĂ»t au tour du plaisir. Le plaisir de goĂ»ter ces lĂšvres, tellement douces, agrĂ©ables...ces lĂšvres qui avaient un goĂ»t il prit fin. Christian ne fut pas frustrĂ©, comme ce Ă  quoi il s'attendait. Non, il semblait...accusĂ© le coup, comme si ce baiser l'avait en quelque sorte transportĂ© -ce qui Ă©tait un peu le cas, mais il n'Ă©tait pas non plus avide de recommencer. Au contraire, pour le moment, son dĂ©sir lui demandait plus de serrer Brianna dans ses bras, que de venir Ă  nouveau caresser ses il n'en eut pas l'occasion. La main de la jolie brune vint se poser sur l'une des siennes et, le contact qu'elle lui offrit en la caressant avec son pouce, provoqua un frisson Ă  Christian. Il avait le regard rivĂ© Ă  celui de Brianna et, il attendait une rĂ©ponse. Bien que ce baiser pouvait lui en dire long, il avait besoin d'entendre le son de la voix de la jeune femme, mais ce ne fĂ»t pas le cas. Elle stoppa lentement son geste et, s'Ă©loigna aussitĂŽt de lui, l'air absent, perdue dans ses pensĂ©es. Christian se retourna afin de la suivre du regard et, fĂ»t Ă©tonnĂ© de la voir s'arrĂȘter un peu plus loin, serrant sa robe contre elle. Il Ă©tait un peu "sidĂ©rĂ©" par cette rĂ©action, mais comprit assez rapidement que c'Ă©tait parce qu'elle devait se sentir dĂ©rangĂ©e par quelque prit alors la parole et, ce qu'elle dit, cloua tout simplement Christian sur place. Tomber amoureux Ă©tait une chose et, pour le moment, ce n'Ă©tait pas le cas...enfin, c'Ă©tait ce qu'il imaginait car il ne savait pas vraiment interprĂ©ter ses sentiments. Il l'Ă©couta, religieusement, ne prononçant aucun mot, pour ne pas la dĂ©ranger, parce qu'il se doutait que c'Ă©tait extrĂȘmement difficile pour elle de lui demander tira alors sa main et, Ă  ce moment Christian se rendit compte qu'il la serrait dans la sienne. Elle voulait qu'il la suive. Elle s'Ă©loigna Ă  nouveau afin d'enfiler sa robe et, Christian lui emboĂźta le comprend parfaitement, rĂ©pondit enfin Christian, c'est assez difficile de promettre une telle chose, expliqua t'il en souriant Ă  son tour, je ne sais plus ce que ça fait, continua t'il sans se rendre compte de son erreur, mais...je te le promet, dit-il en rivant son regard Ă  celui de la jeune femme, parce que je veux encore passer des soirĂ©es comme celle-ci...avec toi, ajouta Christian alors que cette fois, c'Ă©tait lui qui venait prendre la main de avait raison. Promettre de ne pas tomber amoureux Ă©tait absurde, parce qu'il pouvait trĂšs bien l'ĂȘtre et ne pas s'en ĂȘtre rendu compte...il pourrait mĂȘme refuser de l'ĂȘtre, le cacher aussi...Mais ce n'Ă©tait rien de tout ça. Christian savait uniquement qu'il ressentait quelque chose d'Ă©trange Ă  l'Ă©gard de Brianna, quelque chose qu'il ne pouvait dĂ©finir mais, qui le poussait Ă  se rapprocher d' serra un peu plus la main de la jeune femme dans la sienne et, l'invita Ă  venir s'asseoir dans le sable, prĂšs de lui. Se penchant sur le cĂŽtĂ©, il attrapa sa veste, la prit par l'intĂ©rieur des manches et, la dĂ©posa dĂ©licatement sur les Ă©paules de Brianna, afin d'Ă©viter qu'elle n'attrape veux qu'on prenne notre temps, dit-il finalement, en rĂ©ponse Ă  ce qu'elle lui avait dit plus tĂŽt, pour autant, reprit Christian en fixant la surface de lac, malgrĂ© cette promesse, je...comment t'expliquer, soupira t'il, l'air quelque peu abattu, mais un sourire amusĂ© au bord des lĂšvres, je ne veux pas qu'on s'Ă©loigne, ou...ne plus t'avoir dans mes bras, ne plus t'embrasser, avoua alors Christian, faisant une nouvelle fois confiance Ă  ses Ă©motions, moi aussi j'ai peur de ce qui pourrait arriver, continua t'il en croisant le regard de Brianna, je suis peut-ĂȘtre trop vieux pour toi, dit-il directement, sans passer par quatre chemins, et..., commença t'il avant de s'arrĂȘter effet, non loin de l'endroit oĂč Ă©tait garĂ©e la Mustang de Christian, plusieurs voitures arrivĂšrent -rapidement- et, se garĂšrent dans des crissements de pneus, leurs phrases Ă©claboussant les bords du lac de leur lumiĂšre aveuglante pendant un laps de temps. Le jeune trentenaire grimaça, sa mĂąchoire se crispant alors qu'il se sentait finalement prĂšs Ă  s'ouvrir un peu plus...Et je crois qu'il est temps de partir, dit-il en plongeant son regard dans celui de Brianna, alors que plusieurs jeunes sortaient des voitures, Ă  moitiĂ© -ou complĂštement saoul-, bouteilles en mains, beuglant Ă  tue-tĂȘte, viens, je te ramĂšne, ajouta t'il d'une voix douce, Ă  Brianna, ramassant son tee-shirt avant de se lever et de lui tendre la main. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Une erreur de plus ? [Christian] Sam 25 Juil - 1324 La demande de Brianna avait tout d'on ne peut plus Ă©trange. Ce qu'il faut savoir, c'est que jamais Brianna n'avait engagĂ© ses sentiments dans une relation, jamais elle n'avait ressenti quoique ce soit pour l'autre, et jamais elle n'avait rĂ©ellement connu l'amour. Mais cette fois avec Christian, tout Ă©tait diffĂ©rent. Ses sentiments lui jouaient des tours, elle ne pouvait pas le considĂ©rer comme une aventure, elle ne pouvait pas renier cette attirance plus forte que jamais qu'elle ressentait pour lui. Donc, si par le plus grand des hasards, Brianna ressentait enfin ce sentiment amoureux qu'elle n'avait jamais cherchĂ© Ă  ressentir, elle comptait sur Christian pour prendre son rĂŽle et ne jamais avoir de sentiments pour elle. Dans le fond, il fallait avouer qu'elle avait espĂ©rĂ© qu'il la contredise, qu'il lui fasse comprendre qu'il ne pouvait pas faire çà, que c'Ă©tait trop tard. Mais le coup de massue tomba. Il la comprenait parfaitement. Non au contraire! Brianna avait envie de lui hurler qu'il ne comprenait rien du tout, qu'elle ne disait çà que parce qu'elle mĂȘme elle se sentait trop attachĂ©e Ă  lui pour parvenir Ă  lui rĂ©sister suffisamment longtemps. Mais Christian poursuivit sur sa lancĂ©e, et Brianna ne fit jamais rien pour l'empĂȘcher de poursuivre. Il ne savait plus ce que çà faisait d'aimer. La belle brune comprit alors douloureusement qu'elle n'Ă©tait pas la premiĂšre. Elle aurait dĂ»t s'en douter, et elle ne serait trĂšs certainement pas la derniĂšre non plus. Finalement en lui interdisant tout sentiment Ă  son Ă©gard, elle venait de se protĂ©ger et de la meilleure façon qui soit. Car quand son ex reviendrait le hanter, ou pire, quand une femme plus mĂ»re, plus de son Ăąge, viendrait Ă  croiser sa route ... Brianna comprenait que dans ce cas, elle passerait au second plan et deviendrait l'aventure avec une petite jeune que Christian aurait eu dans sa vie. Peu Ă  peu, elle se refermait comme une huitre, se recroquevillant sur elle mĂȘme, alors qu'elle Ă©tait assise dans le sable aux cĂŽtĂ©s de Christian. Quand la veste de ce dernier tomba sur ses Ă©paules, Brianna croisa son regard avec une nuance d'espoir qui transparaissait dans ce dernier. Il ne pouvait pas ĂȘtre aussi tendre avec une aventure d'un moment n'est ce pas? HonnĂȘtement, elle n'en savait trop rien. Brianna attrapa la veste de chaque cĂŽtĂ© et la resserra sur ses Ă©paules tandis que Christian lui cherchait difficilement Ă  mettre des mots sur ce qu'il ressentait. La brune sentait clairement qu'il ne parvenait pas Ă  s'exprimer librement. Alors, en pensant l'aider par le simple fait de le regarder, elle releva ses yeux sur lui au moment prĂ©cis oĂč il lui annonçait la deuxiĂšme nouvelle perturbante de la soirĂ©e elle avait visiblement mal jugĂ© son Ăąge. Il n'avait pas la trentaine non plus quand mĂȘme. Leur Ă©cart d'Ăąge devait ĂȘtre de moins de 10 ans, c'Ă©tait Ă©vident pour Brianna. Une Ă©vidence qu'il remettait en question par ses propos, et qu'elle n'eut pas le temps de corriger car dĂ©jĂ  il l'invitait Ă  se lever afin de fuir un groupe de jeunes noyĂ©s dans l'alcool. Elle attrapa sa main et se leva, encore sous le choc des quelques rĂ©vĂ©lations qu'il venait de faire. Mais soudainement, elle stoppa Christian, l'empĂȘchant d'avancer vers la voiture "Tu vas me ramener chez moi et disparaitre comme la derniĂšre fois c'est çà?" Brianna regardait vaguement dans la direction des jeunes qui pour l'instant ne semblaient mĂȘme pas les avoir repĂ©rĂ©. Elle reprit en essayant de croiser le regard de Christian "Je ne bougerais pas d'ici tant que je n'aurais pas compris ce que tu me caches". Pas sĂ»re de vouloir savoir elle baissa les yeux, et passa une main sur son visage. Devait elle vraiment savoir ou prĂ©fĂ©rait elle rester dans l'ignorance? "Non rien. Laisse. Je ... je veux pas savoir." Ses questions auraient Ă©videment concernĂ© l'Ăąge exact de Christian et cette histoire d'amour qui avait prĂ©cĂ©dĂ© Brianna, mais elle ne voulait pas savoir tout çà. Simplement parce qu'elle savait que plus elle en saurait et moins elle pourrait s'Ă©loigner de lui. Elle relĂącha la main de Christian, et le prĂ©cĂ©da d'un pas rapide en direction de la voiture. LĂ , elle se retrouva confrontĂ©e Ă  sa rĂ©alitĂ© elle connaissait la plupart des jeunes en question qui trainaient lĂ . Si si, souvenez vous, au tout dĂ©but Brianna Ă©tait Ă  une soirĂ©e chez des amis qui avait vite tournĂ© Ă  une soirĂ©e de tous les vices. Et bien ces mĂȘmes personnes se trouvaient lĂ , en face d'elle. Elle aurait trĂšs bien pu les snober et passer Ă  cĂŽtĂ© sans leur prĂȘter la moindre attention. Mais un dĂ©tail attira justement son attention. Alors qu'elle avait la main posĂ©e sur la poignĂ©e de la voiture de Christian, attendant qu'il l'ouvre, elle jeta un regard derriĂšre elle. LĂ , elle aperçut les places arriĂšre d'une des voitures prĂ©sentes ici, et se rendit compte qu'elles Ă©taient occupĂ©es. Rien de crapuleux je vous rassure, mais Brianna reconnut sans peine cette touffe de cheveux blonds ils appartenaient Ă  l'amie qui l'avait emmenĂ© Ă  cette fĂȘte, Kate. D'un geste vif, Brianna ouvrit la portiĂšre de l'autre voiture donc et s'aperçut que ce qu'elle craignait Ă©tait vĂ©rifiĂ©. Kate ne dormait pas, ni ne somnolait. Elle n'Ă©tait tout simplement plus lĂ . Brianna n'y connaissait rien en mĂ©decine, elle se contenta de lui donner des gifles, sentant en vague sentiment de culpabilitĂ© et de pe
combiencoute une usine de fer a beton. There are two types of concrete batching plants: Ready mix plants : A ready mix plant combines all ingredients except for water at the concrete plant. This mixture is then discharged into a ready mix truck (also known as a concrete transport truck). Water is then added to the mix in the truck and mixed during transport to the job site. Central
Une chirurgie des mĂąchoires c’est une grosse pĂ©riode de stress pour nous les patients. Parfois, elle fait suite Ă  des annĂ©es d’hĂ©sitations Ă  aller voir un spĂ©cialiste. Avant l’étape finale qu’est l’opĂ©ration, on doit passer par tout un tas d’émotions et de nouvelles plus ou moins agrĂ©ables Ă  encaisser. Oui, il y a dĂ©jĂ  l’annonce de l’opĂ©ration, qui est une grosse claque dans la figure et qui, je crois, nous a tous traumatisĂ©. AprĂšs cette grande phase d’angoisse, oĂč l’on est Ă  fleur de peau, s’en suit une interminable pĂ©riode de questionnements et d’attente. Ceci vient se greffer, en gĂ©nĂ©ral, Ă  des traitements d’orthodontie ou des sĂ©ances de kinĂ© et d’orthophoniste que l’on doit assurer en amont. Il nous faut aussi bien choisir notre mutuelle, c’est dĂ©terminant pour le budget. AprĂšs avoir acceptĂ© la nouvelle, on attend finalement impatiemment l’échĂ©ance. Et oui, c’est contradictoire. Pour ma part, j'ai sautĂ© le pas en Avril 2014. En parallĂšle, on a aussi les avis divers et variĂ©s des amis et la famille qui ont un Ă©norme impact. Parfois, on est soutenus mais aussi on est dĂ©stabilisĂ©s par les questions et parfois mĂȘme dĂ©couragĂ©s de se lancer dans l’aventure. Je l’ai toujours dit, si on le fait c’est pour nous et notre santĂ©, pas pour les autres. En effet, cette opĂ©ration fait peur de par le cĂŽtĂ© spectaculaire de l’acte, mais aussi parce qu’elle touche Ă  notre image et Ă  l’essence mĂȘme de qui nous sommes. C’est trĂšs flippant. Une bonne prĂ©paration Ă  l’opĂ©ration informations, conseils de professionnels, bien choisir son praticien nous permet de beaucoup mieux vivre l’expĂ©rience et la rĂ©cupĂ©ration en post opĂ©ratoire. Vais-je pouvoir parler ? Est-ce que j’aurais mal ? Qu’est-ce que je vais pouvoir manger ? Combien de temps je vais rester gonflĂ©e ? sont des questions que l’on s’est tous posĂ©. Pour cela, on cherche Ă  s’armer au maximum pour que tout se passe au mieux. On se prĂ©pare Ă  passer quelques jours Ă  l’hĂŽpital, qui seront plus ou moins difficiles d’une personne Ă  une autre blocage des mĂąchoires, oedĂšme, drains, sommeil
. On prĂ©pare bien sa valise pour avoir tout ce dont on peut avoir besoin dans notre chambre mouchoirs, paille, seringue, bandeau rĂ©frigĂ©rant
 et on prĂ©pare les courses pour notre retour Ă  la maison nourriture liquide, boissons, mĂ©dicaments
 Lire aussi Comment Se Nourrir AprĂšs Une OpĂ©ration des MĂąchoires? C’est Ă  l’hĂŽpital qu’on dĂ©couvre, avec effroi souvent, notre nouvelle tĂȘte toute gonflĂ©e. A partir de lĂ , on commence Ă  compter les jours et Ă  analyser la moindre amĂ©lioration, le moindre changement et aussi le dĂ©gonflement. Lire aussi L'opĂ©ration et l'hospitalisation Bi-maxillaire et disjonction Et il faut dire qu’on a peur de tout un mouvement, un grincement, un claquement... C’est la phase la plus dure psychologiquement puisque l’on ne se reconnaĂźt pas forcĂ©ment. Ceci peut prendre plusieurs mois d’un patient Ă  un autre. Je le dis et le rĂ©pĂšte, cette opĂ©ration est plus impressionnante et contraignante, que douloureuse !! Une fois de retour Ă  la maison, on essaye de retrouver un rythme. Pour moi, c’était dur de combiner sommeil semi assis, mĂ©dicaments et le peu de nourriture, qui plus est liquide. La premiĂšre semaine Ă©tait assez dure Ă  gĂ©rer. Reposez-vous un maximum et achetez de la nourriture et boissons protĂ©inĂ©es pour avoir des forces et ne pas perdre trop de kilos. ☛Pour les sportifs, on doit faire attention avant de reprendre une activitĂ©. Les premiers mois, pas de sport de contact comme la boxe, pas de sauts et Ă©viter la chaleur car on peut trĂšs vite rĂ©amorcer les gonflements. Pour ce qui est du travail, j’ai repris aprĂšs mes 3 semaines d’arrĂȘt maladie. Je n’étais pas au top de ma forme mais avec le soutien des collĂšgues, je pense que ça m’a aidĂ© Ă  recouvrer plus vite. Comme beaucoup d’entre nous, je suis allĂ©e chez un kinĂ©sithĂ©rapeute maxillofacial pour faire du drainage lymphatique dans un premier temps puis la rééducation de mes mĂąchoires ensuite ouverture axĂ©e, amplitude, lecture etc C’est une Ă©tape primordiale qui va dĂ©finir la rĂ©ussite dans le temps de l’opĂ©ration. MalgrĂ© les dĂ©convenues et la stagnation par moment, il faut ĂȘtre trĂšs assidu et motivĂ©. Pour ma part, j’ai attendu 6 mois pour retrouver mon visage dĂ©finitif, totalement dĂ©gonflĂ© et dans lequel je me reconnaissais. A ce moment la, on pense que tout est fini mais en fait non, puisque c’est la que la course d’endurance commence. Il faut maintenir les efforts, les nouvelles habitudes Ă  adopter, continuer d’aller chez le kinĂ© et de faire les exercices Ă  la maison. La plupart du temps, cette chirurgie est couplĂ©e Ă  un traitement d orthodontie et de ce fait, en post op, j’ai continuĂ© mon traitement d’orthodontie puis la contention Ă  la fin. Mais je n’ai quasiment jamais arrĂȘtĂ© mes sĂ©ances chez le kinĂ©. Oui, je ne vous ai pas dit qu’on avait super peur que tout bouge et revienne comme avant. C’est normal, mais rassurez-vous; c’est du solide! Ah et j’oubliais, j’ai fait retirer mes plaques opĂ©ratoires 1 an aprĂšs la chirurgie pour Ă©viter toute dĂ©convenue future ; d’autant plus qu’elles me gĂȘnaient au quotidien. On m’a souvent demandĂ© " Et si c’était pire qu’avant ? " En effet, il y a l’aspect bĂ©nĂ©fices-risques Ă  prendre en compte mais en gĂ©nĂ©ral, on a de rĂ©els problĂšmes fonctionnels mastication, grincements, claquements
 et de gros complexes esthĂ©tiques, qui seront en majoritĂ© rĂ©solus. Le reste Ă©tant des reliquats de problĂšmes et une nouvelle perception de soi Ă  apprivoiser. AprĂšs, il y a toujours des exceptions, mais rares sont les cas. Surtout n’oubliez pas que vous le faites pour vous et dans l’intĂ©rĂȘt de votre santĂ© dans les annĂ©es Ă  venir. On m’a dit Dans 10 ans, vous n’aurez plus de dents » Et bien, je vous dis que ça aide Ă  se dĂ©cider!!! Je suis passĂ©e par de grosses Ă©preuves pendant 3 ans, j’ai tout donnĂ© pour avoir le sourire que j’ai aujourd’hui et je l’ai mĂ©ritĂ©. Je dis souvent aussi qu'une fois qu’on est lancĂ©, tout se passe trĂšs vite et on est fier de l’avoir enfin fait ». Et si c’était Ă  refaire ? .... J’y retournerai sans hĂ©siter !! Lire aussi Ce que vous penserez de votre visage aprĂšs une opĂ©ration des mĂąchoires Lire aussi
CoĂ»tsĂ©valuĂ©s par nos experts : 320 $ (ovario-hystĂ©rectomie pour une femelle) ; 200 $ (castration pour un mĂąle) Les vĂ©tĂ©rinaires et les associations de protection des animaux recommandent de faire stĂ©riliser les chiots, les mĂąles comme les femelles. Ce type d’intervention permet de contrĂŽler la population canine. Le Deal du moment -44% Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim Voir le deal € NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1930 Si seulement elle pouvait savoir Ă  quel point il s’en voulait pour tout
 jamais Aaron n’avait Ă©prouvĂ© autant de remords et de culpabilitĂ©. Comment pouvait-il aimer autant une personne et en mĂȘme temps, n’ĂȘtre bon qu’à la faire souffrir comme il l’avait fait ?! Comme il continuait de le faire visiblement
 Il s’en voulait d’avoir pu croire ne serait-ce qu’une toute petite seconde que Lise n’avait pas Ă©tĂ© sincĂšre avec lui. La fatigue Ă©tait en grande partie responsable de son manque de luciditĂ© mais ça n’excusait strictement rien. Il n’avait pas droit Ă  l’erreur et il n’avait pas le droit de lui faire le moindre mal non plus, pourtant, il Ă©tait vraisemblablement plutĂŽt douĂ© dans le genre. Aaron n’osait mĂȘme pas songĂ© Ă  ce qui aurait pu se passer si jamais Lizzie avait rĂ©ussi Ă  se tuer
 il refusait d’envisager cette hypothĂšse, il refusait d’ailleurs de croire qu’il Ă©tait majoritairement responsable de tout ça
 et pourtant ! J’ai eu un moment de faiblesse c’est vrai, je le reconnais !! Mais avoues que n’importe qui se serait laissĂ© bernĂ© Ă  ma place ! LĂ  oĂč je suis coupable, c’est effectivement en refusant d’écouter tes explications et putain Lise tu peux pas savoir Ă  quel point je m’en veux ! Ca faisait des heures que je n’avais pas dormi, je venais de vivre des moments merdiques et j’attendis qu’une chose qu’on puisse se retrouver enfin tout les deux et qu’on oublie le reste du monde. J’étais vraiment mal et par-dessus ça, j’apprends que tu vas Ă©pouser un type qui semble en tous points parfait je
 je sais que mes excuses ne sont pas valables, je cherche pas Ă  m’en trouver d’ailleurs, je veux juste t’expliquer que je n’étais pas dans mon Ă©tat normal. Je me sens pas infĂ©rieur, j’ai du mal Ă  comprendre certaines choses et objectivement je regrette d’ĂȘtre aussi terre Ă  terre parfois. Alors ouais je suis vraiment qu’un con, je l’admets. »Bon sang ce que ça pouvait lui faire mal d’entendre Lise lui balancer toutes ces vĂ©ritĂ©s en pleine figure. Il savait qu’elle avait raison et que sa façon d’agir Ă©tait tout simplement impardonnable. Elle avait raison de lui en vouloir
Quand il la vit se lever, Aaron se prĂ©cipita immĂ©diatement vers elle, sachant pertinemment qu’elle serait incapable de tenir sur ses jambes. Il faut dire qu’entre ce qu’elle avait ingurgitĂ© et les mĂ©dicaments qu’on lui donnait par intraveineuses depuis plusieurs jours n’arrangeaient en rien la situation. Le jeune homme se baissa prĂšs d’elle et l’aida Ă  se redresser avant de l’inciter Ă  se rallonger dans son lit, ce qui ne fut pas Ă©vident. Tu veux partir d’ici et pour faire quoi ?! Une nouvelle tentative ?! Tu veux vraiment me faire payer mes erreurs au prix fort alors ?! Bon sang mais tu comprends que ma vie n’a aucun sens si tu n’en fais plus partie ?! Je t’aime Lise !! Je veux pas te perdre !! Je refuse de te perdre !!! Et je refuse que tu te fasses du mal. J’ai fait une erreur mais toi aussi tu es en train d’en commettre une ! Ca fait cinq jours que je passe mon temps dans cette putain de chambre Ă  attendre que tu te rĂ©veilles, Ă  attendre d’avoir une nouvelle chance de te dire Ă  quel point je t’aime !! Et c’est tout ce que tu trouves Ă  faire ?! Tu veux vraiment me punir de la sorte ?! Tu parles d’une vie de merde, et moi, je suis quoi dans tout ça ?! Tu y as pensĂ© ?! Si tu ne le fais pas pour moi, fais le au moins pour ta sƓur, elle n’a que toi Lise !! »Pendant qu’il parlait, Aaron s’agitait nerveusement, prenant de quoi s’occuper de sa plaie avant d’immobiliser son bras dĂ©licatement pour lui remettre ses perfusions. Il savait qu’elle en avait impĂ©rativement besoin, sans quoi, les rĂ©sidus de mĂ©docs dans son organisme n’allaient pas disparaĂźtre aussi facilement mais aussi, parce que c’était dangereux concernant son opĂ©ration future. Il refusait de la laisser se dĂ©truire sous prĂ©texte qu’elle lui en voulait ou qu’à son goĂ»t la vie n’avait strictement aucune saveur. Je vois des gens mourir chaque jour tout en espĂ©rant jusqu’à la derniĂšre seconde qu’ils parviendront Ă  s’en sortir !! Des gens comme toi et moi qui n’ont rien demandĂ© Ă  personne, qui ne demandent qu’à mener une vie normale et qui n’en ont rien Ă  foutre que la vie soit merdique !! J’en vois qui sont seuls
 qui meurent seuls. Nous on est deux Lise. Tout les deux. Et je ne te laisserais plus jamais te faire le moindre mal. J’ai trop besoin de toi et t’as pas le droit de m’abandonner tu m’entends ?! Je suis qu’un con, un crĂ©tin, un abruti, tout ce que tu veux
 mais je t’aime !! Et ça, ça n’a pas de prix. »Aaron s’occupa ensuite de sa vilaine plaie au bras, dans le silence le plus total. Il Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ© de voir que mĂȘme lui n’était pas capable de la rendre heureuse, tout ce qu’il avait rĂ©ussi Ă  faire, c’était la coincer dans ce lit d’hĂŽpital, en prĂ©tendant qu’il l’aimait alors qu’il n’était pas capable de le lui prouver. Aaron ?! Le docteur Cooper aimerait s’entretenir un instant avec mademoiselle Hawkins. » Qu’il aille se faire foutre, c’est pas le moment ! » Il dit que c’est important. »Aaron se leva prĂ©cipitamment, retirant les gants qu’il avait enfilĂ© pour s’occuper de Lise. Il se dirigea vers la sortie mais avant de passer la porte, se tourna vers la jeune femme une derniĂšre fois. RĂ©flĂ©chis bien Ă  ce que je t’ai dit Lise
 tu es tout ce qui compte Ă  mes yeux. »Il sortit de la chambre sans daigner porter le moindre regard Ă  son p
 enfin, au docteur Cooper qui se tenait non loin de lĂ , attendant de pouvoir s’entretenir avec sa jeune patiente. Il attendit d’ailleurs que son fils soit suffisamment loin pour entrer dans la chambre de la jeune femme, tout sourire aux lĂšvres et l’expression rassurant de tout bon mĂ©decin qui se respecte. Mademoiselle Hawkins, il y a deux trois petits points que j’aimerais aborder avec vous, vous permettez ?! Voila
 j’ai accordĂ© une attention toute particuliĂšre Ă  votre dossier mĂ©dical et pour ne rien vous cacher, je suis plutĂŽt inquiet vous concernant. Vous avez conscience que cette opĂ©ration est extrĂȘmement lourde et non sans danger. Aux vues de vos derniers examens, il est indispensable que nous procĂ©dions Ă  l’opĂ©ration dans les plus brefs dĂ©lais
 ce soir
 demain matin tout au plus. Sans quoi, nous ne pourrons plus rien faire. Comme je vous l’ai dit, cette opĂ©ration est assez risquĂ©e mais vous aurez prĂšs de vous les meilleurs spĂ©cialistes et bien entendu, je serai lĂ  pour superviser cet acte mĂ©dical. Il faut vous faire opĂ©rer mademoiselle. Je ne sais pas ce qui vous a poussĂ© Ă  me dire que vous ne vouliez pas le faire mais croyez moi, c’est une grave erreur. Libre Ă  vous de prendre la bonne dĂ©cision mais, faites moi confiance, la vie en vaut la peine. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2003 Lise essayait de se relever, en vain
Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donnĂ© pour s’énerver, une toute petite fois. Incapable de le faire, toutefois. A part pleurer et se maudire elle-mĂȘme, il n’y avait hĂ©las pas grand-chose Ă  faire. Elle n’osait pas demander Ă  Aaron de la relever, partagĂ©e entre sa colĂšre et l’envie qu’il soit juste auprĂšs d’elle. Contradictoire, n’est-ce pas ? Aimer quelqu’un, c’est lui donner le pouvoir de nous dĂ©truire, comme dit le proverbe. Mais d’un cĂŽtĂ©, Lise ne considĂ©rait pas la chose possible concernant Aaron. Elle n’arrivait toujours pas Ă  croire ce qu’elle avait entendu de sa bouche, six jours auparavant
