WASHINGTON 27 février 2020 – Selon le Groupe de la Banque mondiale, seules des mesures urgentes dans les pays en situation de fragilité, conflit et violence (FCV) permettront de mettre fin à l’extrême pauvreté dans le monde. Face à des situations de crise qui tendent à se prolonger — avec des effets délétères pour les habitants et les économies — le Groupe de la
Connexion Puisque vous partez en voyage... J’ai suivi récemment pendant deux jours un stage de sensibilisation à la Sécurité routière. Ce type de stage 1 n’est pas obligatoire ; néanmoins, dans le cadre des dispositions de l’article R. 223-8 du Code de la route, il permet de récupérer des points du permis de conduire. J’avais perdu une première fois quatre points pour passage à un feu rouge, que j’avais estimé orange ; au tribunal d’instance j’avais posé la question "Depuis quand le feu était-il passé au rouge", la réponse fut "Depuis deux secondes". Cependant l’automobiliste doit s’arrêter au feu orange... et commencer à ralentir par anticipation lorsqu’il aperçoit un feu tricolore qui est au vert. D’ailleurs, qui est en mesure de dire depuis combien de temps un feu est au vert ? Beaucoup accélèrent donc quand ils voient un feu au vert et passent au feu orange, attitude à proscrire. Je devine votre objection "Et si je suis serrée de trop près par un automobiliste ?", eh ! bien vous pouvez l’avertir de votre intention de vous arrêter en faisant un appel de feux arrières "Stop". J’ai perdu à nouveau quatre points car je ne m’étais pas arrêté à un panneau qui indiquait qu’il fallait laisser la priorité, c’était juste à l’entrée d’un giratoire ; j’ai estimé que j’avais le temps de passer sans gêner une voiture déjà engagée. Deux motards qui arrivaient à ce moment-là m’ont rappelé la réglementation un véhicule déjà engagé dans un giratoire est prioritaire. J’ai noté quelques statistiques - 60 % de gens qui décèdent sur la route n’ont commis aucune infraction ; - une erreur de conduite survient en moyenne toutes les trois minutes ; - 75 % des tués sur la route sont des hommes ; - 1 victime de la route sur 4 a moins de 25 ans ; - 80 % du temps de conduite le conducteur pense à autre chose qu’à sa conduite automobile. Savez-vous également qu’une moto peut couper une voiture en deux, châssis compris ? Or 70 % des motards ne respectent pas la vitesse maximum autorisée... Autres statistiques, on meurt sur la route certes beaucoup moins qu’il y a vingt ou trente ans, en 2004 5 443 tués, détail - voitures de tourisme 3 263 tués 59,95 %, - motos 857, - piétons 596, - cyclomoteurs 357, - vélos 173, - autres tués sur la route ex. tracteurs, engins agricoles 116, - poids lourds 81. Enfin 70 % d’accidents ont lieu sur le parcours que l’on connaît le mieux. Je n’entre pas dans le détail des accidents qui ont entraîné des dégâts matériels et/ou corporels, toujours pour 2004 2 267 000. Une paille ! Mais sachez que ces accidents ont été la cause de 112 023 blessés dont 18 075 blessés graves. Depuis ce stage j’ai récupéré quatre points de mon permis 2 mais, surtout, j’ai le sentiment que nous conduisons tous vraiment mal - même si nous pensons tous le contraire - et ça m’est devenu insupportable. Et pourtant la prévention routière c’est à la fois une association, vous et moi. Puisque vous partez en voyage, je vous laisse méditer sur cet article, et demain matin s’il vous plaît "Levez le pied" ; les accidents appartiennent aux choses de la vie, vous vous souvenez de ce beau film de Claude Sautet avec Michel Piccoli et Romy Schneider ? 3 Notes 1 ce type de stage - coût comptez 225 € - est animé par un enseignant de la conduite dans le stage que j’ai suivi il justifiait d’une expérience de 25 ans et un psychologue. 2 récupérer quatre points suite à un stage n’est possible que tous les deux ans. 3 attention ! ne vous fiez pas à la photo de Michel Piccoli, à l’époque du film 1971 la ceinture de sécurité n’était pas encore obligatoire. Moyenne des avis sur cet article 36 votes lerma 23 juillet 2007 1132 Voici quelques années,la cour des comptes avait dans un rapport ,épinglé la gestion de cette association. Un véritable détournement de fond public,des frais de bouffes et d’alcools qui explosaient litéralement et une masse salariale très généreuse Alors,quand on lit ce type de statistique qui sont bien souvent interprétables dans le sens de cette association afin qu’elle recoit encore plus + de subvention,on se dit qu’il serait bon d’aller filmer au camescope les salariés dirigeants » de cette association au retaurant afin de savoir le type d’alcool qu’ils boivent et si ils conduisent avec autant d’alcool dans le sang dans des voitures qui appartiennent à l’Etat,tout ça aux frais du contribuables l’auteur Article complétement décousu, dont on ne sait ce qu’il veut prouver et/ ou dénoncer. C’est un colage d’assertions et de stat. décousues. Les choses de la vie ? Excellent roman, certes, et qui démontre surtout que les accidents de la route n’ont pas une cause, mais plusieurs. Mais surtout ramène au destin et au déterminisme si Piccoli avait roulé encore plus vite, il serait passé avant la mise en place du piège à con » qui va le tuer. Il n’y a pas une chance sur un million que tout ce goupille aussi mal, le camion est juste un poil trop prét, la bétalière un peu trop engagée, et moi, après roulé trop vite, j’ai trop freiné, et donc maintenant, je n’ai plus la place de passer. Est-ce que nous sommes vraiment des guignols, et pour amuser qui ? ». Piccoli cherche alors où il a perdu les dix secondes qui font qu’il est maintenant au mauvais endroit au mauvais moment. Réponse 200 kms plus tot, en baissant la glace, pour écouter sa femme qui lui dit d’étre prudent... C’est cela la le leçon de Paul Guimard. Pour le reste, l’insécurité routière et sa lutte sont une grande mystification statistique 1971 record funeste, avec 16 500 morts. 2006 4 900 morts, avec trois fois plus de véhicules en circulation, parcourant eux-mémes 6 fois plus de millions de kms annuels ce qui fait le taux d’occurence statistique. Aucun moyen de transport n’a baissé aussi drastiquement sa mortalité depuis 1995, alors méme que le risque théorique augmente. Et pourtant, on ne parle que de cela, on essaie de nous faire croire que tout va mal, on nous bassine avec la seule cause de mortalité prématurée qui s’améliore, on retire des permis en dehors de tout accident, donc effet pervers, les gens roulent sans permis, donc sans assurances, etc. Si l’état n’était guidé que par la lutte contre la mortalité prématurée avant l’age moyen homme/ femme, les priorités iraient à - la lutte contre le cancer en hausse exponentielle, 144 000 décès par an, c’est autre chose que 4 900... - au sucicide 12 000 morts par an aux accidents domestiques 8 000 morts aux infections nosocomiales contractées à l’hopital , qui tuent 4 000 personnes par an -autant que sur les routes-, dans l’indifférence générale. Mis c’est mions sexy pour passer à TF1, et surtout, ces fléaux ne permettent pas de remplir les caisses de l’état. La sécurité routière », si.... Bouffonade.... Dernier point dans l’accident des choses de la vie, seul le marchand de cochon à 2 grammes d’aclool et sa bétalière qui cale est encore d’actualité. La MG de Piccoli ne roulerait plus à 140 sur une nationale c’est le retrait de permis sur place, elle aurait des ceintures avec pré-tensionneurs, 6 airs bags, l’ABS pour freiner sans bloquer ses roues, etc. Bref, c’est dans les années 70 qu’il fallait nous bassiner » avec la route, pas aujourd’hui.... Chapeau pour ce hit parade de la mortalité en France !!! Si je suis bien votre raisonnement, pourquoi lutter contre la criminalité dans notre pays puisqu’elle tue moins de 500 personnes par an ? Pour résumer votre commentaire toutes les morts sont égales mais il y en a de plus égales que d’autres ! La question n’est pas le prix d’une vie, ou s’il y a de meilleurs morts que d’autres. Il est dans la contradiction entre un matrquage médiatique, juridique et financier sans précé&dent sur une fléau qui s’est considérablement amélioré. Vous ne trouverez cela nulle part ailleurs. Au lieu de communiquer intelligement et dire par exemple 2006 4 900 morts. Les routes françaises n’ont jamais été aussi sures. Grace à vous. Continuons le combat » , on nous fait une morale de maternelle ou à la finesse digne de Georges Bush 130 km/h = BIEN , 133= pas bien . C’est la seule calamité qui recule en france, notablement et depuis plus de dix ans. Les cancérologues aimeraient bien avoir de tels résultats. Et pourtant, on nous en remet une couche tous les soirs... On fait aussi des exceptions juridiques sans précédent il y a dix ans, retirer un permis de conduire hors accident corporel, bien sur était du ressort d’un juge. Aujourd’hui, c’est un Gendarme qui a le BEPC qui le fait au bord des routes, sans débat contradictoire, sans individualisation de la sanction peu importe que vous ayez un bonus de 45 pour cent, tous vos points ou plus que 3 points, etc On n’accepterait cela dans aucun autre domaine. Est-ce qu’on interdit à la mère de famille d’habiter chez elle pendant 3 mois, si son enfant s’est brulé sur le four laissé ouvert ? Non. Et pourtant , les accidents domestiques tuent plus que la route. J’éspère que cette fois vous avez compris. Avec la route, on est dans le passionel, pas dans l’objectivité des chiffres et des politiques publiques. Voilà ce qui me choque. A quand les voitures robots ? Avec une Robomob on peut liste non limitative lire son journal, boire un bon coup modérément ? dormir, jouer au poker, faire les devoirs avec les enfants se brosser les dents, regarder la tele, ou le paysage, discuter entre amis, honorer la mariée ou le marié vitres obturées, travailler, telephoner, faire ses chaussures, réver.......... et oublier la prevention routière gaspilleuse » NPM 23 juillet 2007 1402 Ils y travaillent... ... ou semblant y travailler.... Je vous rappelle que toutes les campagnes faisant appel au civisme ou à la bonne volonté avaient lamentablement échoué pendant des décennies. Si le tapage médiatico-politique sur la sécurité routière vous indispose, allez faire une visite dans un centre de rééducation pour polytraumatisés et, peut-être, vos états d’âme vous paraîtrons-ils bien dérisoires devant tous ces jeunes démolis par la violence routière. Il n’est jamais vain de rappeler que pour que la route reste un espace libre » accessible à chacun, nous devons la partager, c’est à dire, y entrer dans un état d’esprit tel que l’on s’y considère comme un invité plus qu’un propriétaire ! Si, avec mes annuels, je ne me considère en aucune façon comme un conducteur irréprochable, il m’arrive néanmoins assez souvent, devant les imprudences stupéfiantes de certains de mes concitoyens, de penser que nous avons, somme toute, bien de la chance, et que la route pourrait tuer beaucoup plus qu’elle ne le fait à l’heure actuelle. Mon propos se voulait un simple témoignage suite à mon stage et il m’a semblé intéressant de faire connaître autour de moi toutes ces statistiques qui sont édifiantes. Oui, la Prévention Routière je n’en suis pas un adhérent joue un rôle très utile de sensibilisation à la sécurité routière. Sur le media citoyen que se veut Agoravox, il me paraissait important de le souligner. Mais quelles statistiques édifiantes ? Ce qui est édifiant, c’est qu’on est passé de 16 500 morts en 1971 à 4 900 en 2006, avec un trafic x par 6. C’est qu’avant 2002 la politique tout repression », on était déjà tombé à 8 000 morts, et pourtant on nous disait qu’on avait atteint un niveau sans précédent, et qu’il fallait sévir. On ne se permettrait pas de manipuler ainsi les chiffres de l’inflation