Zahia Ziouani ©AFP - Frank Perry Zahia Ziouani ©AFP - Frank Perry Résumé Un court entretien avec un ou une artiste à partir de cette question à quoi rêvez-vous ? La cheffe d'orchestre Zahia Ziouani y répond au micro d’Arnaud Laporte. avec Zahia Ziouani Chef d'orchestre. En savoir plus Après avoir exploré les pensées matinales des artistes la saison passée, Arnaud Laporte s’intéresse cette année à leurs rêves. Un court entretien avec l’invité que l’on retrouve le soir même à 19h dans Affaires Culturelles, pour un moment éminemment subjectif. Aujourd'hui en compagnie de Zahia Ziouani, l’une des cheffes d’orchestre les plus demandées dans le monde et lauréate de nombreux prix internationaux. Elle dirige le 3 juin à la Philharmonie de Paris son ensemble, l’Orchestre Symphonique Divertimento, unis pour l'occasion à des chœurs amateurs d'entreprises dirigés par Frédéric Pineau, pour nous entrainer dans un voyage vers un Orient multiforme où des extraits d’opéras français voisinent avec des musiques traditionnelles séfarades et turques. A quoi rêve-t-elle ? "A 20 ans, je rêvais de devenir cheffe d'orchestre, de vivre de ma passion et de faire quatre fois le tour du monde par an en dirigeant sur les plus grandes scènes. Je vis aussi cette vie là , mais je me suis rendu compte que ce n'était pas forcément comme ça que j'avais envie de m'épanouir en tant que cheffe d'orchestre. Aujourd'hui j'ai trouvé un bon équilibre en étant aussi engagé sur le terrain, en travaillant auprès des jeunes, en donnant un peu plus de sens à mon métier" 🎧 Retrouvez Zahia Ziouani en grand entretien dans les Affaires Culturelles d’Arnaud Laporte ce soir en direct à 19h ou en réécoute. Références L'équipe Arnaud Laporte
100jours à bord du Costa Deliziosa Près de 500 passagers français embarquaient mardi 7 janvier 2014 à Marseille sur le Costa Deliziosa pour la Croisière Tour du Monde de Costa Croisières. Parmi eux, ils étaient nombreux à faire l'itinéraire au complet. La concrétisation d'un rêve d'enfant pour certains, un
A l’ouverture des portes, elle lève les yeux et regarde devant elle, sa vue s’arrête instantanément sur moi. Elle semble surprise, et fatiguée aussi. Il est six heures du matin. J’ai quitté l’hôtel plutôt tôt pour m’assurer de ne pas être vue le quittant et ne pas risquer d’être associée au Président. J’ai également opté pour un style plus féminin et provocateur que celui auquel je suis habituée en travaillant à la Shinra. Un short noir en jeans en dessous des fesses par dessus des collants noirs plutôt transparents. Cela me rappelle mes années à Londres, même si évidemment la mode a bien changé. Elle baisse les yeux sur ma tenue et me regarde, t’es habillée comme ça ?-Pour ce qu’on va faire aujourd’hui. Et… peut-être même pour quelques ?Elle encaisse le coup, elle n’a pas l’air ravie. Je lui ai juste envoyé un message hier soir lui demandant de me rejoindre urgemment à Costa. Quelques minutes après l’annonce de Reno, la solution m’était apparue j’ai infiniment plus de chance de réussir à m’infiltrer chez Pavani avec l’aide de Odile. Je connais mes atouts physiques, je sais que je plais la plupart du temps, mais être une belle femme ne suffirait pas à me précipiter dans la cour proche de ce magnat hôtelier. Alors qu’à deux… Je l’emmène sur la plage, histoire de pouvoir discuter tranquillement sans être espionnées par qui que ce soit. Nous nous asseyons sur un banc et regardons la explique-moi. Je suis venue parce que tu as insisté mais…-J’ai besoin qu’on se fasse embaucher chez le plus grand cador de Costa del pas ton Président, l’homme le plus puissant ici ?