Alors qu’il Ă©tait le seul Ă  lui donner envie d’ĂȘtre chose que de se noyer corps et Ăąme dans l’alcool. Lise avait vraiment voulu mourir ce jour lĂ , sa douleur Ă©tant tellement insupportable qu’elle s’était complĂštement laissĂ©e submerger. C’était un acte de pur Ă©goĂŻsme, puisqu’elle n’avait pensĂ© qu’à elle Ă  ce moment prĂ©cis, mais ça ne lui avait mĂȘme pas traversĂ© l’esprit. Elle n’avait trouvĂ© que cette solution pour faire taire sa douleur. Mais cette fois, Lise n’était plus toute seule, dans son appartement, avec pour seule compagnie ses dĂ©mons. Il y avait Aaron, qui l’avait rassise sur son lit et avait remis ses perfusions. Etait-ce la conscience professionnelle ou toute autre chose qui parlait chez lui, elle n’en savait rien. Mais lorsqu’il s’énerva presque de dĂ©sespoir, Lise pleura de plus belle Venait-il lui dire qu’en mourant, elle ferait en sorte qu’il ne s’en remette pas ? Ses paroles la touchĂšrent plus que ce qu’elle n’aurait imaginĂ©. Se pourrait-il qu’il l’aime assez pour ne jamais vouloir la perdre effectivement ? Pourtant, Lise ne rĂ©pondit rien, trop ensuquĂ©e et souffrante pour parvenir Ă  articuler un seul mot de plus. C’était au dessus de ses forces, la fiĂšvre reprenait inlassablement le dessus, et elle serait ainsi jusqu’à ce qu’elle se fasse opĂ©rer, probablement. Mon dieu, mais dans quel Ă©tat s’était-elle mis ? Elle grimaça tandis qu’il touchait sa plaie, mais sans qu’un seul son ne sorte de sa bouche. Elle rĂȘvait de lui dire le fond de sa pensĂ©e, de lui dire qu’elle n’avait fait ça que parce qu’elle Ă©tait persuadĂ©e qu’il ne voulait plus d’elle
Mais ses forces l’abandonnait. Elle semblait comme perdue, comme si son esprit refusait de se mettre bien en place. Ce qui la rĂ©veilla Ă  moitiĂ©, hormis la douleur, ce fut le nom du mĂ©decin chargĂ© de son dossier. Cooper ?! A voir la rĂ©action d’Aaron, il y avait un lien avec lui. Mais Lise n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que dĂ©jĂ , il Ă©tait sorti et l’autre mĂ©decin rentrait. Elle se rallongea doucement, souffrant Ă  chaque mouvement, avant de faire subitement le lien entre Aaron et le mĂ©decin devant elle Se pouvait-il que ce soit son pĂšre en face d’elle ?! La ressemblance Ă©tait tellement frappante que mĂȘme elle, avec les idĂ©es trĂšs peu claires, en Ă©tait consciente. Sauf qu’elle n’eut pas le temps de lui poser la question que dĂ©jĂ  il lui disait qu’il fallait qu’il l’opĂšre, ce soir au plus tĂŽt, demain matin au plus tard
Sans quoi il serait trop tard. VoilĂ  encore une Ă©preuve de plus pour Lise
Dont elle se serait bien passĂ©e. Vous pouvez me dire pourquoi vous vivez, vous ?! Si vous Ă©tiez Ă  ma place, qu’est-ce qui pourrait motiver votre choix de vous faire opĂ©rer ? Votre fils, Aaron, qui semble vous haĂŻr ? C’est bien votre fils, je ne me trompe pas
Je voudrais savoir pourquoi je vis, vous comprenez ? Je voudrais que quelqu’un me dise oĂč on va, et pourquoi
S’il y a une raison Ă  tout ça. »Difficile pour Lise de mettre de l’ordre lĂ  haut. Elle dit par consĂ©quent elle ne savait pas ce qu’elle dĂ©ciderait pour l’instant, et demanda une heure, rien qu’une, pour y rĂ©flĂ©chir. Et le docteur Cooper lui donna son plus beau sourire avant de quitter la piĂšce, promettant de revenir d’ici une heure tapante. Elle aimait bien sa joie de vivre, pour une fois, ça lui faisait plaisir Ă  voir
Mais le trĂšs lĂ©ger sourire fut brisĂ© tandis qu’elle reçu une nouvelle visite
C’était le vieux monsieur qui l’avait sauvĂ©e, et qui venait lui rendre visite. Elle supposait devoir lui dire merci, mais il l’arrĂȘta avant mĂȘme qu’elle n’ait plus dire quoi que ce soit Il ne voulait pas de ses remerciements. Elle l’avait sauvĂ©, lui aussi
En peignant un portrait de sa dĂ©funte femme, et en l’aidant Ă  faire son deuil. Il avait Ă©tĂ© ravi de pouvoir s’acquitter de sa dette, enfin. Il lui demanda s’il pouvait faire quelque chose d’autre, ce Ă  quoi Lise rĂ©pondit par un sourire dans un premier temps. Vous pourriez me porter jusqu’au fauteuil roulant s’il vous plait ? Je ne suis pas lourde, et je ne peux pas marcher
 »Le vieux monsieur accepta aussitĂŽt, prenant bien garde Ă  ne pas tirer sur les perfusions. Il l’installa donc sans peine sur ledit fauteuil, attachant les perfusions Ă  la barre transversale qui se trouvait dessus, lui demandant ensuite oĂč est-ce qu’ils partaient se promener ? Lise Ă©tait tentĂ©e de lui demander de l’enlever et de la faire sortir, mais elle se rĂ©tracta Il fallait qu’elle voie Aaron pour l’instant. Elle lui indiqua donc le couloir oĂč il Ă©tait censĂ© se trouver, et le vieux monsieur s’exĂ©cuta, la poussant avec force, pour aller aussi vite que possible. Mais lorsque Lise aperçut Aaron au loin, il n’était pas seul
Max Ă©tait devant lui, et les deux semblaient s’échauffer mutuellement. Elle demanda au vieux monsieur de la pousser jusqu’à eux, et le remercia une fois que cela fut fait. Il s’en alla temporairement, tandis que Lise rassemblait son courage pour tenter de mettre fin Ă  cette folie. Max, casse-toi. Je veux plus te voir, ni maintenant ni jamais ! Tu peux bien ĂȘtre le sale chien chien de mon pĂšre, je m’en cogne, je veux que tu dĂ©gages ! » De quoi ?! Je te rappelle que ton pĂšre m’a garantie ta main, et que je ne m’en irais pas d’ici avant d’avoir eu satisfaction. » Je suis MAJEURE j’épouse qui je veux, et j’en ai rien Ă  foutre de toi ! Tu crois franchement que je vais passer le restant de mes jours avec un sale blanc-bec gominĂ© ? T’as de la merde dans les yeux ! Mon pĂšre n’a rien Ă  dire, je me passe de sa bĂ©nĂ©diction ! » Il peut t’y contraindre, tu le sais. Pas comme si t’étais fiancĂ©e Ă  quelqu’un d’autre ! » Je suis fiancĂ©e avec ma connerie, et crois-moi, c’est allĂšgrement suffisant ! Casse-toi oĂč je te fais sortir par un flic ! »Max s’était avancĂ©, l’air menaçant, mais se rĂ©tracta finalement, promettant que ça ne se passerait pas comme ça. Lise en soupira d’avance, parce qu’elle n’était pas dĂ©barrassĂ©e de cet abruti de sitĂŽt, semble-t-il. Puis, elle se mit soudainement Ă  rire, la fiĂšvre Ă©tant assez forte pour qu’elle dĂ©lire par moment
Ca ne faisait pas de mal aprĂšs tout. Mais quel abruti celui là
Rien dans le pantalon et ça vient se pavaner devant moi, on croit rĂȘver. Aaron, c’est ton pĂšre qui s’occupe de moi ?! Pourquoi tu le dĂ©testes Ă  ce point, c’est un homme gentil, charmant, comme toi ! Il m’a dit qu’il fallait qu’il m’opĂšre ce soir, au plus tard demain, sinon il pourra plus rien faire. J’ai une question, aussi
Pourquoi dire que je t’aurais fais payer le prix fort en mourant alors que tu voulais que je disparaisse de ta vie ? Je ne comprends plus rien
J’étais dĂ©semparĂ©e. Je ne voulais pas de cette vie, si tu n’y Ă©tais pas. Je n’en veux toujours pas si tu n’y es pas. Est-ce un crime, de t’aimer Aaron ? Je ne sais plus ce que tu attends de moi, pour le coup. La voiture, ce n’était pas pour t’acheter contrairement Ă  ce que tu as pu croire, mais tu la voulais tellement et je voulais tellement
Que tu sois heureux. J'ai vraiment voulu mourir, et je suis finalement encore lĂ . Mais maintenant que je suis devant toi, alors, qu'est-ce que tu souhaites, Aaron? Guide moi, au moins un peu, parce que j'en ai marre de vivre sans raison... » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2152 N’oublies pas Aaron, il faut que tu dises que tu es tombĂ© d’accord ?! Tu courrais dans les escaliers et tu es tombĂ©, tu m’as bien compris ? » C’est un mensonge ça
 tu sais bien que j’suis pas tombĂ©, alors pourquoi on doit dire ça ? » Parce que
 parce que papa n’a pas fait exprĂšs mon ange et que tu n’as pas envie que papa soit puni pas vrai ? » Non
 » Bien. Alors tu vas dire que tu es tombĂ© pendant que papa Ă©tait occupĂ©. C’est rien, je vais vite te soigner ne t’en fais pas. »Aaron soupira doucement en se remĂ©morant cette premiĂšre fois. Il croyait pourtant que son subconscient avait dĂ©finitivement enfoui ce souvenir en s’assurant qu’il ne refasse jamais surface mais ce n’était pas le cas. La premiĂšre fois que Matthew avait levĂ© la main sur son fils, il l’avait immĂ©diatement regrettĂ©. Il n’avait pourtant rien fait de grave. Il avait juste choisi de faire un dessin pour son pĂšre et avait malheureusement mal choisi son support en optant pour le verso d’un rapport que Matthew venait tout juste de rĂ©diger. Aaron avait reçu un coup au visage et un autre sur le torse d’une violence incroyable, si bien qu’il pouvait encore se souvenir de la douleur affreuse qu’il avait ressenti Ă  ce moment lĂ . Mais son pĂšre Ă©tait son pĂšre et Aaron l’aimait malgrĂ© tout. S’il lui disait ne pas avoir fait exprĂšs alors il le croyait. Puis il y avait eu une seconde fois
 Je comprends pas ce qui s’est passĂ© je vous assure. Le temps que je sorte, ils avaient disparu !! Ils Ă©taient deux
 Ă  peine plus grands qu’Aaron
 je ne sais pas moi, huit ou neuf ans tout au plus. » C’est bien ce qui s’est passĂ© Aaron ? » 
 » Aaron chĂ©ri, c’est bien ce qui s’est passĂ© mon ange ? Tu peux me le dire tu sais, tu n’as rien Ă  craindre. » J’ai
 ils m’ont fait mal oui. » Vous voyez, j’invente rien ! Bon, on peut y aller maintenant ?! »Mais ça n’avait pas suffit. Les coups continuaient. Plus rĂ©guliĂšrement
plus violemment aussi. Le simple fait d’entendre son pĂšre parler terrifiait le petit Aaron. Il redoutait le moment du coucher, il savait que c’était l’heure Ă  laquelle son pĂšre se servait quelques verres et qu’il devenait incontrĂŽlable. GĂ©nĂ©ralement, Aaron se cachait dans sa chambre, essayant de ne pas faire de bruit et serrant son ours en peluche contre lui. Mais venait toujours un moment oĂč il entendait ses pas dans les escaliers et sa voix qui ne trompait pas. AARON !!! Ou est-ce que tu te planques espĂšce de petit merdeux !! T’as intĂ©rĂȘt Ă  sortir tout de suite avant que je te trouve !! » Et ça continuait
 ça dura durant des mois, des semaines, jusqu’au jour oĂč Aaron reçu un vrai mauvais coup, un coup de poing pour ĂȘtre exact, mais le petit garçon n’avait pas supportĂ© le choc. Il s’était retrouvĂ© Ă  l’hĂŽpital, commotion cĂ©rĂ©brale et entre la vie et la mort. C’était d’ailleurs un vĂ©ritable miracle s’il s’en Ă©tait sorti indemne. Une fois encore, Matthew avait trouvĂ© une parade afin de se sortir de ce pĂ©trin. AprĂšs tout, qui aurait pu douter un seul instant des paroles de l’éminent docteur Matthew Cooper ?! Sa carriĂšre Ă©tait au sommet, il faisait la une des revues mĂ©dicales, enseignait dans l’une des meilleures universitĂ©s de toute la Californie et chacun de ses congrĂšs affichait complet. Alors qui aurait pu croire que derriĂšre ce sourire angĂ©lique se cachait en fait un homme diabolique ?! Personne. Et Aaron ne parla pas. Jamais. A aucun moment. Ce qu’éprouvait Aaron dĂ©sormais envers son pĂšre Ă©tait proprement inexplicable. Ce n’était mĂȘme pas de la haine, ça allait au-delĂ  de tout et le jeune homme savait qu’il obtiendrait vengeance tĂŽt ou tard. D’ailleurs, chaque fois que leurs regards se croisaient, Aaron lui faisait explicitement comprendre qu’il n’avait plus peur dĂ©sormais, il ne l’impressionnait plus, pas le moins du monde. C’était Ă  son tour de prendre le dessus et Ă  dire vrai, s’il venait Ă  lui tomber dessus chose qui Ă©tait fort probable d’ailleurs, il attendait simplement le moment propice, Matthew risquait de payer le prix fort. Voila pourquoi il ne supporta pas vraiment que Lise les compare tout les deux, qu’elle lui fasse comprendre qu’en somme, ils Ă©taient pareils. Aaron regarda le fameux Max sortir de l’hĂŽpital n’en revenant toujours pas de ce qu’il venait d’entendre
 Lizzie et lui avaient vraiment deux familles de dingues !! Ca ne faisait aucun doute, aussi bien d’un cĂŽtĂ© que de l’autre !! Ton opĂ©ration est inĂ©vitable je le sais bien. Mais ne t’en fais pas, tout se passera bien, j’en ai la certitude. Quant Ă  mon p
à Matthew Cooper, Ă©vite de me comparer Ă  lui veux-tu ?! Nous n’avons strictement rien Ă  voir l’un avec l’autre, d’ailleurs, on ne se connaĂźt mĂȘme pas. Ca fait des annĂ©es que nous ne nous sommes pas parlĂ© et Ă  vrai dire, je n’en ai pas la moindre envie donc Ă©vitons de trop nous Ă©taler sur ce sujet. » Le ton Ă©tait donnĂ©, Aaron refusait catĂ©goriquement qu’on lui parle de Matthew comme d’un pĂšre ». Aaron n’avait jamais eu de pĂšre. La seule et unique personne qui avait su prendre soin de lui, c’était Sarah, la jeune femme qui l’avait trouvĂ© quand il avait cinq ans, celle qui l’avait ĂŽtĂ© des griffes de cet homme sans cƓur qu’était Matthew et qui l’avait ensuite adoptĂ© pour lui offrir une vie meilleure. C’était elle sa mĂšre, son unique famille. Certainement pas Matthew. Aaron observa et Ă©couta avec attention tout ce que Lise Ă©tait en train de dire. Il aurait donnĂ© n’importe quoi afin de pouvoir revenir en arriĂšre et effacer tout ce qu’il lui avait dit le jour oĂč il avait lu ce magasine merdique. Mais hĂ©las, ce n’était pas possible et il n’avait aucun moyen de se racheter. Tout ce qu’il pouvait faire dĂ©sormais, c’était de lui ouvrir son cƓur une fois de plus et c’est ce qu’il fit Je n’ai jamais voulu que tu disparaisses de ma vie Lise, jamais, Ă  aucun moment. J’ai trop besoin de toi pour pouvoir imaginer quoi que ce soit sans que tu ne sois prĂ©sente Ă  mes cĂŽtĂ©s. Te faire du mal, c’est aussi m’infliger la pire des souffrances qu’il soit. Tu ne veux pas d’une vie sans moi et je ne supporterais pas de vivre si tu n’étais plus là
 si tu veux mourir alors je meurs aussi. Tu comprends maintenant ?! Je t’aime beaucoup trop pour renoncer, je veux faire partie de ta vie, je veux que tu me donnes le droit de racheter mes erreurs
 je peux pas me passer de toi. Pour la voiture
 je sais aussi
j’ai parlĂ© sans rĂ©flĂ©chir une fois encore, je savais que ce cadeau venait de toi et uniquement de toi
 je savais que tu voulais me faire plaisir et que
 bon sang ce que je peux ĂȘtre minable ! Lizzie
tout ce que je souhaite c’est passer le restant de mes jours avec toi
 pire
 je te suivrai mĂȘme dans l’au-delĂ , tu es loin d’ĂȘtre dĂ©barrassĂ©e de moi si tu veux tout savoir !! » Il esquissa un lĂ©ger sourire et se rapprocha de Lise avant de se baisser et de prendre ses mains dĂ©licatement. Il n’avait pas la moindre envie de la perdre, elle Ă©tait sa seule et unique raison de vivre,il en avait la certitude. Hors de question qu’il laisse passer cette chance qui leur avait Ă©tĂ© donnĂ© simplement parce que James estimait qu’ils n’avaient pas Ă  ĂȘtre ensemble. Regarde moi bien Lizzie
 j’ai besoin de toi. J’ai besoin de ton amour, de ta prĂ©sence Ă  mes cĂŽtĂ©s, c’est toi qui donne un vrai sens Ă  ma vie
 je ne pensais pas tout ce que je t’ai dit, je ne l’ai d’ailleurs jamais pensĂ©. Et si j’ai doutĂ©, ne serait-ce qu’une toute petite seconde, alors je te demande pardon
 car douter de toi, c’est douter de nous, de tout ce qu’on a vĂ©cu et tout ce qu’on reprĂ©sente l’un pour l’autre.»Aaron ne prit pas le temps de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences, ni mĂȘme de savoir si Lise allait ou non le repousser mais qu’importe, il se devait de faire ça
voila pourquoi avant mĂȘme qu’elle n’ai le temps de rĂ©pondre Ă  ses propos, il s’avança vers elle et plaqua ses lĂšvres contre les siennes afin de lui donner un long et langoureux baiser. Cela faisait des jours qu’il mourrait d’envie de goĂ»ter de nouveau Ă  ses lĂšvres, parce qu’il Ă©tait fou d’elle mais aussi, parce que c’est elle qu’il voulait pour l’éternité  Aaron se recula trĂšs lĂ©gĂšrement, son visage Ă  quelques millimĂštres seulement de celui de Lise. J’ai trop besoin de toi pour abandonner
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 2218 Lise fut lĂ©gĂšrement heurtĂ©e par les paroles d’Aaron. Qu’il ne veuille pas qu’elle l’assimile Ă  Matthew Cooper, soit. Mais quant Ă  comprendre le pourquoi du comment, c’était une autre histoire. Elle n’osait mĂȘme pas demander, parce qu’elle avait peur de ce qu’elle pouvait dĂ©couvrir, mais parce qu’elle avait peur qu’il l’envoie balader une fois de plus. Cette question demeura donc scellĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de ses lĂšvres, et elle tenta de l’oublier pour au moins un instant. Elle se concentra donc sur ce qu’il Ă©tait en train de dire, particuliĂšrement Ă©mue de comprendre qu’ils ressentaient exactement la mĂȘme chose l’un pour l’autre. Tout ce qu’il lui avait dit de mauvais et qui l’avait poussĂ©e Ă  faire une connerie s’effaçait peu Ă  peu, alors qu’elle prenait conscience que leurs deux cƓurs battaient dĂ©sormais Ă  l’unisson. Oh, qu’ils soient un couple chaotique n’avait aucune importance Ă  ses yeux, ils pourraient bien se disputer Ă  l’avenir, elle ne voulait plus jamais ĂȘtre sĂ©parĂ©e de lui, elle ne voulait pas qu’il la chasse de sa vie. Alors, quand il s’approcha pour capturer ses lĂšvres, Lise ne le repoussa pas le moins du monde. Au contraire, elle lui rendit ce baiser aussi fortement qu’elle le pouvait, bien que ses forces soient moindres pour l’instant. Qu’il ne doute plus jamais de ses sentiments, c’était tout ce qu’elle demandait
Il venait de s’éloigner de quelques millimĂštres et Lise se mit Ă  sourire sincĂšrement, pour la premiĂšre fois depuis plusieurs jours. Sa dĂ©prime n’avait pas disparue totalement, il y aurait encore d’autres zones d’ombre, mais cela lui Ă©chappait pour l’instant. Elle approcha sa main de la joue d’Aaron, la caressant doucement. Il n’y avait rien qu’elle ne puisse oublier ou pardonner
Par amour, on peut faire beaucoup, et elle comprenait Ă  quel point c’était vrai. Tu n’es qu’un idiot
Mais s’il fallait que je dise ce que tu reprĂ©sentes pour moi, j’ai peur que les mots me manquent. Je pensais qu’on avait mĂ»ri, mais en fait on est encore deux gosses qui apprennent Ă  s’apprivoiser. Mais attention, je peux encore sortir les griffes ! Promet moi juste qu’une fois que je serais sortie de ce putain d’endroit, on partira loin, pour un weekend
Au volant de ton magnifique cabriolet noir. »Lise lui fit un clin d’Ɠil, suivi d’un haussement de sourcils taquin. Peut-ĂȘtre que la fiĂšvre l’aidait un peu, mais le fond Ă©tait parfaitement ressentit, il ne fallait pas qu’il en doute. Elle aurait aimĂ© dire autre chose, d’ailleurs, mais sa tante dĂ©boulait au loin, hurlant son nom comme si elle Ă©tait la pire sourde que la terre ait connue. HĂ©lĂšne Ă©tait vraiment une femme atypique
Belle comme le jour, rayonnante et toujours souriante, elle avait toujours beaucoup surpris Lise par sa bonne humeur. Elle avait la capacitĂ© de se relever indemne aprĂšs les pires coups durs. Elle le faisait sĂ»rement pour Lise d’ailleurs, puisqu’elle vint la serrer fortement dans ses bras, les larmes aux yeux. Elle avait appris ce qui s’était passĂ©, non sans mal, et avait accourut aussi vite que faire se peut. Cette Ă©treinte aurait presque pu ĂȘtre assemblĂ©e Ă  celle d’une mĂšre pour sa fille. Du reste, HĂ©lĂšne ressemblait Ă©normĂ©ment Ă  Lise, mis Ă  part le fait qu’elle Ă©tait blonde. Ce n’était pas pour rien qu’elle Ă©tait la jumelle de sa mĂšre, aprĂšs tout ! Ma chĂ©rie, tu te rends compte ?! Oh tu es saine et sauve, quelle joie
J’ai eu trĂšs peur tu sais ! DĂ©sormais, je te lĂąche plus d’une semelle ! Je suis sĂ»re que ta mĂšre aurait Ă©tĂ© folle de rage, si elle avait Ă©tĂ© là
Je vais bien veiller sur toi. » HĂ©lĂšne, ça va aller, je ne suis pas totalement seule tu sais. » Oh ! Bonjour, jeune homme ! Je suis HĂ©lĂšne Delierre, la tante de Lise. » HĂ©lĂšne, il parle pas français
Aaron, je te prĂ©sente ma tante, elle est française. Un peu fofolle sur les bords, mais je crois que c’est de famille
Elle dit vouloir veiller sur moi. Je vais ĂȘtre entourĂ©e moi ! » Ohhhh ! Au fait, c’est qui le sĂ©duisant docteur qui s’occupe de toi ? Il parle trĂšs bien français ! Il m’a dit qu’il serait ravi de m’inviter Ă  boire un verre
Mon dieu, moi qui pensait que mon charme Ă©tait fanĂ©, quelle joie ! Ecoute, l’heure des visites est presque terminĂ©e, je vais filer, je reviendrais demain Ă  la premiĂšre heure. Tu prends soin de toi, ma belle, hein ? Tu me le promets ? »HĂ©lĂšne embrassa doucement Lise sur la joue, la serra encore une fois dans ses bras, avant de saluer Aaron en serrant fermement sa main dans la sienne. Elle se sauva ensuite, effectivement, laissant Lise particuliĂšrement songeuse
Quelle incorrigible sĂ©ductrice celle-ci, ce n’était pas dieu possible ! Le docteur Cooper a fait du gringue Ă  ma tante, semble-t-il
Elle craignait d’avoir le charme fanĂ©, et ben
Toutes les femmes de cette famille sont d’incorrigibles sĂ©ductrices, ou quoi ?! Mais ça va lui faire du bien, je pense qu’au fond elle se sent trĂšs seule. »Lise eut un lĂ©ger rire, avant de prendre les mains d’Aaron dans les siennes, se hissant debout grĂące Ă  elles. Elle avait mis ses pieds nus contre les chaussures d’Aaron afin de ne pas tomber, et entoura son buste de ses bras fins pour qu’il la garde debout par la force des choses. Leurs visages Ă©taient aussi prĂšs que leurs corps, et la demoiselle souriait sincĂšrement, ayant peur tout de mĂȘme de partir Ă  la renverse. J’ai l’impression d’ĂȘtre une petite fille Ă  son premier cours de danse
Approche toi. »Lise s’approcha davantage pour l’embrasser tout doucement, s’attardant sur la caresse de leurs lĂšvres dĂ©sormais liĂ©es ensemble. Ce baiser fut doux, lent, langoureux
Il lui faisait du bien. Elle avait toujours mal, son corps Ă©tait toujours prĂȘt Ă  s’effondrer et sa fiĂšvre n’avait pas baissĂ©e, mais son cƓur se sentait mieux
Et c’était dĂ©jĂ  un Ă©norme pas en avant. Aaron, je t’aime
Et j’accepte de me faire opĂ©rer, juste pour le plaisir de t’emmerder encore des dĂ©cennies. A la condition expresse et formelle que tu sois lĂ  Ă  mon rĂ©veil
Et qu’aprĂšs tu te reposes. Tu sais, si je pouvais me mettre debout toute seule, je te kidnapperais et je t'Ă©pouserais illico. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 128 Le reste de la journĂ©e fut particuliĂšrement Ă©reintant. Aaron avait l’impression que l’attente Ă©tait interminable et que Lise ne sortirait jamais de la salle d’opĂ©rations tant le temps lui semblait long. Le jeune homme faisait les cents pas dans le couloir, son pĂšre ayant catĂ©goriquement refusĂ© de le laisser assistĂ© Ă  l’opĂ©ration. Il avait trouvĂ© un faux prĂ©texte en affirmant qu’Aaron n’avait pas encore les qualitĂ©s requises et que de toute maniĂšre, il ne leur serait d’aucune utilitĂ©. Il aurait pourtant dĂ» savoir que ça lui tenait Ă  cƓur de rester avec Lizzie mĂȘme si son rĂŽle consistait seulement Ă  rester auprĂšs d’elle. De plus, c’était absolument insupportable pour lui de rester dans cet hĂŽpital Ă  entendre de tous cĂŽtĂ©s mĂ©decins et infirmiĂšres vanter les qualitĂ©s de leur nouvelle recrue. Le docteur Cooper par ci, le docteur Cooper par là
 de quoi le rendre fou !! A croire qu’il Ă©tait le seul Ă  savoir qui se cachait derriĂšre ce magnifique sourire et ce charisme Ă  couper le souffle. Matthew n’en restait pas moins une vĂ©ritable ordure et Aaron refusait catĂ©goriquement de le laisser empiĂ©ter sur sa vie comme il l’avait fait jusqu’alors. D’ailleurs, il avait beaucoup de mal Ă  croire que ce nouveau poste ne soit que le simple fruit du hasard. Au moment oĂč Aaron devait reprendre son service, l’opĂ©ration de Lise n’était toujours pas terminĂ©e. A croire qu’il avait deux mains gauches le docteur Cooper !! La moindre incartade pendant l’opĂ©ration et Aaron allait faire de sa vie un vĂ©ritable enfer
 il n’avait pas confiance en Matthew, il Ă©tait le premier Ă  savoir pourquoi on l’avait virĂ© de l’unitĂ© de soins intensifs de San Francisco et pourquoi il avait failli perdre son titre et son droit d’exercer. A premiĂšre vue, il avait mĂȘme refusĂ© que Lise se fasse opĂ©rer par son pĂšre mais le manque de temps et l’état de la jeune femme ne permettait pas qu’on tergiverse sur ce genre de questions et de toute maniĂšre, Matthew n’était pas seul, il Ă©tait assistĂ© d’une Ă©quipe de mĂ©decins compĂ©tents et en qui Aaron avait une confiance aveugle. Ce n’est que plus tard dans la soirĂ©e qu’Aaron pu enfin prendre des nouvelles de Lise. L’opĂ©ration fut un vĂ©ritable succĂšs et tout le monde vantait la qualitĂ© exceptionnelle du travail de Matthew qui de son cĂŽtĂ©, s’en donnait Ă  cƓur joie de feindre une modestie sans Ă©gale tandis que les infirmiĂšres se targuaient de sa prĂ©sence dans le service. Absolument insupportable. Tandis qu’il se trouvait dans les vestiaires en train de se changer, Aaron avait entendu cette voix qui autrefois le terrifiait, raisonner dans son dos. Aaron ?! Je peux te voir un instant s’il te plait ?! » J’ai pas le temps, j’ai du boulot. On verra ça plus tard. » C’est Ă  propos de Lise et de l’opĂ©ration. » Ouais et alors ?! Ca s’est bien passĂ© non ? Tu veux quoi ? Que je te remercie peut-ĂȘtre ?! » Non, rien de tout ça, je n’ai fait que mon travail. Je voulais juste savoir si Lise t’avait parlĂ© de quelque chose ces derniers jours