ou du chomage sans déclencher un tollé. Pour la route, tout est bon, ca passe. Quels chiffres édifiants ? Qu’il n’y a quand on enlève piétons, 2 roues, camions, tracteurs que » 3 000 automobilistes parmi ces morts. Et pourtant, c’est eux qui supportent toute la charge répressive les motos échappent aux flash pris à l’avant des véhicules, puisqu’ils n’ont que des plaques à l’arrière, quand aux cyclistes ivres ou en sens interdit, ou un piéton non éclairé au milieu d’une départementale la nuit, vous avez déjà vu une amende ou une sanction ? Moi pas. Donc c’est une bouffonade, une pompe à fric organisée. Voilà ce que démontrent les chiffres. en respectant quelques règles de bon sens et de courtoisie, je suis sûre que l’on réduirait le nombre de tôles froissées et d’énervement... nombre d’accidents pourraient être évités, si on ne voulait pas à tout prix forcer le passage, bloquer une intersection pour avancer de 30 cm, se garer en dépit du bon sens, se sentir insulté quand une femme double... c’est bien mieux que la peur du gendarme, et c’est cardio-protecteur ! On vous a lavé le cerveau ? C’est le but de ce genre de stage ? mandrier, j’ai fait ce genre de stage, suite à la perte de points... et c’est un véritable endoctrinement - paternaliste- culpabilisant ... - c’est pas bien de rouler vite ! - c’est pas bien de boire plus d’un verre en soirée ! - c’est pas bien de ne pas respecter le code de la route... en dehors de ce discours lénifiant, il est vrai que les français se conduisent mal sur la route la raison est en souvent très simple ils manquent de courtoisie, tellement le stress les occupe... rouler cool en ville on ne va pas plus vite en bombant et en semant un maximum de crises cardiaques, rester poli, et prendre son pied sur l’autoroute enfin quand il n’y a pas de radars, de flics, de gendarmes... sinon, essayer l’allemagne et ses autorooooooooooooouuuuuuutesssssssssss !!!! Si la prévention routière existe c’est aussi une forme de demonstration à charge de la culpabilité de l’etat qui constuit ou plutôt fait construire et/ou autorise des routes et des vehicules peu sûrs. Excusez moi, cher Michel, mais comme quelqu’un l’a ecrit plus haut, vous vous êtes fait laver le cerveau ! La répresion et l’autophobie actuelle provient d’un mécanisme bien huilé qui consiste à occuper l’esprit, sur un problème de sécurité ponctuel et qui touche tout le monde, pour généraliser et vous laisser croire que les autorités s’occupent de votre sécurité. Souvenez vous 2002, le thème de la sécurité s’est soldé apres l’élection par l’installation des radars automatiques mais pas par plus de flics dans la rue pour protéger votre appart pendant que vous n’êtes pas là . on l’a trés bien vu lors des évènements de banlieue de 2005 je suis neanmoins fier de cette police là . ... et en plus, ça rapporte les radars. Quand à la baisse statistique des morts sur la route, elle arrive aussi chez nos voisins européens qui n’ont pas installé les pompes à fric soit disant placées là où c’est dangereux !... surtout sur les autoroutes où le nombre d’accident au km est des plus réduit. En fait cette baisse provient essentiellement du renouvellement des automobiles, les modèles anciens étant remplacés par ceux equipés d’air bag, de structures déformables etc... Mais elle provient également d’une prise de conscience probablement due à la banalisation de l’automobile moins de passion, au nombre plus élevé de véhicules en circulation encombrements et enfin à l’aménagement des chaussées qui impose un vrai gymkana entre les pots de fleurs et les casse-vitesse. Dans tout ça il n’y a point de problème de vitesse, sauf si on considère qu’en contraignant les gens sur la route on les éduque à accepter d’autres contraintes par ailleurs Vous me direz que ce cher Sarko instigateur de ces radars a été élu haut la main... bien oui, si nous avions un parlement qui joue son rôle, les députés auraient voté suivant leur conviction et non pas la règle du parti, nous aurions donc évité ces boites a cash-flow. Naboleon, quoi... ’xcuse, je suis enrhubé... On ne saurait mieux dire ; Ce lavage de cerveau, par médias interposés, et cette manipulation statistique ou plutot le déclenchement de politiques publiques exactement contraires à l’accuité et à la gravité du phénomène qu’on veut combattre est sans précédent en France depuis 10 ans. Aucune autre calamité n’a droit à un tel traitement d’exception, dérogatoire au droit commun et aux droits de la défense que les mémes brandirons pourtant sans vergogne pour un braqueur ou un violeur... Oui, c’est un vrai tour de passe-passe et un vrai lavage de cerveau, qui a apparement reussi méme chez des gens qui ont fait Sciences Po j’en suis aussi diplomé, à Grenoble et la méme année que l’auteur, mais c’est à croire qu’il ne fait pas 80 000 kms par an depuis 30 ans , comme moi.... Quand à vos conclusions politiques sur l’imposteur auteur de cette mystification, vous avez grandement raison. J’en ai personnellement tiré les conclusions au moment de voter, et uniquement pour cette raison, cette politique scandaleuse qui aurait du étre sanctionée puisqu’on est dans le domaine de la sanction et de la morale de cour d’école à 4 sous.... Sandro, Reconnaissez au moins que ces mesures ont permis de sauver plusieurs milliers de vies humaines et que plutôt que de ne rien faire c’ést déjà pas mal . Combien de conducteurs , de parents ignorent que si leurs proches ,enfants ou eux mêmes ne connaissent pas les affres d’un deuil c’est peut être grâce en partie peut être aux pompes à fric » ! car compter sur la responsabilisation des usagers nous le constatons dans notre pays ou depuis que tout le monde connaît l’emplacement des radars comme par hasard le taux de mortalité est reparti à la hausse, pour moi je ne reconnais qu’une seule chose les mauvais emplacements des dits radars ou le rendement semble l’avoir emporté sur la sécurité, mais pour le reste je ne suis absolument pas d’accord avec vos propos je vous cite cela dit ce n’est pas le malheureux conducteur qui par inadvertance sur une route bien droite fait un dépassement de 6/7 km qui sera un danger public . » pour moi c’est encore une preuve de non responsabilisation et d’inconscience car 6 ou 7 km/h de plus celà représente avec la tolérance des radars environ 20km/h de plus , pourquoi faire un code de la route avec des lois si c’est pour les transgresser, si on tolère celà d’autres usagers vont se plaindre ceux par exemple qui seront flashés à 8 ou 9km/h de + et ainsi de suite, vous oubliez complètement qu’il peut survenir n’importe quel évènement même dans une ligne droite et les 20 km/h seront peut être de trop à ce moment là , réfléchissez y les accidents tout le monde pense qu’il n’est pas concerné jusqu’au jour où !!!!!!!!!! Pour beaucoup d’automobilistes, le code de la route, les limitations de vitesse et le taux d’alcoolémie sont surtout faits pour être respectés... par les autres. Il faudra du temps, beaucoup d’éducation et malheureusement encore plus de répression, pour que les Français cessent de confondre les routes départementales avec un circuit de Formule 1. Essai pour tenter de comprendre cette triste exception française, où la peur de perdre son permis de conduire est plus forte que celle de tuer son conjoint, son enfant, ou de mourir soi-même. Vous citez toutes les autres causes de mortalité mais vous faites quoi pour endiguer les suicides,les accidents domestiques etc, au lieu de dénigrer les combats des associations non institutionnelles qui je vous le rappelle n’ont aucune subvention mais mettent la main à leur porte-monnaie pour que peut-être vous puissiez déniger ! Le manque de recul par rapport à la mort sur la route est évident, la disparition d’un homme ne provoque pas la mise en question d’un système de transport échappant à notre contrôle. Ne contribuez pas avec vos commentaires douteux aux comportements de banalisation d’un accident mortel et ne croyez pas que vous ne faites pas de fautes quand vous conduisez ,celà n’existe pas malheureusement ! Il y a des accidents qui détruisent un individu ou une famille, d’autres atteignent également la collectivité quand celui qui disparaît a une position publique transformant sa mort en un événement perçu avec tristesse par une région, un pays ou l’humanité. Il est bien sûr impossible de retenir tous les morts car la liste serait malheureusement trop longue. Chaque année, dans le monde entier, environ 500’000 personnes trouvent la mort et 2’500’000 sont blessées dans les accidents de la route. 125’000 morts en Europe. Sur une échelle globale, la croissance prévue de la mobilité motorisée amènera à un accroissement du nombre des accidents mortels et des blessés, s’il n’existe pas de gestion efficace de la sécurité routière. La sécurité routière est un problème d’importance mondiale qui n’a encore trouvé nulle part de solution satisfaisante. Mais il existe un grand nombre de possibilités reconnues qui ont et pourront avoir un effet positif et visible. En Europe, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes entre 1 et 25 ans. Le nombre de personnes tuées sur la route est proportionnel au nombre de déplacements en voiture. Les enfants sont particulièrement menacés dans la circulation routière. C’est pourquoi, il est important de les initier soigneusement à la circulation routière. Montrer le bon exemple, les entraîner et les complimenter pour leurs progrès font partie intégrante de l’initiation au trafic routier. La répression est sans doute un regrettable moyen pour résoudre en partie les problèmes. Les détracteurs de ce moyen de pression seront d’autant plus virulents qu’ils seront particulièrement concernés. Ils mettront en avant de nombreuses causes des accidents en excluant toujours leur responsabilité comme étant une cause principale. Ils auront leurs » solutions pour tout résoudre sauf nécessairement, la répression dont ils ne seraient d’ailleurs, que les pauvres victimes. C’est une véritable tuerie, une boucherie gigantesque qui se passe sur nos routes. Une réelle criminalité autorisée, réprimée comme de la petite délinquance. J’espère SANDRO que vous ne faites pas partie de cette dernière catégorie comme le laisserait suggérer vos interventions négatifs. l’auteur, Il y aura toujours des détracteurs genre sandro hélàs ils ne feront que du négationnisme, souvent ce sont les mêmes que l’on retrouve dans les rubriques des faits divers. merci pour votre article concernant la prévention routière et si Sandro ou d’autres veulent défendre d’autres causes la rédaction d’agoravox est prèt à les accueillir. maxim 26 juillet 2007 0026 ce qui manque pour beaucoup de conducteurs ,c’est la maitrise du vehicule ,déjà par temps de pluie ,de nuit dans de mauvaises conditions atmosphériques ,la neige le verglas ,le brouillard .... quelle auto école apprend ces conditions particulières a ses postulants ????aucune !!!!! les distances de freinage ,la conduite anticipée qui consiste à se méfier de la réaction de l’autre usager .... la lutte contre la fatigue ,beaucoup de conducteurs prennent le volant pour partir en vacances après une journée de boulot ...... la connaissance du véhicule ,l’état géneral de ce véhicule....l’éclairage ,la pression des pneus ...... et surtout le code de la route !!!! pas plus tard qu’hier ,dans un petit bled de Seine et Marne,un pépé avec une vieille Renault 4 l s’est payé le stop ,l’habitude de ne pas le respecter parce que c’est l’usage dans le village ...j’ai klaxonné parce qu’il a failli m’emboutir ,et il m’a engueulé ,j’étais chez lui ,qu’est ce que je venais foutre sur sa route ???? les radars ne sont là que pour faire du fric ,ils