-Non… enfin, j’en sais rien, mais on s’en fiche. C’est justement à sa demande que je suis ici et que je te demande ce la conversation avance, plus Odile semble préoccupée, mais je n’arrive pas à savoir si cela va dans mon sens ou Shinra veut que tu te fasses engager chez…-Un homme appelé Pavani. Il est propriétaire de plusieurs hôtels ici. Il contrôle sans doute aussi la police, et dieu sait quoi d’ baissé d’un ton, même s’il n’y a personne dans les s’en est pris à la secrétaire du bah, c’est génial ça, tu devrais lui dire la regarde droit dans les yeux, la situation ne m’amuse définitivement était sous ma surveillance, ça n’aurait pas vraiment joué en ma faveur si…-Ouais, je vois. -Bref, il a visiblement estimé que j’étais la personne parfaite pour cette mission, en raison de mon relatif aussi parce qu’il préfère t’envoyer toi en enfer qu’un de ses bras tristement vrai, mais je sais qu’elle a raison. Et je sais que cette mission est risquée, je sais que j’ai beaucoup à y perdre et que d’une certaine façon je suis mise à l’épreuve mais… C’est cela ou partir tout de suite et disparaître des radars de la passé la nuit à fouiller sur mon gummiphone pour trouver des renseignements sur lui, ses hôtels. J’ai consulté la presse, les potins sur la jet-set pour découvrir où il se rend le plus souvent le soir. -Et où est-ce que c’est ?-L’hôtel Marques. C’est un des gros hôtels, au bout de la balade qui borde la plage. Ils ont aussi un restaurant, une boite de nuit, un club privé et des a l’air d’être un fêtard, ta apparemment, ils recherchent des hôtesses pour le club privé. Je t’avais déjà appelée en le découvrant, et je me suis dit que c’était Parfait pour quoi ?-Toi, et moi en hôtesses. On se présente comme des soeurs et…Odile pose ses deux mains sur mes épaules, me secoue légèrement et me regarde droit dans les t’es sérieuse là ? On va pas aller se foutre toutes les deux dans un piège pareil. S’ils découvrent nos motivations et que le gars est aussi puissant que tu le prétends, on sera dans son hôtel, parmi ses gens, on sera comprends ce qu’elle me dit, évidemment, mais je ne réagis pas vraiment. Je n’ai pas le temps, je ne veux pas son avis, tout ce que je veux c’est son aide. Je sais que ça peut marcher. Tout ce qu’il faut faire c’est réussir à attirer l’attention de Pavani pour réussir à l’approcher sans qu’il se doute de nous. Voyant que je ne réagis pas et que je suis plongée dans mes m’inquiètes. J’ai accepté de venir, alors que tu m’en dois déjà une, mais là … ça va trop loin. T’es plus toi-même, on dirait que t’es serra sa main dans la j’ai besoin de toi. J’inspire un grand coup. Toute cette agitation a des effets sur mon contrôle intérieur, j’ai l’impression que ma peau s’ as raison. Je ne suis plus moi-même parce que je sais que je suis dans mes derniers retranchements. Et c’est quitte ou double. Je te promets que si…-Si ?-Que si ça se passe mal, je disparaitrai de la Shinra. Et on ira où tu hausse les épaules et ne te crois pas de toute je le ferai. Je n’aurai pas le choix d’ailleurs…Elle n’est toujours pas enthousiaste, mais elle commence à se laisser faire, je sens sa volonté s’éroder à mesure que mes arguments s’étalent sur la table fictive qui nous Et qu’est-ce qu’on doit faire en tant qu’hôtesse ? Je parie que c’est dégradant…Quelques heures plus tard, nous nous retrouvons toutes les deux en tenue de travail. C’est une petite robe noire moulante avec des escarpins vernis de la même couleur. Les convaincre de nous mettre à l’essai n’a pas été compliqué, même si le club est endroit pour les plus privilégiés. Ils n’ont eu qu’à nous voir ensemble et ils n’ont plus voulu nous laisser partir. Notre manager s’appelle Curtis. C’est un homme à la peau noire et au crâne rasé, il porte un costume et quelques bijoux couteux en or. Ce n’est pas très subtile mais je suppose que cela convainc les visiteurs. Il s’approche d’Odile et moi, nous sommes dans les coulisses, c’est à dire dans la partie du club réservée au personnel. Il nous enlace toutes les deux de ses les filles, je compte sur vous pour me convaincre. Vous me gérer les tables de 6 à 12. Tout ce qu’ils demandent, vous leur apportez. S’ils veulent jouer aux jeux, vous les conduisez à une table de jeux, s’ils veulent une chambre à l’hôtel, vous vous occupez de la réservation. Le plus important c’est…-Qu’ils n’aient pas envie de repartir…? -C’est ça, bien joué Elise…Euh… C’est toi Elise hein ? -Oui, c’est ça. -Et toi, c’est qu’on fait s’ils sont trop….