Stageobjectif ascension du Mont Blanc 5 jours. Équipements Ă  prĂ©voir de votre cĂŽtĂ©: - MatĂ©riel technique: sac Ă  dos de 45 litres, chaussures d'alpinisme + crampons, bĂątons de marche tĂ©lĂ©scopiques, piolet, baudrier, casque.Vous pouvez louer ce matĂ©riel chez nos partenaires : SANGLARD - VĂȘtements: pantalon de randonnĂ©e, veste polaire Ă©paisse ou doudoune, veste

LA VOIE ROYALE FRANCAISE La voie normale francaise, appelĂ©e Voie Royale, passe par le refuge de Tete Rousse et le refuge du Gouter. C'est l'itinĂ©raire le plus accessible physiquement et techniquement, destinĂ© aux personnes ayant peu ou pas d'expĂ©rience de la haute montagne. Je ne fais plus d'ascension en 2 jours car cela est trĂšs traumatisant physiquement, et il y a trop d'Ă©checs. Depuis de nombreuses annĂ©es, je propose deux formules pour l'ascension du Mont Blanc Ă  pied un stage de 5 jours comprenant l'acclimatation et la prĂ©paration technique, et une seconde formule avec ascension en 3 jours et 2 nuits sans prĂ©paration. Pour les dĂ©butants n'ayant pas d'expĂ©rience en alpinisme avec crampons et piolets je propose une formule unique sous forme de stage de 5 jours, avec lequel je n'ai Ă  ce jour aucun Ă©chec. Je propose aussi ce stage 5 jours aux personnes pratiquant un peu l'alpinisme en autonomie sur des courses faciles. La diffĂ©rence se fera au niveau du nombre de guides par client lors de l'ascension. Je propose l'ascension en 3 jours et 2 nuits Ă  des personnes ayant une expĂ©rience en alpinisme et maitrisant les techniques de bases de cramponnage en neige et glace 10 pointes et 3/4. Une acclimatation prĂ©alable est fortement conseillĂ©e env 15 jours prĂ©cĂ©dent la tentative d'ascension du Mont Blanc afin de ne pas souffir du Mal Aigue des Montagnes MAM, et ĂȘtre au maximum de votre production de globules rouges lors de votre tentative d'ascension. Le stage de 5 jours comprend - 1 journĂ©e de prĂ©paration aux techniques de cramponnages nĂ©cessaires Ă  l'ascension du Mont Blanc - 1 nuit en refuge Ă  env 3400m d'altitude pour dĂ©marrer la production de globules rouges - 1 mise en application immĂ©diate des techniques de cramponnage avec une vraie course d'alpinisme, d'un niveau technique lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  l'ascension du Mont Blanc - 1 nuit en vallĂ©e pour la rĂ©cupĂ©ration - l'ascension du Mont Blanc par la voie Royale en 3 jours et 2 nuits l'avantage de tenter l'ascension du Mont Blanc le 4e jour de stage, outre l'acclimatation et le repos, est que cela Ă©vite de nous lever Ă  1H30 du matin dĂ©part depuis le Gouter, et permet une ascension quasi intĂ©grale de jour au lieu de nuit donc moins froid. Cela permet Ă©galement de dĂ©caler le crĂ©neau d'ascension d'un jour si la mĂ©tĂ©o nous joue des tours. DĂ©tails du programme Jour 1 MontĂ©e par le tĂ©lĂ©cabine du Skyway jusqu’au refuge Hellbronner versant Italien. Ecole de cramponnage afin d’apprendre les techniques de bases nĂ©cessaires Ă  l’ascension du Mont Blanc, et mis en situation sur parcours variĂ©s. Nuit au