sont placés non pas aux points accidentogènes ,mais sur les belles portions de route bien dégagée ,les gens ralentissent devant pour ne pas se faire flasher et réaccélèrent de suite,je fais de même ,personne ne roule à 90 sur route ou si peu ,le 130 sur autoroute ???qui roule à 130 ??j’ai plusieurs fois suivi des voitures des forces de l’ordre qui n’étaient pas en mission et c’etait plutôt 150 ,comme tout le monde ...... quand vous avez une bonne voiture qui répond bien ,la limitation actuelle est dangereuse ,les conducteurs sont déconcentrés ,et c’est souvent là que les accidents surviennent ...... mais les radars sont tellement remunérateurs ,l’état a trouvé le moyen de s’enrichir à bon compte au détriment du citoyen ,c’est du racket organisé !!!! oui à la VRAIE prévention routiere ,non à la répression aveugle ......... maxim, Les détracteurs de ce moyen de pression seront d’autant plus virulents qu’ils seront particulièrement concernés. Ils mettront en avant de nombreuses causes des accidents en excluant toujours leur responsabilité comme étant une cause principale. Ils auront leurs » solutions pour tout résoudre sauf nécessairement, la répression dont ils ne seraient d’ailleurs, que les pauvres victimes. C’est bien ce que je dit vous préférez prendre le risque de tuer ou de blesser ! Allez visiter les centres de polytraumatisés et essayer d’imaginer que celà pourrait arriver à l’un de vos proches ! des gens comme vous j’en vois arriver toutes les semaines dans notre association et j’ai le regret de vous dire que pour eux aussi avant c’était les autres, ils ne dépassaient que de quelques km/h la vitesse autorisée » et bien ils ont leur vie foutue pour avoir négliger le fait que de conduire un véhicule ce n’est pas anodin et que lorsque l’on édicte des règles ce nest certainement pas pour pouvoir les transgresser ! vous viendrez t-il à l’esprit de demander la clémence lorsque un voyou vous agresse et qu’il ne vous a que bléssé un peu au lieu de vous estourbir ? Avec vos voitures si vous pouviez rentrer dans les écoles pour y déposer vos enfants vous le feriez, vous êtes prèt à prendre les places réservées aux personnes handicapées car trop fainéants pour faire quelques mètres à pied. Il y en a marre que nos enfants et nos proches paient de leurs vies le paraitre » de certains inconscients irresponsables prèt à sacrifier des vies sur l’autel de leur confort d’automobiliste ! lyago Je pense que vous vous égarez, et que vous vous trompez de colère », selon le mot de Senghor. 1/ Je ne me fais pas l’avocat des ivrognes de village qui roulent à 2 grammes sans ceinture dans les villages à 100 km/h. J’ai mon permis depuis 27 ans, toujours mes 12 points et aucun accident responsable en 1,2 millions de kms chiffres me paraissent suffisament éloquents je ne suis pas de ceux qui viennent de découvrir la route et ses dangers, ni de ceux qui théorisent d’autant plus à l’aise qu’ils prennent toujours les transports en commun ou font 5 000 kms par an dans leur village.... 2/ Mon propos est de démontrer la mystification statistique dans ce domaine, et le fait qu’on ne voit cela nulle part ailleurs. Les routes françaises n’ont jamais été aussi sures, à la fois dans l’absolu de 16 500 morts à 4 900 aujourd’hui, et à fortiori en valeur relative, puisque le trafic à été multiplié par 6 dans cette période. Alors pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi toujours dramatiser ? Pourquoi communiquer à rebours ? croyez-moi, si le chomage avait été divisé par 4 en dix ans, le gouvernement ne se priverait pas de communiquer dans le genre on est les meilleurs »... Pourquoi batir un tel système repressif avec ses effets pervers, conduites sans permis en hausse exponentielle, donc sans assurance, qui créent une vraie insécurité, ivrognes préts à renverser des gendarmes sur un controle, puisqu’il n’ont plus de permis, etcdans une problématique qui va nettement mieux ? Et cela depuis longtemps la baisse s’est amorcée en 1985, bien avant les radars automatiques , consultez les chiffres, bon sang, ne soyez pas une brebis qui avale tout sans vérifier !Sites Ministère de l’Intérieur, DGPN, ou forum sur la sécurité routière. Bref, puisque l’auteur de l’article cite des statistiques, mon propos est simplement de dire, parlons en, mais parlons des vraies statistiques. Bref, on ne me fera pas croire qu’un chat blanc est noir, simplement parce que TF1 et le gouvernement en ont décidé ainsipourquoi ?...Ca aussi, ce serait une question citoyenne » à se poser ! C’est cela mon propos, pas plus mais pas moins. Sandro, Bien , pourtant vous ne dites rien des milliers de vies épargnées depuis des années ? que ce soit sur la route ou à la maison ou sur la lune là est l’important. Votre exemple de kilométrage ne veux absolument rien dire, j’en ai beaucoup plus que vous et aussi tous mes points sans jamais une contravention même pas pour un stationnement, j’ai simplement comme beaucoup d’entre nous eût beaucoup de chance ! sachez qu’un automobiliste moyen commet en moyenne une faute de conduite tous les 3 kms ! La conduite sur route est un exercice difficile et certains usagers ne seront jamais de bons conducteurs ». Tout s’apprend, mais des dispositions naturelles existent et nul ni personne ne peu lutter contre ça. Mais si chaque automobiliste faisait l’effort de respecter les règles élémentaires du code de la route, le nombre d’accidents graves diminuerait nettement. Pensez-y, avant qu’il ne soit trop tard ! Autoroute Chaque année, dans le monde entier, environ 500’000 personnes trouvent la mort et 2’500’000 sont blessées dans les accidents de la route. 125’000 morts en Europe. Sur une échelle globale, la croissance prévue de la mobilité motorisée amènera à un accroissement du nombre des accidents mortels et des blessés, s’il n’existe pas de gestion efficace de la sécurité routière. La sécurité routière est un problème d’importance mondiale qui n’a encore trouvé nulle part de solution satisfaisante. Mais il existe un grand nombre de possibilités reconnues qui ont et pourront avoir un effet positif et visible. En Europe, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes entre 1 et 25 ans. Le nombre de personnes tuées sur la route est proportionnel au nombre de déplacements en voiture. L’Organisation des Nations Unies ONU organise la première semaine mondiale de la sécurité routière du 23 au 29 avril 2007, en vue de faire davantage prendre conscience des effets des accidents de la route et d’encourager des mesures de prévention telles le port du casque, l’emploi d’une centure de sécurité, l’interdiction de la conduite en état d’ébriété et des excès de vitesse, ainsi que l’amélioration de l’infrastructure. Cette semaine est axée sur les jeunes usagers de la route »parce que les jeunes constituent le groupe le plus important de personnes qui risquent d’être tuées, blessées ou estropiées à la suite d’un accident de la route. C’est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 5 à 25 ans. Selon l’Organisation mondiale de la santé OMS, plus d’un million de personnes sont tuées tous les ans dans le monde et 20 millions à 50 millions de personnes sont blessées ou deviennent invalides. C’est pourquoi, chacun a un rôle à jouer ministres des transports, de la santé ou d’éducation, soignants, éducateurs, constructeurs, médias, associations, personnes victimes ... L’accident de la route n’est pas une fatalité. Mais les personnes tuées ou blessées constituent encore le prix à payer face aux avantages des déplacements routiers. Notre perception des risques n’est pas en rapport avec la probalité d’un accident. Sont considérés dangereux les événements dans lesquels plusieurs personnes décèdent, comme l’avion. Les médias s’en font alors largement l’écho. L’accident de la route, quant à lui, fait isolement peu de victimes et n’interpelle pas grand monde... l est évident que seule une vraie prise de conscience des conséquences d’un accident corporel de la route qui provoque blessures et décès pourra améliorer l’accidentologie. Prise de conscience, non seulement du large public, mais aussi auprès des décideurs et des fonctionnaires. Un travail de fond reste à faire, sans aucun doute, à en juger des propos que l’on me tient encore bien trop souvent. Non, la sécurité routière n’est de loin pas acquise. Car, NON, la mort sur la route, les souffrances des personnes blessées, des personnes décédées, des familles en deuil, cette souffrance n’est pas une fatalité. On ne doit pas l’accepter pour éluder des questions fondamentales qui remettent en cause le comportement et l’engagement de chacun. Le terme de fatalité est ainsi défini Larousse du latin fatalitas .1. Force surnaturelle qui semble déterminer d’avance le cours des Suite de coïncidences inexplicables, cause de malheurs continuels. s’avère que la force surnaturelle a bon dos. de la route a toujours des causes, qui sont un ensemble de facteurs. Pour changer la perception naïve des gens, seule une éducation pertinente sera à la hauteur des effets attendus. Y a encore beaucoup de travail ... Azür 28 juillet 2007 0849 Merci Michel pour cet article. Nous nous conduisons tous vraiment très mal. Si le contrôle technique est obligatoire pour les voitures qu’en est-il des titulaires du permis de conduire ? Et s’il entrait en vigueur il y aurait fort à parier que beaucoups de personnes âgées s’en sortiraient mieux que certains djeuns »... A lire certains commentaires, l’on se dit quand même qu’il vaut mieux croiser certains sur les autoroutes de l’information plutôt que sur les autoroutes ! Oui “Lyago 2003”, y a encore beaucoup de travail ... maxim 28 juillet 2007 0938 pour éliminer tout risque d’accident ...... roues ovales sur les véhicules ,chicanes tous les 10 m sur l’autoroute ,bandes sonores de 50 cm de haut ,casque ,mentonnière ,corne de brume,chasse boeuf sur les voitures , bridage à 30 kmh ,un gendarme assis à l’arriere de tout vehicule ,un radar permanent sur toutes les voies ouvertes à la circulation ,un cycliste casqué botté devant la voiture muni d’un drapeau rouge pour prevenir du danger de passage d’automobile,votre avocat prévenu que vous prenez le volant,examen medical avant de prendre le volant ,carburant à 100€ le litre ,repassage de l’examen du permis de conduire après 3 ans de classe prépa ...... je n’exagère presque pas,il y en a qui approuveraient ces mesures ........ la tartufferie est à son comble !!!! sauf mon respect pour l’auteur,j’ai l’impression qu’on a dû bien vous bourrer le mou durant le stage , quand aux donneurs de leçons,quel est le moyen de transport le plus sûr actuellement ???? même avec une carriole et un bourricot ,on peut se casser la gueule ou créer un accident ..... des anti voitures il y en a toujours eu ,la conduite est une question de bon sens ,le risque zéro n’existe pas ,l’état des routes dans son ensemble s’est formidablement amélioré ;j’ai mon permis depuis 1960,je roule tous les jours ,j’ai encore des activités que me font prendre ma voiture tous les jours ,j’ai encore tous mes points ,je ne me pretends pas le meilleur conducteur du monde,mais je ne fais que constater qu’actuellement,l’automobiliste est le porteur de tous les maux et surtout la cible rêvée des gouvernements qui trouvent auprès des usagers de la route une manne non négligeable pour pomper de l’argent à bon compte,et entretient cette phobie de la voiture ...... combien de gens privés de leur permis roulent malgré tout pour sauvegarder leur emploi ,combien de jeunes roulent sans permis ,rebutés par le prix et par l’épée de damoclès suspendue au dessus de leur tête ...... à déresponsabiliser les gens et faire du tout répressif ,on crée des generations d’automobilistes moutonniers incapables de réagir lors d’un évènement imprevu !!!!! maxim, Comme l’auteur de cet article que je remercie au passage, je pense qu’avec des commentaires aussi nuls que les vôtres il nous reste effectivement beaucoup de travail et pour commencer tenter de responsabiliser des gens comme vous. Personne ne nie que des accidents il y en aura toujours ! Le but c’est d’essayer de faire comprendre à certains que chaque personne qui tient un volant pour se déplacer qu’il a une responsabilité celle de respecter l’espace public qu’est la route et non de vouloir se l’approprier en faisant prendre des risques à des personnes qui elles sont conscientes des dangers de croiser certains individus irresponsables. Pas agréable de se faire verbaliser pour un excès de vitesse, mais C-P. C. de Longeville-lès-Metz corrige Un automobiliste trouve abusif » d’avoir été taxé » pour avoir dépassé les 50 km/h après le Pont de Verdun à Longeville. Je répondrai à ce monsieur que 20 000 véhicules 4x4, voitures, motos circulent chaque jour sur le boulevard St Symphorien de Longeville, dangereux s’il en est et, qu’à moins d’être pris dans une file, tous les véhicules, je dis bien tous les véhicules, roulent en excès de vitesse. Et je ne parle pas des conducteurs qui téléphonent au volant d’un 4x4, sans être jamais verbalisés, tant les contrôles sont pour ainsi dire inexistants. Alors on ne va tout de même pas reprocher à la police de faire, pour une fois, son travail ». Roland Thiery évoque l’abus de priorité » des véhicules en intervention Il y a environ une quinzaine de jours à Thionville une Clio conduite par une dame qui passait au feu vert a été heurtée par un véhicule de gendarmerie qui est passé au rouge, tout cela bien stipulé sur le constat signé par les deux parties. Avec la précision suivante gyrophare klaxon 2 tons en service. La conductrice n’a même pas eu le temps d’apercevoir le véhicule qui l’a percutée, c’est un vrai miracle qu’il n’y a pas eu de blessés. Mission urgente le gendarme devait aller chercher quelqu’un pour l’emmener à Jury !... Quand est-il en ce qui concerne les assurances des victimes ? Pour la voiture de gendarmerie qui a heurté la Clio, l’assurance déclare la responsabilité de la conductrice Clio à 50 % ; ensuite une lettre annule et indique 100 % de responsabilité, pour revenir à 50 %. Je pense que la responsabilité de la conductrice ne doit pas du tout être engagée. Le véhicule est bien sûr prioritaire avec son gyrophare et son klaxon 2 tons, mais pas au détriment de la sécurité des autres usagers ». Vient ensuite le cortège des incivilités. Pierre Golinval témoigne J’ai emprunté l’A31 Thionville-Metz aller/retour mardi matin sous une pluie importante. J’ai remarqué qu’il y a tout au long du trajet des panneaux de limitation de la vitesse à 70 km/h pour les + de 3,5 t en cas de pluie ; mais ils n’ont semble-t-il aucune signification pour les camions qui roulent exactement à la même vitesse que par temps sec. C’est peut-être la loi du commerce qui l’emporte sur la loi de la sécurité ? » R. M. de Lemberg, évoque son expérience de piéton Je demeure un petit village qui est traversé par le CD 37. A quelques pas de mon habitation se trouve un passage pour piétons qui devrait me permettre de franchir la voie de circulation sans danger pour rejoindre un parking. Et bien non, il m’arrive d’attendre au bord de la route plusieurs minutes afin de laisser passer ces automobilistes irrespectueux du code de la route, d’être engagé, de devoir très vite faire marche arrière pour ne pas terminer dans une ambulance quand un automobiliste impoli arrive à très grande vitesse, seul dans son habitacle, ignorant autrui, démontrant ainsi le comportement irresponsable du conducteur qui commet des infractions à l’encontre des piétons mais aussi en circulant largement au-dessus du seuil de vitesse autorisé, cela en toute impunité de jour comme de nuit ». J-M Uriot, de Sarreguemines souligne l’obligation d’assistance aux personnes en danger Fait divers devenu constant une collision frontale survient sur la RN 3 entre Vernéville et Jarny. Une enquête est en cours, à la recherche des responsabilités... Je tiens à féliciter Angélique et Anne-Sophie qui nous rappellent Des voitures passaient mais personnes ne s’arrêtait. Nous avons alerté les secours et, en attendant leur arrivée, nous parlions aux blessés pour éviter qu’ils ne perdent connaissance. » Le code pénal de notre république devrait être lu dans nos écoles et là , on aurait appris que l’on devient délinquant lorsqu’on refuse de porter secours à personne en danger. Je sais que certains de mes compatriotes préfèrent le velours à l’acier inflexible. Pourtant en certaines circonstances, la dureté du métal aura raison de l’entêtement humain ». Et pour terminer ne se font prendre que ceux qui sont en infraction avec la loi et par conséquent si ils acceptent de violer celle-ci ils doivent également accepter d’en payer les conséquences, Celà fera toujours çà de moins a payer comme impôts pour les usagers respectueux du code de la route. Exemple personnel d’une action dont je suis l’auteur , action qui peut peut-être sauver quelques vies . Les faits arrèté préfectoral que j’ai réussi à arracher suite aux décès de mes enfants. ARRETE Obligations des agriculteurs qui circulent sur les routes et les voies ouvertes à la circulation. Rappel Les tracteurs agricoles Ce sont des véhicules automoteurs spécialement conçus pour tirer ou actionner tout matériels normalement destinés à l’exploitation agricole dont la vitesse de marche par construction ne peut excéder 40 km/h. Définition des véhicules agricoles art. R. du code de la route Dans le Bas-Rhin, depuis 1984, l’allumage des feux spéciaux gyrophares pour les véhicules lents que sont les tracteurs notamment, n’était pas plus ? obligatoire sur certaines routes. Comme sur le CD n°8 par exemple, qui relie Sarre-Union à Diemeringen. Alsace Bossue Mais un terrible accident s’est produit ce 8 mars 2003 au soir, dans lequel trois personnes sont décédées et une personne a été gravement blessée, suite à un choc contre un tracteur et sa remorque chargée non éclairés et sans gyrophare allumé Il est à noter que dans les départements voisins ces feux spéciaux sont obligatoires de jour et de nuit sur toutes les routes et chemins départementaux, pour des raisons de sécurité et de visibilité évidentes. Il devenait donc urgent d’alerter le préfet de région sur ce manquement grave à la sécurité des usagers de la route, afin qu’il rétablisse l’obligation de ces feux spéciaux. Après différentes interventions, cette anomalie a été prise en compte, et notre demande a enfin abouti en date du 23 décembre 2005. Le préfet de région a pris cet arrêté qui porte obligation aux véhicules agricoles, forestiers et engins de travaux publics d’utiliser des feux spéciaux Article premier Tout véhicule agricole, forestier ou engin de travaux publics véhicules encombrants et lents circulant sur l’ensembles des routes du département du Bas-Rhin, devra être équipé et faire fonctionner ses feux spéciaux, tels définis dans l’arrêté ministériel du 4 juillet 1972, soit clignotants, soit tournants, émettant de la lumière jaune orangée gyrophares. Ils seront placés sur la partie supérieure du véhicule, de façon à être visibles dans tous les sens et devront fonctionner de jour comme de nuit. Article 2 Les dispositions définies par le présent arrêté sont applicables à compter de la publication du présent arrêté au recueil des actes administratifs pour ce qui concerne les engins munis de feux spéciaux. Concernant les engins qui ne sont pas équipés par le constructeur, un délai de six mois à compter de la date du présent arrêté est accordé aux utilisateurs pour mettre leurs engins en conformité et installer les feux.... ...................................................................... ........................ Grâce à la ténacité des interventions des parents de victimes qui ont osé réagir, interpeller toujours et encore pour changer la réglementation pour le bien commun, un nouveau pas est franchi, car nous sommes tous concernés par la sécurité des personnes sur les routes, dès lors que nous sortons de chez nous, à la ville comme à la campagne. C’est quand même mieux que d’écrire quelques lignes négatives sur un forum et de repartir avec le sentiment d’une bonne conscience » hein maxim ? Les grands drames de l’humanité ont pour cause première la passivité de populations entières et non Les choix destructeurs de dirigeants ambitieux, irresponsables ou cruels. Face à son enfant mort, une mère sait qu’elle a tout perdu. Que le corps de cet enfant ait été transpercé par la balle d’un tireur d’élite serbe ou écrasé par un conducteur d’élite français ne change rien au résultat. Un individu privilégiant son bon plaisir et sa volonté de puissance a exercé son terrorisme aux dépens d’une vie. Nous savons que ce risque peut être réduit à des niveaux tolérables, plusieurs pays industrialisés ont prouvé que l’on peut se déplacer sans tuer autant. La mort routière dépend d’abord de nos incohérences et du défaut de maîtrise de notre système de transport. Il est techniquement facile de réduire le nombre de victimes, sans terrorisme policier, sans altération de nos possibilités de déplacement, sans drame pour notre économie. Nous pouvons juger les valeurs d’une société sur son taux de mortalité par accident de la route. Celui de la France est un des plus élevés d’Europe, seuls quelques pays européens nous dépassent en inefficacité, habituellement le Portugal et la Grèce, mais la Suède et la Grande Bretagne ont une civilisation et une administration deux fois plus respectueuses de la vie. Tolérer une situation qui produit une telle quantité de malheur n’est pas la traduction d’une indifférence parmi d’autres, c’est un signe grave de déshumanisation. Pourquoi sommes-nous plus barbares ou incompétents que d’autres ? Cette situation traduit-elle des conditions géographiques sur lesquelles nous n’avons pas de prise ? Qui a la responsabilité de ces insuffisances l’individu ? les organisateurs de notre politique de transport ? Pouvons-nous modifier cette situation ? Je ne le dis que maintenant mais c’est vrai que j’ai été très déçu par certaines réactions ; notamment celles qui parlaient de “lavage de cerveau”. Il y a une fois dans ma vie où j’ai eu l’impression d’avoir subi un lavage de cerveau c’était entre janvier et avril 2002 quand je regardais les journaux d’information à la télévision ... A propos des statistiques que d’aucuns contestent faisons un rapprochement si vous le voulez bien. Admettons que le nombre de tués soit désormais < 5 000/an, cherchons un nombre divisible par 12 pour ramener la statistique au mois, soit 4 800/12 = 400 tués/mois sur les routes françaises. Sachant que 60% des tués sur les routes n’ont commis aucune infraction, cela signifie que depuis un mois 240 personnes ont été victimes d’erreurs d’autres conducteurs, et que pour la seule journée d’aujourd’hui cela représente un total de 8 personnes. Alors on peut raconter ce que l’on veut mais considérons ensemble que cela fait 8 personnes tués de trop sur les routes. Nul n’est prophète en son pays », j’habite un département dont les habitants - ce qui inclut les automobilistes - selon un ancien préfet, l’actuel préfet de police de Paris, Michel Gaudin, ont un “rapport distendu” avec le droit dixit le quotidien Midi-Libre de ce week-end c’est tout dire. Dans la seconde où j’ai appris cette atroce nouvelle, toutes les composantes, qui font qu’un être humain est heureux de vivre, ont explosé. Mon corps, mon esprit, ma raison de