 » Au cas oĂč tu l’aurais oubliĂ©, elle n’était pas vraiment en Ă©tat de me parler ces derniers temps. » Tu n’es pas au courant ? » Au courant de quoi ?! ArrĂȘte de jouer aux devinettes c’est insupportable d’autant que je n’ai nullement envie de perdre mon temps avec toi." Non, non rien ça ne fait rien
 » Ah et autre chose
 j’aimerais assez que tu arrĂȘtes de dire Ă  tout le monde que je suis ton fils. Crois moi, c’est loin d’ĂȘtre une fiertĂ© pour moi de porter le mĂȘme nom que toi. J’ai pas envie de te ressembler, j’ai simplement envie de te casser la gueule tellement tu me donnes envie de gerber. Alors je te donne un conseil, tu ne t’approches plus de moi et encore moins de Lise, je veux que tu dĂ©gages, il n’y a aucune place pour toi dans ma vie. Il n’y en a d’ailleurs jamais eu. » Aaron 
 je sais que tu m’en veux pour tout ce qui s’est passĂ© et crois-moi, je regrette moi aussi. J’avais de gros problĂšmes et j’estime que
 » Tu estimes que quoi ?! Que ça te donnait le droit de te dĂ©fouler sur moi, c’est ça ?! Pourquoi tu le fais plus ? Qu’est-ce qui te retiens dĂ©sormais hum ?! » Tu sais bien que je ne le faisais pas exprĂšs, j’étais malade Aaron. » Oh oui pardon, j’oubliais tu Ă©tais malade !! Et moi j’en prenais plein la gueule tous les soirs parce que mon pĂšre Ă©tait malade
 ça change tout dans ce cas !! Comme tu Ă©tais malade, tu avais le droit de me cogner jusqu’à ce que j’en tombe dans les pommes. Comme tu Ă©tais malade, tu pouvais m’enfermer dans le noir et partir sauter ta pute pendant que je pleurais et que je mourrais de froid ?! Parce que tu Ă©tais malade, ça t’a donnĂ© le droit de pourrir ma vie ?! La maladie n’excuse pas tout
 tu peux tromper le monde autour de toi mais en aucun cas tu ne peux me tromper moi. Je sais quelle belle enflure tu es. » Attention Ă  ce que tu dis Aaron
 » Ah ouais ?! Et sinon quoi ? Tu veux m’en coller une ? Essaies j’attends que ça
donne moi l’occasion de te prouver Ă  quel point j’ai suivi l’exemple de mon cher papounet et te montrer que j’ai une droite toute aussi virulente qu’à pu l’ĂȘtre la tienne. Sauf que je doute fort que tu fasses le poids dĂ©sormais
 »Durant quelques secondes encore, Matthew avait dĂ©fiĂ© son fils du regard avant de revenir sur ses pas et de sortir des vestiaires. Aaron s’était alors dĂ©foulĂ© en donnant un coup de pied dans son casier suivi, regrettant presque aussitĂŽt de ne pas avoir saisi cette magnifique occasion de lui dĂ©monter la tronche. Non. Pour l’instant, il fallait qu’il se calme et qu’il garde les idĂ©es claires. Il avait promis Ă  Lizzie d’ĂȘtre prĂšs d’elle au moment de son rĂ©veil et il avait bien l’intention de respecter ses engagements. Le jeune homme essaya donc de retrouver son calme et monta au service de rĂ©a afin de se rendre au chevet de Lise
 ou du moins, tenter de s’approcher sa chambre. James et Max l’avaient devancĂ©. Tout deux se trouvaient dans la chambre de Lizzie, Ă  discuter sereinement en riant bruyamment ce qui Ă©tait assez dĂ©placĂ© dans un endroit pareil, lorsque le jeune homme arriva. Max se leva aussitĂŽt, perdant sa bonne humeur et s’avançant d’un pas menaçant vers Aaron. Je crois que tu n’as pas bien compris Cooper !! Tu n’as strictement rien Ă  faire ici, on n’a pas besoin de toi et ta prĂ©sence n’est pas dĂ©sirĂ©e, tu piges ?! » Qui est-ce qui va m’empĂȘcher d’entrer ? Toi peut-ĂȘtre ?! Tu te tires de mon chemin illico. » Et si je refuse ? »Le ton arrogant du jeune anglais Ă©tait absolument insupportable si bien qu’Aaron ne pris pas le temps de rĂ©flĂ©chir, lui collant une droite impressionnante qui l’envoya valser Ă  quelques mĂštres de lĂ , complĂštement sonnĂ©. Il faut dire qu’en temps normal, Aaron Ă©tait capable de se maĂźtriser mais lĂ , il avait dĂ©chargĂ© sur Max toute la tension accumulĂ©e entre son stress, l’altercation avec son pĂšre d’il y a quelques minutes et puis, il fallait bien l’avouer, l’envie qu’il avait de le clouer au sol depuis si longtemps dĂ©jĂ . Toutefois, Max ne se laissa pas dĂ©monter et tout en titubant, revint vers Aaron, prĂšs Ă  attaquer une fois de plus. Il n’eu pas le temps, cette fois ci, c’est un coup de genoux en plein dans l’estomac qui l’incita Ă  reculer. On arrĂȘte lĂ  oĂč t’en veux encore ?! » Qu’est-ce qui te prends Aaron, tu as complĂštement perdu la tĂȘte ma parole !! » Et voila que maintenant, c’était le pĂšre de Lise qui s’en mĂȘlait. S’il en voulait une lui aussi, c’était avec plaisir, il n’y avait qu’à demander !! Vous, vous allez m’écouter attentivement !! Si votre fille en est lĂ  aujourd’hui, c’est uniquement de votre faute !! Mais putain vous voyez pas qu’elle demande qu’un peu d’attention de votre part ?! Vous attendez quoi ?! Qu’elle foute sa vie en l’air comme l’a fait Sam ?! C’est ça que vous voulez ?! Elle se dĂ©truit Ă  petit feu et uniquement Ă  cause de vous !! Bordel mais vous allez ĂŽter la merde que vous avez devant les yeux et dĂ©nier vous occuper de vos filles ??! Vous attendez quoi ?! De pousser Lise Ă  bout et quand vous aurez gagnĂ© vous ferez la mĂȘme chose avec Kitty, c’est ça ?! Je vous laisserai pas leur faire du mal vous m’entendez ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 209 SitĂŽt que Lise eut acceptĂ© son intervention, le pĂšre Cooper Ă©tait apparut dans le couloir pour faire en sorte que tout soit mis en place dans la salle d’opĂ©ration. A croire qu’ils les espionnaient, vraiment
Lise eut Ă  peine le temps d’échanger quelques baisers qu’elle Ă©tait dĂ©jĂ  sur un lit, en train d’ĂȘtre transportĂ©e en salle de soins pour se faire endormir. AnesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale oblige, pour une opĂ©ration aussi lourde. Évidemment, elle ne sentit rien de ce qui se passa pendant l’intervention. C’était avant tout au laser, elle n’aurait donc aucune cicatrice, mais c’était un traitement lourd qui l’immobiliserait sĂ»rement plusieurs semaines quoi qu’il en soit. Surtout qu’aprĂšs sa tentative de suicide, le corps de Lise Ă©tait considĂ©rablement fragilisé D’oĂč les infimes prĂ©cautions que durent prendre les mĂ©decins pour l’opĂ©rer et Ă©viter de la tuer. Mais l’opĂ©ration fut un franc succĂšs, et bientĂŽt Lise fut ramenĂ©e dans sa chambre, encore endormie. Elle n’allait sĂ»rement pas tarder Ă  se rĂ©veiller, mais pour l’instant, disons qu’elle rĂ©cupĂ©rait. C’était de bonne guerre, aprĂšs tout, non ? Sauf que des cris et un bruit incessant non loin de sa chambre fit qu’elle se mit Ă  bouger lĂ©gĂšrement les paupiĂšres et les doigts, reprenant peu Ă  peu conscience. OĂč Ă©tait-elle, que s’était-il passĂ© ? Lise avait du mal Ă  assembler les piĂšces du puzzle, pour tout dire. Elle tenta de bouger lĂ©gĂšrement la tĂȘte, mais elle avait un tel mal de crĂąne qu’elle prĂ©fĂ©ra Ă©viter d’aller trop vite. Ses doigts bougeaient comme il fallait, c’était dĂ©jĂ  ça. Ses yeux s’ouvraient petit Ă  petit, et sa mĂ©moire lui revenait, quand Ă  elle, petit bout par petit bout. Elle se souvint s’ĂȘtre violemment disputĂ©e avec Aaron Ă  cause d’un mariage bidon
Avoir mĂ©langĂ© vodka et mĂ©dicaments dangereux, puis s’ĂȘtre retrouvĂ©e sur ce mĂȘme lit d’hĂŽpital, dans un Ă©tat lamentable. Elle avait rencontrĂ© le pĂšre d’Aaron, que celui-ci ne semblait pas porter dans son cƓur, puis l’urgence de son opĂ©ration
OpĂ©ration ! VoilĂ  le mot clef de l’affaire, qui fit qu’elle ouvrit les yeux plus grand. Elle se trouvait dans la mĂȘme chambre d’hĂŽpital qu’il y avait quelques heures, une poche en perfusion en plus, pour stabiliser son foie. Elle reprenait conscience peu Ă  peu, se sentant terriblement fatiguĂ©e et nausĂ©euse. Le docteur Cooper l’avait prĂ©venue que ça arrivait, et que ce petit malaise passerait dĂšs le lendemain, une fois qu’elle aurait le droit de manger et de boire. Lise tenta de se hisser trĂšs lĂ©gĂšrement, de s’asseoir mĂȘme, mais une douleur abdominale la rappela Ă  l’ordre Il Ă©tait encore trop tĂŽt pour vouloir sortir de ce lit. Mais ce n’était pas le plus surprenant
Ce qui la surprenait davantage, ce fut la vĂ©ritable bataille qui se joua dans sa chambre, entre Max et Aaron, puis entre Aaron et son pĂšre. Max semblait mal en point, comme s’il s’était dĂ©jĂ  pris une dĂ©rouillĂ©e, et son pĂšre semblait plus menaçant que jamais. Aucun des trois n’avaient pas remarquĂ© qu’elle s’était rĂ©veillĂ©e, et qu’elle les regardait, l’air horrifiĂ©. Elle aurait voulu hurler, mais sa gorge Ă©tait tellement sĂšche
Il lui fallut un temps considĂ©rable pour reprendre contenance, et pour y parvenir plus facilement, elle redressa son lit, pour ĂȘtre un minimum en position assise. ARRÊTEZ ! »Lise avait hurlĂ© aussi fort qu’elle avait pu, avant de plaquer sa main contre sa gorge, qui lui faisait mal. Crier n’était pas une bonne idĂ©e dans son Ă©tat, pas du tout
Mais elle l’avait fait parce que voir des rĂšglements de compte basiques, trĂšs peu pour elle. De toute maniĂšre, et son pĂšre le devinerait sans doute tout seul, elle dĂ©fendrait toujours Aaron et personne d’autre. Max n’était rien pour elle, et elle ne voyait aucune raison de dĂ©fendre ce pĂšre qui avait Ă©tĂ© Ă  l’origine de son envie de suicide. Il l’avait toujours Ă©tĂ©, comme pour Sam, du reste. Lise aurait voulu prononcer autre chose, se dĂ©fendre, leur dire Ă  eux deux d’aller se faire voir, qu’elle n’avait aucune envie de converser avec eux
Mais ce fut Ă  ce moment prĂ©cis que William, son meilleur pote, son vrai frĂšre de cƓur, se dĂ©cida pour dĂ©bouler dans la piĂšce, se donnant en spectacle comme d’habitude. Saluuuut les gars ! Alors, on m’attendait, hein ? M’enfin, je sais que je suis une star, mais retenez vos cris tout de mĂȘme, on est Ă  l’hosto les chĂ©ris. Rhaaaa Max, combien de fois j’t’ai dis que Lise est une citadelle imprenable ? Regarde la finesse de ces pierres, la capacitĂ© solide de ce pont levis, et tout le reste
Puis James, mon chou, voyons
Faut respirer, dans la vie ! Lizzie sera encore lĂ  demain, mais pour le moment, faut qu’elle dorme, vieux ! »Pour calmer Aaron, qu’il sentait Ă  deux doigts de faire une grosse connerie, lui tapota l’épaule d’un air presque fraternel, pour lui faire comprendre qu’ils ne valaient pas le coup, ni l’un ni l’autre, pour qu’il se mette dans la merde. Pendant ce temps, Lise se mit Ă  soupirer, reprenant contenance, profitant de l’intervention de Will pour dire ce qu’elle pensait vraiment de tout cela Max, je t’ai dĂ©jĂ  dit que je voulais pas de toi, que je voulais au contraire que tu te casses de ma vue ! Quant Ă  toi Papa, si jamais je veux te parler
Si toutefois, j’en ai un jour envie, j’te tĂ©lĂ©phone. En attendant, vous dĂ©barrassez le plancher, et plus vite que ça ! J’suis pas d’humeur Ă  vous Ă©couter, et toute maniĂšre, Papa
Si tu n’apprĂ©cies pas Aaron, j’en ai rien Ă  cirer. Moi je l’aime, il me plait Ă  moi, et basta. J’ai passĂ© l’ñge d’avoir ton consentement, je te ferais remarquer. »William se mit Ă  rire lĂ©gĂšrement, avant de pousser tout ce beau monde dehors, exceptĂ© Aaron bien entendu. Il chassa pour ainsi dire Max et James, leur demandant de respecter le silence de l’hĂŽpital, mais aussi les heures de visites, dĂ©passĂ©es. Il referma la porte, tapant dans ses mains comme s’il venait d’accomplir un travail acharnĂ© et qu’il Ă©tait satisfait. Lise se mit Ă  rire doucement
Quel acteur celui lĂ  ! Il aurait fait dans le one man show que ça ne l’aurait pas Ă©tonnĂ©e
Mais elle le connaissait trop bien, jamais il ne se mettrait vraiment sur le devant de la scĂšne, en vĂ©ritĂ©. DĂ©cidĂ©ment, tu rates jamais une occasion de te donner en spectacle, toi ! » Les risques du mĂ©tier, ma belle
Puis bon, tu es un tellement bon public qu’il faut bien t’honorer de temps en temps ! » Pas mal, la citadelle imprenable
MĂȘme si j’veux pas savoir ce que tu dĂ©signais chez moi qui pouvait ressembler Ă  des pierres ou un pont levis
Pour ton info, j’ai pas de cellulite ! » Ahhh on dirait mon illustre bien aimĂ©e qui se regarde devant la glace ! D’ailleurs, elle a vraiment hĂąte de te rencontrer quand tu iras mieux. Et je pense que je s’rais bien content d’avoir ce cher Aaron Cooper Ă  mon mariage ! » Tu le rencontres enfin, et voui ! Aaron, voilĂ  mon ami d’enfance, William, dit Will. Celui avec qui j’ai fais les quatre cent coups, y compris faire cuire des vers de terre
Mais c’était son idĂ©e, j’le jure ! » Mouais
Prouve-le, c’est vite dit ça ! Bon, j’vous laisse les amoureux ! Lizzie, t’as mon numĂ©ro si les deux affreux se pointent ! Pour cette fois, c’est HĂ©lĂšne qui m’a prĂ©venu, mais j’espĂšre bien que tu m’appelleras au lieu de faire une connerie
La prochaine fois, c’est moi qui t’égorges personnellement ! »Lise se mit Ă  rire Ă  nouveau, tandis que William leur fit des bisous de loin, refermant la porte derriĂšre lui. Aaron devait penser qu’elle ne s’entourait que de tarĂ©s, dĂ©cidĂ©ment ! Mais ça n’avait pas grande importance. AprĂšs tout, Will Ă©tait diablement attachant, et s’il savait tout ce qu’il avait fait pour elle, il l’adorerait rien que pour cela. Mais pour l’instant, elle l’invita Ă  venir Ă  cĂŽtĂ© d’elle, ne supportant dĂ©finitivement pas qu’il soit trop loin
MĂȘme si le trop loin’ signifiait quelques mĂštres seulement. On a un jour de diffĂ©rence avec Will. On s’est pratiquement Ă©levĂ©s ensemble
Au dĂ©part, on se tapait dessus. Puis on est devenus amis lorsqu’on s’est fait raquetter par des grands
On s’est battus ensemble, et on s’est plus lĂąchĂ©s
MĂȘme dans les pires moments. Will Ă©tait un junkie, avant. J’ai Ă©tĂ© lĂ  jusqu’à ce qu’il se sorte de cette merde, et aujourd’hui, c’est moi la junkie et lui un garçon bien dans ses pompes, sous le point de se marier. Marrant la vie, hein ? Mon pĂšre n’ose pas s’opposer Ă  lui, parce qu’il lui fait perdre tous ses moyens
Mon pĂšre n’a jamais rĂ©ussi Ă  s’énerver contre lui, et William le sait parfaitement. Fais voir ta main ! »Lise grimaça violemment tandis qu’elle constatait que celle-ci Ă©tait rouge. Ce n’était pas Ă©tonnant, il avait du cogner fort ce minus de Max
Quelle plaie celui lĂ  ! Il Ă©tait collant pire que de la glue ! Lise se mit Ă  embrasser doucement la main d’Aaron, façon bisou magique’, comme si ça pouvait l’empĂȘcher d’avoir mal. Tu t’es encore battu pour moi
Et moi, je fais que des conneries. Pas faux, le coup de la citadelle imprenable. Cela Ă©tant
Je rĂ©itĂšre, la blouse blanche, ça te rend vraiment sexy. Dommage que je sois clouĂ©e dans ce lit, sinon, j’aurais cherchĂ© la petite bĂȘte. Mais promis, je serais sage. »Lise eut soudainement un regard taquin, avant de passer lentement sa main contre sa nuque. Elle appuya ensuite dessus pour qu’il approche, avant de capturer doucement ses lĂšvres. Lise Ă©tait Ă©puisĂ©e, cela se sentait, mais son baiser n’en fut que plus doux, langoureux, comme si elle voulait d’un cĂŽtĂ© l’apprivoiser, apprendre Ă  le connaĂźtre, et d’un autre cĂŽtĂ©, le rendre fou. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 317 La petite visite surprise de William tomba Ă  point, juste au moment oĂč la situation allait dĂ©gĂ©nĂ©rer entre James et Aaron. Il faut dire que dĂ©sormais, le jeune homme Ă©tait lancĂ© et tant qu’à faire, autant que chacun en prenne pour son grade. Il avait rarement Ă©tĂ© aussi tendu et enclin Ă  la bagarre et Ă  vrai dire, la prĂ©sence de Matthew dans les parages n’arrangeait en rien son humeur massacrante. Aaron ne souhaitait qu’une chose qu’on les laisse tranquille, qu’il puisse passer du temps seul avec Lise sans avoir Ă  se soucier de leurs familles respectives qui ne faisaient que leur pourrir la vie Ă  longueur de temps. Tu vas me le payer Cooper, je te le garantis ! » Voila quelles furent les derniĂšres paroles de Max avant que William prenne soigneusement le temps de le diriger vers la sortie. Il croyait encore l’impressionner aprĂšs ce qui venait de se passer ?! Aaron remercia William pour son intervention bien qu’il aurait vraiment aimĂ© pouvoir terminĂ© cette petite conversation fort intĂ©ressante en compagnie de James
 il aurait probablement l’occasion de se rattraper une fois prochaine. Enfin seuls. Aaron avait cru que cet instant n’arriverait jamais !! A croire qu’il attendait depuis une Ă©ternitĂ© de pouvoir retrouver Lise sans que personne ne puisse venir s’immiscer entre eux. DĂ©sormais assis sur le lit de la jeune femme, il Ă©couta ses explications concernant sa relation avec William et se mit Ă  sourire. La vie de Lise Ă©tait d’une complexitĂ© incroyable, digne d’un vrai roman, il le lui avait souvent fait remarquĂ© !! Les scĂ©naristes d’Hollywood feraient un tabac s’ils prenaient le temps de se pencher sur son cas. Quand elle le lui demanda, il lui montra sa main, effectivement rougie mais qu’il ne lui faisait pas plus mal que ça. Il faut dire que son taux d’adrĂ©naline Ă©tait encore assez Ă©levĂ© et par consĂ©quent, inhibait la moindre douleur. Comme toujours, Lizzie fut capable de lui redonner le sourire en un rien de temps. Aaron ne pu s’empĂȘcher d’hausser les yeux au ciel, tant sa remarque au sujet de sa blouse blanche sonnait clichĂ©. Pourquoi les femmes Ă©taient-elles attirĂ©es par les hommes en blouses blanches ou en uniformes, hum ?! Ne t’en fais pas, c’est juste une question de temps. DĂšs que tu sors de ce lit, j’ai bien l’intention de nous faire rattraper le temps perdu
 puis j’ai toujours mon bon pour un gros cĂąlin » et je compte bien en faire bon usage. »Sentant la douce pression qu’elle exerçait sur sa nuque, Aaron se rapprocha davantage, laissant ses lĂšvres aller Ă  la rencontre de celles de Lise puis leurs langues se mĂ©langer en un langoureux, doux et ĂŽ combien agrĂ©able baiser. Cela Ă©tant, le jeune homme n’était pas d’humeur particuliĂšrement cĂąline ce soir, certes il avait comme toujours envie et besoin de la tendresse de Lise mais d’un autre cĂŽtĂ©, il Ă©prouvait le besoin de rĂ©pondre aux questions qu’elle avait probablement dĂ» se poser au cours de la journĂ©e et auxquelles il avait sagement Ă©vitĂ© de rĂ©pondre. Mettant un terme Ă  leur baiser, il caressa doucement la joue de Lise d’un revers de main et se lança dans ses explications. Tu es bien la seule personne au monde pour qui je n’ai pas envie d’avoir le moindre secret, pourtant, je ne t’ai pas tout dit concernant
 Matthew et moi. Comme tu l’as sans doute remarquĂ©, nos rapports sont un peu
 beaucoup
 tendus. Si tu n’as jamais eu l’occasion de le rencontrer auparavant c’est parce que
 » Aaron soupira doucement. Il dĂ©testait aborder ce sujet lĂ  mais il s’était fait la promesse de ne rien cacher Ă  Lizzie. Parce qu’il avait l’interdiction formelle de s’approcher de moi. DĂ©cision de justice. Tu sais, si j’ai jamais pris le temps de te parler de ma famille, c’est pas vraiment un hasard. Tu as dĂ©jĂ  eu l’occasion de rencontrer Sarah et
 au risque de te surprendre, elle n’est pas ma mĂšre. » Aaron avait toujours appelĂ© Sarah maman » puisqu’il la considĂ©rait comme sa mĂšre mais biologiquement parlant, elle ne l’était pas. Sarah Ă©tait assistante sociale de profession, belle, attachante, drĂŽle et d’une gentillesse incroyable. Elle avait eu l’occasion de rencontrer Lise dans le passĂ© et l’avait aussitĂŽt adorĂ© lui faisant comprendre qu’elle Ă©tait fiĂšre que son fils soit tombĂ© amoureux d’une jeune femme comme elle. Aaron n’avait jamais rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Lizzie qu’elle n’était pas vĂ©ritablement sa mĂšre ; en rĂ©alitĂ©, il n’en voyait pas vraiment l’utilitĂ©. Sarah m’a adoptĂ© Ă  l’ñge de six ans environ. Avant ça, je vivais seul avec Matthew. Ma mĂšre biologique est morte par accident peu aprĂšs ma naissance et je n’ai pas le moindre souvenir d’elle. Quoi qu’il en soit, il ne s’est jamais remis de sa mort et a commencĂ© Ă  sombrer dans l’alcool ce qui l’a rendu particuliĂšrement violent
 Ă  mon Ă©gard. Ca a commencĂ© par des coups anodins qu’il regrettait presque immĂ©diatement puis
 au fil du temps, ça s’est aggravĂ©. Il disait que c’était pour mon bien, que c’était pour me forger un caractĂšre. »Sans qu’il ne s’en aperçoive, Aaron avait prit la main de Lizzie dans la sienne et la serrait dĂ©sormais afin de se rassurer lui-mĂȘme et de se donner le courage de continuer son rĂ©cit. Il n’en avait jamais parlĂ© Ă  personne, sauf Ă  Paul. Et encore, il ne lui avait pas tout dit, tout simplement car il estimait qu’il n’était pas nĂ©cessaire de lui relater les moindres dĂ©tails. Ce n’était pas trĂšs joyeux comme histoire et Aaron dĂ©testait qu’on le plaigne. Je me souviens que tous les soirs, il ouvrait une bouteille de whisky. J’arrive encore Ă  entendre le tintement des glaçons dans son verre et la violence avec laquelle il le reposait sur la table une fois la derniĂšre goutte avalĂ©e. C’est lĂ  que j’avais peur
 j’avais beau me cacher, essayer de me faire le plus discret possible en espĂ©rant qu’il oublie ma prĂ©sence mais chaque soir ça recommençait. Des gifles
 puis des coups de poings aussi. J’avais peur Lise
 j’avais tellement peur
 »Le simple fait de revivre par la parole tout ce qu’il avait endurĂ© le faisait revenir dans le passĂ©, dans la peau du petit garçon qu’il Ă©tait autrefois et qui Ă©tait totalement effrayĂ© par Matthew. Aaron n’avait pas lĂąchĂ© la main de Lizzie, au contraire, la pression qu’il exerçait sur celle-ci se faisait plus intense encore. Je me suis retrouvĂ© aux urgences Ă  trois reprises, dont une fois dans un Ă©tat trĂšs grave. Une commotion cĂ©rĂ©brale pour ĂȘtre exact. Il m’avait donnĂ© un coup de poing dans l’estomac et un autre en plein visage
 j’avais cinq ans Lise
 comment voulais-tu que je me dĂ©fende ? Puis c’était mon pĂšre, je voulais pas qu’on lui fasse du mal. Alors Ă  chaque fois, j’entrais dans son jeu, j’inventais des excuses, des bagarres imaginaires avec des copains imaginaires. Puis
 personne n’aurait mis en doute la parole de Matthew
 il Ă©tait tellement respectĂ© de tous ! Un peu comme aujourd’hui sauf qu’à l’époque, c’était vraiment son heure de gloire. »Il y eu un moment de silence. Un moment oĂč Aaron n’arrivait plus Ă  parler, ses paroles restant nouĂ©es dans sa gorge. Il dĂ©testait se montrer faible de la sorte mais raconter tout ça Ă©tait d’une intensitĂ© incroyable pour lui. Quand il m’a ramenĂ© Ă  la maison, les choses se sont calmĂ©es pendant un mois environ puis ça a Ă©tĂ© pire
 un vĂ©ritable enfer mĂȘme. Il partait des journĂ©es entiĂšres et m’enfermait dans le noir, sans manger, sans boire, comme un putain de chien galeux !! J’avais froid
 j’avais peur
 j’étais seul. Si j’avais le malheur de crier, de pleurer ou de faire le moindre bruit, il rĂ©apparaissait comme sorti de nulle part pour me frapper de nouveau. Il me disait que c’est comme ça que je deviendrais un homme. Puis un jour
elle a dĂ©barquĂ©. Sarah. C’est elle qui m’a trouvĂ©, Ă  ce qui parait, j’étais couvert de bleus et complĂštement terrorisĂ©. Je ne me souviens pas de cette journĂ©e Ă  vrai dire. Sarah a pris l’affaire en main et naturellement, Matthew a Ă©tĂ© envoyĂ© devant la justice. Cet enfoirĂ© avait un avocat exceptionnel si bien que les sanctions ont Ă©tĂ© minimes pour lui. Le juge a juste exigĂ© qu’il ne s’approche plus de moi jusqu’à ma majoritĂ© et m’a placĂ© dans une famille d’accueil
 Sarah a demandĂ© ma garde puis la suite, tu la connais
 pas joyeux tout ça, hum ?! Mais maintenant tu sais » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 345 Lise avait beau essayer d’adoucir ce moment Ă  l’aide d’un baiser langoureux, rien n’y fit, elle sentait qu’Aaron Ă©tait plus tendu qu’une corde d’arc. Il lui cachait quelque chose, c’était Ă©vident. S’était-il battu avec quelqu’un d’autre pendant son opĂ©ration ? Ou bien Ă©tait-ce tout simplement l’histoire entre son pĂšre et lui qui lui revenait Ă  l’esprit ? Lise ne tarda pas Ă  le savoir, car chose Ă©tonnante, il choisit de lui raconter la vĂ©ritĂ©, pour une fois. Elle connaissait suffisamment Aaron pour savoir que cette dĂ©marche devait lui coĂ»ter
Il n’avait jamais aimĂ© parler de lui, et cette histoire le touchant directement, elle Ă©tait particuliĂšrement Ă©mue qu’il le fait. Elle serra sa main aussi fortement qu’elle le pu, n’osant pas le toucher ailleurs tant qu’il n’avait pas fini, de peur qu’il ne disparaisse. Il ne fallait pas le brusquer, le laisser parler, ne surtout pas l’interrompre. Mais cette histoire Ă©tait tellement horrible