refuge pour l’acclimatation. Jour 2 Lever tĂŽt et petit dĂ©jeuner. Nous allons mettre en pratique les techniques vues la veille, avec une vraie course d’alpinisme la traversĂ©e des aiguilles marbrĂ©es ou autre. Cette course sera lĂ©gĂšrement plus techniques que le mont blanc, afin que vous soyez serein et prĂȘt pour le grand jour. Descente en vallĂ©e dans l’apres midi par le tĂ©lĂ©phĂ©rique du Skyway. Nuit en vallĂ©e en gĂźte. Jour 3 Jour 3 AprĂšs ces deux jours de prĂ©paration et d’acclimatation, et une bonne nuit rĂ©paratrice ; nous prĂ©parons les sacs, et effectuons la montĂ©e au refuge de TĂȘte Rousse. Repos l’aprĂšs midi. Jour 4 Lever vers 4h et petit dĂ©jeuner. C’est le grand jour ! Nous partons au petit matin pour traverser le couloir du Gouter, et remonter l’éperon du Gouter. Il nous faut env 2h. L’itinĂ©raire est variĂ© avec escalade et neige, et dĂ©jĂ  nous prenons de l’altitude. Nous ferons une pause au refuge du Gouter afin de boire chaud et manger un peu si il faut. Nous repartons ensuite pour l’ascension, en plein jour. Apres le DĂŽme du Gouter et l’abri Vallot oĂč nous ferons une pause, la derniĂšre partie de l’ascension se profile l’arĂȘte de Bosses. Nous progresserons rĂ©guliĂšrement afin d’atteindre le sommet. Redescente ensuite jusqu’au refuge du Gouter pour la nuit. Jour 5 Lever vers 5h pour redescendre l’éperon du Gouter. MĂȘme si l’ascension est terminĂ©e, il ne faut pas relĂącher l’attention pour cette parte encore technique. Il reste Ă  traverser du couloir, avant de rejoindre le refuge de TĂȘte Rousse, et descendre par le sentier jusqu’au Nid d’Aigle. Ca y’est on peut enfin se relĂącher ! Une formule optimisĂ©e pour rĂ©ussir Avec 1 guide pour 2 personnes pendant les 2 premiers jours de prĂ©paration, et pour la montĂ©e au refuge de tete Rousse le 3e jour. Et 1 guide pour 1 personne pour l'ascension du Mont Blanc depuis Tete Rousse. Cette formule permet d'optimiser la sĂ©curitĂ© de la cordĂ©e, ainsi que vos chances de rĂ©ussites car vous ne dĂ©pendez pas d'une autre partenaire. La nuit au refuge Torino permet une vraie acclimatation grĂące Ă  l'altitude suffisament Ă©levĂ©e, et la course d'alpinisme d'application le 2e jour vous prĂ©pare techniquement Ă  l'ascension. LA VOIE ITALIENNE PAR GONELLA Pour les personnes ayant dĂ©jĂ  de l'expĂ©rience en alpinisme courses en autonomie d'un niveau PD/PD+ dans les Alpes, je peux vous proposer l'ascension du Mont Blanc par la voie italienne et le refuge de Gonella. C'est un parcours plus exigeant techniquement et physiquement que la voie normale francaise, mais la rĂ©compense est Ă  la hauteur ! L'ascension se fait aussi en 3 jours et 2 nuits, afin de ne pas cumuler la longue ascension et une interminable descente... J1 Nous dĂ©marrons en Italie dans le Val VĂ©ny dans le Val d'Aoste avec une premiĂšre journĂ©e assez longue 5 Ă  6h pour rejoindre le refuge de Gonella dans une ambiance dĂ©jĂ  trĂšs sauvage. J2 Le 2e jour nĂ©cessite env 8h-9h, pour l'ascension du Mont Blanc, et redescente sur le refuge du Gouter. Nous Ă©voluons