vivre, sont à jamais engloutis dans ce trou noir. J’ai l’impression d’être à la fin de ma vie, la douleur est tellement intense, que plus aucun rayonnement ne pourra s’en échapper. Cindy 22 ans, Eric 22 son compagnon, tous deux victimes d’un Accident de la Route leur ayant coûté la vie le 2003 ...... Savez-vous ce qu’est devenue ma vie depuisce ? Depuis cet abominablejour, où, on m’a annoncé la mort de nos enfants, Eric et Cindy ? Je sais pourtant que cela est n’est qu’imaginaire, je suis encore lucide, le chagrin, la peine et la souffrance laisseront, avec le temps, la place à la sérénité, la paix et la réconciliation avec moi même. J’imagine. Un matin, je vais me réveiller et la souffrance se sera transformée en un doux souvenir de nos enfants et leur énergie se sera fondue à la mienne. Mon dieu, qu’il est long à se réaliser ce rêve. Combien de route encore à parcourir, avant que je n’atteigne cette plénitude ? Quand vous prenez la route, pensez à ces jeunes gens qui ont perdu la vie à cause de la folie des hommes, de l’inconcience, de l’égoïsme. Les accidents de la circulation, ça n’arrive pas qu’aux autres. La vie est fragile, respectez là . Pensez à mettre votre ceinture de sécurité et faites là mettre à tous vos passagers. Ne buvez pas quand vous prenez le volant. L’alcool met en danger votre vie, celles de vos passagers et des autres usagers de la route. Respectez les distances de sécurité. Respectez le Code de la route. Soyez cool au volant de votre voiture, ne devenez pas quelqu’un autre dès que vous conduisez. Ne vous rendez pas coupable d’un accident pour avoir voulu gagner 5 minutes. Il vaut mieux arriver en retard dans ce monde qu’en avance dans l’autre. Pensez enfin que si vous avez un accident et que vous avez bu de l’alcool, votre assurance ne vous couvrira pas et vous aurez des gros soucis avec la justice, vous risquez de lourdes sanctions et une procédure pénale. Pensez aux autres. Ajouter une réaction Les thématiques de l'article 3 derniers joursArticles les plus lus Les désaccords sur l’Ukraine s’intensifient en Occident Oui... la Terre est plate ! Si tu me vois, commence à pleurer Fini La bamboche ! En France, qu’en est-il de la justice fiscale et de l’équité devant l’impôt ? 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Larticle 227-4-2 du Code pénal prévoit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer à une ou plusieurs obligations ou interdictions imposées dans une ordonnance de protection est puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine de 15.000 euros d’amende. Gauthier Lecocq. Avocat au barreau de Paris. Le CPE et la lutte contre le HARCELEMENT scolaire Réflexions du GPP des districts 11 et 12 de Seine et Marne 1 INTRODUCTION • Définition Le harcèlement se définit par des moqueries, rumeurs ou gestes physiques violents répétés dans le temps avec l’intention de nuire et qui a des conséquences néfastes sur les élèves qui sont ciblés. Le cyber-harcèlement est une forme de harcèlement prégnante dans les constats des CPE. • Il est ainsi nécessaire de s’interroger sur l’origine du harcèlement, quelles en sont les formes, les conséquences et quelles sont les actions que nous devons mettre en œuvre pour répondre de façon adaptée à ce fléau ? • En matière de traitement ou de prévention, il apparaît que l'intervention des adultes doit prendre en compte les élèves harceleurs bien sûr, mais surtout la victime qui vit son agression en deux temps ; à court terme puis à long terme. Les adultes devront aussi agir auprès de ceux qui se rendent complices des actes malveillants en gardant le silence car cela influera sur le devenir de l'auteur comme de la victime. • Voici quelques pistes de prévention et de traitement avec des exemples d'application utilisées par les CPE sachant qu'aucune situation ne peut être traitée de manière similaire et qu'il est nécessaire de bien analyser les faits et d'individualiser les réponses apportées. 2 IDENTIFICATION DES BESOINS • Avant d’engager toute action sur cette thématique, il est nécessaire d’identifier les besoins propres à chaque établissement. Cette problématique se pose différemment également en collège et en lycée. Sur quoi et sur qui s’appuyer ? • Le GPDS groupe de prévention du décrochage scolaire au sein de l’établissement car le harcèlement est un des motifs du décrochage scolaire. • Un questionnaire de victimisation » annexe 1 qui permet de cerner l’ampleur du phénomène mais aussi de préciser quelques notions auprès des élèves et des adultes et donc d’avoir une vision la plus juste possible. • L’inscription de cette thématique au projet vie scolaire et au projet d’établissement ce sont des points d’appui indispensables pour mobiliser l’ensemble de la communauté éducative, et de ce fait faciliter l’inscription de CPE ou de professeurs à des formations ou même faire une demande d’aide négociée pour l’ensemble de l’établissement. • Le CESC comité d’éducation à la santé et la citoyenneté est un fort point d’appui pour mener à bien cette 1ère étape, surtout lorsqu’une personne est spécifiquement détachée à la mise en place et la gestion des actions dévolues au CESC. 3 I/PREVENTION DU HARCELEMENT • Les vecteurs de prévention sont nombreux tant dans les personnes que dans les supports. Il est nécessaire de définir les objectifs de ces vecteurs pour préciser le public visé une classe – un niveau – l’ensemble de l’établissement et leur temporalité actions ponctuelles ou actions renouvelées tous les ans. 4 Les acteurs de prévention internes à l’établissement et leurs supports. 1 – L’ensemble des enseignants et plus spécialement les professeurs principaux • Formation au plan académique de formation. • Documentation spécifique Agir contre le harcèlement – guide pédagogique » . http //www. agircontreleharcelementalecole. gouv. fr/ • Mini-vidéos publiées par le Ministère • http //www. agircontreleharcelementalecole. gouv. fr/video s/le-film-les-injures/ • http //www. agircontreleharcelementalecole. gouv. fr/video s/le-film-les-claques/ 5 Supports pour les enseignants suite • Emission Infra-rouge » http //www. france 2. fr/emissions/infrarouge/diffusions/10 -02 -2015_300279 • Guide de prévention à l’usage des parents et des enseignants » http //www. actioninnocence. org/suisse/Fichiers/Modele. Contenu/336/Files/8720 E 2 C 5 EA 8 FCB 6 C 5552357 F 40340 A 17. pdf • Affiches mis en ligne par Action Innocence www. actioninnocence. org. • Le mur des injures » laisser la libre parole dans un 1 er temps et noter tout ce qui est dit. Puis cher à établir une classification en catégories. Chaque élève identifie ensuite l’injure qui le touche le plus et celle qui le touche le moins. Il apparaît alors différentes sensibilités dont les élèves n’avaient pas conscience et qu’il faut apprendre à respecter car c’est pas méchant » n’est pas généralisable. • Personnels de l’établissement maîtrisant l’utilisation des réseaux sociaux pour axer sur le cyber-harcèlement. • Ces interventions peuvent avoir lieu sur les heures de vie de classe en collège, menées par le professeur principal, un enseignant de la classe, un CPE ou tout autre personne en fonction de ce qui semble le plus judicieux pour libérer au maximum la parole. Il est possible d’envisager un temps en petits groupes de paroles au sein de la classe avec plusieurs intervenants. La présence d’adultes de l’établissement semble plus évidente avec des collégiens qu’avec des lycéens. • Exemple d’activité Jeu de rôle annexe 2 Atelier vivre ensemble annexe 3 6 Les acteurs de prévention internes … 2 – Les délégués de classe et les médiateurs • Formation des délégués repérage, conduites à tenir notion de balance » et de protection, réflexion sur son propre mode de relation aux autres. • Formation de médiateurs de cour volontaires pour chaque niveau de classe sur la même base que les délégués annexe 4. Ces médiateurs sont bien souvent difficiles à mettre en place faute de volontaires et d’une perception juste de leur rôle leur propre perception mais aussi celle des autres élèves. • Temps d’intégration journée/semaine en début d’année avec l’aide des délégués et/ou médiateurs de l’année précédente, avec identification des lieux et personnes ressources en cas de problème. 3 – Les personnels de vie scolaire • Formation à la rentrée étude de cas, inscription dans le livret d’accueil. • Documentation spécifique mise à disposition. • Référents par niveau pour un meilleur suivi individuel et donc un repérage plus efficace des changements ou des mises à l’écart, et confidences des élèves plus efficace. 7 Les acteurs de prévention internes … 4 – Les projets communs sur les notions de tolérance, respect et solidarité • Campagne d’affichage couloirs, hall, CDI, salle d’étude, réfectoire… les numéros tels que Net Ecoute 0 800 200 000 ; Cyberviolences 0 800 200 ; STOP Harcèlement 0 808 807 010. • Ateliers d’écriture, dessins, vidéos… • Jeux-concours sur des slogans. • Concours Mobilisons-nous contre le harcèlement » . • Actions de solidarité en lien avec des organismes ou associations nationales Téléthon, Restos du cœur, Bouchons d’amour, …. • Les professeurs d’éducation civique, les documentalistes et les personnels de vie scolaire peuvent mener ces projets de concert. Le CVL, le CVC, la MDL, le FSE peuvent être supports. 8 Les acteurs de prévention externes à l’établissement et leurs supports. 1 – L’association e-enfance » • Intervention notamment en collège avec un exposé-débat autour de 3 notions les idées reçues du web – la protection des informations personnelles – la cyber-violence et les signalements. Intervention d’ 1 h 30 par classe, moyennant le coût de l’adhésion à l’association + un prix forfaitaire par journée frais de déplacement en Ile de France pour 3 classes maximum par jour. • Contact http //www. e-enfance. org/ • Ils proposent également des supports de prévention à télécharger. • NB certaines d’entre nous ont assisté à une intervention de cette association auprès d’une classe de 5ème et en ont validé la pertinence. 9 Les acteurs de prévention externes … 2 – La Gendarmerie – la Police – la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile Nous avons pu bénéficier d’une intervention d’un adjudant du Centre National de Formation de la Police Judiciaire, sur le traitement de la cyber criminalité et du cyber-harcèlement en milieu scolaire. Des interventions Police ou Gendarmerie sont généralement possibles sur cette thématique en direction des élèves et/ou des parents. Il s’agit de se rapprocher de son correspondant police pour en connaître les modalités. • L’intervention auprès de jeunes et d’adolescents n’est pas toujours évidente, et l’identification Police » ou Gendarmerie » n’aide pas forcément à libérer la parole. 3 – Calysto » Calysto propose un autre type d’approche de la problématique. Ils abordent le harcèlement à partir de théâtre d’improvisation sur des séquences d’ 1 h 30. Cela parait beaucoup plus concret pour les élèves et fait plus facilement écho à ce qu’ils vivent ou sont témoins au quotidien. • Association Calysto 10 Les acteurs de prévention externes … 4 –l’ADSEA • Ces structures sont composées d’éducateurs notamment qui pour certains interviennent dans les établissements scolaires soit de manière très formalisée sur une thématique et un temps défini, soit de manière informelle sur des temps libres comme celui de la demi-pension. Ils permettent de faire du lien entre ce qu’ils constatent dans et hors l’établissement scolaire et de ce fait nous aident à adapter nos interventions auprès de certains élèves. 