Dire qu’elle Ă©tait Ă  des annĂ©es lumiĂšres d’imaginer une chose pareille ! Matthew Cooper cachait bien son jeu, derriĂšre son humour et son sourire charmeur. Bien sĂ»r, Lise avait connu Sarah, dont elle se souvenait trĂšs bien, et qu’elle apprĂ©ciait Ă©normĂ©ment. HĂ©las, depuis qu’elle avait quittĂ© San Francisco, elle n’avait jamais donnĂ© de nouvelles, parce qu’elle savait qu’elle transmettrait l’information Ă  Aaron, et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. Mais lĂ  n’était pas la question
Aaron s’était fait battre pendant toute son enfance, et cette idĂ©e la fit frĂ©mir de dĂ©goĂ»t. Une larme perla le long de sa joue, n’osant pas imaginer qu’elle ne se doutait pas qu’il avait tant souffert durant son enfance. Il ne laissait jamais rien paraĂźtre
Jamais. C’était un colosse aux pieds d’argile, mais il semblait que Lise avait rĂ©ussi Ă  le mettre Ă  genoux’ pour qu’il dĂ©cide de se confier Ă  elle. Sans doute s’était-il confiĂ© Ă  Paul, son meilleur ami, que la demoiselle apprĂ©ciait aussi
Mais le connaissant, il n’avait pas du tout lui confier. La preuve en Ă©tait faite, il avait un mal considĂ©rable Ă  parler, et pourtant il termina son rĂ©cit, allant jusqu’au bout, n’hĂ©sitant pas Ă  donner quelques menus dĂ©tails. Lise Ă©tait proprement horrifiĂ©e
VoilĂ  pourquoi il avait mal pris le fait que James Hawkins lĂšve la main sur sa fille ! C’était plus clair maintenant. Mais l’important, c’était de le soutenir, maintenant
Ils avaient deux familles de fous, mais ils pouvaient encore s’en dĂ©tacher, au moins un peu. Lise pouvait trĂšs bien vivre sans son pĂšre, et Aaron pouvait faire en sorte d’ignorer son pĂšre
Son stage finirait par se terminer, et pour le prochain, il pourrait toujours choisir un autre hĂŽpital ! Lise prit son visage entre ses mains, les yeux brillants comme jamais, Ă©mue par un tel rĂ©cit. Si elle avait su tout cela il y a trois ans, pour sĂ»r, elle ne serait jamais partie. Elle aurait relativisĂ© sa propre situation familiale et tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent. Mais comme dit l’autre, on ne refait pas le passé On peut juste tenter d’amĂ©liorer prĂ©sent et avenir. Aaron, si tu savais comme je suis dĂ©solĂ©e que tu aies eu Ă  supporter tout ça
Je comprends mieux pourquoi tu Ă©tais dans une telle colĂšre quand mon pĂšre m’a frappĂ©e ! Mais je peux t’assurer que c’est la seule fois oĂč il l’a fait. C’est un sale con, mais ce n’est pas quelqu’un de violent. DĂ©jĂ  que j’aimais Ă©normĂ©ment Sarah, je crois que je la remercierais chaleureusement dĂšs que je la reverrais. Elle t’a sauvé Et dire que je me suis laissĂ©e berner par le sourire de ton pĂšre ! Il ne m’approchera pas celui là
Et il ne t’approchera pas non plus ! Tu finis ton stage quand ? Pour le prochain, tu peux toujours demander un autre hĂŽpital ! J’ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e, ça va aller maintenant. Bon, je ne dis pas que ce sera tout rose
J’ai un caractĂšre de cochon, je suis violente et insupportable. Mais je t’aime, c’est le plus important, non ? »Lise lui fit un lĂ©ger clin d’Ɠil, essayant de dĂ©tendre comme elle le pouvait la situation devenue particuliĂšrement tendue. Elle se doutait bien qu’Aaron n’avait pas vraiment la tĂȘte Ă  ĂȘtre tendre, mais elle pouvait l’ĂȘtre pour deux et il le savait bien. Approche-toi. »Lise le prit doucement, tendrement dans ses bras, dans une Ă©treinte chaleureuse. Elle caressa doucement son dos, sa nuque, puis ses cheveux, tentant de le dĂ©tendre au moins un peu. Elle avait conscience que cela n’effacerait nullement le mal fait, mais c’était un dĂ©but. Et puis, elle serait toujours lĂ  pour lui, quoi qu’il arrive, elle n’allait pas s’enfuir. Dans l’état actuel des choses, alors qu’elle ne parvenait mĂȘme pas Ă  se mettre debout, c’était difficile ! Mais surtout parce qu’elle n’avait nullement envie de le quitter. Elle voulait qu’ils passent chaque moment de leurs vies ensemble, autant que faire se peut. Ce fut pourquoi, tout en le gardant fortement serrĂ© contre elle, Lise reprit la parole Je suis touchĂ©e que tu m’aies tout racontĂ©. Je n’osais pas te demander pourquoi tu semblais si opposĂ© Ă  ce maudit docteur, et tu sais bien comment je suis
Je me mĂȘle pas de la vie des gens, je les force pas Ă  me parler. DiscrĂ©tion assurĂ©e, c’est comme ça que tu m’appelais quand on s’est rencontrĂ©s, tu te souviens ? On a passĂ© un an Ă  s’apprivoiser tous les deux
Deux vrais sauvages ! Mais je veux que tu saches une chose, Aaron, regarde moi bien dans les yeux. »Lise s’écarta lĂ©gĂšrement, et se mit Ă  le regarder trĂšs sĂ©rieusement, comme si elle allait lui annoncer la fin du monde ou quelque chose dans le genre. En vĂ©ritĂ©, il ne s’agissait pas de quelque chose de funeste, ni mĂȘme de triste
Juste d’un ressenti qu’elle avait, dont elle voulait lui faire part, et dont elle voulait qu’il ait conscience. Aaron Ă©tait tout pour elle
Son passĂ©, son prĂ©sent et son futur. En consĂ©quence, elle ne pouvait pas penser Ă  lui sans s’impliquer corps et Ăąme. Nous sommes notre propre famille, Ă  prĂ©sent. Tu l’as dis toi-mĂȘme, nous ne sommes plus seuls pour affronter les merdes de la vie
Nous sommes deux. Okay, on a une famille de fous, un passĂ© Ă  faire pleurer le plus insensible gars du monde
Mais mon cƓur bat Ă  l’unisson avec le tien. J’ai fais des conneries, j’en ferais sĂ»rement d’autres, mais si tu es avec moi je m’en fous complĂštement. Le passĂ© ne compte pas
Et comme je ne vois pas mon avenir sans toi, c’est vite rĂ©glĂ© ! Aaron, ne sois pas triste, je t’en prie
N’aie pas honte de l’ĂȘtre, pas devant moi. Tu sais bien pourtant que j’étais la consoleuse professionnelle de Sam, il t’en avait parlĂ©. Tu avais trouvĂ© ça charmant ! Et Kitty t’adore, elle a hĂąte de te revoir, aussi
Aaron, tu es tout pour moi. Puis, tu as un bon pour un cĂąlin
Je peux t’en faire un pour rĂ©parer ton petit cƓur. »Lise s’approcha davantage pour dĂ©poser un baiser lĂ©ger comme une brise sur les lĂšvres. Elle ne voulait pas le brusquer
S’il prĂ©fĂ©rait juste qu’elle le frĂŽle, elle le frĂŽlerait. S’il voulait un vĂ©ritable baiser, il lui suffirait de le demander et il serait exaucĂ©. Tu ne penses pas qu’il faudrait que tu rentres dormir ? Je ne risque rien ici. Je vais ĂȘtre bien sage et ne pas me lever, je te le promets. Mais tu as l’air crevĂ©, et je ne veux pas que tu me fasses un malaise ! Allez zou ! C'est le mĂ©decin pas qui te le demande! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1619 Parler de son passĂ© et de cette pĂ©riode de son enfance Ă©tait de loin la chose la plus difficile Ă  faire pour Aaron. Il dĂ©testait se remĂ©morer ses moments qui l’avaient terrifiĂ© Ă©tant enfant mais il se devait de le faire, pour ĂȘtre honnĂȘte avec Lise, pour qu’elle comprenne certaines choses et aussi, parce qu’il l’aimait et avait confiance en elle. Cela rĂ©pondrait aussi aux questions qu’elle se posait au sujet de sa relation tendue avec Matthew et pourquoi il refusait de faire le moindre pas vers lui. En revanche, Aaron luttait toujours de toutes ses forces pour ne rien laissait paraĂźtre de ses Ă©motions, il dĂ©testait se montrer faible et reconnaĂźtre que lui aussi avait ses propres failles. Sans l’ombre d’une hĂ©sitation, il alla se blottir dans les bras de Lise, il en avait besoin et elle Ă©tait la seule Ă  pouvoir lui apporter ce bien ĂȘtre qu’il avait Ă©ternellement recherchĂ© dans les bras des autres femmes. Aaron Ă©prouvait le besoin de la sentir tout contre lui, comme si cette Ă©treinte lui Ă©tait devenue soudainement vitale. Il se concentra sur les paroles apaisantes de Lizzie qui parvinrent mĂȘme Ă  le faire sourire. Lui avait-il dĂ©jĂ  dit combien il l’aimait ?! Glissant sa main sur sa joue, il rĂ©pondit Ă  son baiser par un autre, bien plus langoureux et intense que les prĂ©cĂ©dents. Elle Ă©tait toute sa vie, tout ce dont il avait besoin dĂ©sormais. Durant un long moment, il fut incapable de se dĂ©tacher d’elle, l’embrassant continuellement, parsemant ses lĂšvres de petits baisers, se reculant pour la regarder un instant puis se rapprochant pour mieux recommencer. S’il cessa, c’est uniquement suite Ă  la remarque de Lizzie, elle avait raison, il Ă©tait Ă©puisĂ© et manquait de sommeil, cependant, il ne pouvait pas se rĂ©soudre Ă  la quitter. Tu as raison, ce serait plus raisonnable, il faut que tu te reposes toi aussi, tu dois ĂȘtre Ă©puisĂ©e. Demain matin je pense arriver tĂŽt, je serai lĂ  quand tu te rĂ©veilleras c'est t’ennuie si je dors chez toi ?! Je crois que je me sentirais mieux dans ton appart’ que dans le mien, puis ça me donnera l’illusion de ta prĂ©sence
 » Somewhere over the rainbow
 Les jours passaient Ă  vitesse grand v, si bien que Lizzie fut bientĂŽt partiellement rĂ©tablie de son opĂ©ration, suffisamment en tout cas pour que les deux amoureux envisagent trĂšs sĂ©rieusement une petite virĂ©e Ă  deux pour le week-end. Pour Aaron, il Ă©tait grand temps d’essayer ce magnifique cabriolet noir qui lui faisait de l’Ɠil depuis des jours et des jours maintenant, Ă©tant donnĂ© qu’il ne s’était pas encore rĂ©solu Ă  l’essayer sans Lise. Ce samedi matin, Aaron entra dans la chambre de Lise sans faire le moindre bruit puis alla se recoucher Ă  ses cĂŽtĂ©s, passant un bras autour d’elle et positionnant sa tĂȘte dans le creux de son cou pour y dĂ©poser un baiser d’une tendresse incomparable. C’était comme ça qu’il s’y prenait pour la rĂ©veiller, les rares fois oĂč il se levait avant elle. Cela faisait d’ailleurs un bon moment qu’Aaron Ă©tait levĂ©, il avait eu le temps de prendre sa douche, de s’habiller et mĂȘme de passer deux ou trois appels pour annuler tout ce qu’il avait prĂ©vu de faire ce week end. Hors de question de gĂącher le moindre instant en compagnie de Lizzie, il avait perdu suffisamment de temps comme ça. Tandis qu’il caressait son ventre dĂ©nudĂ©, il remonta ses baisers dans son cou, jusqu’à gagner enfin ses lĂšvres pour y dĂ©poser de petits baisers destinĂ©s Ă  la sortir de sa torpeur. En temps normal, il n’aurait pas hĂ©sitĂ© Ă  la laisser dormir mais ce matin, c’était hors de question, d’ailleurs, avant de s’endormir, ils s’étaient fait jurĂ© que le premier rĂ©veillĂ© avait pour mission de rĂ©veiller l’autre. Bonjour jolie princesse endormie
il est plus de dix heures mon ange, faudrait songer Ă  sortir de ta torpeur beauté Oh, non pas que je sois contre une journĂ©e passĂ©e sous la couette avec toi car tu sais qu’y’a rien de tel qu’un petit cĂąlin matinal pour me mettre en route mais là
 si tu veux qu’on mette les voiles avant midi, faudrait te rĂ©veiller mon cƓur. » Aaron resta encore quelques minutes dans la mĂȘme position, Ă  cĂąliner doucement Lizzie pour qu’elle se rĂ©veille en douceur. Il dĂ©testait les rĂ©veils brutaux. Le rĂ©veil qui sonne Ă  six heures du matin finissait gĂ©nĂ©ralement contre le mĂ»r Ă  l’autre bout de la chambre. En revanche, quand c’était Lise qui se chargeait de le tirer de ses songes, c’était diffĂ©rent
 il supposait qu’il en Ă©tait de mĂȘme dans l’autre sens. Bouge pas, je vais te chercher ton petit dĂ©jeuner. » Oui parfois Aaron se complaisait dans ce rĂŽle de petit ami idĂ©al. A vrai dire, il prenait beaucoup de plaisir Ă  le faire quand c’était pour Lise
 avec ses autres conquĂȘtes,c’était diffĂ©rent. Quand elles finissaient par se rĂ©veiller, il n’était gĂ©nĂ©ralement plus lĂ  ou se contentait simplement de prĂ©ciser qu’il y avait un cafĂ© au coin de la rue. Super class’ le petit Aaron quand il veut hein ?! Tsss, non mais ! Avec Lizzie, c’était diffĂ©rent et pour preuve !! Il lui avait prĂ©parĂ© un vĂ©ritable petit dĂ©jeuner digne de ce nom cafĂ©, lait, verre de jus d’oranges fraĂźchement pressĂ©, croissants, confiture et histoire de couronner le tout, une magnifique rose rouge dĂ©posĂ©e sur son plateau. C’est pas mignon tout ça ?! Quand il entra de nouveau dans la chambre, il souria Ă  Lizzie qui Ă©tait enfin rĂ©veillĂ©e et dĂ©posa son petit dĂ©jeuner devant elle, avant de se rallonger prĂšs d’elle et de l’embrasser de nouveau. Par la suite, il reprit la parole mais chacune de ses phrases Ă©tait ponctuait de plusieurs baisers qu’il dĂ©posait dans son cou, sur son Ă©paule ou son bras
 accro lui ?! Non Ă  peine
 Tu es incroyablement belle, je t’ai dĂ©jĂ  dit que j’étais complĂštement fou de toi ? Je suis content qu’on fasse cette petite escapade rien que tout les deux. Ca va nous permettre de se retrouver un peu, j’ai l’impression que ça fait une Ă©ternitĂ© qu’on a pas eu un moment rien qu’à nous
 Pour notre itinĂ©raire j’ai pensĂ© que nous pourrions longer la mer, profiter du soleil et profiter l’un de l’autre
 ce soir j’envisageais un dĂźner aux chandelles digne de ce nom
 puis
j’ai envie de te faire l’amour tout le restant de la nuit
 de t’avoir rien que pour moi
 le programme te convient-il ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1651 Les journĂ©es Ă©taient passĂ©es Ă  la vitesse grand V pendant toute sa convalescence. Lise avait passĂ© le plus clair de son temps Ă  dormir, pour rĂ©cupĂ©rer des Ă©motions fortes causĂ©es ces derniers temps. Évidemment, Ă  sa sortie de l’hĂŽpital, elle Ă©tait proprement ravie de retrouver son cher appartement. Elle avait autorisĂ© Ă  Aaron de l’occuper pendant son absence, comprenant parfaitement qu’il ait besoin de sentir sa prĂ©sence prĂšs de lui. C’était de mĂȘme pour elle, sauf qu’elle n’osa pas lui demander quelque chose qui pourrait lui faire penser Ă  lui. A la place, elle se languissait de chacune de ses visites, et s’en contenta. De plus, ils avaient prĂ©vu, le weekend qui suivait sa sortie de l’hĂŽpital, d’aller faire effectivement une petite virĂ©e, Aaron au volant du magnifique cabriolet que Lise lui avait offert. Il n’attendait que ça, d’ailleurs
Cette voiture en avait sous le capot, d’aprĂšs le vendeur. Mais ce matin lĂ , Lise traĂźna un peu au lit, faisant un si beau rĂȘve qu’elle ne pouvait se retenir de le prolonger. Mais bientĂŽt, elle sentit le lit s’affaisser doucement, preuve qu’Aaron s’y Ă©tait glissĂ©, avant de la couvrir de caresses et de baisers. Ce genre de rĂ©veil Ă©tait particuliĂšrement doux, comparĂ© Ă  l’horreur violente reprĂ©sentĂ©e par le rĂ©veil pour aller Ă  l’universitĂ©. Non, ses baisers avaient le pouvoir de la rĂ©veiller, mais aussi de la mettre de bonne humeur. Elle soupira donc doucement tandis qu’il poursuivait son rĂŽle de rĂ©veil matin, lui murmurant des mots doux Ă  l’oreille. Effectivement, s’ils voulaient partir avant midi, il fallait qu’elle se lĂšve. Cependant, elle n’ouvrit les yeux qu’en le sentant sortir du lit. S’éveillant doucement, elle s’assit sur le lit, goĂ»tant le dĂ©lice de tous les instants de ne plus avoir mal au ventre, comme avant son opĂ©ration. Pour sĂ»r, Lise revenait de loin
Mais Ă©tait-ce pour ça qu’Aaron Ă©tait autant aux petits soins avec elle ? Il venait de lui apporter sur un plateau un vrai petit dĂ©jeuner de roi. Le tout accompagnĂ© d’une rose, dont elle huma dĂ©licieusement le doux parfum. Il la connaissait si bien, c’en Ă©tait adorable. D’ailleurs, avant mĂȘme de goĂ»ter Ă  ce vĂ©ritable festin, Lise se pencha pour l’embrasser langoureusement, comme pour le remercier. Elle l’invita Ă  se joindre Ă  elle, manger au moins un croissant en sa compagnie pour lui faire plaisir. Il y eut bien Ă©videmment le traditionnel huuuum » quand elle goĂ»ta le jus d’orange fraĂźchement pressĂ© qu’il lui avait prĂ©parĂ©. Puis, elle se mit Ă  sourire de maniĂšre taquine tandis qu’il lui Ă©nonçait l’emploi du temps d’aujourd’hui
Ce weekend Ă©tait plus que bienvenu, aprĂšs tout ce qu’ils avaient endurĂ© ! Ah, la mer, je signe de suite
J’ai une envie folle de me baigner, je prendrais mon maillot de bain ! Quant au dĂźner aux chandelles
Paul a du passer par lĂ , n’est-ce pas ? Le polisson ! Tu es un ange chĂ©ri
Et puis tu sais, pour la nuit qui arrive, tu as toujours en ta possession un bon pour un cĂąlin, Ă  utiliser comme bon te semble
 »Comment dire ? Lise Ă©tait proprement ravie qu’il se dĂ©cide Ă  passer Ă  autre chose qu’aux simples emballages de pizza. Elle ne doutait pas que Paul ait Ă©tĂ© de trĂšs bon conseil, elle le connaissait assez pour savoir que c’était un trĂšs bon cuisinier, mais aussi un bon conseiller. Il Ă©tait le meilleur ami d’Aaron, aussi, et ça ne gĂąchait rien
Quant Ă  sa remarque pour la nuit, elle la ponctua d’un clin d’Ɠil significatif, tout en finissant son petit dĂ©jeuner. Elle se leva ensuite du lit pour se serrer doucement contre lui et l’embrasser passionnĂ©ment, lui murmurant qu’elle allait se prĂ©parer pour qu’ils soient partis avant midi, comme promis. Elle fila ensuite sous la douche, ayant choisi dans son immense penderie de quoi s’habiller, ainsi que son maillot de bain Ă  glisser en guise de sous-vĂȘtements. Ce fut ainsi qu’elle ressortit de la salle de bain et apparut dans le salon un petit quart d’heure plus tard, habillĂ©e de la robe blanche qu’il aimait tant, son beau bikini blanc en dessous, au cas oĂč ils se baigneraient. Elle Ă©tait fin prĂȘte Ă  faire cette virĂ©e, et avait hĂąte de le voir au volant du cabriolet, d’ailleurs. Elle lui prit donc la main et tous deux se rendirent jusqu’au parking du sous sol, oĂč Ă©tait garĂ©e la magnifique voiture, n’attendant qu’une chose Les emmener au paradis. A peine Aaron avait-il mis le contact que Lise frissonnait dĂ©jĂ  d’impatience. AprĂšs tout, c’était de bonne guerre de vouloir se faire plaisir aprĂšs des Ă©preuves pareilles ! Et elle avait besoin de se sentir vivante, auprĂšs de lui
Elle ne comptait plus le nombre d’annĂ©es depuis lesquelles ils n’avaient pas fait un weekend ensemble, en dehors de la ville. Longer la mer offrait, qui plus est, de magnifiques dĂ©cors ! Elle avait un sourire magnifique tandis qu’ils roulaient tous deux, et qu’elle lui tenait de temps en temps la main. Elle ne voulait pas l’empĂȘcher de conduire Ă©videmment, mais elle ne pouvait pas s’empĂȘcher de le toucher. Elle alla mĂȘme jusqu’à dĂ©poser un lĂ©ger baiser dans le creux de son cou, juste pour plaisanter
Mais elle ne l’avait fait qu’en ligne droite, afin d’éviter tout accident. Aaron, au fait, je t’avais pas parlĂ© de Matthew Wainwright ? Ce type est une vraie horreur ! Avant de te revoir, j’ai passĂ© la soirĂ©e dans un bar, accompagnĂ©e d’une amie. Je m’amusais Ă  prouver que je tenais mieux l’alcool que bien des gars, en faisant des concours
Et alors que je m’étais isolĂ©e quelques minutes pour siroter une biĂšre brune dans mon coin, il est venu, m’attaquant bi en tĂȘte avec les dangers de l’alcool, faisant son parfait chimiste propret et dĂ©testable. Il m’a cherchĂ©e toute la soirĂ©e, jusqu’au moment oĂč une connaissance Ă  moi a dĂ©sirĂ© que je lui prĂ©sente. La pauvre folle
Mais avant mĂȘme que j’ai pu dĂ©goiser un mot, il m’avait dĂ©jĂ  envoyer balader. Il s’est prit sa propre biĂšre dans la tronche ainsi qu’une bonne baffe, puis je suis retournĂ©e m’isoler dans mon coin. Sauf qu’à un moment, il a Ă©tĂ© bousculĂ©, a perdu sa canne –oui, parce que c’est un boiteux- qui est venu se loger prĂšs de moi. La fille que je lui avais prĂ©sentĂ©e s’est ruĂ©e sur moi, me demandant de cacher la canne pour qu’elle puisse le ramener chez lui et coucher avec
Sauf que j’avais pas envie qu’il ait la moindre raison de me chercher, alors j’ai demandĂ© son adresse Ă  ses collĂšgues chimistes, et je suis allĂ©e chez lui lui rendre son bien. La fille s’est Ă©nervĂ©e, il la jetĂ©e, et aprĂšs il s’est excusĂ© pour son comportement. Je lui ai dit que j’en avais rien Ă  cirer de ses excuses, je suis partie, et tu sais ce qu’il m’a fait comme coup, le lendemain ? Il a fait appel Ă  son frangin, qui est flic, pour au dĂ©part me choper en pleine rue pour tester mon alcoolĂ©mie. Je n’avais pas bu Ă©normĂ©ment pourtant, et je pĂ©dalais sans problĂšme. Sauf que je suis rentrĂ©e avant mĂȘme qu’il n’ait pu m’arrĂȘter. Le lendemain, je suis allĂ©e Ă  mon cafĂ© habituel pour prendre le petit dĂ©jeuner, et Matthew Ă©tait lĂ , dans un coin, mais je ne l’avais pas vu. Son frĂšre m’a arrĂȘtĂ©e en plein cafĂ©, et il a Ă©tĂ© ravi de voir la scĂšne. Son frangin, Dorian, m’a gardĂ©e une journĂ©e au poste sans raison
Et mon pĂšre est venu me chercher pour payer ma cotion. Tu le crois toi, ça ? A croire que tous les Matthew sont des enfoirĂ©s
Sauf que son frĂšre est visiblement Ă  fond sur moi. J’arrive pas Ă  m’en dĂ©barrasser. »Lise voulait lui raconter tout ça, non pas pour faire monter sa jalousie, mais parce qu’elle ne voulait avoir aucun secret pour lui. Et ça faisait partie des choses dont elle avait honte, en quelque sorte
Et puis, si ce Wainwright continuait Ă  l’emmerder, elle voulait qu’Aaron soit au courant pour ne pas subir la mĂȘme chose deux fois. C’est un crĂ©tin, qui a les faveurs de mon pĂšre, ce Wainwright, juste parce qu’il est en biologie
Je voulais juste te raconter ça parce que j’en suis pas fiĂšre, mĂȘme si j’estime ne pas avoir mĂ©ritĂ© une journĂ©e au trou, bah
Je sais bien combien je peux ĂȘtre insupportable des fois, mais je crois que j’ai trouvĂ© pire que moi. »Ils arrivaient non loin de la plage, au moment oĂč elle cessa de parler. L’eau Ă©tait magnifique, et si le ciel possĂ©dait des nuages, il y avait quand mĂȘme quelques rayons de soleil non nĂ©gligeable. Cette voiture et toi ne faites qu’un maintenant, hein ? Tu sais, tu pourras toujours te payer autre chose, maintenant que je t’ai offert ton premier rĂȘve. Tu en as sĂ»rement d’autres, des rĂȘves et des dĂ©sirs, n’est-ce pas ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1756 Il est vrai que gĂ©nĂ©ralement, les idĂ©es de Paul venaient complĂ©ter les siennes, d’ailleurs, comme ils aimaient souvent se le rappeler, ils n’avaient qu’un cerveau pour deux. Aaron adorait son meilleur ami et ne s’en Ă©tait jamais cachĂ©. D’ailleurs, quand on lui demandait s’il avait des frĂšres et sƓurs, il ne comptait plus le nombre de fois oĂč il avait rĂ©pondu oui, un frĂšre ». Paul Ă©tait vraiment indispensable dans la vie d’Aaron et effectivement, il n’était pas totalement innocent dans cette histoire de dĂźner aux chandelles. Il n’étai pas innocent concernant le reste du programme non plus sauf qu’Aaron aurait trĂšs bien pu y penser sans lui cette fois-ci. Quoi qu’il en soit, il ne remercierait jamais le destin d’avoir mis Lise et Paul sur son chemin. PremiĂšre ligne droit. Aaron accĂ©lĂ©ra soudainement, conscient de sa vitesse mais aussi du fait qu’il Ă©tait en train de conduire la voiture de ses rĂȘves alors il pouvait bien se faire plaisir sur quelques mĂštres encore. On lui reprochait souvent de conduire vite, lui avait plutĂŽt l’impression que c’était les autres qui conduisaient trop lentement. En tout cas, il ne tarda pas Ă  ralentir, conscient que Lise Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s et que sa sĂ©curitĂ© passait avant la joie qu’il pouvait se faire de conduire de ce cabriolet. D’ailleurs, elle venait tout juste de dĂ©poser un lĂ©ger baiser dans son cou, augmentant davantage le plaisir qu’il Ă©tait en train de prendre. Tout sourire aux lĂšvres, il tĂącha de ralentir un peu et dĂ©tourna un instant son regard de la route pour le poser en direction de Lise, plus radieuse que jamais. C’est carrĂ©ment le paradis de conduire de cet engin. T’as entendu le bruit qu’elle fait quand j’accĂ©lĂšre ?! Non mais t’as entendu ça ? C’est juste Ă©-norme !! Et attends !! Je suis impatient de voir la tĂȘte que fera Paul au moment oĂč il la verra !! Il ne va pas en revenir ça c’est certain
 je le vois de lĂ , il va ĂȘtre vert. Mais... hors de question que je la lui prĂȘte, il va encore aller se pavaner avec, pas la peine. Puis il m’a toujours fait peur en voiture. On me reproche de conduire vite et dangereusement mais lui c’est pire
 il roule trop lentement, un coup Ă  provoquer des accidents Ă  chaque carrefour. Et s’il y fait une seule rayure je crois que je le tue
 non, il se contentera de la regarder, Ă©ventuellement de monter Ă  cĂŽtĂ© de moi mais c’est tout. Oh