-Tactiles ? Tu demandes à un des hommes d’intervenir mais bon… Entre toi et moi, une main sur la fesse, c’est pas bien grave, si ? Puis ils laissent de meilleurs pourboires dans ces cas-là . Je sens qu’Odile me fusille du regard. J’évite alors de le croiser. Curtis conclut en nous murmurant quelque chose puis il s’en si jamais vous acceptez quelque chose avec quelqu’un, je ne veux pas le savoir !Odile attend quelques secondes, qu’il se soit suffisamment éloigné avant de rêve ou il était en train de nous suggérer d’accepter de nous le club tout autour de nous. Il est plein de lieux sombres, de recoins où les gens peuvent se cacher, se mettre à l’écart et à l’aise. Ça ressemble presque à …-Non, c’est ça, c’est pratiquement un la sens fulminer. Elle tape du calme-toi. Si Pavani ne vient pas ce soir, on trouvera un autre moyen…-Nononon. S’il ne vient pas, rappelle-moi ce que tu m’as l’emmène à part pour mettre les choses au te rends bien compte que je ne vais pas pouvoir régler cette histoire en une mais…-Bon, sois patiente alors. Et puis, j’ai une bonne intuition pour ce je devais me fier à ce que tu dis à chaque fois que t’as une bonne intuition…-Bon, viens, des gens un peu plus tard, nous nous occupons à deux de nos clients attribués. Nous nous présentons ensemble, faisons notre petit numéro de charme, elle est plus chaleureuse et tactile, tandis que je suis plus froide et distante. Je sens que les regards de toute la salle, au delà même de nos tables, se tournent avec une certaine insistance dans notre bout d’un moment je sens Odile approcher dans mon dos, son souffle sur ma nuque puis elle murmure quelque chose près de mon as vu qui est là ?Je tourne les yeux dans la direction qu’elle m’ lui, non ?J’ai vu un certain nombre de photos de lui, alors, oui, je le reconnais. C’est le moment de se faire remarquer. Désormais lorsque je me déplace dans la scène, je fais souvent en sorte de passer à proximité de son carré, et j’incite Odile à faire pareil. Nous nous mettons dans des positions favorables lorsque nous nous adressons à nos clients. Alors que je prends une bouteille de champagne dans le frigo, j’écoute Odile se plaindre, assise sur un mal aux pieds… puis j’ai vraiment l’impression d’être un bout de va les filles ?Curtis vient de débarquer plein d’enthousiasme sans qu’on ne l’ait vu arriver. Odile euh, ça va. Nous le fixons toutes les deux, il semble avoir quelque chose à patron voudrait vous rencontrer. Franchement, vous avez de la chance, c’est peu courant ! Vous avez dû lui taper dans l’ je crie à la victoire, et même si je sens qu’Odile est loin d’être enthousiaste, je souris à on arrive tout de sors mon gummiphone et envoie discrètement un message à Reno.
PhilippePiat, président de l'UNFP, a tenu à soutenir Karim Benzema et Franck Ribéry suite à leurs mises en examen. Après leurs clubs respectifs, c'est au
Après trois ans à sillonner le globe sur Baluchon, voilier de quatre mètres construit de ses propres mains, Yann Quénet a fait un retour triomphal samedi à Saint-Brieuc... mais pas pour longtemps le navigateur breton rêve déjà de nouveaux horizons."C'est beaucoup d'émotions. Depuis deux ou trois jours, je me doutais que j'allais avoir un bel accueil mais à ce niveau là , c'est émouvant", a-t-il raconté à l' port du Légué à Saint-Brieuc, les drisses des bateaux amarrés se mêlent à la centaine de personnes venues applaudir le retour de Yann Quénet, 52 retour qui tranche avec le départ du Briochin, parti de Bretagne trois ans plus tôt dans la plus grande discrétion pour réaliser son rêve effectuer un tour du monde avec son petit voilier sans technologie sophistiquée, sans matériaux hors de prix, qui lui a coûté environ son épaisse barbe et ses vêtements délavés, le navigateur ne peut se défaire de son sourire. Pour lui, ce voyage est "un ravissement", tout comme son retour, marqué par les embrassades successives avec ses amis et sa famille, venus pour acclamer celui qu'ils considèrent désormais comme un pour cet homme timide et réservé, pas question de parler d'exploit."Je n'ai pas fait ça du tout pour battre des records ou faire l'intéressant. Je me fait plaisir, c'est tout", appareil de communication ou de repérage dans Baluchon, le navigateur se considère ironiquement comme "très élaboré" avec son seul téléphone portable comme solitude ? Il n'en a pas souffert. "Moi je me trouve d'une bonne compagnie. Je ne me fâche jamais avec moi-même ou très rarement", confie-t-il, rieur."pas une grande personne sérieuse""J'ai