5 – Les témoignages • Certains parents ou proches de victimes de harcèlement souhaitent témoigner à partir de leur propre expérience et mettre en garde parents et/ou élèves. • Un travail préparatoire est nécessaire pour les interventions avec élèves. 11 Mme Marie-Pierre DESTIN, maman de Jonathan, doit intervenir dans le cadre du travail sur le harcèlement mené par la classe relais de Montereau. Jonathan s’est immolé après avoir été harcelé pendant 6 ans. Il a écrit un livre intitulé Condamné à me tuer » , aux éditions XO Document, et ses parents ont crée une association Tous solidaires pour Jonathan » , https //sites. google. com/sites/toussolidairespour-jonathan 6 – Les associations et maison de la jeunesse Exemple association Espoir cfdj» présente en Ile de France ou La Nébul’ » à Fontainebleau. II/AGIR CONTRE LE HARCELEMENT • Pour agir au mieux, il sagit avant tout d’identifier le type, le degré de harcèlement et la source agresseurs, complices et spectateurs. • Il ne faut négliger aucun de ces aspects. 13 Agir à court terme. 1 – La cellule de crise du Rectorat • Dans certains cas, l’établissement peut faire appel au Rectorat et à l’équipe mobile de sécurité EMS qui se déplace pour aider à gérer les situations de crise. 2 – Le recueil et la vérification des informations • Étape essentielle pour déterminer les responsabilités. La mesure conservatoire peut être utilisée pour apaiser et faciliter ce travail, mais aussi pour limiter les risques de pression et la poursuite du phénomène. Il convient d’en expliquer l’intérêt aux familles sans que cela soit perçu comme une sanction bien au contraire, cela permet parfois de disculper certains élèves. • Dans le cas de cyber-harcèlement, les captures d’écran sont bien souvent utiles pour mettre les auteurs devant des preuves tangibles. 14 A court terme… 3 – La réception des victimes et harceleurs et de leurs familles • Chaque situation est unique et doit faire l’objet de son propre mode de traitement en fonction notamment de la personnalité de chacun des protagonistes. • Nécessité d’une confrontation ? Qui reçoit les élèves et les familles ? Lieu pour les recevoir ? • L’implication du chef d’établissement nous semble indispensable. • La présence de l’infirmière et/ou l’assistante sociale et/ou la psychologue scolaire en fonction aussi des personnels à disposition dans l’établissement… est à réfléchir, et ce dès le premier entretien ou dans un second temps ? , sontelles présentes lors de la réception des familles ? • Ces entretiens permettent de mieux définir le profil des victimes et agresseurs pour mieux agir auprès d’eux par la suite. 15 A court terme… 4 – L’information aux services de Police • Dans les cas de harcèlement, une remontée d’incident Police est faite par l’établissement. Elle ne préfigure pas des actions que peuvent entreprendre les familles d’elles-mêmes main courante, dépôt de plainte et que nous pouvons les encourager à faire. 5 – La classe, voire même toutes les classes • En fonction de l’ampleur de la situation et du retentissement au sein de l’établissement, un passage dans la classe de la victime, voire dans toutes les classes peut être nécessaire. Il est indispensable de définir, en concertation, le contenu et le ou les intervenants chef d’établissement, CPE, professeur, assistante sociale…. 16 Agir à moyen terme. 1 – Le suivi de la victime • Quel que soit la force de caractère de la victime, elle a besoin d’être épaulée et suivie pour faire face et rebondir. Ce suivi peut se faire à l’intérieur de l’établissement par un personnel médico-social ou à l’extérieur si les parents en font le choix et les démarches. • Il ne faut pas négliger le fait que certaines victimes s’exposent d’elles-mêmes au risque d’être harcelé notamment, et de plus en plus, par la publication de photos personnelles. Pour autant leur statut de victime ne doit pas être occulté. 2 – Le harceleur • Il va devoir faire face à ses responsabilités. Outre le fait qu’il ait à répondre aux services de Police si les parents de la victime entreprennent cette démarche, l’idée que l’établissement scolaire doit intervenir est majoritaire parmi nous dès lors que les faits concernent des élèves de l’établissement victime et agresseur et que des répercussions se font sentir dans et aux abords de l’établissement. C’est une composante évidente du climat scolaire d’un établissement. 17 A moyen terme… Les sanctions Une réflexion collective au sein de l’établissement sur les punitions et sanctions doit amener un panel de possibilités pour faire face aux différentes situations afin de respecter le principe d’individualisation de la sanction • Travail supplémentaire préparation d’un exposé, recherches documentaires internet, presse jeunesse à présenter à l’écrit et/ou à l’oral cadre à définir. • Exemples proposés 1 et 2 annexes 5 et 6, à adapter en fonction de l’âge des élèves. • Retenue avec travail spécifique ce peut être le même que cité précédemment mais on contraint l’élève à le faire sur un temps précis au sein de l’établissement ce qui peut permettre de le guider dans son travail. • Exclusion temporaire interne ou externe de l’établissement durée définie par le chef d’établissement. • Commission éducative à l’issue de laquelle le chef d’établissement peut décider d’une exclusion temporaire interne ou externe ou d’une mesure de responsabilisation. Bien que nous heurtions pour beaucoup d’entre nous aux difficultés de mise en place de cette mesure trouver les partenaires, organiser la mesure hors temps scolaire, elle nous semble très propice à utiliser dans ce cadre. Un travail intergénérationnel d’acceptation de la différence peut se faire dans une maison de retraite par exemple. • Conseil de discipline au vu de l’ampleur du phénomène, de la personnalité des protagonistes et d’un éventuel cas de récidive, le chef d’établissement peut décider de réunir le conseil de discipline pour statuer sur la sanction. 18 A moyen terme… 3 – Les complices • Lorsqu’ils peuvent être clairement identifiés et leurs responsabilités démontrées, ils s’exposent également aux punitions et sanctions énumérées ci-dessus. 4 – Les spectateurs • Ceux qui ont vu, reçu, assisté sans réagir ni intervenir. Un travail de sensibilisation est à faire avec eux pour contrecarrer ce sentiment de toute puissance qui les pousse à penser que ça ne leur arrivera jamais, que c’est bien fait » pour la victime, voire même qu’elle l’a bien cherché » . Les recevoir individuellement, dans la mesure du possible, permet de mieux les atteindre et de se défaire du phénomène de groupe derrière lequel ils se retranchent trop facilement. 19 A moyen terme… 5 – La cellule de veille • Elle consiste à surveiller les conséquences néfastes sur la victime à moyen terme absentéisme, isolement, colère, baisse des résultats…. 6 – L’information préoccupante • Les cas de harcèlement peuvent amener à découvrir des problématiques lourdes tant du côté de la victime que de celui de l’agresseur. La rédaction d’une information préoccupante aux services sociaux peut alors s’avérer nécessaire. 20 Agir à long terme. • La réactivité et la justesse des décisions et mesures prises à court et moyen terme peuvent en partie conditionner le développement ou non de cette problématique au sein de l’établissement. Une politique globale est un support indispensable. Nier ce phénomène serait une erreur. 1 – Ateliers, activités théâtre • Ils permettent un travail sur l’estime de soi, sur les modes de relation et de communication. Ils peuvent être profitables à la fois aux victimes et à des élèves repérés comme potentiellement vulnérables. 2 – Le vivre ensemble » 21 CONCLUSION • Cette réflexion sur la notion de harcèlement ainsi que la mise en commun de nos propres expériences nous a emmenés à produire ce document synthétique nous présentons avant tout comme une aide à une mise en place d’une politique possible et réalisable au sein d’un établissement scolaire. Les documents mis en ligne par le Ministère sont d’une grande utilité. Nos conclusions les plus pertinentes sont les suivantes • Le CPE n’est pas le seul concerné, on ne peut faire l’économie d’une réflexion et de l’implication de tous les acteurs au sein, mais aussi hors de l’établissement. • La réactivité est essentielle pour éviter à la victime soit de devenir agresseur à son tour, soit d’envisager un passage à l’acte. • Aucune des parties prenantes du phénomène n’est à négliger même si cela prend beaucoup de temps victimes – agresseurs – complices – spectateurs. • De la qualité de l’analyse et de l’adéquation de la punition ou de la sanction dépend le bien être de l’ensemble des élèves. • Les modes de communication actuels ont amplifié le phénomène, des spécialistes sont à notre disposition pour nous aider. • L’implication des familles suivi, contrôle est essentielle. Nous ne pouvons intervenir sur les temps extra-scolaires, mais il s’agit bien d’enrayer le phénomène et non de l’occulter de la sphère scolaire. 22 La seule façon de sortir du harcèlement est de briser le silence, d’aider la victime à le faire » Extrait de Condamné à me tuer » , Jonathan Destin. Il est nécessaire de croiser les regards et de rester ouvert à différentes hypothèses. Aucune situation ne peut être résolue par une seule personne » . Extrait du Guide contre le harcèlement à l’école. » 23 Notesde bas de page 1. Anderson, J. Student Substance Use in Canada: A Review of Surveys Conducted in Nine Canadian Provinces, Ottawa : Bureau de l'alcool, des drogues et des questions de dépendance, Santé Canada, 1998. Retour à la référence de la note de bas de page 1 Référent. Notes de bas de page 2. Adlaf, E.M., A. Paglia et F. Ivis. Sondage sur la consommation de Le débat sur la contrainte pénale – la peine de probation – qui doit se conclure au Parlement à partir du 8 juillet en commission mixte paritaire pour trouver un texte commun aux deux versions très différentes de l’Assemblée nationale et du Sénat, pose une ultime question qui va s’occuper des condamnés à une contrainte pénale ? Un amendement adopté au Sénat, lire ici l’extrait de la discussion sur l’amendement contre l’avis de la garde des sceaux, a permis à des associations habilitées de prendre en charge, parallèlement aux conseillers d’insertion et de probation les CPIP, ces sortants de prison. Tollé des organisations syndicales et de la plupart des professionnels, qui soulignent, avec raison, que la probation est un vrai métier, qui exige une formation et une pratique que n’ont pas les associations habilitées – c’est une chose de faire une enquête de personnalité sur un prévenu, c’en est une autre de l’accompagner pour tenter de sortir de la récidive. Ils seront en grève le 8 juillet. A l’inverse, les associations soulignent que les 4000 CPIP dont 3000 sur le terrain, même renforcés par les 1000 recrutements promis sur trois ans, n’ont pas les moyens de gérer les 78 000 détenus et les 250 000 personnes sous écrou, c’est-à -dire à l’extérieur, mais sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. La contrainte pénale exige un suivi serré peut-on se passer du secteur associatif – qui gère par exemple, et avec des succès divers, la majorité des centres pour mineurs délinquants ? Voici d’une part la contribution de personnalités reconnues qui plaident pour l’appui des associations habilitées, suivie des réactions des professionnels de la probation à l’amendement sénatorial. L’efficacité de la future contrainte pénale passera par le recours aux associations Par Martine Herzog-Evans, professeur de droit à l’université de Reims,Par Martine Herzog-Evans, professeur de droit à l’université de Reims,Par Martine Herzog-Evans, professeur de droit à l’université de Reims,Par Martine Herzog-Evans, professeur de droit à l’université de Reims, Un amendement de