excuse moi, je t’ennuie avec tout ça ?! J’arrĂȘte pas de parler de cette voiture comme si c’était ce qu’il y a de plus important pour moi. Horriblement masculin et primaire comme rĂ©action. »Il la regarda de nouveau, esquissant un lĂ©ger sourire puis profita d’un feu rouge pour se pencher vers elle et goĂ»ter Ă  ses lĂšvres une fois encore. Cette escapade tombait vraiment Ă  point, Aaron Ă©prouvait un besoin vital et inexplicable de se retrouver un peu seul avec elle, loin de tous leurs soucis et de ce qu’ils avaient endurĂ© ces derniĂšres semaines. Il osait croire que ce week-end remonterait le moral de Lise et qu’aprĂšs ça, elle cesserait d’avoir des idĂ©es noires comme ce fut le cas jusqu’à aujourd’hui. Quand il redĂ©marra, il remarqua bien vite les regards des passants, plus spĂ©cialement ceux des hommes, qui bavaient devant cette voiture qu’ils rĂȘvaient probablement de possĂ©der un jour. Aaron se mit alors Ă  rire, tel un gamin possĂ©dant le jouet de ses rĂȘves. ENORME !! » Son rire se dissipa peu Ă  peu puis il se concentra sur ce que Lise Ă©tait en train de lui raconter. Quand elle lui parla d’un certain Matthew Wainwright, il fit un petit signe de tĂȘte, signifiant qu’il ne le connaissait pas et sembla plus sĂ©rieux en attendant d’en apprendre davantage. A vrai dire, vu le ton de la jeune femme il se doutait bien qu’il ne s’agissait pas d’un de ses amis mais au contraire, d’une personne qu’elle ne portait pas vraiment dans son cƓur et il comprit rapidement pourquoi. Quand elle parla du frĂšre de ce fameux garçon en prĂ©cisant qu’elle n’arrivait pas Ă  se dĂ©barrasser de lui, Aaron dĂ©tourna de nouveau son regard de la route durant quelques secondes pour se concentrer sur Lizzie. Tu veux que ce soit moi qui t’en dĂ©barrasse ?! Je te garantie que si tu me laisses faire, il ne prendra plus le risque de t’approcher. » Oh ça non !! Aaron pouvait se montrer particuliĂšrement
hum
persuasif quand il s’agissait de Lise. Hors de question que qui que ce soit lui tourne autour !! Manquerait plus que ça tiens !! Sans compter que toute cette histoire le laissait dubitatif, Ă  croire que tous les Matthew Ă©taient de vĂ©ritables crĂ©tins, ce qui ne serait pas vraiment Ă©tonnant dans le fond. En tout cas, il n’aurait jamais pensĂ© que quelqu’un puisse abuser de son pouvoir de la sorte, surtout pour une histoire aussi banale. Encore un qui fait une intolĂ©rance Ă  la frustration je suppose. A l’occasion tu me prĂ©senteras les deux frĂšres en question, hum ?! C’est marrant comme ceux qui font les marioles avec toi le font beaucoup moins sitĂŽt que je me trouve dans les parages. Laisse tomber, ils n’en valent pas la peine, puis tu sais
 si ça te gĂȘne tant que ça d’avoir passĂ© une quelques heures en taule, je peux bien te confier que Paul et moi on s’est retrouvĂ©s ensemble derriĂšre les barreaux il y a deux ans de ça. »En se remĂ©morant cet Ă©pisode de leur vie, Aaron ne pu s’empĂȘcher de rire. Les souvenirs Ă©taient parfaitement clairs dans son esprit et Ă  vrai dire, il leur arrivait souvent d’en rire en Ă©voquant ce qui s’était passĂ© Ă  ce moment lĂ . Tu te souviens que je faisais partie de l’équipe de basket de l’UniversitĂ© avant ?! Ca remonte Ă  cette Ă©poque en fait. Paul en faisait partie lui aussi. C’était le dernier match de la saison et on devait partir jouer contre l’équipe de Washington et c’était nous qui devions nous dĂ©placer. Le voyage s’est super bien passĂ© et quand on est arrivĂ©s, on nous a tous logĂ© dans un bĂątiment Ă  quelques pas de la maison blanche. C’était gĂ©nial sauf qu’on avait un couvre feu. On nous avait dit de rentrer au plus tard Ă  minuit, sans quoi, les grilles seraient fermĂ©es et on devrait passer la nuit dehors. Paul et moi on a simplement posĂ© nos affaires sur nos lits et on est sortis faire un tour. On est allĂ©s prendre quelques verres sur Georgetown et on a pas vu le temps passer. Bon faut dire qu’on Ă©tait dans un Ă©tat second aussi
je crois mĂȘme n’avoir jamais pris une telle cuite de toute ma vie !! Enfin bon
 quand on est rentrĂ©s comme tu t’en doutes, il Ă©tait trop tard et les grilles Ă©taient fermĂ©es. C’est lĂ  que ce con de Paul intervient ! Il m’a affirmĂ© qu’on pouvait facilement escalader le mĂ»r et se glisser Ă  l’intĂ©rieur sans se faire remarquer
 ça me paraissait Ă©trange parce que
 je reconnaissais pas l’endroit. Mais bon, Paul Ă©tait sĂ»r de lui et moi j’étais plus vraiment en Ă©tat de penser normalement. Alors on a escaladĂ© le mĂ»r et on est entrĂ© par une fenĂȘtre qui donnait sur le deuxiĂšme Ă©tage. C’est lĂ  qu’il y a eu un gros bug
 on a entendu une alarme se dĂ©clancher et en deux temps trois mouvements, une bande de flics Ă  dĂ©barquer pour nous mettre les menottes aux poignets. Alors on leur a dit, on leur a expliquĂ© qu’on Ă©tait rentrĂ©s trop tard, qu’on avait pas vu l’heure passĂ©e et qu’on voulait juste aller se coucher. Naturellement, ils nous ont pas cru et pour cause !! On s’était trompĂ© de bĂątiment !! Tu sais quoi ?! Paul m’a fait escaladĂ© les mĂ»rs de l’ambassade Italienne des Etats-Unis
 autant te dire qu’on a galĂ©rer avant de sortir de lĂ  !! » Il se remit Ă  rire en se souvenant de leurs tĂȘtes au moment oĂč on les avait embarquĂ©, menottes aux poignets. Sur le coup, les deux Ă©tudiants avaient fait profil bas mais dĂ©sormais, c’était franchement risible d’y repenser. En arrivant prĂšs de la mer, Aaron accĂ©lĂ©ra un tout petit peu et il entendit alors la remarque de Lizzie. Non. Non, j’ai tout ce dont j’ai toujours rĂȘvĂ©. Et lĂ  je parle pas seulement de la voiture. Je parle de toi, de nous. J’ai besoin de rien d’autre pour ĂȘtre heureux
tant que tu es Ă  mes cĂŽtĂ©s, ça me suffit amplement. Et toi, tes rĂȘves ?! Il doit bien y avoir quelque chose qui te ferait plaisir et dont tu ne m’as jamais parlĂ©, non ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 1907 Lise se mit Ă  rire doucement tandis qu’il lui demandait s’il ne la gonflait pas trop, Ă  s’extasier comme ça sur la voiture. Pas du tout, au contraire ! Elle Ă©tait absolument ravie qu’il prenne autant de plaisir Ă  la conduire. AprĂšs tout, c’était pour ça qu’elle la lui avait offert, non ? Et puis, ça la rassurait, parce qu’elle avait choisi la bonne voiture. Dire que le concessionnaire lui disait qu’elle n’y connaissait rien ! Bah, elle s’y connaissait au moins un peu, et puis, elle connaissait les goĂ»ts d’Aaron par-dessus tout. Il n’avait eu de cesse de lui parler de ce rĂȘve, et elle avait vraiment pensĂ© qu’il finirait par se l’offrir
Finalement, c’était elle qui avait rĂ©alisĂ© ce fameux dĂ©sir, mĂȘme si avec le recul elle savait qu’elle aurait pu le faire bien avant. Lise n’était pas vraiment surprise qu’Aaron veuille ĂȘtre le seul Ă  conduire ce bijou ! Il avait beau adorer Paul, cette voiture Ă©tait son petit trĂ©sor, Ă  l’entendre en parler. Elle ne pu s’empĂȘcher de rire, rien qu’à imaginer la tĂȘte que pourrait faire Paul en voyant ce magnifique engin
Surtout qu’il ne pourrait pas y toucher, juste s’asseoir Ă  la place oĂč Ă©tait Lise actuellement. Mais pour l’instant, elle n’avait pas envie de parler trop longtemps de Paul
Elle l’adorait, c’était certain, mais elle voulait se concentrer sur Aaron. Paul va ĂȘtre vert de jalousie, c’est sĂ»r ! Le connaissant, lui l’amateur de belles choses
M’étonnerait pas qu’il essaye de te supplier de la conduire ! Ca me rappelle le moment oĂč on s’est rencontrĂ©s, d’ailleurs. Il Ă©tait Ă  bord d’un bateau, moi aussi, je devais faire de la plongĂ©e en vue de fouilles sous marines. Il est venu me parler parce que j’ai poussĂ© un gars collant Ă  la flotte. Je me suis particuliĂšrement amusĂ©e
C’est un type bien, je l’aime beaucoup. »Et puis il faisait du bien Ă  Aaron, surtout. Rien qu’à entendre les coups qu’ils avaient pu faire, de la bouche d’Aaron lui-mĂȘme, Lise Ă©tait morte de rire. Cela lui faisait penser Ă  ses propres conneries, orchestrĂ©es avec William
C’était lĂ©gĂšrement diffĂ©rent bien sĂ»r, parce qu’ils avaient eu des dĂ©lires, des trips’ plus dangereux, mais ils essayaient de se calmer ; Parce que William allait se marier et parce que Lise ne voulait plus ĂȘtre quelqu’un d’inconscient. Elle aurait pu aller en taule mille fois Ă  cause de ce genre de conneries
Mais Ă  la place, elle y Ă©tait allĂ©e une journĂ©e Ă  cause de Wainwright. Et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas encore dĂ©barrassĂ©e de lui. Elle espĂ©rait juste qu’Aaron ne serait pas loin la prochaine fois qu’il viendrait l’emmerder
Ces derniers temps, Lise avait moins de dĂ©fense, elle Ă©tait plus fragile. Non pas qu’elle ait spĂ©cifiquement besoin qu’on la protĂšge, mais elle se sentait plus rassurĂ©e quand il y avait Aaron dans les parages
D’ailleurs, il proposa qu’elle lui prĂ©sente les deux frangins, sous entendant bien sĂ»r qu’ils ne risquaient pas de vouloir l’approcher encore si jamais il s’en occupait. Lise sourit doucement
C’était un peu Ă©goĂŻste de vouloir ça, mais ça la rassurait. Bah dis donc, tu m’avais pas dit que tu Ă©tais un dĂ©linquant ! Sarah a du criser
A moins qu’elle ne l’ait pas appris ? Paul m’avait dit que vous faisiez les quatre cent coups et que ça l’aurait fait rire si jamais j’avais fait ça aussi, mais je suis sĂ»re que toi, ça t’aurais moins faire rire que je sois lĂ  ! Non ? »Il n’avait jamais aimĂ© qu’elle se mette en danger, de toute façon
Il en Ă©tait de mĂȘme dans l’autre sens, elle n’aimait pas savoir qu’il soit en train de faire des conneries. Cela dit, il s’était sĂ»rement assagit depuis le temps, sauf peut-ĂȘtre pour la conduite un peu rapide, mais il ne l’avait jamais vue en train de conduire, de son cĂŽté Lise Ă©tait une folle du volant, roulant bien trop vite, et aimant particuliĂšrement la vitesse. Elle avait fait du kart, Ă  ses dix huit ans
C’était en compagnie de William, fou de vitesse lui aussi, mais elle avait un peu abandonnĂ© depuis. Peut-ĂȘtre qu’elle s’y remettrait un de ces jours ! Mais pour l’instant, Aaron venait de se garder un peu avant la plage, et Lise s’était dĂ©jĂ  Ă©chappĂ©e de la voiture pour enlever ses chaussures et se mettre Ă  tournoyer comme une vraie enfant, les pieds dans le sable. Depuis combien de mois n’avait-elle pas mis les pieds sur une plage ? Pfiouh, un lustre ! Ils avaient de la chance, ce cĂŽtĂ© de la plage Ă©tait dĂ©sert, il n’y avait personne. Il fallait dire que les gens prĂ©fĂ©raient l’autre cĂŽtĂ©, bien qu’il fut toujours bondĂ©, simplement parce qu’il y avait un snack tout prĂšs. Lise prĂ©fĂ©rait cet endroit tranquille
Au moins, si elle avait une envie soudaine de sauter au cou d’Aaron pour l’embrasser, elle Ă©tait sĂ»re qu’elle ne serait pas reluquĂ©e en train de le faire ! D’ailleurs, elle ne s’empĂȘcha pas de courir jusqu’à lui pour prendre passionnĂ©ment possession de ses lĂšvres, comme une amoureuse transie qui n’a pas vu son petit ami depuis des mois. A croire qu’il Ă©tait partit Ă  la guerre et qu’elle l’avait attendu au foyer ! Mais ils revenaient de loin, tous les deux. De trĂšs loin
Surtout Lise d’ailleurs. Tu sais, je crois que tu ne feras pas pire comme connerie que de te faire des shoots Ă  l’hĂ©roĂŻne
Je sais que Paul a eu un passĂ© tumultueux, mais crois moi, William m’a dĂ©jĂ  entraĂźnĂ©e dans bien pire. On a dĂ©jĂ  fini tous les deux en cure de dĂ©sintox
Je m’en suis sortie dĂšs le premier coup, Will a eu plus de mal Ă  s’en sortir. Je crois que mes conneries Ă  moi sont plus susceptibles de me valoir des longues journĂ©es en taule que les tiennes. Que veux-tu, je suis une vilaine fille ! Seras-tu capable de le supporter ? Quant Ă  mes rĂȘves
Haha ! Essaye d’en deviner un ! »Lise l’entraĂźna prĂšs de l’eau, avant d’enlever sa robe et de se jeter littĂ©ralement Ă  l’eau. En bonne sportive, elle Ă©tait bonne nageuse, Ă©videmment
Et puis, elle faisait de la plongĂ©e, ce n’était pas nouveau. Elle ne se souvenait pas en avoir dĂ©jĂ  parlĂ© Ă  Aaron, mais Paul avait du lui faire part de leur rencontre un peu particuliĂšre » lors d’une fouille aquatique. Lorsqu’elle ressentit de l’eau et qu’elle revint vers lui, les cheveux trempĂ©s, plaquĂ©s en arriĂšre, et uniquement vĂȘtue de son bikini blanc, elle se mit Ă  passer doucement sa main contre son torse. Bah, je suis pas normale, moi j’ai pas Ă©normĂ©ment de rĂȘves. Enfin, j’en ai, mais ils sont irrĂ©alisables. Tu vois, avant, j’étais une folle de vitesse, constamment sur les circuits Ă  tester mon adrĂ©naline, mais je ne sors plus ma new beettle du parking
J’aimais la plongĂ©e, j’en fais de moins en moins. Je suis une fana de musĂ©e, je n’y vais plus, je peins de plus en plus rarement. Je ne sais pas ce que je pourrais dĂ©sirer
A point toi. Mais dis moi, j’avais une question Tu avais mis de l’argent de cĂŽtĂ© pour t’acheter ce mĂȘme cabriolet, et au final pour m’acheter une belle bague
Mais pourquoi ne t’es-tu rien offert ? Je veux dire, je ne mĂ©ritais pas que tu te prives. Je sais qu’on doit oublier le passĂ© mais
La voiture, c’est un peu l’un des moyens que je vais utiliser pour me faire pardonner d’avoir laissĂ© ta demande en suspend. Ca, c’est impardonnable. »Lise regardait Aaron droit dans les yeux, l’air sĂ©rieux, sans pour autant ĂȘtre triste. Elle cherchait juste Ă  comprendre
Elle avait besoin de comprendre. Elle ne pouvait rompre le lien entre leurs deux regards, tandis que leurs visages Ă©taient Ă  seulement quelques millimĂštres l’un de l’autre. Comment as-tu fais pour continuer Ă  m’aimer aprĂšs ce que j’ai fais ? Il n’y a jamais eu aucune autre femme qui t’as comblĂ© ? Je veux dire
Tu n’es jamais tombĂ© amoureux, mĂȘme un peu ? Ne t’inquiĂštes pas, je ne vais pas aller casser la tronche Ă  la fille concernĂ©e
Quoique
Non je plaisante ! Mais je veux dire, j’ai ruinĂ© ta vie, ton cƓur, tes sentiments, et pourtant tu es lĂ , ici, avec moi. Je ne suis pas quelqu'un d'Ă©quilibrĂ©, pourtant...Tu es indispensable Ă  ma vie, et Ă©goĂŻstement, je ne t’ai jamais demandĂ© ça. Je veux juste comprendre. Je t’aime Aaron, et je voudrais te connaĂźtre tout entier. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2005 Il y avait encore un ocĂ©an de secrets qui dormait en lui, des choses dont il n’avait jamais parlĂ© Ă  personne, soit parce qu’il en avait honte, soit parce qu’il n’en Ă©prouvait pas le besoin. Aaron essayait de se convaincre qu’il devait aller de l’avant et oublier le passĂ© coĂ»te que coĂ»te. Malheureusement, il suffit d’un simple mot pour rĂ©veiller les souvenirs pourtant profondĂ©ment cachĂ©s. Lorsque Lise parla d’hĂ©roĂŻne et de cure de dĂ©sintox, Aaron se contenta d’un lĂ©ger hochement de tĂȘte et prĂ©fĂ©ra ne pas revenir sur le sujet. Il connaissait en grande partie l’histoire de Lise, ses problĂšmes de drogues et tout le reste. En revanche, il n’avait jamais eu le courage de reconnaĂźtre qu’il avait pendant un temps touchĂ© Ă  ce genre de merde. Il n’en Ă©tait pas vraiment fiĂšre, loin de lĂ  mĂȘme mais Ă©tait-ce une raison pour lui cacher une part aussi importante de lui-mĂȘme alors que de son cĂŽtĂ©, elle s’évertuait Ă  lui parler ?! De quoi avait-il peur ?! Qu’elle le juge ?! Non rien de tout ça en fait
 il avait simplement peur qu’elle soit déçue. Comme tout le monde, il avait fait pas mal de conneries dans sa vie sauf qu’il ne revenait jamais dessus, n’en parlais jamais et tentait tant bien que mal de les oublier. Haussant les Ă©paules, il prit toutefois un air dĂ©tachĂ© avant de la regarder de nouveau, les mains dans les poches et marchant dans le sable encore brĂ»lant. Je veux bien te croire ! Je sais qu’entre William et toi il y a un lien extrĂȘmement fort et que vous avez vĂ©cu ensemble des tas de choses qui ne pouvaient que vous rapprocher l’un de l’autre. Mais tu sais, Paul et moi, c’est diffĂ©rent. Je veux dire, on est proches, super proches mĂȘme, tu sais bien qu’il est comme un frĂšre pour moi. Mais j’irais pas jusqu’à dire qu’on a partagĂ© autant que vous deux. Nous on se contente de dĂ©conner ensemble, de se confier l’un Ă  l’autre et Ă©ventuellement de se partager les filles
 enfin, ça c’était avant, passons. Tout ça pour dire qu’il y a certaines choses dont je n’ai jamais parlĂ© Ă  personne, pas mĂȘme Ă  Paul. Je prĂ©fĂšre laisser les conneries de cĂŽtĂ© puis j’ai envie de grandir aussi, de m’assagir. Puis tu sais
 j’adore les vilaines filles donc je devrais pouvoir m’en accommoder. Et pour ce qui est de tes rĂȘves, lĂ , c’est un grand mystĂšre
 j’ai toujours eu du mal Ă  lire le fond de tes pensĂ©es. T’es assez mystĂ©rieuse comme fille et l’empathie c’est pas trop mon domaine. J’ose juste espĂ©rer qu’une partie de tes rĂȘves me concerne moi
c’est Ă©goĂŻste mais j’y peux rien. Je te veux pour moi tout seul !! »Aaron l’accompagna prĂšs de l’eau mais s’arrĂȘta lĂ . Il n’avait pas particuliĂšrement envie d’aller dans l’eau puis il faut reconnaĂźtre que la situation le poussait Ă  demeurer spectateur
 d’ailleurs, en mĂȘme temps qu’il parlait, il ne se rendit pas compte que sa tĂȘte prit un angle totalement diffĂ©rent. DĂ©sormais, il lui parlait en ayant la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©, dĂ©vorant du regard chacune des parties de son corps que ce fabuleux bikini blanc mettait parfaitement en valeur et d’autant plus au moment oĂč elle sortit de l’eau
 le soleil tapait si fort que ça pour qu’il ai soudainement si chaud ?! LĂ  tu me poses une sacrĂ©e colle ! J’en sais rien en fait
 peut-ĂȘtre parce que sans toi, ma vie n’avait plus aucun sens. J’avais pas envie d’ĂȘtre heureux si tu n’étais plus lĂ , j’ai laissĂ© mes rĂȘves en second plan et je me suis investi dans la mĂ©decine. Je pense pas que j’aurais rĂ©ussi mes quatre annĂ©es du premier coup sans ça. Quand t’es partie, j’ai changĂ© du tout au tout
 Puis, durant ces deux derniĂšres annĂ©es, ma vie n’a rien eu de trĂšs passionnant
 quand on y pense, ça se limite Ă  peu de choses les cours, le sexe et les cuites avec Paul. C’est tout. »DĂ©sormais Ă  quelques millimĂštres seulement de la jeune femme, il prit Ă  son tour un air sĂ©rieux, comprenant qu’elle attendait de lui davantage que des explications assez vagues et futiles. Il plongea son regard dans le sien et fit un lĂ©ger signe de tĂȘte pour signifier qu’il n’en Ă©tait rien. Quand tu es partie, j’ai essayĂ© de reprendre une vie normale. Vraiment. Je voulais juste t’oublier et me convaincre que notre histoire n’avait eu aucun sens pour nous deux. Alors j’ai fait semblant
j’ai continuĂ© Ă  mener une vie plus ou moins normale, Ă  sortir, Ă  raconter Ă  qui voulait bien l’entendre que nous deux, c’était pas fait pour durer mais ça n’a pas marchĂ©. Plus je mentais, plus je pensais Ă  toi
 plus je me disais que tu n’en valais pas la peine et plus je t’aimais. Il fallait impĂ©rativement que j’arrive Ă  t’oublier, alors je me suis plongĂ© dans les cours parce que pendant que je bossais, tu sortais de mon esprit, tu me laissais tranquille. Et un jour, il y a eu Judith
 on s’est connus au lycĂ©e et on s’est retrouvĂ©s ensuite dans la mĂȘme promo Ă  l’universitĂ©. On est allĂ©s prendre un verre et tout est allĂ© trĂšs vite. On a passĂ© la nuit ensemble
 je te cacherai pas que c’était fabuleux mais y’a quelque chose qui me manquait. Quelque chose que je retrouve quand je suis avec toi et uniquement avec toi. J’étais complĂštement obsĂ©dĂ© Ă  l’idĂ©e de combler ce manque. On est sortis ensemble quelques temps puis elle m’a dit qu’elle m’aimait. C’est lĂ  que j’ai compris
 je n’ai aimĂ© qu’une seule et unique personne dans ma vie et c’est toi Lise. Je pouvais pas faire semblant ! Alors j’ai enchaĂźnĂ© les conquĂȘtes
 pas Ă  un rythme normal, chez moi, c’était carrĂ©ment compulsif. Demande Ă  Paul, il pourra te raconter. J’avais un vrai problĂšme Lise. Rien Ă  voir avec les plaisirs du sexe, je suis pas dĂ©rangĂ© Ă  ce point mais ce que je cherchais, c’était juste quelqu’un qui pourrait combler ma vie comme tu l’as fait durant deux ans et j’ai rapidement compris que ça n’arriverait pas. Et puis
 je peux pas t’en vouloir d’ĂȘtre partie. J’ai plutĂŽt tendance Ă  croire que si tu l’as fait, c’est parce que je n’ai pas Ă©tĂ© capable de te prouver Ă  quel point je tenais Ă  toi
 Ă  quel point j’étais fou de toi. Je le suis toujours d’ailleurs. Peut-ĂȘtre mĂȘme plus qu’avant car dĂ©sormais, je sais Ă  quel point ça peut faire mal de te perdre. Quand ça n’allait pas, c’est Ă  toi que je pensais. Je me demandais ce que tu pouvais bien faire
 si tu pensais Ă  moi de temps Ă  autre
 c’était le cas ?! »Aaron glissa sa main sous son menton qu’il caressa doucement, maintenant cette proximitĂ© dĂ©sarmante entre eux. Si elle voulait qu’il soit honnĂȘte avec elle, il le serait, mais lui aussi se posait de nombreuses questions qui demeuraient sans rĂ©ponse. A mon tour
 je veux savoir ce que tu as fait pendant tout ce temps
 je veux dire, est-ce que tu pensais Ă  moi ? Et surtout je voudrais savoir ce qui se serait passĂ© si je n’avais pris l’initiative de venir chez toi. Tu aurais fait quoi, tu continuerais Ă  m’ignorer aujourd’hui encore?! Et juste une derniĂšre
 est-ce que tu as dĂ©jĂ  doutĂ© mĂȘme rien qu’une seconde
 est-ce que tu as dĂ©jĂ  doutĂ© de moi ? Ou plutĂŽt de nous ça te parait Ă©vident notre histoire ou pas ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2040 Lise n’avait jamais aimĂ© les discussions sĂ©rieuses, qui lui prenait souvent la tĂȘte
Elle n’aimait pas les responsabilitĂ©s et tout ce que cela pouvait impliquer comme consĂ©quences. Pourtant, elle avait lancĂ© d’elle-mĂȘme cette discussion sĂ©rieuse, qui revenait Ă  parler du passĂ©, et qui lui faisait du mal, d’un certain cĂŽtĂ©. Elle n’arrivait pas Ă  se dire qu’ils avaient pu se dĂ©chirer pendant plusieurs semaines, aprĂšs s’ĂȘtre ignorĂ©s pendant trois ans
Trois ans ! Cela semblait tellement court et tellement long Ă  la fois
Lise avait l’impression de ne pas avoir vĂ©cu pendant ces annĂ©es lĂ . Parce qu’elle y avait tout perdu, que ce soit Aaron ou Sam. Les deux personnes qui comptaient le plus Ă  ses yeux, en dehors de Kitty ou de William. Elle s’était donc enfermĂ©e dans son mutisme, faisant connerie sur connerie, sans jamais se prĂ©occuper du lendemain
A ses yeux, si Aaron n’était pas lĂ , il n’y aurait jamais de lendemain possible, ou en tout cas, il ne serait pas heureux. Mais l’entendre parler de ce qu’avaient Ă©tĂ© ces trois annĂ©es pour lui lui fit du mal, en quelque sorte. Savoir qu’il y avait eu une fille qui n’avait pas Ă©tĂ© l’histoire d’une nuit, ça la troublait quelque part
Ca n’avait pas Ă©tĂ© le cas pour elle, aprĂšs tout. Elle avait enchaĂźnĂ© les histoires d’une nuit, sans jamais que celles-ci ne dĂ©passent la journĂ©e. Il n’y avait pas eu d’histoire Ă  proprement parlĂ©, et jamais elle ne s’était attachĂ©e Ă  quelqu’un. Lise n’en voyait pas l’intĂ©rĂȘt, pensant son cƓur dessĂ©chĂ©, mort tout simplement. Le fait de revoir Aaron lui avait fait du mal, au dĂ©part. Elle avait voulu disparaĂźtre de sa vie, et le fait qu’il vienne la voir avait tout remis en question, une nouvelle fois. Mais elle savait qu’ils n’en seraient pas oĂč en sont aujourd’hui si jamais il n’était pas venu. Ses yeux s’humidifiĂšrent Ă  cette pensĂ©e, mais Lise se retint de verser toute larme. Ce n’était pas la peine de pleurer, aprĂšs tout, mĂȘme si leurs mots Ă©taient incroyablement tristes Ă  ses yeux, leur histoire ne l’était pas, leur quotidien non plus. Elle revenait de loin c’est vrai mais elle avait l’impression de se sentir vivante, en vĂ©ritĂ©. Aaron n’avait pas idĂ©e Ă  quel point il l’avait sauvĂ©e
Son pĂšre l’attaquait un peu moins, maintenant qu’il Ă©tait revenu. Il ne l’appelait plus, l’ignorait totalement, et si au dĂ©part elle avait eu du mal Ă  l’accepter, elle prenait cela comme une chance dĂ©sormais. Une chance Ă©galement d’épargner Ă  Kitty de souffrir autant qu’elle avait pu souffrir Ă  cause de leur pĂšre. Mais Aaron la fit quitter ses pensĂ©es sombres
En caressant doucement son visage, gardant la proximitĂ© troublante entre eux, il la fit sourire doucement. Il lui posa des questions, aussi
Chose Ă  laquelle elle ne s’attendait pas du tout ! Mais mĂȘme prise au dĂ©pourvu, cela ne l’empĂȘcha pas d’ĂȘtre sincĂšre, bien au contraire. DĂšs l’instant oĂč j’ai pris l’avion pour New York, le lendemain de NoĂ«l, aprĂšs t’avoir quittĂ©, j’ai pleurĂ© toutes les larmes de mon corps. A peine rentrĂ©e, je faisais des cauchemars horribles, je hurlais ton nom toutes les nuits. Jamais tu ne quittais mes pensĂ©es, c’était devenu mon obsession. Je t’avais cachĂ© tellement de choses, notamment mon avortement, que j’avais l’impression d’ĂȘtre complĂštement vide. Il y avait un trou bĂ©ant dans ma poitrine, et chaque jour, je devais me retenir de t’appeler pour tout t’expliquer, pour te demander pardon. J’en ai parlĂ© Ă  Sam
Et le lendemain, nous avions rendez-vous dans notre cafĂ© habituel. Sauf que ce matin lĂ , je l’ai retrouvĂ© pendu, sans un mot, rien. Au dĂ©but, j’ai pensĂ© que lui avoir parlĂ© de toi, de ma dĂ©tresse l’avait poussĂ© Ă  se suicider
Mais avec le recul, je sais que ce n’était pas moi, la fautive. A partir de lĂ , je suis devenue une Ăąme en peine
Je ne dormais plus, je ne mangeais pratiquement pas, je me rendais en cours et je ne parlais Ă  personne. Tous les soirs, je prenais ma voiture, j’allais dans une route isolĂ©e, et je faisais des records de vitesse. J’étais persuadĂ©e que le danger pourrait me rapprocher de toi