appris la voile tout seul ... ça a été un long apprentissage pour arriver à ce tour du monde", confie Yann, de retour sur la terre moments compliqués de son voyage, il s'en souvient, à commencer par les tempêtes du Pacifique et la traversée de l'océan Indien. Mais c'est l'arrivée aux îles Marquises qui l'a profondément marqué. "J'ai tellement rêvé de ces îles que je ne savais pas si je vivais la réalité ou si c'était un rêve", explique-t-il, souvenirs feront l'objet d'un récit, "Le Tour du monde avec mon Baluchon", qui sera publié le 10 novembre aux éditions du Cherche fois à quai, son accueil est digne de ceux des plus grands voyageurs. Après une douche au champagne pour Baluchon, le navigateur a lui aussi droit à un présent de la part de la mairie une gravure de Saint-Brieuc, sa ville qu'il quittera certainement d'ici mais surtout aventurier, c'est vers les eaux du Grand Nord canadien qu'il se dirigera pour passer l'hiver. "J'ai mis pied à terre mais je suis encore en navigation dans ma tête sur mon petit bateau", cette fois-ci, Baluchon ne sera pas de la partie. Pour cette nouvelle aventure, Yann a construit "un autre petit voilier, un tout petit parce que je n'aime pas les grands bateaux, c'est pour les grandes personnes sérieuses et moi je ne suis pas une grande personne sérieuse".Mais il l'admet, sans son petit voilier, rien n'aurait été possible. "Il a toujours pris soin de moi, j'essaye de prendre soin de lui."Alors pas question de lui dire au revoir. Après une remise en beauté bien méritée, Baluchon prendra ses quartiers dans le petit atelier de Yann en attendant le retour de son compagnon de 140844 - Saint-Brieuc AFP - © 2022 AFP
ForumFaire le tour du monde sur Voyage Forum Forum > Thèmes > Faire le tour du monde (page 1 de 114) 3 414 discussions Rêve de faire un tour du monde à vélo. Faire le tour du monde. 29 juil. 2020 à 17:44 de Basiledede: 37 : 20 sep. 2020 à 10:06 de Hcoriton » Publicités invisibles aux membres VoyageForum connectés à leur compte. Shipping camping-car Australie - Nouvelle
La conscience a été brutale à travers le monde. Nous avons dû rentrer rapidement pour laisser derrière nous un rêve et un projet inachevé. Et pas n'importe quel projet, celui d'une vie parfois pensée, préparée, fantasmée pendant des mois voire des années un tour du monde. Pour les voyageurs qui ont imprudemment planifié leur chemin, le Covid-19 sonnait comme un triste retour à la réalité. Fermetures de frontières, restrictions de voyage, avions cloués au sol … Autant de mesures qui ont rendu impossible toute forme de voyage. Mais souvent ce n'est qu'un report pour les "tourdumondistes". Le Figaro J'ai entendu trois d'entre eux, un voyageur seul, un couple et une famille. "Je rentre chez moi avec une petite saveur inachevée", Maxime Lamand, 29 ans, hôte au camp d'été. J'ai commencé un "tour du monde avec sept défis" en octobre 2018. L'idée était de relever sept défis au cours de mon voyage qui auraient dû prendre deux ans, comme aller de Dunkerque à Gibraltar sans argent, traverser l'Atlantique à Stop ou gravir trois sommets plus haut. 5000 mètres d'altitude. Mon itinéraire m'a conduit aux Caraïbes et en Amérique centrale en particulier. En octobre 2019, j'ai quitté la Colombie pour l'Asie, où j'ai visité la Corée du Sud, le Népal et l'Inde. Début mars, j'étais au Sri Lanka lorsque l'épidémie a commencé à devenir une préoccupation mondiale. Tout cela me semblait très éloigné, d'autant plus que le Sri Lanka n'était guère affecté par Covid-19 seulement 148 cas identifiés au 2 avril, note de l'éditeur Les nouvelles que j'ai reçues de mes proches sur la situation en France m'ont persuadé de revenir en arrière. J'ai rejoint la Turquie, l'un des pays que j'avais prévu de visiter avant de retourner en Europe via Chypre. Il voulait s'arrêter quelques jours à Istanbul, mais les lieux publics fermaient progressivement et tout laissait penser que le pays allait être confiné. Risque d'être pris au piège pendant plusieurs semaines en Turquie ou de retourner en France et d'abandonner mon voyage? Il fallait choisir, et vite. La deuxième option me semblait la plus raisonnable. Après avoir passé une nuit dans la zone de transit, j'ai pris