madame la sénatrice Dominique Gillot et monsieur le sénateur Mohamed Soilihi est venu ajouter à la réforme pénale la possibilité de confier aux associations habilitées le suivi de futures peines de contrainte pénale. Cette nouveauté fait polémique aux yeux de certains syndicats alors qu’elle vient précisément donner davantage de sens, de moyens et de garanties à la future contrainte pénale. Début 2014, 4 000 agents des services pénitentiaires d’insertion et de probation SPIP suivaient près de 255 000 personnes placées sous main de justice. La majorité de ces conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation CPIP suivent aujourd’hui encore plus de 100 personnes, fréquemment 150 et parfois jusqu’à un stock insensé de 250. Dans ces conditions et en dépit de la bonne volonté et du savoir-faire de ces agents, comment peut-on raisonnablement imaginer que le suivi de l’exécution des peines puisse être aujourd’hui réellement individualisé et efficace ? Qu’adviendra-t-il demain quand la contrainte pénale viendra s’ajouter aux suivis existants ainsi qu’à la libération sous contrainte ? De nombreux professionnels et plusieurs syndicats ont reconnu que les 1 000 renforts annoncés dont 660 CPIP seront insuffisants, y compris pour répondre aux besoins actuels ! Renforcer le service public Force est de constater qu’il est urgent de renforcer le service public, par l’accès à des forces nouvelles, pour lui éviter de sombrer. Le recours aux associations habilitées est donc indispensable tant pour contribuer à l’insertion des condamnés que pour en assurer le contrôle et contribuer efficacement à la tranquillité publique. Aucun pays au monde ne peut imaginer que la prévention de la récidive puisse être efficace sans l’apport essentiel de la société toute entière, de la justice, de la police, du secteur de l’emploi, de l’éducation, de la santé, des collectivités territoriales et du milieu associatif. La plupart des probations étrangères intègrent la contribution d’associations, sans que cela ne soulève la moindre inquiétude. Bien au contraire, cette participation est valorisée pour la diversification des pratiques et l’expérimentation qu’elle autorise. La plupart des pays encouragent la diversité et l’adaptation aux besoins locaux et individuels. Il existe au demeurant dans bien des pays une méfiance importante envers toute forme de monopole et d’institutionnalisation trop rigide. Loin de percevoir ces apports comme de la concurrence sur un territoire dont la propriété serait acquise, cette participation est vécue comme autant d’occasions de collaboration, d’ouverture et, surtout, d’insertion dans les tissus social et local, ce que la plupart des probations étatiques – mais toutes ne sont pas étatiques – vivent très bien. En France, la justice pénale confie massivement le suivi des contrôles judiciaires socio-éducatifs au secteur associatif habilité environ 120 associations réunies par la fédération Citoyens et Justice. Une continuité dans le contrôle du condamné Or, il y a un sens évident à confier une peine alternative à la détention à une association qui a réalisé préalablement le contrôle judiciaire. En effet, le même professionnel intervient avant et après le procès pénal, assurant ainsi une vraie continuité dans le contrôle des obligations et interdictions du condamné. Aucun temps n’est perdu pour la mise en œuvre de la peine puisque la personne est déjà bien connue de l’association. A contrario, quand cette peine est confiée à l’administration pénitentiaire, le CPIP doit tout recommencer, avec un certain délai et la surcharge de travail que l’on connaît. En outre, la loi permet déjà aux associations de prendre en charge le suivi de sursis avec mise à l’épreuve depuis une réforme de… 1970 ! Ainsi, la perspective de les solliciter également sur les futures contraintes pénales est tout, sauf une nouveauté, mais une évolution naturelle de la situation antérieure. Enfin, il est bon de rappeler que les associations socio-judiciaires ont un statut régi par la loi de 1901, ce qui implique qu’elles ont toutes un caractère désintéressé. Il ne s’agit donc en aucun cas de privatiser » un service public mais bien au contraire de permettre à ce service public de continuer d’exister, en travaillant comme il l’a fait jusqu’à présent, en collaboration avec des associations professionnelles qui sont des représentants reconnus et légitimes de la société civile. A l’inverse, les syndicats de professionnels de la probation sont vigoureusement hostiles à l’amendement sénatorial Opération SPIP mort le 8 juillet La CGT, le SNEPAP-FSU et la CFDT Le 8 juillet, la commission mixte paritaire CMP du Parlement tranchera sur le projet de loi de réforme pénale. Alors que ce projet de loi aurait dû affirmer le caractère régalien des missions des Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation, des amendements retenus au Sénat ouvrent à la concurrence le service public d’exécution des peines en milieu ouvert au secteur associatif privé. Si la CMP valide ces amendements, cela constituera la première vague de privatisation de la probation. En effet, sous la caution de la nécessaire implication de la société civile, la notion de partenariat emploi, formation, hébergement, santé… dérape dangereusement vers celle de substitution du service public et d’industrialisation de la peine. Le service public d’Etat assure la continuité du suivi, l’égalité de traitement sur le territoire et l’absence de tout conflit d’intérêt. Il n’y a rien à transiger ! En quelques jours, tout peut basculer de façon irréductible. C’est maintenant et de façon urgente que la défense du service public et de nos métiers se joue ! Faisons entendre nos voix dans l’unité la plus large ! La CGT, le SNEPAP-FSU et la CFDT appellent l’ensemble des personnels des SPIP à tenir dès à présent des Assemblées Générales et à décider des modalités d’action pour une mobilisation sur l’ensemble du territoire le mardi 8 juillet, date de la réunion de la CMP. CONTRE LA PRIVATISATION DU SERVICE PUBLIC DE L’EXECUTION DES PEINES, NOUS APPELONS L’ENSEMBLE DES PERSONNELS A FAIRE SPIP MORT » LE 8 JUILLET annulation des convocations, des réunions, des entretiens en détention, pas de rapports, pas de téléphone… L’argumentaire des syndicats En pdf LES MESURES DE PROBATION CONFIEES AU SECTEUR ASSOCIATIF, POURQUOI IL FAUT DIRE NON ! La confusion entre partenariat et mise en concurrence Les personnels d’insertion et de probation sont convaincus de la nécessaire implication de la société civile dans le parcours d’exécution de peine d’une personne condamnée, dans un objectif de réinsertion et de prévention de la récidive. Depuis plus de cinquante ans, ils œuvrent déjà aux côtés d’associations, lesquelles amènent toute leur expertise sur des champs propres. Le secteur associatif vient compléter l’action de l’Etat et des collectivité territoriales. Les champs d’interventions sont nombreux accompagnement vers l’emploi avec les chantiers d’insertion, exécution matérielle du travail d’intérêt général, hébergement social, animations socio-culturelle en détention, action sociale de première ligne avec l’ouverture de droits sociaux, accès aux droits, accompagnement des familles de personnes détenues, lutte contre les conduites addictives, visites de personnes détenues etc.. Le partenariat est parfois fragile financement précaire des associations, méconnaissance mutuelle des acteurs, charges de travail respectives qui nuisent à l’entretien de relations constructives et pérennes, coordination défaillante, et personne ne conteste la nécessité d’une amélioration de l’articulation des relations entre les services pénitentiaires d’insertion et de probation et le secteur associatif. Comme il faudra améliorer celle-ci avec l’ensemble des acteurs de la chaîne pénale. Mais il ne peut être question de confondre la notion de partenariat, de collaboration dans un objectif commun et partagé, avec la mise en concurrence. Le partenariat et l’implication de la société civile dans le parcours d’exécution de peine des personnes condamnées, n’impliquent pas la délégation pure et simple du suivi d’une mesure de probation. Travailler ensemble ne signifie pas travailler à la place de ». En confiant le suivi intégral d’une mesure de probation à une association, il ne s’agit pas de partenariat, ni de collaboration, mais de la substitution du secteur privé associatif au service public de la justice en matière d’exécution de la peine. Deux acteurs, ramenés au rang de prestataires de services », travailleront en parallèle, sans point de connexion, sur les mêmes champs. Pourquoi la notion de peine exécutée dans la communauté », d’ acteur de la société civile » est telle tronquée et dévoyée ? Les associations dites socio-judiciaires » qui seront chargées du suivi de mesures de probation ne sont pas, contrairement à la croyance, composées de bénévoles. Elles recrutent des travailleurs sociaux, des juristes, des psychologues, des personnels administratifs, des cadres. Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation SPIP sont eux mêmes composés de Conseillers Pénitentiaires d’Insertion et de Probation CPIP, d’agents administratifs, de psychologues, de cadres, de personnels de surveillance, d’assistants de service social. Essentiellement alimentées par des fonds publics, ces associations rémunèrent leurs employés. L’argument des dites associations, qui mettent en avant leur pseudo représentation de la société civile, est de fait infondé. En quoi, dans ces conditions, ces structures seraient plus à même d’incarner la communauté » que le service public de la Justice ? Pourquoi il s’agit ni plus ni moins d’une privatisation de la probation ? Les associations socio-judiciaires, même habilitées, sont des associations régies par le droit privé, qu’elles soient à but lucratif » ou non. Elles décident seules de leur mode de fonctionnement et d’organisation ; elles décident des moyens de financement subventions de l’Etat et des collectivités territoriales, cotisations des membres, dons, mécénat, partenariat avec des entreprises etc.. Les associations recrutent, forment, et gèrent leurs employés dans le cadre du droit du travail, et donc d’un régime de droit privé. L’association socio-judiciaire ESPERER-95 » écrit dans ses textes fondateurs Parallèlement à ces financements publics, des subventions de fonctionnement ou d’investissement peuvent être sollicitées auprès d’organismes privés fondations, associations, entreprises pour réaliser notamment des actions expérimentales ou innovatrices. » L’association APCARS, prévoit dans ses statuts que ses ressources annuelles se composent notamment … du produit des taxations et autres facturations générées par son activité ; des revenus des biens ou valeurs qu’elle possède ; des rémunérations versées par certains usagers de ses services » ; de toute autre ressource non contraire aux lois et règlement ». Citoyens et Justice, la principale fédération d’associations engagée dans le lobbying qui a conduit aux dispositions dénoncées, à laquelle appartiennent les deux associations précitées, écrit dans sa charte fédérale Attachée à promouvoir la démocratie associative et les conditions d’une assise collective, la fédération développe une véritable politique partenariale en … développant des engagements et des compétences avec le secteur privé lucratif impliqué dans des projets poursuivant les mêmes objectifs généraux de cohésion sociale et de prévention de la délinquance que ceux de la fédération. … Sur le plan des liens avec des entreprises privées, la fédération a contractualisé un partenariat avec Sodexo justice services. Ce partenariat se décline