sur des glaciers crevassĂ©s dnas une ambiance incoryablement sauvage de haute montagne ! J3 Descente de l'Ă©peron du Gouter, tramway du Mont Blanc et tĂ©lĂ©phĂ©rique des Houches ou transfert taxi si tĂŽt en saison. Nous rejoindrons la vallĂ©e de Chamonix, et prendons le bus pour revenir cĂŽtĂ© italien par le tunnel du Mont Blanc. Nous Ă©voluons dans ce qui est certainement le versant le plus sauvage et prĂ©servĂ© du massif du mont Blanc. Ici les glaciers sont Ă©normes et crevassĂ©s, et l'ambiance haute montagne omniprĂ©sente. L'ascension se fait en formule 3 jours / 2nuits si vous ĂȘtes acclimatĂ©s, ou en formule stage 5 jours comme dĂ©crit plus haut, avec 1 guide pour 2 personnes maximum. L'ASCENSION DU MONT BLANC EST UN MOMENT UNIQUE DANS VOTRE VIE. PRENEZ LE TEMPS, PROFITEZ DE CE MOMENT AFIN DE RETIRER LE MAXIMUM DE POSITIF DE CETTE EXPERIENCE. A lire attentitvement L'ascension du Mont Blanc est un magnifique projet, Ă  ne pas sous estimer. Cela nĂ©cessite un engagement sĂ©rieux de votre part quant Ă  votre prĂ©paration physique. Une activitĂ© de sport d'endurance d'env 2-3h/semaine vĂ©lo, VTT, course Ă  pied, marche etc est indispensable pour le bon dĂ©roulement de l'ascension/du stage. Concernant l'ascension proprement dite du Mont Blanc les facteurs de rĂ©ussite pouvant ĂȘtre alĂ©atoires fatigue, acclimatation, conditions mĂ©tĂ©o changeantes, mal des montagnes..., une fois que la course est commencĂ©e, le prix de celle-ci est dĂ» dans son intĂ©gralitĂ©. Si vous ĂȘtes une cordĂ©e de 2 personnes certes vous baissez vos frais, mais vous ĂȘtes dĂ©pendant de la rĂ©ussite de votre partenaire. Je ne peux en aucun cas laisser une personne en cours de route fatigue, mal des montagnes etc afin de finir la course avec l'autre, pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ©. Soit nous allons tous ensemble au sommet, soit nous redescendons tous ensemble. En cas de mauvaise mĂ©tĂ©o ou de niveau physique ou technique insuffisant, je vous proposerai l'ascension d'un sommet dans un massif diffĂ©rent si cela est possible, ou un repport de date en utlime recours dans un dĂ©lai de 15 jours afin de garder les bĂ©nĂ©fices de l'acclimatation. Pour les stages 5 jours, si vous manquez la ou les deux premiĂšres journĂ©es de prĂ©paration blessure etc, le guide est seul juge pour vous accepter ou non sur la suite de l'ascension. Le cas Ă©chĂ©ant, il vous proposera l'ascension d'un autre sommet, plus adaptĂ© Ă  votre niveau. Les frais supplĂ©mentaires seront Ă  votre charge si besoin, aucune demande de remboursement ne pourra ĂȘtre effectuĂ©e. VĂ©rifiez que vous ĂȘtes assurĂ© pour les activitĂ©s de montagne, ou consultez l'assurance journaliere Impact Multispot de Diot Montagne France, Europe, Monde

Tarifs EtĂ©. Adulte : aller-retour : 30,50€ Enfant : aller-retour : 25,90€ Ces tarifs sont donnĂ©s Ă  titre indicatif et peuvent varier selon les conditions. Pour plus d’informations et pour les tarifs complets, vous pouvez consulter le site officiel du tramway du Mont-Blanc Ă  droite de la carte.