Alors je me suis mise Ă  faire n’importe quoi. Un nouveau compagnon dans mon lit toutes les nuits, sauter d’une falaise super haute sans protection, faire de la plongĂ©e sans masque et sans palmes, tester ma peur sur une route bondĂ©e, me souler pratiquement tous les jours, me droguer, aussi
J’étais devenue l’ombre de moi-mĂȘme. Puis un jour, William est venu me rendre visite, Ă  une soirĂ©e. Je faisais des concours de boisson comme d’habitude, et il m’a giflĂ©e devant tout le monde. Il m’a dit qu’il m’adorait, qu’il m’aimait assez pour ne pas me voir me fusiller
Et qu’il ne fallait pas que j’abandonne Kitty. Elle n’a jamais su quoi que ce soit de cette passade dans ma vie, mĂȘme si elle a du s’en douter
Elle est intelligente, c’est ma petite sƓur ! Mais j’ai continuĂ© mes conneries. Je voulais vraiment disparaĂźtre Ă  petits feux, je le voulais tellement parce que j’avais l’impression d’ĂȘtre une merde sans toi
Puis elle est venue. L’ancienne compagne de Sam, Ă  qui il n’avait jamais dit je t’aime, et pourtant dieu sait qu’il l’aimait comme un fou. Elle est venue me parler, me disant qu’elle allait veiller sur moi. Au dĂ©part, j’ai Ă©tĂ© trĂšs virulente avec elle
On s’est mĂȘme battue au lac, Ă  New York, jusqu’à se retrouver avec des bleus sur tout le cƓur, Ă  pleurer comme deux enfants, dans les bras l’une de l’autre. Puis, elle m’a aidĂ©e Ă  sortir d’une partie de ma merde. J’ai arrĂȘtĂ© de me mettre en danger, et si l’alcool est restĂ© mon meilleur ami, ç’a Ă©tĂ© la seule chose qui pouvait me mettre en danger. »Lise marqua une pause dans son rĂ©cit, ne pouvait s’empĂȘcher de sentir les larmes monter en racontant son passĂ© si ombrageux. Il n’y avait lĂ  que trois ans de vie, mais il y avait pourtant tant Ă  en dire
Et elle n’avait rĂ©pondu qu’à une des questions posĂ©es par Aaron. En somme, il y avait encore Ă©normĂ©ment Ă  dire pour elle. Mais cette fois, elle ne comptait pas se dĂ©filer, ça non. Elle voulait qu’il ait conscience que sans lui, elle n’avait pas existé Elle avait l’impression de ne pas avoir vĂ©cu, d’avoir dormi tout simplement, tellement sa vie ne lui ressemblait pas. A plusieurs reprises, Ă  la fac, des filles de mon UFR disaient avoir couchĂ© avec toi. Elles te dĂ©crivaient comme un amant formidable, et patati et patata
Si bien que j’ai commencĂ© Ă  mettre des mots dans ton casier. Tu ne te souviens pas, qu’il y avait chaque jour une phrase prise d’un bouquin dans ton casier ? C’était moi. La plupart Ă©taient tirĂ©es de bouquin d’histoire, ou alors de recueils de mes poĂštes favoris. On avait jamais discutĂ© littĂ©rature, toi et moi, alors forcĂ©ment, tu ne pouvais pas deviner. Je suppose que tu as cru Ă  une blague
Mais si tu n’étais pas venu, Aaron, j’aurais questionnĂ© tous ceux qui te connaissaient pour avoir ton adresse. Je serais venue dĂ©poser le tableau que j’avais fais de toi. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de tout t’expliquer de but en blanc, et peut-ĂȘtre que cela aurait Ă©tĂ© plus long de tout te dire si j’avais fais ce premier pas
Mais Aaron, depuis trois ans, il n’existe pas une seule seconde de cette putain de vie pendant laquelle je n’ai pas pensĂ© Ă  toi. Tu sais, la premiĂšre fois que j’ai posĂ© mon regard sur toi, tu te souviens m’avoir renversĂ© du coca dessus, j’avais une chemise blanche
Tu as dit que c’était encore plus efficace pour mettre en valeur ma magnifique poitrine, et je t’avais rĂ©torquĂ© que ton jean mettait bien mieux en valeur ton exceptionnel petit cul ! Et bien Ă  ce moment prĂ©cis, je t’aimais dĂ©jĂ . DĂšs l’instant oĂč je t’ai vu, quelque chose en toi m’a attirĂ©e
Tu Ă©tais comme un aimant, ma propre marque d’hĂ©roĂŻne
Une vraie drogue ! Je t’avais dans la peau, et en revenant de mon propre chef sur New York, ne pas te voir a laissĂ© un tel
Vide dans ma vie ! Bon sang, Aaron ! Si je crois en nous ? Je n’ai pas doutĂ© une seule putain de seconde
Je savais que je finirais avec toi, et que si je devais me marier et avoir des gosses, je le ferais avec personne d’autre ! Quand je suis partie, ma pensĂ©e a Ă©tĂ© trĂšs claire Je finirais vieille fille. Personne d’autre n’aurait pris ta place plus d’une nuit. Je n’ai pas eu d’histoire qui a excĂ©dĂ© la journĂ©e, et qui s’est passĂ©e en dehors d’un plumard
 »Lise s’était mis Ă  caresser sa joue passionnĂ©ment, commençant Ă  avoir sĂ©rieusement chaud. C’était le fait de dire tout ça, ou parce qu’il lui faisait envie, tout simplement ? Dans tous les cas, elle avait chaud
ce fut pourquoi elle saisit sa chemise entre ses mains pour l’amener Ă  elle et plonger avec lui dans l’eau, mĂȘme s’il Ă©tait tout habillĂ©. Oh bien sĂ»r, elle fit en sorte qu’ils ressortent aussitĂŽt de l’eau, tandis qu’elle riait, particuliĂšrement fiĂšre d’elle. Au moins, elle avait un peu moins chaud ! Mais tandis qu’elle s’était rapprochĂ©e Ă  nouveau et qu’elle caressait avec la mĂȘme langueur son beau torse au travers de sa chemise trempĂ©e, elle ne pu s’empĂȘcher de rire de maniĂšre taquine. Ce n’est pas ma faute, tu fais monter ma tempĂ©rature
Plus sĂ©rieusement, mes seuls rĂȘves te concernent toi. Essaye de deviner
MĂȘme si je suis le mystĂšre assurĂ©, tu m’aimes aussi pour ça, non ? Je te rassure, tu es une Ă©nigme aussi de ton cĂŽtĂ© ! Mais moi, je suis droguĂ©e Ă  toi et j'en suis fiĂšre. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2307 Aaron n’était pas fanatique de ce genre de conversation. Parler du passĂ© revenait Ă  songer Ă  toutes ces heures sombres passĂ©es Ă  attendre qu’elle l’appelle, qu’elle lui fasse ne serait-ce qu’une petit signe. Il n’avait jamais cessĂ© de l’aimer, Ă  aucun moment. Il avait simplement appris Ă  vivre sans elle, Ă  vivre avec ce manque qui le rongeait intĂ©rieurement et contre lequel il ne pouvait pas se battre. La vie Ă©tait devenue sans saveur et plus d’une fois il avait songĂ© tout plaquer mais pour faire quoi ? Pour aller oĂč ?! Il aurait beau radicalement changer de vie, ce putain de vide qu’elle avait créée ne le lĂącherait pas de sitĂŽt. Ces trois derniĂšres annĂ©es avaient Ă©tĂ© un vĂ©ritable cauchemar pour lui, un enfer pour ainsi dire. Lise Ă©tait tout ce qu’il y a de plus important dans sa vie et sans elle, ça ne rimait Ă  rien d’exister. Aaron avait conscience que son amour Ă©tait dĂ©mesurĂ© et se rapprochait davantage de la folie que d’un sentiment normal Ă  proprement parler, mais il n’y pouvait rien. Sans cet amour, il n’avait plus la moindre raison d’exister. Et les ombres du passĂ©es ne cessaient de le tourmenter encore et encore, lui rappelant Ă  chaque instant le bonheur d’antan qu’il avait dĂ©sormais dĂ©finitivement perdu. Il avait mal, affreusement mal. Et la seule personne qui aurait pu le consoler et le dĂ©barrasser de cette putain de souffrance atroce n’était plus lĂ . Il lui Ă©tait arrivĂ© plus d’une fois de composer le numĂ©ro de Lise et de raccrocher avant la premiĂšre sonnerie. A quoi bon ?! Elle ne rĂ©pondrait pas. Et mĂȘme si elle le faisait, ce serait uniquement pour mieux lui rappeler qu’elle n’avait pas besoin de lui. Il se souvenait ĂȘtre restĂ© assis des heures entiĂšres, la bague qu’il avait dĂ©cidĂ© de lui offrir entre ses doigts, simplement Ă  la contempler et Ă  imaginer ce qu’aurait Ă©tĂ© leur vie si elle avait dit oui »  quelle douce utopie. Plus les jours passaient, plus la douleur se faisait intense et fĂ©roce. Il avait parfois envie de hurler au monde entier Ă  quel point il Ă©tait malheureux mais Aaron ne flancha Ă  aucun moment. Il garda la tĂȘte haute jusqu’au bout, passant pour l’ami idĂ©al, l’amant parfait ou encore le bon pote qui passe son temps Ă  dĂ©conner. Qui aurait pu croire que derriĂšre ce play-boy Ă©manant la bonne humeur se cachait en fait un cƓur meurtri par la douleur. Tellement meurtri qu’il n’était plus capable d’aimer qui que ce soit. Le rĂ©cit de Lise le troubla. Dire qu’ils avaient souffert
tant de souffrance pour rien. Elle Ă©tait la seule Ă  pouvoir rĂ©parer son cƓur et il Ă©tait le seul Ă  pouvoir la consoler. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?! Aaron savait qu’elle n’aurait jamais fait le premier pas vers lui
 du moins, il le pensait malgrĂ© tout ce que Lise pouvait dire. Elle Ă©tait bien trop fiĂšre pour oser l’affronter en face et lui faire part de ce qu’elle avait sur le cƓur. Aaron ne pouvait pas se rĂ©soudre Ă  croire que leurs chemins ne se seraient jamais croisĂ©s Ă  nouveau. Vivre sans elle Ă©tait impossible. Il en avait eu un avant goĂ»t. Il avait la certitude qu’il n’y serait jamais arrivĂ©. En moins d’une fraction de seconde, Aaron se retrouva Ă  l’eau sans le vouloir, encore habillĂ© et les clĂ©s du cabriolet dans sa poche. A vrai dire, c’est plus ce dernier point qui l’inquiĂ©ta plus que ses vĂȘtements dĂ©sormais trempĂ©s. Quand il sortit sa tĂȘte de l’eau, il Ă©bouriffa ses cheveux et vit Lizzie se rapprocher de lui, tout en riant comme une enfant. A son tour, il esquissa un sourire amusĂ© et glissa sa main dans sa poche afin de tirer les clĂ©s du cabriolet pour les lancer sur le sable. Manquerait plus qu’elles partent au fond de l’eau tiens !! Et toi tu viens de faire retomber la mienne en une fraction de seconde
 Et si j’essaye de deviner mais que je me trompe ?! Si mes rĂȘves allaient au-delĂ  des tiens et que j’attende de toi bien plus que tu n’attends de moi ?! Remarque
 j’aurais bientĂŽt la rĂ©ponse Ă  mes questions. » Aaron adopta une expression mystĂ©rieuse, hors de question qu’il en dise davantage pour l’instant, c’était beaucoup trop tĂŽt. Pas ici et pas maintenant. Plaçant ses mains sur ses hanches, Aaron l’attira tout contre lui et frĂŽla dĂ©licatement ses lĂšvres avec les siennes, capturant sa lĂšvre infĂ©rieure pour y dĂ©poser un petit baiser. Il se recula instant, juste le temps de la dĂ©vorer du regard et se pencha Ă  nouveau pour s’emparer de ses lĂšvres salĂ©es. Ses mains continuaient de caresser sa peau sous l’eau et ce n’est qu’aprĂšs un temps qu’Aaron se recula pour reprendre avec humour. Si tu crois que tu vas monter dans ma superbe voiture avec les fesses trempĂ©es, autant te dire que tu fais une grossiĂšre erreur !! Puis tu sais que je l’aime bien ce maillot blanc
 ça me rappelle ta robe quand elle est mouillĂ©e. Elle est divine cette robe. Avoue que tu sais comment enflammer mes sens !! Mais je ne tomberais pas dans le piĂšge aussi facilement, pas tant d’avoir l’estomac plein en tout cas 
 Hum
 je vais avoir l’air fin en arrivant au restaurant dans cette tenue tiens
 pour la peine
 » Aaron se baissa d’un coup dans l’eau, attrapant les jambes de Lise afin de la faire basculer Ă  son tour et se mit ensuite Ă  rire. Vengeance !! J’ai l’impression d’avoir une enclume accrochĂ©e aux fesses !! T’as dĂ©jĂ  essayer de marcher avec un jean imbibĂ© d’eau de mer ?! Crois moi c’est pas facile
 »Le jeune homme sortit de l’eau et ĂŽta sa chemise tout en observant Lizzie afin d’aiguiser un peu ses sens Ă  elle aussi. Son petit sourire narquois et sous entendu s’accentua un peu plus au moment oĂč il retira son jean afin de le faire sĂ©cher un moment sur le sable. Aaron resta en boxer et tout Ă  coup, changea radicalement d’expression. Merde !! Mon bon !! »Il se baissa afin de fouiller dans la poche de son jean et en sortit un morceau de papier mouillĂ©, froissĂ© et dont l’encre avait coulĂ© avec l’eau, Ă©tant dĂ©sormais totalement illisible. Tu vois ?! Tu viens de ruiner mon bon pour un cĂąlin
 quoi que
 tu avais Ă©crit DEUX cĂąlins et tu ne pourras pas prouver le contraire !! Et comme tout ceci est arrivĂ© par ta faute, tu te dois de m'indemniser... j'exige un cĂąlin!! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Dim 2 Mai - 2349 Lise prit un air offusquĂ© lorsqu’il lui dit qu’elle venait de faire redescendre d’un coup sa tempĂ©rature
Quel chameau ! Il jetait le chaud et le froid sur elle, et semblant s’en amuser, elle ne pouvait que subir » la chose. Oh, mais il ne perdait rien pour attendre, celui lĂ  ! Elle tenta d’élucider le mystĂšre qui passa dans son regard tandis qu’il lui Ă©nonça qu’il aurait bientĂŽt la rĂ©ponse Ă  ses questions. Questions ?! Quelles questions ?! Il n’avait encore rien posĂ© de bien prĂ©cis, et Lise le regarda sans comprendre. De toute Ă©vidence, il avait un plan en tĂȘte, et il allait ĂȘtre difficile d’obtenir quoi que ce soit comme information dessus
Mais Lise savait ĂȘtre patiente, et elle venait de dĂ©cider qu’elle allait le rendre fou jusqu’à ce qu’il daigne lui dire ce qu’il avait en tĂȘte. Pour l’instant, elle s’abandonnait aux baisers qu’il lui donner, Ă  des annĂ©es lumiĂšre d’imaginer ce qui se prĂ©parait. Il osait lui dire qu’il n’accepterait pas qu’elle monte dans sa belle voiture si jamais elle avait les fesses mouillĂ©es
Diable ce qu’il pouvait ĂȘtre impossible ! De toute maniĂšre, il savait qu’elle Ă©tait la reine des joutes verbales, et qu’il n’avait aucune chance d’avoir le dernier mot
Ou en tout cas, pas sans une intense difficultĂ©. Elle se mit donc Ă  rire, lui offrant un regard narquois, plein de sous entendus
Mais il avait dĂ©jĂ  disparu dans l’eau, la laissant en attente de quelque chose. Qu’avait-il en tĂȘte, cette fois ?! Elle ne tarda pas Ă  avoir la rĂ©ponse, puisqu’il attrapa vigoureusement ses jambes pour la faire basculer dans l’eau, avant de hurler sa vengeance. Le monstre ! Lise ressortit illico, toussant pour avoir avalĂ© de l’eau de mer, fulminant qu’il ait osĂ© faire ça
Mais Ă©tait-ce Ă©tonnant ? Il aimait bien se venger d’elle quand elle Ă©tait impossible, et elle adorait plus que tout lui rendre la monnaie de sa piĂšce, quand elle s’y mettait. Elle se mit Ă  rire dans un premier temps, le regardant lutter dans l’eau avec son jean qui lui donnait l’impression de peser trois tonnes. Il avait des fesses de rĂȘve quand mĂȘme
Et Lise ne pouvait s’empĂȘcher de le contempler tout entier. Qu’il soit trempĂ©, sec, qu’il soit nu ou habillĂ©, elle le trouvait sans dĂ©fauts, parfaitement magnifique. Il le savait, elle adorait son corps autant que son tempĂ©rament, donnant l’impression de tout aimer de lui
Mais c’était le cas. Elle aimait absolument tout de lui, ses qualitĂ©s comme ses dĂ©fauts. MĂȘme lorsqu’il la dĂ©fiait comme aujourd’hui, lui faisait boire la tasse sans le vouloir et la menaçait de ne pas la laisser monter en voiture si elle avait les fesses mouillĂ©es. Mais Lise avait plus d’un tour dans son sac, et il n’était pas question qu’elle se laisse faire ! C’est simple, si tu ne me laisses pas monter soit disant parce que j’ai les fesses mouillĂ©es
Je me dĂ©shabille et c’est une demoiselle nue que tu emmĂšneras au restaurant. Remarque, je pourrais toujours m’arrĂȘter chez Valentino au passage, afin de m’acheter une robe magnifique et un costume de rechange. Pour le trajet, tu auras une femme nue alors. Je mettrais une serviette autour de moi juste avant l’essayage de la robe
 »Lise dĂ©fia Aaron du regard, sachant pertinemment ce qu’il en penserait. Mais elle Ă©tait proprement sĂ©rieuse, et s’il ne voulait pas de son maillot trempĂ© Ă  bord, et bien il n’aurait que ses courbes parfaitement dessinĂ©es, ornĂ©es d’aucun vĂȘtement. Il fallait dire que les siĂšges Ă©taient en cuir vĂ©ritable, et qu’il avait des raisons de ne pas apprĂ©cier l’eau de mer pour ça
Mais Lise Ă©tait aussi sincĂšre que pouvait l’ĂȘtre une femme amoureuse. Il la dĂ©fiait, elle le dĂ©fiait, ça avait toujours marchĂ© ainsi entre eux
Il ne fallait pas qu’il croie qu’elle s’était dĂ©gonflĂ©e avec l’ñge, bien au contraire ! A vingt et un an, elle Ă©tait toujours aussi dĂ©vergondĂ©e, voire mĂȘme plus ! Et puis, il ne cessait de lui envoyer de petits regards tout en se dĂ©shabillant, pour faire remonter de maniĂšre considĂ©rable sa tempĂ©rature. Elle Ă©tait prĂȘte Ă  rĂ©torquer quelque chose, mais deux playboys qui passaient par lĂ  se mirent Ă  la siffler, comme si elle Ă©tait la derniĂšre femme vivante au monde ou qu’ils n’avaient jamais vu de femme comme elle de leur vie. Certes, Lise Ă©tait atypique
Mais elle n’avait pas la grosse tĂȘte au point de crier sur tous les toits qu’elle se trouvait magnifique ! Au contraire, elle Ă©tait plutĂŽt modeste de ce cĂŽtĂ©, et mĂȘme si elle savait parfaitement user de ses charmes, ça ne l’empĂȘchait pas de se trouver des tas de dĂ©fauts, qu’ils soient physiques ou mentaux. Je ne joue pas avec les playboys des bacs Ă  sable, dĂ©solĂ©e ! Allez sucez votre pouce pour voir si j’y suis ! »Lise Ă©tait parfois odieuse avec la gente masculine
Mais elle prĂ©fĂ©rait frapper en premier au lieu de laisser Aaron s’échauffer au risque de devoir le calmer aprĂšs. Les deux minables comprirent le message d’ailleurs, puisqu’ils eurent tĂŽt fait de dĂ©guerpir
Juste au moment oĂč Aaron rĂ©clamait un cĂąlin, puisque le bon qu’elle lui avait fait Ă©tait ruinĂ©. VoilĂ  qu’il lui demandait un deuxiĂšme cĂąlin, prĂ©textant qu’elle ne pourrait pas prouver qu’elle ne lui en devait pas deux. Lise eut un sourire taquin, s’approcha d’Aaron, avant de poser une premiĂšre main sur son torse, son regard devenant plus brillant, empreint de sous entendus. Un cĂąlin ? Bah, ce n’était pas grand-chose. Elle se mit Ă  tourner autour de lui, s’attardant sur son dos pour y dĂ©poser quelques baisers. Elle passa ses mains sous ses bras pour atteindre son torse dĂ©sormais nu, le caressant doucement pour mieux revenir en face de lui. Son regard Ă©tait toujours le mĂȘme, juste avant qu’elle n’appuie doucement sur sa nuque pour lui donner un baiser ardent, passionnĂ©, de ses lĂšvres qui se trouvaient ĂȘtre brĂ»lante. Il n’y avait lĂ  pas de fiĂšvre maladive
Juste une fiĂšvre amoureuse. Et quand elle sĂ©para ses lĂšvres des siennes, Lise dĂ©via sa bouche jusqu’à son oreille pour lui murmurer afin que lui seul en profite Un cĂąlin ? Tu peux m’en demander autant que tu veux, tu le sais. Bon ou pas, je ne t’en aurais pas fait qu’un. DĂ©sires-tu autre chose ? Dans une seconde, je vais retourner dans l’eau, c’est le moment de demander avant que ma tempĂ©rature ne redescende Ă  cause de la mer. Vas-tu la jalouser, elle aussi ? »Lise dĂ©posa plusieurs baisers le long de sa mĂąchoire, avant de s’attarder sur ses lĂšvres, qu’elle se mit Ă  couvrir de baisers. Il n’y avait aucun mal Ă  lui faire perdre un peu la tĂȘte avant le restaurant
Leur nuit serait d’autant plus ardente avec que sans. Puis soudainement, Lise s’avançant Ă  reculons vers l’eau, ne quittant pas Aaron des yeux, comme le dĂ©fiant de venir la rejoindre. Peut-ĂȘtre que tu vas me dire pourquoi tu auras bientĂŽt la rĂ©ponse Ă  tes questions ? Et de quelles questions il s’agit ? En dehors de ça, je ne te laisse pas le choix...Tu choisiras le costume que tu souhaites et je choisirais la robe la plus belle du magasin...Faisons de cette journĂ©e, de cette soirĂ©e et de cette nuit quelque chose de spĂ©cial! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 1841 Oh mince
 tu vas devoir monter toute nue alors
 une superbe voiture et la femme de mes rĂȘves
 c’est le fantasme de tout mec qui se respecte ça, tu en as conscience ?! Bon
 faudrait juste que tu nettoies mon pare-brise en bikini et on est bons
 »Il esquissa alors un sourire en coin, lĂ©gĂšrement amusĂ© puis haussa les yeux au ciel face au ridicule de ses propos. Il est vrai qu’imaginer Lizzie nue dans sa superbe voiture avait de quoi le laisser rĂȘveur mais si jamais quelqu’un d’autre que lui avait le malheur de poser son regard sur elle, autant dire que c’était la fin de tout, vu qu’il Ă©tait capable de dĂ©clancher un cataclysme Ă  lui tout seul. Non, c’était une option terriblement allĂ©chante mais irrĂ©alisable Ă  moins de vouloir une troisiĂšme guerre mondiale
dans ce cas, autant se lancer. Quoi qu’il en soit, en attendant, il voulait un cĂąlin et l’exigeait mĂȘme immĂ©diatement !! AprĂšs tout, elle devait impĂ©rativement le dĂ©dommager pour avoir bousillĂ© son bon » en le jetant Ă  l’eau et il Ă©tait totalement hors de question qu’il y renonce. C’est alors qu’elle s’approcha de lui, lui donnant un avant goĂ»t de ce que le paradis reprĂ©sentait Ă  ses yeux, le simple contact de ses mains contre sa peau suffisait Ă  le faire frĂ©mir et la dĂ©sirer plus que tout. Il faut dire qu’elle Ă©tait plutĂŽt douĂ©e pour la provocation et Aaron Ă©tait loin d’y ĂȘtre insensible mĂȘme s’il lui arrivait parfois de feindre l’indiffĂ©rence dans l’unique but qu’elle s’évertue Ă  continuer. Toutefois, lorsqu’elle se recula pour retourner dans l’eau, le jeune homme fit une petite moue de dĂ©ception, pourquoi fallait-il qu’elle le frustre de la sorte, hein ?! Il croisa ses bras devant lui et l’écouta parler. A croire qu’il en avait dĂ©jĂ  beaucoup trop dit concernant ses fameuses questions qu’il se posait mais il n’était pas encore dĂ©cidĂ© Ă  lui en dire davantage. » Tu sais bien qu’il y a un tas de choses pour lesquelles je suis loin d’ĂȘtre douĂ©. Les conversations sĂ©rieuses, les longs discours et aussi les dĂ©clarations romantiques en font parties. Je crois que tu es la mieux placĂ©e pour savoir que je ne parle pas facilement de ce que je ressens tout simplement parce que je n’y arrive pas. Pourtant depuis qu’on s’est retrouvĂ©s, il y a un tas de choses que je voudrais te dire. Quand tu Ă©tais Ă  l’hĂŽpital, j’ai compris qu’il suffirait d’un rien pour que je te perde Ă  nouveau, bizarrement, c’est un peu comme si je n’avais pas rĂ©alisĂ© avant qu’il m’était possible de te perdre dĂ©finitivement, sans aucune autre alternative. Ca m’a vraiment poussĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir tu sais. J’ai pris conscience que croire qu’on a du temps devant nous pour se dire les choses n’est qu’une illusion. C’est pour ça que j’ai envie de vivre l’instant prĂ©sent et ĂȘtre honnĂȘte. Il y a une seule et unique question Ă  laquelle j’attends une rĂ©ponse
 mais pour ça, tu devras attendre
 c’est Ă©nervant, n’est-ce pas ?! »Aaron Ă©tait douĂ© Ă  ce petit jeu lĂ , mais ça ne l’empĂȘcha pas de se mettre Ă  rire en entrant de nouveau dans l’eau, pour aller vers Lise et se faire pardonner avec un petit cĂąlin. D’un geste protecteur, il l’entoura de ses bras et l’attira contre lui afin de pouvoir lui voler un nouveau baiser, ardent Ă  souhait. A cet instant prĂ©cis, plus rien ni personne n’avait la moindre importance, un peu comme s’ils Ă©taient seuls au monde. Les mains baladeuses d’Aaron finirent par se trouver plaquĂ©es contre les fesses de Lise et c’est d’ailleurs Ă  cet instant prĂ©cis qu’il mit un terme Ă  leur baiser, faisant mine de rĂ©flĂ©chir. Je comprends pourquoi la plupart des hommes n’arrivent jamais Ă  te regarder dans les yeux ou te prĂ©fĂšrent de dos
 » Aaron ou le romantisme incarnĂ© ! Il opta pour un sourire taquin avant d’embrasser le bout de son nez tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  ce qu’elle avait proposĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Il faut dire qu’ils avaient Ă©tĂ© sur la mĂȘme longueur d’ondes concernant le cĂŽtĂ© inoubliable de cette soirĂ©e et Aaron avait dĂ©jĂ  prĂ©vu quelque chose sans prendre la peine de lui en parler afin de prĂ©server l’effet de surprise. Il continua d’embrasser la commissure de ses lĂšvres, tout en laissant ses mains caresser sa peau, en remontant le long de son dos, puis de son cou. Le regard plein de dĂ©sir du jeune homme se fixa sur les lĂšvres de Lise avec une intensitĂ© sans prĂ©cĂ©dant et glissant sa main dans ses cheveux, il s’approcha pour l’embrasser avant de se reculer Ă  la toute derniĂšre seconde
 elle l’avait bien mĂ©ritĂ© tiens ! Que dirais-tu de continuer ce petit jeu sur une autre plage et Ă  un autre moment mademoiselle car nous sommes attendus. DĂ©pĂȘche toi. »Aaron mit une petite tape sur ses fesses et tout en souriant, sorti de l’eau afin de se faire sĂ©cher un peu. Cela dit, il resta muet comme une tombe concernant leur future destination et mĂȘme une fois qu’ils furent complĂštement secs et Ă  bord du cabriolet, il ne daigna pas prononcer le moindre mot, se contentant de jouer la carte du mystĂšre. En rĂ©alitĂ©, Aaron leur avait rĂ©servĂ© une suite dans un magnifique hĂŽtel de luxe en bord de mer, avec plage privĂ©e, restaurant gastronomique etc
 en somme le genre d’endroit qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de frĂ©quenter mais se connaissant, il devrait pouvoir facilement s’y adapter. ^^ Quand ils passĂšrent l’immense grille de l’entrĂ©e pour remonter l’allĂ©e gigantesque qui menait devant leur hĂŽtel, Aaron lança un sourire amusĂ© en direction de Lise avec un large sourire ironique. Il fallait impĂ©rativement que je trouve un hĂŽtel assorti Ă  ma voiture. On peut pas rouler dans un cabriolet et dormir dans un F1, tu es d’accord ?! Ce serait pas raccord