un vol pour Bruxelles qui ne m'a coûté que 150 €. De là , j'ai rejoint Dunkerque en train. Mon tour du monde s'est terminé le 18 mars six mois à l'avance. Je rentre à la maison avec un petit échantillon de travaux inachevés, mais je ne suis pas particulièrement triste. Ce que j'ai appris de ce voyage, c'est qu'il faut s'adapter aux circonstances et accepter l'inattendu. Lorsque la situation redeviendra normale, je voudrais faire le dernier pas que je n'ai pas pu faire emmener la Roumanie à Dunkerque à vélo avec EuroVelo 6, dit "Atlantique-Mer Noire". Revenir à la maison à vélo et rencontrer mes proches à l'arrivée est le retour que j'avais imaginé. Maxime raconte son parcours sur la page Facebook "Un tour du monde avec sept défis" . "Deuil pour les destinées que nous ne pouvions pas faire avec la famille", Marie Elefteriou, 40 ans, est partie avec son mari et ses deux filles Marie et sa famille ont décollé en juillet dernier pour un voyage de près de treize mois. Ici en Nouvelle-Zélande, en février, sur le chemin du mont Cook, le plus haut sommet du pays 3724 mètres. Marie Elefteriou Notre tour du monde était un projet familial auquel nous pensions depuis plusieurs années. Cela a commencé le 15 juillet à Johannesburg, où nous vivons. Marie Elefteriou est française et résidente permanente de Afrique du sud , son mari est sud-africain et ses deux filles, âgées de 8 et 11 ans, ont la double nationalité, veuillez noter. Notre voyage, prévu pour 13 mois jusqu'en août 2020, devait nous emmener dans au moins dix pays et sur tous les continents en dehors de l'Afrique. Nous avions pensé qu'il avait beaucoup de liberté à chaque étape, alors que nous avions réservé certains billets d'avion à l'avance, notamment avec le spécialiste du voyage Nation. Notre aventure a commencé avec la France, l'Espagne puis Madère, avant de continuer aux États-Unis, où nous avons voyagé vers l'ouest pendant 5 semaines en camping-car. Nous continuons vers le Mexique et le Panama, une semaine à la fois, avant de prendre l'avion pour la Colombie et l'Argentine un mois et enfin pour l'Océanie. Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande à la mi-janvier pour une tournée de 6 semaines. Vers la fin de notre séjour, nous avons commencé à entendre parler de l'épidémie de coronavirus et des mesures restrictives que certains pays prenaient pour la première fois. Nos principales sources d'information étaient un groupe Facebook privé dédié aux familles francophones du monde entier et le forum du site "Tourdumondiste". À ce stade, nous n'étions pas inquiets. En Australie, notre prochaine destination pour quatre semaines, aucun problème à grande échelle avec le coronavirus n'a été signalé. C'est également un pays doté d'infrastructures sanitaires. De plus, nous avions contracté une assurance spéciale pour notre voyage autour du monde. Complètement couvert notre famille médicalement ou pour un éventuel rapatriement. Enfin, nos billets d'avion pour Hong Kong, le prochain arrêt après l'Australie, étaient interchangeables. Nous étions donc plutôt silencieux. En arrivant à Sydney le 23 février, nous avons profité de la ville avant une escale de 15 jours dans l'ouest du pays, à Perth. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers l'est et Byron Bay pour une balade en camping-car, dans une atmosphère qui commençait à devenir tendue en termes de santé. Les gestes barrières» se mettent en place et, à ce stade, la distanciation sociale semble suffisante. La situation a brutalement changé vers le 20 mars, avant de chuter en deux jours les Etats australiens ont annoncé leur volonté de fermer leurs frontières pour stopper la propagation du virus. Nous avons alors pris la décision de rentrer le plus rapidement possible. Nous nous sommes envolés pour Sydney, puis avons réservé le premier vol pour Johannesburg sur Qantas. Il a finalement loué un vol supplémentaire un jour avant la date prévue, et nous avons opté pour ces billets, qui nous ont coûté plus de 700 € par personne. Le prix est élevé, mais par rapport à de nombreuses familles qui voulaient rentrer d'autres pays, je pense que nous avons bien fait. L'ambiance était particulière dans l'avion, un Boeing 