dans le cadre d’une convention nationale, de conventions locales avec les associations adhérentes du réseau et dans la signature de plans locaux de fonctionnement entre ces associations, les structures déconcentrées de l’Administration Pénitentiaire et les responsables de site Sodexo Justice Services. » Sodexo est une entreprise à but lucratif, prestataire de l’administration pénitentiaire pour ses établissements en gestion déléguée maintenance, alimentation etc. Sur son site internet, cette entreprise met en avant, de manière surprenante, son action en matière de prévention de la récidive avec, notamment, des programmes spécifiques », centrés sur la responsabilisation », conçus pour diminuer le taux de récidive ». Cette entreprise évoque la réunion de victimes et de condamnés dans le cadre de groupes de parole. La confusion des actions est totale. La cohérence absente. En confiant les mesures de probation à ces associations, il s’agit ni plus ni moins d’une sortie du champ public, et donc d’une privation de l’exécution des peines. Quels sont les risques pour le processus de réinsertion et de prévention de la récidive ? La continuité du suivi Le service public, à travers le SPIP, est le seul à même de garantir une continuité du suivi. Le SPIP est organisé de manière mixte intervention en milieu ouvert dans le cadre du suivi des mesures de probation, et intervention en détention, auprès des personnes incarcérées. Le public justice, qui passe souvent par les deux phases, est donc suivi par le même service ; la continuité et la circulation de l’information sont favorisées par la tenue du dossier individuel unique, par l’utilisation d’une application informatique nationale APPI, par une organisation structurée sur le territoire nationale services déconcentrés avec des SPIP départementaux déclinés en antennes, Directions inter-régionales, et administration centrale directement placée sous la tutelle du Ministère de la Justice. Les associations, la plupart du temps créées à l’échelle d’une ville, sont indépendantes et dispersées sur le territoire national. Les fédérations auxquelles certaines appartiennent, si elles permettent des approches communes, n’ont aucun pouvoir sur elles. Les associations sont soumises aux aléas des subventions publiques. Des associations disparaissent régulièrement du fait de l’absence de dotations. Dans cette hypothèse, le sort du suivi des personnes condamnées est désastreux. Pour pallier ces difficultés, ces associations pourraient recourir aux contributions privées ; l’interdépendance avec des entreprises privées pourraient générer une perte d’autonomie dans la politique de gestion et d’intervention dans le champ de l’exécution des peines. Quelles que soient les difficultés rencontrées par les SPIP, le service public ne peut pas faire faillite ». La garantie du suivi des personnes condamnées est assurée. L’égalité de traitement, l’égalité devant la loi L’organisation du SPIP permet une harmonisation des interventions sur le territoire national. Les personnels d’insertion et de probation, issus de divers horizons sciences sociales, juristes etc sont soumis à la même formation, organisée par l’Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire ENAP, durant deux ans. Ils disposent d’une méthodologie propre, et partagée. Ces services ont acquis au cours des 50 dernières années des compétences sur lesquelles ils s’appuient ; ils sont ouverts à l’enrichissement de leur pratique, en lien avec les universités, les acteurs nationaux et internationaux compétents. Le secteur associatif, de part sa disparité et ses moyens, ne peut proposer de méthodes d’interventions harmonisées. S’il est habilité, il n’est pas contrôlé par l’Etat, qui n’a aucun droit de regard sur les compétences et la formation de ses personnels, pas plus que sur la nature de ses interventions. La formation des personnels associatifs est au contraire hétérogène en termes de contenu et de durée. Certains d’entre eux, en contact avec les personnels d’insertion et de probation, déplorent eux mêmes ces carences, et leur désarroi à gérer certaines situations. Nos organisations se sont procurées un document argumentaire, intitulé Projet de contrainte pénale associative », daté de mai 2014, utilisé par l’association APCARS dans sa campagne de lobbying. Il est question d’un diagnostic » de la personnalité des personnes sous main de justice qui sera fondé sur l’usage d’outils actuariels pré-existants à l’étranger …. L’importation de l’outil, avec l’aide éventuel du National Offender Management Service NOMS, en Grande Bretagne, est envisagé .... ». Diverses méthodes d’intervention criminologiques sont en outre évoquées. Il est absolument impossible d’envisager que l’utilisation d’outils, importés sans aucune adaptation à la pratique et au contexte français, soit envisagée sans le contrôle de l’Etat. La construction de modes d’évaluation et d’interventions distincts sera destructrice pour l’avenir de l’exécution des peines. Des personnes sont souvent condamnées à l’exécution de plusieurs mesures. Une dualité de suivi et d’accompagnement, avec deux acteurs, deux référents différents, deux méthodes d’intervention différentes, peut avoir des conséquences fâcheuses sur la cohérence du projet et du parcours, sur le sens de la peine pour le condamné. Nous le constatons déjà avec le suivi de SME confiés au secteur associatif. 1 C’est dans le cadre d’un parcours de peine déterminé par le SPIP et contrôlé par l’autorité judiciaire que doit s’envisager la plus-value des associations. Un système de probation reposant sur une évaluation initiale partagée nécessite un référent unique, qui oriente les publics vers un partenariat en fonction des problématiques décelées. Règles 80 des règles européennes de la probation Conseil de l’Europe, janvier 2010 Quel que soit le nombre de personnes amenées à travailler avec un auteur d’infraction, ce dernier relève de la responsabilité d’un membre identifié du personnel. Son rôle est d’évaluer, d’élaborer et de coordonner le plan d’exécution général, d’assurer les contacts avec l’auteur d’infraction et de veiller au respect du dispositif. Ce mode de fonctionnement est d’autant plus important dans les cas où les auteurs d’infraction font l’objet de plusieurs interventions ou lorsque plusieurs organismes sont impliqués ». Le SPIP assure le suivi des personnes qui lui sont confiées dans le respect du principe d’égalité de traitement et d’égalité devant la loi. Ce principe a souvent été bafoué. A titre d’exemple, le suivi d’une mesure de SME emportant l’obligation de participer à un stage sur les violences conjugales2 a été confié à une association, laquelle a facturé le stage à la personne condamnée à hauteur de 140 €. Sur la même juridiction, le SPIP compétent proposait un programme de prévention de la récidive sur le même thème des violences conjugales ; ce programme était naturellement gratuit... Neutralité, conflit d’intérêt Le SPIP étant compétent pour suivre tout type de mesure post-sententielle, il n’a pas, au stade de l’enquête et de l’évaluation, d’intérêt à préconiser l’intervention de telle ou telle association, une modalité d’exécution de peine ou sa durée en fonction du type d’intervention qu’il propose lui-même. Ceci permet de garantir la neutralité de son intervention ainsi que l’absence de conflit d’intérêt dans l’orientation. Le secteur associatif est désormais le principal acteur dans la phase pré-sententielle enquêtes sociales rapides avant comparution etc ; le projet de loi pénale prévoit en outre de lui confier les investigations sur la personnalité, la situation familiale, sociale et matérielles, dans le cadre d’un nouvel ajournement de peine. Dans cette phase, l’association recueille des informations, elle émet un avis au tribunal, préconise une peine. Le risque existe de voir une association orienter son avis vers le choix d’une mesure dont elle sait qu’elle pourra lui être confiée, au détriment d’une mesure qui pourrait être plus adaptée, mais qui serait confiée au SPIP. Sur son site internet, la fédération Citoyens et Justice » cite, parmi ses partenaires, l’Association Nationale des Juges de l’Application des Peines ANJAP. Cette étroite collaboration pose de véritables questions quant à la place de chacun... Mirage et opacité économique Les associations socio-judiciaires sont en partie financées par les crédits des frais de justice, au niveau de chaque juridiction ; elles relèvent du budget des services judiciaires. L’impact budgétaire est difficilement perceptible ; administration et Ministère sont incapables de communiquer sur le sujet. Ainsi, il n’est pas possible d’affirmer que les associations représentent un moindre coût pour la réalisation de mesures d’exécution des peines. L’exemple récent de la délégation de la construction, de la maintenance et de l’exploitation des établissements pénitentiaires par la procédure de Partenariat Public Privé PPP, qui apparaissait aux yeux de tous comme un avantage évident pour les finances de l’État, peut être mis en parallèle. L’étude de la Cour des Comptes d’octobre 2011 concluait que la gestion publique peut être moins onéreuse que la gestion privée ». Le document argumentaire de l’association APCARS susmentionné évoque le financement des associations il devra tenir compte de la nature du suivi de l’exécution » de la mesure, laquelle dépend de son intensité ; il serait juste d’établir une grille de financement prenant en compte cet élément ». Un second facteur à intégrer serait la durée du suivi par tranche de 6 mois. En outre, en raison de la nature expérimentale du projet en France, un financement spécifique est à prévoir pour le recours à un outil de diagnostic actuariel incluant les charges liées à la mise en place, la phase de test, d’évaluation et la formation afférente ; la formation des premiers intervenants socio-judiciaires ; la formation de l’encadrement à l’évaluation des pratiques professionnelles de la probation ; l’évaluation de l’impact de la CP sur la récidive ». Au delà du coût, le risque est évident de voir les associations privilégier les mesures les plus à même de rentabiliser le coût de leur intervention, et d’orienter l’évaluation post-sententielle dans ce sens. Avec l’extension de la compétence des associations, il est en outre à craindre que le Ministère de la Justice soit amené, à court ou à moyen terme, à réduire les crédits de l’administration pénitentiaire, déjà dramatiquement insuffisants, pour alimenter les associations socio-judiciaires. L’argument selon lequel les SPIP ne pourraient supporter seuls la charge de travail induite par la réforme pénale, pour justifier la privatisation d’une partie des missions d’exécution des peines est inopérant. Il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités quant aux moyens qu’il entend mettre en œuvre pour sa politique. Avec un tel raisonnement, la privatisation deviendra le remède miracle. Le discours de certaines associations, tel celui de l’APCARS, qui écrivait au cours du dernier trimestre 2013 que l’Etat avait intérêt à avoir recours au secteur associatif, lequel offrait la flexibilité de gestion des ressources humaines, a été entendu par les partisans du libéralisme à tout crin, à droite comme à gauche. Franck JohannesBlog Libertés surveillées Dotéde deux enveloppes de 1 ,5 million d’euros (lutte contre le racisme et l’antisémitisme) et 500.000 euros (lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT), ce nouvel appel à projets permettra de promouvoir des actions citoyennesliées à l’éducation, la prévention, la formation et l’aide aux victimes, ainsi que des actions de communication, et