 » Aaron n’était pas sĂ©rieux sur ce point mais qu’importe, il n’avait pas envie que Lise fasse la moindre remarque concernant cet endroit merveilleux. Une petite piĂšce du puzzle afin de rendre ce week end inoubliable comme elle le souhaitait. Quand ils furent devant l’entrĂ©e de l’hĂŽtel, on sortit immĂ©diatement pour venir prendre leurs bagages et un voiturier s’avança pour se charger du cabriolet d’Aaron. Les clĂ©s toujours en main, le jeune homme fit une petite grimace hĂ©sitant avant de lui confier sa petite merveille. Aaron fit le tour de la voiture pour rejoindre Lise, qui n’avait sans doute rien loupĂ© de ce regard suspicieux envers le voiturier. T’en fais pas, j’ai bien repĂ©rĂ© sa tĂȘte Ă  celui-lĂ . » Autrement dit, il valait mieux Ă©viter que sa voiture puisse avoir le moindre petit Ă©clat ou la moindre petite rayure. Le jeune homme n’était bien Ă©videmment pas sĂ©rieux puisqu’il avait prononcĂ© tout cela sur un ton humoristique
quoi que
 Bref, quand ils furent Ă  l’intĂ©rieur, Aaron passa par la rĂ©ception afin de rĂ©cupĂ©rer les clĂ©s de leur suite et y conduisit ensuite Lizzie. Quand il ouvrit la porte, il constata que tout Ă©tait en place, comme il l’avait soigneusement demandĂ© lors de sa rĂ©servation. Si elle voulait savoir oĂč Ă©tait passĂ© l’argent du cabriolet, elle avait une partie de la rĂ©ponse juste sous ses yeux. Aaron avait fait quelques folies et devant eux, se dressait une montagne de sacs de marque Chanel ». Le jeune homme avait pris soin de choisir lui-mĂȘme ce qu’il souhaitait offrir Ă  sa belle pour ce week end et autant dire qu’il s’y Ă©tait pris avec goĂ»t. Du moins, c’est ce que lui avait dit sa meilleure amie au moment oĂč il lui avait fait par de ses choix. Aaron avait choisi la plus belle robe de la boutique, des chaussures assorties, un collier de perles noires et blanches Ă  l’effigie de la maison Chanel bien entendu, un petit bracelet mais aussi maquillage et parfum, bref, autant dire qu’il avait dĂ©valisĂ© la boutique de la cinquiĂšme avenue. Tour Ă  tour, il observa les paquets, puis Lizzie. Je crois que Valentino devra attendre encore un peu... » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 1925 Aaron changeait subitement de comportement, passant du discours on ne peut plus sĂ©rieux Ă  la tape sur les fesses, sans oublier la petite remarque sur le fait que les hommes ne parviennent pas Ă  la regarder dans les yeux
Lise avait l’air parfaitement dubitatif, ne comprenant pas le moins du monde ce qui pouvait justifier un tel comportement taquin. Il jouait avec ses nerfs, c’était Ă©vident ! Rien que le fait qu’il approche doucement de son visage, caresse ses cheveux pour mieux reculer Ă  la derniĂšre seconde en Ă©tait bien la preuve. Mais Lise gardait sa vengeance pour plus tard, partant du principe qu’il ne perdait rien pour attendre. Elle se laissa conduire jusqu’à la voiture, n’ayant aucune idĂ©e d’oĂč ils pouvaient bien se rendre, et elle s’empĂȘcha de poser la question, par ailleurs Elle connaissait Aaron comme son goĂ»t pour le mystĂšre, ce n’était pas la peine d’espĂ©rer lui soutirer la moindre information. Ce ne fut que lorsqu’ils passĂšrent la grille du palace qu’elle comprit
Le regard parfaitement Ă©bahi et charmĂ©, Lise en eut presque le souffle coupĂ©. Il avait fait des folies ! Ce ne serait plus seulement un weekend inoubliable, c’était dĂ©jĂ  une large Ă©bauche du paradis ! Dans un geste purement instinctif, elle saisit sa main pour la serrer, visiblement aux anges. Un sourire ravi illuminait dĂ©sormais son visage, tandis qu’Aaron venait de stopper la voiture juste devant l’entrĂ©e. Un voiturier vint immĂ©diatement, et Lise se mit Ă  rire en voyant son petit manĂšge
DĂ©cidĂ©ment, cette voiture Ă©tait vraiment son bĂ©bĂ© ! Elle ne fut mĂȘme pas surprise qu’il dise sitĂŽt aprĂšs avoir fait son tour de propriĂ©taire qu’il avait repĂ©rer la tĂȘte du voiturier
Pour sĂ»r, s’il y avait la moindre Ă©raflure, la tĂȘte du pauvre garçon allait rouler par terre ! Mais Lise en riait, elle Ă©tait plus que surprise qu’il prenne autant soin de cette voiture, comme si c’était le dernier bijou sur cette terre. Pauvre voiturier, il avait intĂ©rĂȘt Ă  bien faire son travail
Mais elle comptait bien lui donner un pourboire Ă  ce pauvre homme, s’il n’avait pas abĂźmĂ© la voiture. Juste parce que c’était de bonne guerre, et parce qu’elle n’avait pas besoin de parier sur le fait qu’Aaron referait un tour de propriĂ©taire une fois qu’ils sortiraient pour aller Ă  la boutique Valentino ! Attention Aaron, terrain glissant ! Je vais finir par croire que tu tiens plus Ă  ta voiture qu’à moi ! »Lise plaisantait, bien entendu
Quoi que, mais elle le cacha derriĂšre un clin d’Ɠil significatif pour qu’il ne se pose aucune question. Il avait la rĂ©action la plus masculine qui soit pour cette voiture, et elle avait la rĂ©action la plus fĂ©minine qui soit en rĂ©ponse Ă  cela
Logique, non ? Mais elle perdit rapidement cette idĂ©e, car une fois qu’ils furent dans la chambre, les surprises tombĂšrent Il y avait devant les yeux Ă©bahis de Lise une montagne de sac Chanel. Elle se mit Ă  crier et Ă  sautiller avant de lui sauter proprement au cou, avant mĂȘme d’avoir ouvert quoi que ce soit. Il Ă©tait fou, il avait du dĂ©penser une fortune
Mais dieu sait que ça lui faisait plaisir ! Il avait toujours eu du goĂ»t en matiĂšre de cadeau de toute maniĂšre, ça c’était quelque chose qu’elle ne pourrait jamais lui retirer. Tout ça, c’est pour moi ?! On t’as dĂ©jĂ  dit que tu Ă©tais complĂštement fou Ă  lier ? Ahhhh c’est juste trop Ă©norme !! »Lise avait la mĂȘme rĂ©action qu’Aaron lorsqu’il avait conduit pour la premiĂšre fois le cabriolet. Elle dĂ©posa donc un lĂ©ger baiser sur ses lĂšvres avant de se ruer littĂ©ralement sur les paquets, ne sachant pas oĂč commencer. Elle prit celui du milieu, avant de s’asseoir sur le grand canapĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©, l’ouvrant avec dĂ©licatesse. Quand elle vit la magnifique robe qu’il contenait, elle poussa un deuxiĂšme cri, se ruant vers le miroir pour voir ce qu’elle donnait sur elle. Une longue robe blanche et noire, avec le bas tout en dentelle et volants, elle Ă©tait tout bonnement fabuleuse. Elle avait vraiment hĂąte de l’essayer, et Aaron avait du le voir au regard qu’elle lui lança. Elle dĂ©posa cette vĂ©ritable Ɠuvre d’art sur le lit, continuant avec un deuxiĂšme paquet. Le bracelet qu’il contint la fit crier Ă  nouveau tant elle le trouvait ravissant. Elle l’enfila sur le champ, admirant son joli poignet portant fiĂšrement ce bijou. Elle regarda Ă  nouveau Aaron avec un sourire jusqu’aux oreilles, avant de poursuivre avec le paquet suivant
Le collier de perles la fit presque bondir sur le canapĂ©, parce qu’elle avait toujours adorĂ© les perles et qu’il le savait depuis longtemps. Lise avait Ă©normĂ©ment de bijoux avec des perles, mais ils n’étaient pas aussi beaux que ce collier lĂ . Elle le dĂ©posa sur la petite table d’à cĂŽtĂ©, partant du principe qu’une fois qu’elle aurait essayĂ© la robe, ce serait Ă  Aaron de lui attacher. Elle poursuivit avec les deux derniers paquets, qui contenaient pour l’un une batterie incroyable de maquillage, et pour l’autre des parfums, notamment le n°5, son parfum favori, et celui qui lui allait le mieux. Elle dĂ©posa un pschitt sur son poignet d’ailleurs, afin d’humer avec dĂ©lice la charmante odeur qui s’en dĂ©gageait. Il avait fait des folies, et Lise en Ă©tait vraiment gĂȘnĂ©e
Elle reposa le tout sur la table avant de lui sauter au cou, et l’embrasser passionnĂ©ment. La fougue qu’elle y mettait Ă©tait Ă  la hauteur de la surprise, d’ailleurs. Tu es fou ! C’est
Juste magnifique ! Effectivement, Valentino va attendre un peu, je vais essayer la robe, sinon, tu n’auras rien Ă  effeuiller, ce n’est pas drĂŽle non ? Je reviens chĂ©riii ! »Une vraie gamine
Lise avait bondit jusqu’à la robe, avant de se diriger en sautillant vers la salle de bain pour enlever son maillot de bain, sa robe actuelle et de se sĂ©cher avant d’enfiler cette pure merveille. Sa taille fine lui permit sans peine de l’attacher seule, et quand elle s’observa elle-mĂȘme dans la glace, elle ne pu que se glorifier d’un petit Ma belle, plus sexy que toi, tu meurs ! », parce que c’était de bonne guerre. Elle sortit Ă  pas trĂšs lent de la salle de bain, arborant un pas de vrai top model, pour qu’Aaron puisse bien l’admirer, habillĂ©e de cette pure merveille. Il fallait dire qu’elle Ă©tait coutumiĂšre des dĂ©filĂ©s, puisqu’elle en avait fait pour Valentino et Chanel avant d’avoir dix huit ans. Maintenant tout ceci appartenait au passĂ©, mais elle gardait certains rĂ©flexes, certaines dĂ©marches fĂ©lines lorsqu’elle se montrait portant des robes magnifiques comme celle-ci. Elle mit donc quelques minutes Ă  atteindre Aaron avant de le regarder avec son habituel regard intense, plein de sous entendus. Craquerait-il, cette fois ? Ou dĂ©ciderait-il de se rendre chez Valentino avec elle et de laisser la tension pour tout Ă  l’heure ? De toute maniĂšre, Lise comptait bien la faire monter toute la soirĂ©e, cette tension ! Et pour commencer, elle fit une tape manifeste sur les fesses divines d’Aaron, pour se venger de tout Ă  l’heure. C’est un prĂȘtĂ© pour un rendu ! Et pour info, on ne sait jamais me fixer dans les yeux, parce que je suis trĂšs dĂ©stabilisante parait-il. Mais serait-ce que toi aussi, tu me prĂ©fĂšres de dos ? Profiteur ! Tu as deux solutions
Soit tu apprends Ă  m’effeuiller avec cette robe, soit je vais me changer et on file commander ton costume pour la soirĂ©e
Le couturier me connait bien, j’ai dĂ©filĂ© pour lui avant d’aller Ă  San Francisco. Je te le dis pour que tu ne sois pas choquĂ© de voir des photos de moi en lingerie fine ! Mais je te dois un cĂąlin, cela dit, il me semble
 »Lise faisait parcourir ses mains sur son torse, sans cesser de le regarder, l’expression Ă©nigmatique sur son beau visage laissant prĂ©sager qu’elle avait une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte. Elle se rapprocha de lui pour se serrer plus fortement contre lui, passant ses mains autour de son cou pour capturer dĂ©licatement ses lĂšvres. Ce baiser n’était qu’un avant goĂ»t de cette fabuleuse soirĂ©e qui s’annonçait, de toute maniĂšre
 Il va falloir que tu me dises comment je vais pouvoir te remercier...Tu m'as comblĂ©e, Aaron, mĂȘme si ta simple prĂ©sence me comble, je suis aux anges. Merci pour ce moment de paradis mon amour... » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2045 Bras croisĂ©s devant lui et Ă©paule appuyĂ©e contre le mĂ»r, Aaron resta en retrait prĂ©s de la porte, contemplant avec amusement Lizzie, qui Ă©tait semblable Ă  une gamine un matin de NoĂ«l. A vrai dire, il avait vraiment espĂ©rĂ© cette rĂ©action le but Ă©tant avant tout de la surprendre et de lui faire plaisir. Il faut dire qu’il n’avait eu que l’embarras du choix en entrant dans cette boutique de la cinquiĂšme avenue et les vendeuses s’étaient fait un plaisir de l’épauler dans ses choix, l’une d’elle insistant particuliĂšrement sur le fameux votre fiancĂ©e apprĂ©ciera Ă©normĂ©ment ». Aaron avait bien remarquĂ© qu’elle attendait avec impatience qu’il lui dĂ©livre la moindre information susceptible de la renseigner sur son statut amoureux et il s’était rapidement fait une joie de lui faire savoir qu’effectivement sa future femme serait ravie ». Autant bien insister sur ce dernier point mĂȘme si aucun mariage n’était prĂ©vu pour l’instant, au moins, il avait la garantie qu’elle n’allait pas le talonner toute la journĂ©e. Ce genre de rĂ©action ne lui ressemblait pas en temps normal puisqu’il adorait jouer avec le feu et sĂ©duire tout ce qui Ă©tait comestible avec une paire de seins »  terme technique qu’il utilisait souvent avec Paul pour dĂ©signer ce que le reste du monde appelle plus communĂ©ment une femme ». A croire que retrouver Lizzie l’avait radicalement changĂ© et Ă  dire vrai, il n’avait d’yeux que pour elle. Comment pourrait-il en ĂȘtre autrement de toute façon ? Elle Ă©tait en tous points parfaite et il ne se basait pas uniquement sur de simples critĂšres physiques. Il avait toujours su que Lise Ă©tait son Ăąme sƓur, la seule capable de le combler, de faire de lui un homme heureux et Ă©panoui. Chacune des rĂ©actions de la jeune femme le faisait sourire davantage et lorsqu’il la vit se placer devant le miroir pour s’imaginer portant cette magnifique robe, il lui sembla Ă©vident qu’elle avait Ă©tĂ© créée pour elle. Il continua de l’observer se rendant compte qu’un des paquets avait glissĂ© sous l’un des fauteuils et qu’elle ne l’avait pas encore remarqué  les chaussures assorties Ă  la robe. Quand Lise s’éloigna dans la salle de bain, Aaron s’avança dans la suite et alla se faufiler au beau milieu des paquets, souriant en se souvenant de la rĂ©action de sa meilleure amie lorsqu’il lui avait fait part de ses folies. Elle avait fait de grands yeux et avait reprit sur le ton de la rĂ©primande Quoi ?!!! Tu veux dire LA boutique ?! Aaron je te dĂ©teste !! Je te l’ai dĂ©jĂ  dit ?! Non parce que c’est officiel
 T’as braquĂ© une banque ma parole ? Ah et
mon anniversaire est dans deux mois mon chou, tu m’oublies pas ? » Levant le regard, il vit sa divine Lizzie sortir de la salle de bain, la dĂ©marche d’un fĂ©lin et la grĂące d’une dĂ©esse
 bon sang elle Ă©tait magnifique !! Belle et gracieuse Ă  souhait. Comme si cette robe avait Ă©tĂ© faite pour elle. Bien entendu, le regard de Lise le troubla, comme toujours d’ailleurs. Aaron se mordilla l’intĂ©rieur lĂšvre infĂ©rieure et la laissa venir Ă  lui, riant en sentant sa main aux fesses. Son rire se transforma en un sourire taquin et il la reprit alors DĂ©stabilisante veut dire que tu as un beau cul mon ange, c’est diffĂ©rent. Faut apprendre Ă  dĂ©coder ! Moi je t’aime de dos, de face, nue, habillĂ©e
 bien que nue ce soit encore la version de toi que je prĂ©fĂšre, mais c’est une autre histoire. Puis pour ce qui est de l’effeuillage
 je crois que je devrais pouvoir m’en accommoder. Tu es d’une beautĂ© Ă  couper le souffle
 et je dis pas ça uniquement Ă  cause de la robe bien que celui qui l’a choisi soit dotĂ© d’un goĂ»t exceptionnel. »A son tour, Aaron passa ses bras autour de sa taille, l’incitant Ă  davantage de proximitĂ©, comme si leurs vies en dĂ©pendaient. Il savait d’avance que ce week end serait formidable, comme chacun des instants passĂ©s aux cĂŽtĂ©s de Lise d’ailleurs. AprĂšs leur baiser, il se rappela d’une chose ! Hum attends !! Tu as oubliĂ© quelque chose dans ta prĂ©cipitation
 par ici Cendrillon ! »Aaron s’installa sur le canapĂ© et tendit la main en dessous pour en sortir le paquet qui Ă©tait passĂ© inaperçu aux yeux de Lise. Il en sortit une boĂźte Ă  chaussures noire chanel » et l’ouvrit pour en sortir les escarpins qui Ă©taient censĂ©s aller avec la robe. DĂ©licatement, il attrapa le pied droit de Lizzie et lui enfila la chaussure, avant d’en faire de mĂȘme avec la seconde et il se releva. C’était la touche finale
 hey !!!!! Putain c’est lĂ  que je rĂ©alise qu’il y a du chemin entre mes oreilles et mon cerveau
 je viens tout juste de rĂ©aliser tu parles de quelles photos en lingerie fine ?! Celle de ma collection perso ou y’en a d’autres ?!! J’suis jaloux
 j’ai toujours dit que les photographes Ă©taient tous des pervers sur les bords
 »Il lui lança un regard suspicieux sachant pertinemment qu’il Ă©tait de mauvaise foi. Oui bon, ce n’était peut-ĂȘtre que des photos mais il n’en reste pas moins qu’il n’en fallait pas davantage pour Ă©prouver un Ă©lan de jalousie sans pareil. Le jeune homme se tourna ensuite en direction du lit pour dĂ©signer du regard le costume qu’il avait prĂ©vu de porter lui-mĂȘme pour dĂźner, car rester habillĂ© en pingouin toute la soirĂ©e, ce n’était pas trop son truc. Sur ce point aussi je t’ai devancĂ© attends, je pouvais pas me permettre de rouler en cabriolet
tiens Ă  propos, pourquoi ils nous ont donnĂ© une suite vue sur la mer ?! Vue sur le parking, ça aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable, au moins, je pouvais voir ma voiture !! » Le pire ?! C’est qu’il Ă©tait sĂ©rieux
 Oui donc, je pouvais pas rouler en cabriolet, sortir avec Aphrodite en personne, vĂȘtue d’une robe Chanel et aller bouffer en jean
 jean qui sent l’eau de mer au passage. T’as pas l’impression d’embrasser un crabe depuis tout Ă  l’heure ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2121 Lise lui lança une expression offusquĂ©e tandis qu’il lui donnait le dĂ©codage qu’il avait fait du compliment donnĂ© Ă  son regard. Mon dieu ce que les hommes peuvent ĂȘtre primaires parfois
Mais ce n’était pas faute de le connaĂźtre, et ça ne l’étonnait mĂȘme pas ! De mĂȘme, le fait qu’il la prĂ©fĂšre nue Ă©tait presque une Ă©vidence
Tout comme le fait qu’il s’envoie des fleurs en sous entendant que l’homme qui avait choisi la robe pour ĂȘtre Ă©tait d’un goĂ»t particuliĂšrement raffinĂ©. Cette derniĂšre rĂ©plique la fit rire joyeusement, sachant pertinemment qu’elle devait s’attendre Ă  tout durant cette soirĂ©e. Il la serra soudainement contre lui afin de goĂ»ter doucement Ă  ses lĂšvres, et il fit presque sursauter Lise quand il lui demanda d’approcher parce qu’elle avait oubliĂ© un paquet
Quelle tĂȘte en l’air ! Mais d’un autre cĂŽtĂ©, cela lui plaisait qu’il lui enfile lui-mĂȘme ces chaussures de toute beautĂ©, Chanel Ă©galement, d’une belle couleur noire
Pour un peu, elle aurait fait le rapprochement avec la belle couleur du cabriolet mais se retint Il faisait dĂ©jĂ  assez de commentaires sur sa voiture pour qu’elle en rajoute encore une couche. Elle sourit doucement au contact des mains d’Aaron sur ses pieds, il la chatouillait presque. Mais il changea radicalement de sujet tandis qu’il venait seulement de capter l’aveu qu’elle lui avait fait concernant ses photos de lingerie. Elle rit de plus belle face Ă  sa rĂ©action, qui elle non plus ne la surprenait guĂšre. Elle fit cependant une moue d’incomprĂ©hension, se demandant oĂč est-ce qu’il avait pu dĂ©nicher des photos d’elle portant de la lingerie fine ! Et puis, sa collection personnelle
Ca en disait long sur ce qu’elle devait contenir, et il Ă©tait inutile de prĂ©ciser qu’elle comptait bien y jeter un Ɠil, Ă  l’occasion ! Elles font partie de la collection faite quand j’ai fais un peu de mannequinat, entre dix sept et dix huit ans. Pour Valentino et Chanel, notamment. J’ai fais plusieurs dĂ©filĂ©s, de tenues, robes, lingerie, et quelques photos de nus, comme tout les mannequins ! Mais d’oĂč tu sors cette fameuse collection personnelle » ? J’exige de savoir ! Et pour info, les photographes ne sont pas tous des pervers. Y’en a qui sont trĂšs intĂ©ressants, monsieur je suis plein de prĂ©jugĂ©s ! »Lise se moquait un brin de lui, mais c’était de bonne guerre. C’était un jeu entre eux, ces chamailleries
Mais elle ne pu s’empĂȘcher de soupirer violemment quand il prĂ©tendit qu’une vue sur le parking aurait pu ĂȘtre bien meilleure
Ah, il n’allait pas recommencer ! Elle lui mit un lĂ©ger coup en plein torse, pour lui faire comprendre qu’il Ă©tait diablement incorrigible ! Elle avait foncĂ© les sourcils, pensant qu’il plaisantait, mais il avait l’air sĂ©rieux cette fois
Mon dieu qu’il Ă©tait soigneux pour cette voiture ! Lise en Ă©tait vraiment trĂšs surprise, non pas qu’il ne soit pas soigneux pour les autres choses en sa possession, mais parce qu’elle se mettrait presque Ă  jalouser ce cabriolet s’il continuait son manĂšge. Mais il ne perdait rien pour attendre, encore une fois
Il venait de lui montrer le magnifique costume qu’il avait prĂ©vu de porter pour le restaurant, et Lise eut un petit rire S’il pensait que cela allait la dĂ©courager, c’était peine perdue ! Si les tenues qu’elle comptait faire faire n’étaient pas pour ce soir, ils pourraient toujours les mettre demain
Mais pour l’instant, elle s’était rapprochĂ©e, pour le serrer doucement contre elle, passant dĂ©licatement une main dans ses cheveux, l’autre sur le dĂ©but de son dos. Cette fois, il n’y avait pas de sous entendu, juste de la douceur, de la dĂ©licatesse
Lise pouvait ĂȘtre virulente, mais elle savait trĂšs bien ĂȘtre douce quand il le fallait ! Est-ce que ta voiture te fais ça, hum ? Est-ce qu’elle sait te rendre fou d’un regard, d’un geste ? Est-ce qu’elle te fais l’amour comme moi ? Je vais finir par me sentir vexĂ©e si tu continues Ă  te prĂ©occuper de ton cabriolet ! »Soudainement, Lise l’avait repoussĂ© contre le lit, avant de se mettre sur lui, le regardant dĂ©sormais d’un regard plus dur, plus empreint de sous entendus. Elle commença Ă  dĂ©vorer son cou de baiser, descendant progressivement vers son torse, avant de le regarder Ă  nouveau, puis de capturer furieusement ses lĂšvres. La divine cĂ©sure entre la Lizzie douce et la Lizzie plus brutale » Elle savait ĂȘtre les deux, et elle aimait ĂȘtre les deux. Surtout lorsque cela lui permettait de saisir le ticket du voiturier dans la poche d’Aaron et de lui pointer sous le nez, un lĂ©ger sourire narquois se dessinant progressivement sur le visage. J’ai le pouvoir dans ma main, hĂ©hĂ© ! Tu sais, on peut passer chez Valentino pour avoir de quoi s’habiller demain
Demain je te ferais dĂ©couvrir quelque chose. Je n’en dirais pas plus
Et puis, si tu ne veux pas m’accompagner chez Valentino, tant pis, tu ne verras pas mes photos, ce n’est pas grave ! »Lise se mit Ă  rire avant de dĂ©poser un baiser lĂ©ger comme une brise sur ses lĂšvres et de se diriger vers la porte, le regardant d’un dĂ©fi. Allait-il la suivre ou rester ici ? De toute maniĂšre, elle avait dĂ©jĂ  conduit le cabriolet pour le placer dans le parking de l’hĂŽpital, et elle avait une excellente conduite, il le savait. La seule chose qui pourrait le dĂ©cider Ă  l’empĂȘcher de conduire, c’était uniquement sa fiertĂ© de mĂąle
Mais elle ne doutait pas du tout qu’il la mette en place, puisque c’est exactement lĂ  qu’elle avait frappĂ© en prenant le ticket du voiturier dans sa poche ! Alors, viens le chercher ! Essaye donc de me le prendre, si tu en es capable ! AprĂšs tout, j’ai dĂ©jĂ  conduit le cabriolet, avant toi-mĂȘme, et il n’y avait aucune Ă©raflure
Est-ce qu’Apollon en personne me fait confiance pour lui trouver un vĂȘtement aussi digne de lui que celui prĂ©sent sur le lit ? »Lise poussa la chose encore plus loin en ouvrant la porte et en se mettant Ă  courir dans le couloir. Il allait la rattraper, elle en Ă©tait persuadĂ©e ! La question Ă©tait plutĂŽt Comment allait-il lui prendre le ticket de parking ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2210 En entendant la suite, Aaron sentit son cƓur faire des ratĂ©s. Heureusement qu’il Ă©tait jeune et en bonne santĂ©, sans quoi, elle aurait rĂ©ussi Ă  le terrasser d’une crise cardiaque, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Cette histoire de photos de nus le laissa sans voix et Aaron se plaqua la main sur le front avec violence comme s’il Ă©tait soudainement prit d’un mal Ă©trange ou d’une fiĂšre virulente. Jouant le théùtralisme jusqu’au bout, il se laissa tomber assis sur le lit et plaqua ses coudes sur ses genoux, le temps d’encaisser la nouvelle. Il imagina durant quelques secondes sa rĂ©action s’il avait Ă©tĂ© avec elle Ă  l’époque. Des photos nue ?! Oui tant qu’elle souhaitait Ă  partir du moment oĂč c’est lui qui les prenait et qu’il Ă©tait le seul Ă  y avoir accĂšs. C’est incroyable ce qu’il pouvait ĂȘtre possessif quand mĂȘme ! D’ailleurs, il n’osait mĂȘme pas imaginĂ© le nombre de types salaces qui avaient du se refiler les photos de Lise en fantasmant de la rencontrer vĂ©ritablement un jour. Bon, il savait parfaitement que les photos de nus n’ont rien Ă  voir avec les photos Ă©rotiques mais pour lui, ça revenait au mĂȘme. Hors de question que des types malsains reluquent sa petite amie tout en ayant les yeux qui sortent de leurs orbites. La pointant du doigt il agita son index sous son nez, plissa les yeux et reprit la parole mĂȘlant humour et fond de sa pensĂ©e Ca c’est la goutte d’eau qui fait dĂ©border le vase !! T’imagine comme c’est horrible pour moi d’entendre ça ?! Tu dirais quoi si je posais Ă  poil en affirmant que ce n’est qu’artistique hein ?! Bon d’accord, je l’ai peut-ĂȘtre fait une fois ou deux
 une fois
 pour une copine
 elle Ă©tait Ă©tudiante aux beaux arts et elle
oui bon revenons en aux faits !! J’exige de voir ces photos tu m’entends ? Et quand tu dis nue 
 tu veux dire
 nue,nue ?! Non parce que si c’est bien le cas, le photographe va vite devenir aveugle si jamais je le rencontre. Ca prouve bien que j’avais raison !! Ce sont tous des pervers !! Et en ce qui concerne ma collection personnelle
 c’est privĂ© !! Disons qu’il se pourrait que j’ai deux ou trois photos de toi
 oui mais moi je ne les ai pas prise pour les montrer au monde entier !! Elles m’appartiennent Ă  moi et rien qu’à moi !! Puis je couche avec toi je te signale ! 