747. Nous n'étions que 40 personnes et nous avons rempli un questionnaire médical pendant le vol. Nous avons atterri en Afrique du Sud le 26 mars, la veille de l'ordonnance générale d'incarcération dans le pays. Le personnel médical est monté dans l'avion pour prendre la température de chaque passager. Personne n'avait de fièvre et nous avons pu débarquer. Nous avons eu un deuxième contrôle thermique à l'aéroport, encore une fois satisfaisant. Je suis français, mais mon statut de résident permanent m'a permis de rentrer au pays, d'autant plus que l'Australie, d'où nous venons, ne figurait pas sur la liste des destinations soumises au confinement obligatoire Ce retour précipité nous donne des sentiments très contrastés. Bien sûr, nous sommes soulagés d'être rentrés chez nous étant donné l'ampleur de l'épidémie et les difficultés que nous avons pu rencontrer. Le lendemain de notre retour, nous sommes tous allés passer le test, pour nous calmer. Mais il y a un vrai deuil pour nous. Notre voyage en famille durerait jusqu'à la mi-août. Il y a tellement de destinations que nous ne pourrions pas faire … " "Nous avons quitté l'Équateur lorsque les frontières ont été fermées", Julien Gares, 33 ans, et Chloé Leterre, 30 ans, éducatrices spécialisées. En septembre 2019, nous avons quitté l'Ariège pour embarquer pour un tour du monde d'un an dans dix pays. Après l'Asie Népal, Malaisie, Thaïlande, Indonésie et l'Océanie Nouvelle-Zélande, Polynésie française, nous nous sommes dirigés vers l'Amérique du Sud Chili, Pérou, Equateur. Nous avons pris conscience de l'ampleur de l'épidémie lorsque nous sommes arrivés en Équateur début mars. L'apparition du premier cas quelques jours plus tôt, le 29 février, a surpris les autorités locales. Il nous a fallu deux heures pour passer les coutumes équatoriennes du Pérou, car des contrôles sanitaires ont été imposés aux Européens mesure de la température et questionnaire sur notre itinéraire ou nos éventuels symptômes. En Équateur, nous avons suivi notre programme tout en restant informés grâce à notre famille et nos habitants. Sur le chemin de la capitale Quito, nous nous sommes arrêtés pendant deux jours dans le parc national Cotopaxi, où se trouve le plus haut volcan du pays. Une fois à Quito, nous avons réalisé qu'il était plus raisonnable de rentrer sans tarder en France. Les couvre-feux et les restrictions de mouvement commençaient à prendre effet. Le voyage doit être un plaisir. Dans ces conditions, c'était moins. Nous avons donc arrêté de prendre notre vol pour notre prochain arrêt, le Guatemala. Julien et Chloé sont partis en septembre 2019 pour une tournée mondiale d'un an. Ici le volcan Cotopaxi 5897 m, à cent kilomètres au sud de la capitale équatorienne, Quito, début mars 2020. Julien et Chloé Leterre-Gares En faisant nos recherches, nous avons trouvé des vols de Quito à Paris pour plusieurs milliers d'euros par personne sur Air France. Heureusement, les miles offerts par nos proches nous ont permis d'obtenir nos billets. Nous avons décollé de Quito le mardi 17 mars au matin, quelques heures avant la fermeture de l'aéroport. A notre grande surprise, à notre arrivée à Paris Charles-de-Gaulle, les contrôles étaient beaucoup plus sommaires qu'à la frontière entre le Pérou et l'Équateur. Nous passons les douanes normalement, sans contrôle sanitaire. Comme l'internement venait d'entrer en vigueur, les douaniers nous ont simplement remis des certificats de déplacement dérogatoires. Après quoi nous avons rejoint la gare de Lyon et un train en direction de Montpellier. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons accompli et nous ne regrettons pas cette fin prévue. Nous préférons vivre cette situation difficile avec nos proches. Nous sommes particulièrement tristes pour les personnes que nous avons rencontrées en Équateur et qui se sont déclarées préoccupées par le virus. Lorsque la situation le permettra, nous nous engageons à découvrir les pays qui étaient sur notre itinéraire, à savoir le Guatemala, le Mexique et Cuba. Le couple raconte leur voyage dans un carte interactive sur le site Polarsteps .
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je reve de faire le tour du monde