 t’as couchĂ© avec le photographe, c’est ça ?! »Et voila que d’un simple petit dĂ©tail, il pouvait s’imaginer les pires scĂ©narios. C’était du Aaron tout crachĂ© ça, bien qu’en l’occurrence, il prenne un malin plaisir Ă  exagĂ©rer ses propos et la situation. Si elle continuait comme ça, nul doute qu’il irait dormir dans la voiture, Ă  la belle Ă©toile. D’ailleurs pourquoi Ă©tait-elle aussi loin cette voiture ?! Pourquoi ne lui avait-on pas donner une chambre avec une vue sur son petit trĂ©sor ? Aaron se redressa essayant de regarder par la fenĂȘtre dans l’espoir d’apercevoir son cabriolet mais n’eu pas le temps de s’en assurer puisque Lise Ă©tait dĂ©jĂ  tout contre lui, faisant preuve d’une douceur qu’il apprĂ©ciait tout particuliĂšrement. Quand la jeune femme lui demanda si sa voiture le rendait fou d’un simple regard, Aaron pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, convaincu qu’il s’agissait d’une vĂ©ritable question et prit son inspiration pour rĂ©pondre que oui ». Il ouvrit la bouche mais se retint Ă  la derniĂšre minute, conscient que sa rĂ©ponse Ă©tait loin d’ĂȘtre celle attendu par Lise. Celui lĂ  alors !! Bien vite, Aaron se trouva allongĂ© sur le lit, laissant Lizzie prendre les choses en main. D’ailleurs, il avait presque oubliĂ© cette histoire de cabriolet et se concentrait davantage sur tout ce qu’ils seraient susceptibles de faire histoire de passer le temps avant d’aller au resto
 mais bien vite, elle le ramena Ă  la rĂ©alitĂ©, lui dĂ©robant ce qu’il avait de plus prĂ©cieux Ă  savoir, son ticket de voiturier. Aaron se leva du lit d’un bon, prĂȘt Ă  lui courir aprĂšs. Alors lĂ  tu viens de faire une trĂšs grave erreur !! Rends moi ça immĂ©diatement !! C’est MA voiture !! Lizzie !!! » Ni une, ni deux, Aaron fut dans le couloir en un rien de temps, manquant presque de bousculer un autre couple, Ă  peine plus ĂągĂ© qu’eux et qui visiblement, n’étaient pas fan de toute cette agitation. Bien entendu, il n’eu aucun mal Ă  rattraper Lizzie dans le couloir, la coinçant entre lui et les portes de l’ascenseur qui Ă©taient closes. Appuyant un bras de chaque cĂŽtĂ© pour qu’elle ne puisse pas s’enfuir, il plongea son regard dans le sien, plissant les yeux et tachant de feindre une colĂšre qu’il n’éprouvait pas puisqu’au contraire, il s’amusait comme un vĂ©ritable gamin avec elle. Tu sais ce que ça implique ?! Plus de voiture, plus de Chanel !! Est-ce que je t’ai piquĂ© ta robe moi, hein ?! Quoi que je pourrais tout aussi bien te l’enlever et 
 noon mais qu’est-ce que je raconte !! Tu te balades en sous vĂȘtements dans les couloirs et je meurs ! Rends moi ce ticket Lizzie je plaisante pas ! »Au moment oĂč il essaya de lui arracher ce ticket des mains, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et Aaron s’avança de quelques pas afin de la forcer Ă  y entrer. Oh il n’allait pas se dĂ©monter aussi facilement le petit !! Les portes ne tardĂšrent pas Ă  se refermer derriĂšre eux, ils Ă©taient dĂ©sormais seuls dans cet ascenseur mais Aaron tenait encore Ă  rĂ©cupĂ©rer son ticket de voiturier. Autant dire qu’il allait devenir complĂštement fou, d’ailleurs, il l’était dĂ©jĂ , rien qu’à l’idĂ©e qu’elle puisse Ă©garer ce foutu ticket !! L’ascenseur se mit en route pour un Ă©tage inconnu, aussi, Aaron appuya sur le bouton de sĂ©curitĂ© afin de l’immobiliser. Ils Ă©taient dĂ©sormais coincĂ©s, seuls, dans cet ascenseur immense. Ticket Liz’ !! »RĂ©alisant le ridicule de la situation, Aaron regarda autour de lui et comprit bien vite comment tirer profit de cet endroit. C’est qu’il avait l’imagination fertile le petit
Non
 quoi que
 enfin
 naaan
 Tu penses Ă  ce que je pense ?! Non bien sur
 toi tu penses Ă  me pourrir la vie avec cette histoire de ticket et de photos !! Des photos de toi nue dans le cabriolet ?! J’en ai des frissons rien que d’y penser. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2236 Comme elle s’y attendait, Aaron eut tĂŽt fait de la rattraper, comme si sa voiture Ă©tait son petit bijou et qu’il y tenait plus qu’à sa propre vie. Ah mais nan, c’était vexant, il devait tenir Ă  elle d’abord ! Pour un peu, Lise aurait fait une crise de la jalousie
D’ailleurs, c’était un peu ce qu’elle Ă©tait en train de faire, puisqu’elle avait sciemment dĂ©robĂ© le ticket de parking dans sa poche en profitant d’un moment de faiblesse. Lise Ă©tait parfois odieuse, quand elle s’y mettait ! Mais Aaron l’avait dĂ©jĂ  rattrapĂ©e, la coinçant contre les portes de l’ascenseur fermĂ©. Il la menaça de la dĂ©shabiller, se rĂ©tractant aussitĂŽt Il n’avait visiblement pas envie qu’on pose un quelconque regard sur le corps de Lise en sous vĂȘtements
Devenait-il fou ? Lise n’avait pas l’intention de cĂ©der, et son petit rire amusĂ© dut le lui faire comprendre. Cette situation Ă©tait loin d’ĂȘtre banale, et puis ça la dĂ©foulait au contraire. Avec un peu de chance, Lise finirait par obtenir de lui qu’il vienne avec elle chez Valentino. De toute façon, il voudrait voir les photos, c’était Ă©vident ! Mais il allait ĂȘtre déçu s’il pensait pouvoir les rĂ©cupĂ©rer. Lise avait tous les doubles chez elle, mais ça n’empĂȘcherait jamais Valentino ou Dior d’afficher ces mĂȘmes photos Ă  l’intĂ©rieur de leurs magasins si ça les chantait. Lise avait donnĂ© son accord, et puis c’était il y a plusieurs annĂ©es, c’était du passĂ© pour elle, tout ça. Elle n’avait aucune envie de devenir mannequin, mĂȘme si ses photographes de l’époque n’avaient eu de cesse de lui dire qu’elle avait tous les atouts pour, ça ne l’intĂ©ressait pas. Lise Ă©tait plus intĂ©ressĂ©e par les fossiles que par le fait de cĂŽtoyer des couturiers, des photographes, et d’autres mannequins. Elle aurait pu dire tout cela Ă  Aaron pour tenter de le calmer, mais le voir empli de jalousie lui faisait plaisir, en un sens. Ca prouvait qu’il tenait Ă  elle et qu’il l’aimait plus que tout
Non pas qu’elle ait besoin de preuve en soit, mais il n’y avait rien de malsain Ă  vouloir ĂȘtre flattĂ©e, non ? C’était de bonne guerre, et puis vu le nombre de ces anciennes conquĂȘtes qui venaient la voir, c’était une douce vengeance. Aaron n’en avait pas conscience, mais Lise cĂŽtoyait Ă  longueur de journĂ©e ses anciennes amantes, alors qu’il n’avait jamais vu un seul de ses anciens amants Ă  elle. Mais ça, il n’y prĂȘtait pas attention. Pour l’instant, il voulait Ă  tout prix lui reprendre le ticket des mains, et au moment oĂč il allait le lui prendre effectivement, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, les enfermant Ă  destination d’un Ă©tage inconnu. Chose Ă©tonnante, Aaron stoppa la montĂ©e de l’ascenseur afin qu’ils restent bloquĂ©s lĂ  oĂč ils Ă©taient. Il pensait sĂ»rement qu’elle serait Ă  sa merci, puisqu’il lui redemanda une nouvelle fois le ticket
Qu’elle lui montra, juste pour le faire enrager. Mais elle n’avait pas l’intention de lui donner aussi facilement ! Ce jeu serait trop facile sinon, et il savait pertinemment qu’elle n’aimait pas la facilitĂ©. Il commença d’ailleurs Ă  se retourner le cerveau tout seul, et Lise se mit Ă  rire Ă  nouveau, avant d’approcher et de le plaquer contre l’une des parois de l’ascenseur pour capturer fougueusement ses lĂšvres. DĂ©licieusement maniĂšre de le faire taire, n’est-ce pas ? Elle savait qu’il y prenait goĂ»t, en plus. Elle se sĂ©para au bout de quelques secondes de lui, avant de reprendre la parole, un sourire narquois sur les lĂšvres Je suis en train de te pourrir la vie, c’est ce que tu penses ?! Vraiment ? Les photos de nu, je les ai toutes conservĂ©es soigneusement Ă  mon appartement. Il se peut qu’il y en ait chez Valentino, mais pas sĂ»r
Si tu veux les voir, t'as qu'Ă  m'accompagner chez Valentino! Pourquoi te retournes-tu le cerveau pour quelque chose que j’ai fais avant mĂȘme de t’avoir rencontrĂ© ? Est-ce que je me plains moi, des dizaines de conquĂȘtes qui viennent m’emmerder tous les jours Ă  la fac ? Tu es bien un mec tiens ! »Lise faisait semblant d’ĂȘtre fĂąchĂ©e, Ă©videmment. Cette situation l’amusait, mĂȘme si elle trouvait sa jalousie inutile
AprĂšs tout, elle n’avait plus Ă©tĂ© photographiĂ©e par personne depuis longtemps. Non pas qu’elle n’aimait pas ça, mais parce qu’elle ne voyait pas l’intĂ©rĂȘt. Peut-ĂȘtre qu’une ou deux de ses conquĂȘtes avaient conservĂ© des photos torrides d’elle, mais elle n’en Ă©tait mĂȘme pas sĂ»re. La plupart du temps, elle Ă©tait complĂštement imbibĂ©e d’alcool
Alors les photos devaient traĂźner, par ci par lĂ , mais ce n’était pas bien important. Dans son Ă©treinte, elle glissa Ă  nouveau le ticket dans la poche d’Aaron, assez discrĂštement pour qu’il ne s’en rende pas compte
Aussi discrĂštement que la fois oĂč elle le lui avait pris, d’ailleurs. Elle finit ensuite par se reculer, un sourire toujours prĂ©sent sur ses lĂšvres, attendant qu’il donne le ton de ce moment dans l’ascenseur. Il l’avait arrĂȘtĂ©, non ? C’était bien parce qu’il avait une idĂ©e derriĂšre la tĂȘte ! Et elle espĂ©rait bien que cette fameuse idĂ©e ne concerne pas que sa voiture
 Tu as arrĂȘtĂ© l’ascenseur, tu peux me dire pourquoi ? Pour rĂ©cupĂ©rer le ticket que je viens de te remettre dans ta poche ? Ne me dis pas que tu as plus d’attention pour ta voiture que pour moi ! mais puisque je te pourris la vie, autant aller jusqu’au bout
Et pour infos, je n’ai jamais couchĂ© avec quelqu’un avec qui j’ai fais du business. Pour moi, le mannequinat, c’était du business. Ouais, j’ai posĂ© nu, et alors ?! Je vois pas oĂč est le problĂšme
Tu as bien des photos de moi alors que j’étais mĂȘme pas au courant, je te signale ! Et si j’avais pas Ă©tĂ© d’accord, hein ? T’y as pensĂ©, Ă  ça ? »Lise souleva ses sourcils d’un air de dĂ©fi. Elle cherchait Ă  le rendre fou, c’était Ă©vident
De jalousie et d’amour, Ă©videmment, pas de colĂšre. Elle doutait qu’il soit fĂąchĂ©, en vĂ©rité Mais elle avait bien l’intention de se venger de son cĂŽtĂ©. Elle dĂ©grafa donc sa robe, qui finit par lui tomber aux pieds, dĂ©voilant son corps uniquement vĂȘtu d’un soutien gorge noir, et d’un tanga de la mĂȘme couleur. Elle se recula encore, jusqu’à coller son dos sur la paroi en face de celle contre laquelle Ă©tait Aaron. Elle avait dĂ©posĂ© sa robe dans un coin pour qu’elle ne soit pas abimĂ©e ni salie, et maintenant, elle le dĂ©fiait ouvertement du regard. Et bien, nos idĂ©es se rejoignent ? Prouve donc que tu ne vis pas que pour ta voiture, si t’es un homme
Ô cabriolet, qu’avez-vous fait de l’homme que j’aime ? Rendez-le moi ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Lun 3 Mai - 2329 Le souci c’est qu’Aaron lui, voyait parfaitement oĂč Ă©tait le problĂšme !! Il se doutait que ces clichĂ©s, dont il aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne jamais apprendre l’existence, devaient ĂȘtre fort agrĂ©able Ă  regarder et ça l’exaspĂ©rait profondĂ©ment d’imaginer ces regards vicieux reluquer sa petite amie !! C’était son droit d’ĂȘtre jaloux aprĂšs tout, non ?! Puis mĂȘme si ces photos dataient de plusieurs annĂ©es, ça ne changeait rien au fait et encore moins Ă  sa possessivitĂ©. Lorsque Lizzie retourna la situation en Ă©voquant le nombre faramineux de ses conquĂȘtes qui lui parlaient de lui Ă  l’universitĂ©, Aaron ne pu s’empĂȘcher d’esquisser un lĂ©ger sourire. Faut dire qu’il en Ă©tait fiĂšre en plus le bougre ! Rapidement, il se reprit et soupira doucement, ayant cette fameuse pensĂ©e qu’ont tous les hommes qui se trouvent un jour confrontĂ©s Ă  une telle situation Oui, mais moi c’est pas pareil ! » C’est d’ailleurs tout ce qu’il trouva Ă  dire pour se justifier Oui mais moi, c’est pas pareil !! Mes ex conquĂȘtes n’ont aucune photo de moi Ă  poil si tu veux tout savoir !! Puis c’est tout de mĂȘme pas de ma faute si je marque les esprits par mon extraordinaire
 sens du contact ». Pourquoi tu insistes tant pour que je vienne hein ?! Si ces photos sont accrochĂ©es au mĂ»r, tu sais bien que je vais immĂ©diatement m’empresser de les recouvrir avec tout ce qui me tombera sous la main. » Il eu alors un rire niais pensant qu’il en Ă©tait parfaitement capable et elle le savait aussi ! Si elle voulait prendre le risque de s’afficher dans une maison de haute couture en sa compagnie, c’était son problĂšme mais qu’elle ne soit pas Ă©tonnĂ©e du rĂ©sultat au final ! Puis d’abord c’était bien un truc de filles ça ! Vouloir aller faire les boutiques !! Aaron portait toujours des tenues classes et Ă©lĂ©gantes, cependant, il n’était pas un trĂšs grand fan de shopping, plus particuliĂšrement en cette pĂ©riode oĂč son principal centre d’intĂ©rĂȘt
 un de ses principaux centres d’intĂ©rĂȘts plutĂŽt
 Ă©tait cette putain de fabuleuse voiture qui Ă©tait garĂ©e on ne sait trop oĂč dans les mĂ©andres de l’hĂŽtel. Et si le voiturier n’en Ă©tait pas un ?! Si ce n’était qu’un imposteur ayant kidnappĂ© » son cabriolet ? Oui, il pensait bien au verbe kidnapper », sa voiture Ă©tant dĂ©sormais, un membre Ă  part entiĂšre de la famille Cooper-Hawkins. En entendant la remarque de Lizzie, il plaqua brusquement sa main sur sa poche avant de la glisser Ă  l’intĂ©rieur et de dĂ©couvrir avec soulagement qu’elle lui avait enfin rendu son prĂ©cieux ticket. Ah nan nan nan !! Ca marche pas ton cinĂ©ma !! Je te rappelle que ces photos ont Ă©tĂ© prises AVEC ton consentement, tu as la mĂ©moire bien courte !! Je ne fais pas les choses en douces !! Puis d’abord, t’es mĂȘme pas nue sur les miennes
 pourquoi t’as pas posĂ© nue pour moi hein ?! Ouais je sais pourquoi
 sinon, je serais devenu un vrai paranoĂŻaque de peur qu’on les trouve !! Je veux aucune piĂšce Ă  conviction concernant ta nudité en dehors de toi complĂštement nue sous mes yeux, cela va sans dire. T’as l’impression que je deviens fou ? » Aaron avait parlĂ© Ă  une vitesse folle, si bien qu’il avait fini par s’étonner lui-mĂȘme de son dĂ©bit. Fallait croire qu’il Ă©tait vraiment en train de devenir fou et Ă  vrai dire, s’il s’écoutait, il irait tout droit au parking embrasser le capot de sa fantastique voiture, histoire de s’assurer qu’elle allait bien
 quoi que
 quand il rĂ©alisa la suite des Ă©vĂšnements, le cabriolet passa immĂ©diatement au second plan et son regard se figea sur ce corps
autrefois dĂ©nudĂ© devant un photographe. A croire que quand il a une idĂ©e en tĂȘte, ça vire vite Ă  l’obsession. T’as osĂ© t’exhiber comme ça devant un inconnu ?! Un photographe qui a immortalisĂ© l’instant qui plus est !! Pire !! J’suis certain qu’il s’est bien rincĂ© l’Ɠil cet enfoirĂ© ! »D’ailleurs en parlant de paranoĂŻa et de se rincer l’Ɠil, Aaron leva immĂ©diatement la tĂȘte afin de s’assurer qu’il n’y avait aucune camĂ©ra dans les ascenseurs. Attends une seconde
 manquerait plus qu’il y ai des vidĂ©os en plus des photos et lĂ , je t’assure que je fais un carnage. » Naturellement, il ne pu s’empĂȘcher de rire puis finalement, reprit son sĂ©rieux. Comment aurait-il pu rĂ©sister Ă  la tentation ?! C’était tout bonnement impossible pour un homme normalement constituĂ© de rester insensible au charme de Lise. Tout naturellement, il se rapprocha d’elle, adoptant son regard de play boy et son sourire assorti. Une de ses mains glissa sur le cou de la jeune femme et juste son index alla caresser ses lĂšvres pulpeuses tandis qu’il laissait son autre main caresser l’une de ses jambes. RĂšgle numĂ©ro un je ne vis que pour toi
 la voiture, c’est en option
 »Otant son doigt de sa bouche, il l’embrassa presque furieusement, avec une fougue qui ne laissait aucun doute Ă  la vague de dĂ©sir qui venait de s’emparer de tout son ĂȘtre. Le coup de l’ascenseur, c’était classique mais tellement tentant
 un peu comme un fantasme d’adolescent sauf qu’il n’allait pas se targuer devant elle d’avoir dĂ©jĂ  tentĂ© l’expĂ©rience. Ses baisers descendirent le long de sa mĂąchoire avec dĂ©licatesse, puis dans son cou, y dĂ©posant une cascade de baisers jusqu’à sa poitrine oĂč naturellement, il prit le temps de s’attarder. Comme la position n’était pas assez confortable Ă  son goĂ»t et qu’il dĂ©passait Lizzie d’au moins vingt bons centimĂštres, il dĂ©cida de la soulever, passant ses mains sous ses cuisses et la plaquant contre l’une des parois de l’ascenseur. Sa propre chemise Ă©tait en partie dĂ©faite, lorsqu’il entendit un bruit Ă©trange, comme quelqu’un qui parle dans par l’intermĂ©diaire de talkie-walkie. Ici la rĂ©ception de l’hĂŽtel, il y a visiblement eu un problĂšme avec l’ascenseur, ne vous inquiĂ©tez pas, on envoie immĂ©diatement quelqu’un pour vous sortir de lĂ . Tout va bien ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 001 Lise Ă©coutait Aaron s’énerver tout seul, tandis qu’elle riait toute seule dans son coin. DĂ©cidĂ©ment, il n’avait pas changĂ© d’un pouce, et il avait toujours les mĂȘmes rĂ©flexions typiquement masculines. Quand bien mĂȘme les photos n’avaient pas Ă©tĂ© prises quand ils se connaissaient, il trouvait encore Ă  y redire. Le fait qu’elle ait pu avoir une vie avant lui lui semblait-il si insupportable ? LĂ  encore, elle se mit Ă  rire. Elle n’avait eu vraiment une vie » avant lui, ou en tout cas elle ne considĂ©rait pas ce qu’elle avait vĂ©cu comme une expĂ©rience dont il fallait se rappeler absolument. Mais elle en riait de toute maniĂšre
Jusqu’à ce qu’il se rapproche et prenne possession de ses lĂšvres, avant d’avouer qu’il ne vivait que pour elle, et que la voiture Ă©tait en option. Et bien voilĂ  enfin quelque chose de censĂ© ! Lise sourit doucement tandis qu’il avait commencĂ© Ă  la dĂ©vorer de baisers, avant jusqu’à la soulever pour avoir la tĂąche plus facile. C’était incroyable comme n’importe quel lieu aurait pu ĂȘtre bon tant qu’ils se trouvaient ensemble
Mais il ne fallait pas espĂ©rer que la rĂ©ception de l’hĂŽtel n’intervienne pas pendant leur moment de romance ! Ils entendirent tous deux un message disant qu’ils envoyaient tout de suite quelqu’un pour les sortir de lĂ , et Lise se mit Ă  rire doucement. DĂ©cidĂ©ment, c’était un peu comme si tout Ă©tait fait exprĂšs pour que la pression monte et qu’aprĂšs le repas, ils soient prĂȘts Ă  casser les murs de leur suite. Rien qu’à cette idĂ©e, elle frissonna
De toute maniĂšre, un peu d’attente ne fait jamais de mal non ? Elle se mit Ă  dĂ©vorer son cou de baisers pour la peine, avant de capturer fougueusement ses lĂšvres. Ca ne faisait rien, elle attendrait, n’ayant aucune envie que quelqu’un les reluque en train de faire l’amour en plein ascenseur
Elle descendit d’elle-mĂȘme, faisant un clin d’Ɠil taquin Ă  Aaron, avant d’agrafer de nouveau sa robe. Il ne fallait pas non plus que la personne envoyĂ©e par la rĂ©ception la voit en sous vĂȘtements
Une fois qu’elle fut rhabillĂ©e, elle s’avança vers Aaron pour attacher un Ă  un tous les boutons de sa chemise, afin qu’ils soient quittes
Il ne fallait pas non plus espĂ©rer qu’elle ne jouerait pas les femmes jalouses s’il lui en donnait l’occasion ! Et qu’il ne vienne pas prĂ©tendre que pour lui, ce n’était pas pareil ! Sur ce terrain lĂ , on pouvait facilement ĂȘtre Ă©gaux devant la jalousie
 Tu n’espĂšres tout de mĂȘme pas de pavaner avec la chemise ouverte alors qu’il y aura sĂ»rement des prĂ©datrices prĂȘtes Ă  te sauter dessus ? Que personne ne pose son regard sur toi, sinon je sens qu’il va y avoir du monde d’inscrit Ă  la morgue ! Au fait, tout Ă  l'heure, t'as dis rĂšgle numĂ©ro un...C'est quoi la rĂšgle numĂ©ro deux? »Lise se mit Ă  sourire de maniĂšre narquoise tandis que la porte de l’ascenseur s’ouvrait et qu’on leur tendait une main pour qu’ils remontent. Ensuite, on les fit descendre jusqu’à la rĂ©ception
Il n’était pas question qu’Aaron coupe au fait de l’accompagner chez Valentino ! Elle n’aurait pas acceptĂ© qu’il refuse de toute maniĂšre. Elle lui donna l’adresse et ils se mirent rapidement en route, tandis qu’elle s’amusait Ă  voir son sourire enfantin quand il conduisait son fameux cabriolet. Elle avait trĂšs bien choisi ce cadeau et elle en Ă©tait parfaitement consciente. BientĂŽt, ils parvinrent effectivement en face de la boutique Valentino, dont la devanture laissait prĂ©sager la qualitĂ© de la marchandise
Lise pĂ©nĂ©tra en premier Ă  l’intĂ©rieur, accueillie par une accolade Ă©norme de la part du responsable Et pour cause, il l’avait suivie pendant ses deux ans de mannequinat et pensait que Lise finirait par changer d’avis et redevenir Ă©gĂ©rie du couturier. Que bella ! Tu viens me rendre une visite sourprise ? JĂ© suis trĂšs flattĂ© ! Tou sais que tou est toujours la bienvĂ©noue, ici ! » Oh mais c’est toujours un honneur de revenir ici ! Je suis ici pour commander une robe et un costume
Pour une journĂ©e spĂ©ciale. Tu peux nous faire ça avec les meilleurs tissus ? Je laisse ton imagination faire le reste, Ă©videmment ! »Le couturier semblait aussi excitĂ© qu’un gamin qui vient de recevoir son premier cadeau de NoĂ«l. Il connaissait dĂ©jĂ  les mesures de Lise, ce n’était pas un problĂšme, et il dit qu’il reviendrait aprĂšs avoir fini la robe pour prendre les mesures d’Aaron
Au mĂȘme moment, la demoiselle rĂ©ceptionniste venait la voir pour lui serrer trĂšs chaleureusement la main, et Lise l’accueillit avec un sourire tout aussi amical. Bon, il fallait dire qu’elles se connaissaient bien, et qu’elles avaient partagĂ© Ă©normĂ©ment de conseils durant les deux ans de profession » de Lise. Mais c’était du passĂ© Ă  prĂ©sent
MĂȘme si les photos de ses dĂ©filĂ©s ornaient toujours les murs de la boutique. Il y avait mĂȘme un Ă©norme tableau-photo d’elle, portant la robe de mariage du dĂ©filĂ© alors qu’elle n’avait que dix sept ans. Elle Ă©tait presque Ă©mue face Ă  cette photo
C’était tellement de souvenirs ! Elle se souvenait avoir fait une fĂȘte monstre aprĂšs avoir Ă©tĂ© choisi pour cet honneur. L a robe de mariĂ©e avait toujours Ă©tĂ© LA crĂ©ation des grands couturiers, et le pilier central de toute collection. Un tel honneur pouvait ne jamais se reprĂ©senter, et Lise Ă©tait particuliĂšrement ravie de se souvenir qu’elle avait vĂ©cu ça une fois dans sa vie. Mais pour l’instant, elle venait de saisir la main d’Aaron pour l’emmener un peu plus profondĂ©ment dans la boutique pour lui montrer les anciens books, afin qu’il se fasse une idĂ©e et arrĂȘte de l’emmerder avec ce qui n’avait pas lieu d’ĂȘtre
Il y avait le book robes, tenues diverses, et bien sĂ»r lingerie, qu’elle lui montra en premier. Lise avait l’impression d’ĂȘtre une enfant sur certaines photos, tant la jeunesse marquait son visage
 J’ai l’impression que c’était il y a un siĂšcle ! Mon dieu j’avais une tĂȘte de bĂ©bĂ© ! J’avais dix sept ans sur celle lĂ . C’était la mĂȘme collection que la robe de mariĂ©e que je porte Ă  l’entrĂ©e. Magnifique robe, d’ailleurs, c’était vraiment trĂšs Ă©mouvant de la porter ! Et au fait, la rĂ©ceptionniste ne risque pas de te faire du rentre dedans, elle est lesbienne. MĂȘme qu’à une soirĂ©e oĂč j’avais particuliĂšrement bu, elle m’a sautĂ© dessus
Ah, l’un de mes pires souvenirs ! Plus jamais ! M’enfin bref. Tout ça pour dire qu’elle au moins, je peux la laisser seule avec toi, elle risque pas de te reluquer de la tĂȘte aux pieds ! »Au mĂȘme moment, le couturier rĂ©apparaissait, son mĂštre sous la main, pour faire les mesures d’Aaron, sous le regard de Lise, particuliĂšrement amusĂ©e par la chose. Il ne devait pas trop avoir l’habitude du sur mesure
Cela dit, un couturier de chez Valentino ne pouvait que lui prendre les mesures en un rien de temps ! Et maintenant, il n’y avait plus qu’à patienter que les tenues soient faites. Tu n’as rien contre un costume tout noir avec une cravate blanche, j’espĂšre, mon ange ? C’est ce que je t’ai commandĂ©, car je ne t’ai jamais vu ainsi. Et que le noir te va tellement bien ! On a plus qu'Ă  attendre qu'il ait fini, et ce sera le temps d'aller se changer pour aller dĂźner...Ahhh j'ai hĂąte j'ai hĂąte! »Pour l’instant, Lise regardait toujours ses photos. Les souvenirs lui revenaient tous Ă  la gorge
Et ça la surprenait de voir comme sur certains elle avait l’air aguicheuse ! Notamment sur une oĂč elle Ă©tait allongĂ©e de cĂŽtĂ©, la jambe souplement levĂ©e, pour prĂ©senter un corset rouge sang. TrĂšs joli, d’ailleurs. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 118 Venir dans cette boutique Ă©tait quelque chose d’assez Ă©trange pour Aaron. A vrai dire, le monde de la mode lui Ă©tait totalement Ă©tranger et d’ailleurs, ne l’attirait pas le moins du monde. Le plus amusant dans tout ça, c’était surtout de voir les diffĂ©rentes photos de Lise qui ornaient les mĂ»rs de la boutique. Il est vrai qu’elle paraissait beaucoup plus jeune ce qui n’enlevait rien Ă  son charme et Ă  son glamour lĂ©gendaire. Elle avait toujours Ă©tĂ© magnifique. Son regard s’attarda sur la photo en robe de mariĂ©e puis passa Ă  une autre oĂč elle portait une tenue plus simple mais pourtant extrĂȘmement sophistiquĂ©e. Maintenant qu’il Ă©tait face Ă  ces splendides clichĂ©s, il se demandait effectivement pourquoi Lizzie avait laissĂ© tomber sa carriĂšre de mannequin. Bon, la connaissant, il avait du mal Ă  l’imaginer laisser de cĂŽtĂ© ses vieux fossiles pour se lancer dans une vĂ©ritable carriĂšre mais il devait admettre qu’elle Ă©tait plutĂŽt douĂ©e et mĂȘme carrĂ©ment photogĂ©nique. Tandis que Lise parlait avec la rĂ©ceptionniste qu’il venait tout juste de saluer, Aaron fit un petit tour dans la boutique, un peu comme s’il se trouvait dans une galerie d’art Ă©tant donnĂ© que rien, mis Ă  part les photos de Lise n’attirait son attention. Oh bien sur, il y avait d’autres photos de plaisantes demoiselles mais aucune Ă  son goĂ»t n’atteignait la perfection de Lise. Pas Ă©tonnant que les photographes se soient battus pour quelques sĂ©ances avec elle. Quand elle lui montra ses anciens books, il ne pu s’empĂȘcher de sourire lĂ©gĂšrement. Il n’y avait pas une photo oĂč il pouvait se permettre de dire qu’elle n’était pas Ă  la hauteur car sur chacun des clichĂ©s, elle ressemblait vraiment Ă  un mannequin professionnel. Bien entendu, Aaron ne pu s’empĂȘcher de retourner le book de photos lingeries dans tous les sens, veillant secrĂštement Ă  ce qu’aucune des photos prĂ©sentĂ©es ne laisse paraĂźtre un centimĂštre de peau en trop, sans quoi, il se serait rapidement chargĂ© de faire disparaĂźtre cette piĂšce Ă  conviction un peu trop encombrante. Je suis vraiment impressionnĂ©. Tu ne m’avais encore jamais montrĂ© ces photos. Elles sont vraiment magnifiques et le mot est faible. Ca ne m’étonne pas qu’on se soit battu pour faire des photos avec toi. Tu aurais peut ĂȘtre du continuer dans cette voie aprĂšs tout. »Aaron prĂ©fĂ©ra Ă©viter de prĂ©ciser que si tel avait Ă©tĂ© le cas, il n’aurait sans doute pas tenu le coup. La jalousie aurait certainement fini par briser leur couple il en avait conscience, cependant, il lui Ă©tait difficile de rĂ©primer ce sentiment, il aurait aimĂ© pourtant, car croyez le, ce n’était pas forcĂ©ment agrĂ©able pour lui de se sentir sortir de ses gonds chaque fois qu’un regard s’attardait un peu trop sur Lise. Tandis qu’il tournait les pages d’un autre book, plus habillĂ© cette fois ci, il entendit les confidences de la jeune femme concernant la rĂ©ceptionniste et leva la tĂȘte rapidement vers Lise, l’air totalement indigné  limite choquĂ©. QUOI ?! Mais c’est dĂ©gueulasse !!! 
Vous avez osĂ© faire ça sans moi ?! »Et oui, ce n’était pas ce qui s’était passĂ© qui l’indignait autant mais simplement le fait de ne pas y avoir participĂ© !! Aaron avait encore du chemin Ă  faire avant d’avoir de sages pensĂ©es
 au moment oĂč il s’apprĂȘtait Ă  ajouter autre chose, le couturier refit son apparition, le faisant bouger dans tous les sens en l’espace de quelques dizaines de secondes afin de lui prendre ses mesures. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment l’habitude d’ĂȘtre traitĂ© ainsi, pour lui, une boutique de prĂȘt-Ă -porter ou un vieux t-shirt trouvĂ© au fond de son armoire faisaient amplement l’affaire !! Il savait que Sarah s’habillait souvent dans ce genre d’endroit et Ă  dire vrai, elle avait eu beau insister durant toute son adolescence, il avait toujours refusĂ© de l’accompagner. Il faut dire qu’avec Paul, ils Ă©taient plutĂŽt adeptes de la tenue du dimanche, la tenue pour aller jouer au golfe ou se vautrer au terrain de basket en faisant quelques lancĂ©s. Alors autant dire que les maisons de haute couture et les costumes valant une petite fortune n’étaient pas son domaine du tout. Quand le couturier fut parti, il entendit la remarque de Lise et esquissa un sourire. Je ne te cacherai pas que je ne me sens pas vraiment dans mon Ă©lĂ©ment ici. Je sais pas, ça me met mal Ă  l’aise. Puis en ce qui concerne le costume et la robe, je crois que bon nombre de personnes vont finir Ă  la morgue comme tu l’as si bien dit tout Ă  l’heure. Mais bon, on ne fait que complĂ©ter la sĂ©rie et on sera assortis Ă  la voiture comme ça
 tu sais que je soupçonne le voiturier d’avoir fait un tour avec ?! Ca m’étonnerais pas, je savais qu’on pouvait pas lui faire confiance. Il avait un vrai regard de sournois
t’as pas remarquĂ© avec quelle aviditĂ© il s’est emparĂ© des clĂ©s dans ma main ? On aurait dit qu’il avait hĂąte de se dĂ©barrasser de moi. Mais je ne me laisserai pas faire, en rentrant je le suivrai en douce juste pour voir
 il a vraiment une tĂȘte pas claire
 » Se rendant compte qu’il repartait sur l’éternel sujet du cabriolet, Aaron se reprit et s’avança pour voir l’intĂ©ressante photo que Lizzie venait de regarder. Naturellement, il esquissa un sourire, d’une part, car elle portait une tenue pour laquelle il se serait damné  le voir en vrai sur elle, ça devait ĂȘtre encore plus dĂ©sirable que sur la photo
 et d’autre part, sa position avait de quoi le laisser rĂȘveur. Lorsque son regard croisa celui de la jeune femme, il se reprit aussitĂŽt. Mais quoi ??! J’ai toujours eu beaucoup d’imagination, c’est pas de ma faute !! Hum
 ça prend longtemps pour faire les tenues ? Non parce qu’au pire
 on peut toujours aller faire un tour de cabriolet
 »Il afficha un sourire de gamin suppliant pour qu’on lui accorde cinq minutes de plus devant sa console de jeux. A vrai dire, il Ă©tait vraiment ravi que Lise prenne tant Ă  cƓur ce petit week end en amoureux et sincĂšrement, il avait hĂąte de voir le rĂ©sultat de leurs tenues mais
 conduire ce cabriolet Ă©tait tout ce qu’il demandait pour l’instant. Aaron se pencha vers Lise pour dĂ©poser un baiser sur sa joue et vit la rĂ©ceptionniste passer non loin d’eux, lançant un sourire Ă  Lizzie mais ignorant totalement sa propre prĂ©sence, chose Ă  laquelle il n’était pas habituĂ©, lui !! Centre de toutes les attentions fĂ©minines en temps normal ! Il se rappela alors qu’elle n’avait pas rĂ©pondu Ă  sa question prĂ©cĂ©demment. Tu m’as toujours pas dit
 tu l’as repoussĂ© ou t’as tentĂ© un truc sans moi ?! Et mĂȘme si tu ne me connaissais pas encore, ça n’excuse rien. » Il se remit Ă  rire et lui donna un petit coup de coude lui faisant comprendre qu’il n’était pas sĂ©rieux, bien que
 Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Page 3 sur 5Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille . 221 468 21 486 60 88 248 53

combien coute une operation de la machoire