Plus d'informations" INFORMATION IMPORTANTE POUR L'ÉTÉ 2020 Suite Ă  la demande de la PrĂ©fecture de Haute-Savoie, la rĂ©servation des refuges situĂ©s sur le parcours normal du Mont-Blanc n'est possible qu'en renseignant l'identitĂ© complĂšte des participants nom, prĂ©nom, date de naissance et nationalitĂ©. Ces donnĂ©es ne sont pas modifiables. Toutes les rĂ©servations de l'ascension du Mont-Blanc sont soumises Ă  la disponibilitĂ© des refuges. Durant les deux derniĂšres semaines de mars, les professionnels de la montagne pourront effectuer des rĂ©servations de groupes pour ces refuges Le GoĂ»ter et TĂȘte Rousse. Par consĂ©quent, les places dans les refuges Le Gouter et TĂȘte Rousse ne peuvent pas ĂȘtre assurĂ©es Ă  l'inscription. Les places Ă©tant trĂšs limitĂ©es dans ces refuges, nous vous conseillons de vous inscrire avant la mi-mars ! Les rĂ©servations de refuges commencent Ă  la mi-mars pour les professionnels. Nous vous tiendrons informĂ©s tout au long du processus de rĂ©servation, Ă  partir du 31 mars 2020. Attention cet itinĂ©raire est un exemple de stage d'alpinisme dans le massif du Mont-Blanc et ne doit ĂȘtre utilisĂ© qu'Ă  titre indicatif. Le guide peut adapter certains itinĂ©raires en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques et des capacitĂ©s des participants. Nous vous demandons de bien vouloir respecter cette dĂ©cision. Nous pouvons Ă©galement changer d'hĂ©bergement, en conservant des standards identiques, en fonction de la logistique et des disponibilitĂ©s, sauf au refuge de TĂȘte Rousse si aucune place n'est disponible dans le refuge, nous pourrons utiliser le terrain de camping Ă  cĂŽtĂ© du refuge. Vous devrez vous munir d'un bon sac de couchage avec le reste de l'Ă©quipement dĂ©taillĂ© dans le dĂ©tail de la page technique du programme. Bien entendu, nous vous tiendrons informĂ©s. En cas de mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques rendant l'ascension impossible, nous vous rembourserons en fonction du nombre de jours non utilisĂ©s mais nous vous proposerons un parcours alternatif dans un autre massif montagneux vous permettant de rentabiliser votre temps libre la plupart des prix sont publiĂ©s sur notre site internet. Il n'y aura pas d'erreur vous ne paierez pas le Grand Paradis au mĂȘme prix que le Mont Blanc. Si les pratiques dĂ©finies par les autoritĂ©s locales changent ex le nombre raisonnable de participants par guide, pour des raisons de sĂ©curitĂ©, nous respectons ces recommandations et rĂšgles. Nous pouvons donc ĂȘtre amenĂ©s Ă  adapter nos tarifs. " Nous vous recommandons de vous conditionner en faisant du jogging pendant 1 heure au moins 3 fois par semaine pendant 2 Ă  3 mois avant votre arrivĂ©e. Vous devrez maĂźtriser les bases de l'alpinisme. Certaines pentes de neige auront un angle de 35 -40 °. TraversĂ©e de rochers de niveau classe 3. J4J5 : Ascension du Mont Blanc. Avec Benjamin, nous avons fait appel, d’une part Ă  Jean Baptiste Deraeck, guide de haute montagne originaire de Belgique, pour la semaine, puis, d’autre part pour l’ascension du Mont Blanc, Ă  un quatriĂšme guide de haute montagne, Antoine Bletton qui habite Chamonix. Le Tour du Mont Blanc est un trek mythique, parcouru par des gĂ©nĂ©rations de marcheurs, un classique de la longue randonnĂ©e, sa distance est variable selon l’itinĂ©raire empruntĂ©, environ 200km et 15000m de dĂ©nivelĂ© Ă  parcourir en une dizaine de jours. La route passe par sept vallĂ©es autour du massif du Mont-blanc Chamonix ou Arve, Montjoie, VallĂ©e des Glaciers, Val Veny, Val Ferret, VallĂ©e d’Arpette et du Trient en Suisse. Les Ă©tapes de mon Tour du Mont-Blanc Les Houches – Refuge du Truc Refuge du Truc – Refuge du Col de la Croix du Bonhomme Refuge du Col de la Croix du Bonhomme – Refuge Elizabetta Refuge Elizabetta – Refuge Bertone Refuge Bertone – Refuge Elena Elena – Relais d’Arpette Relais d’Arpette – Refuge du Col de Balme Refuge du Col de Balme – Refuge de la FlĂ©gĂšre Refuge de la FlĂ©gĂšre – Les Houches L’idĂ©e m’est venue de faire le Tour du Mont-Blanc un peu plus d’un mois avant le dĂ©part, d’une part je ne savais pas oĂč partir pour mes vacances, pas envie de rester dans le bĂ©ton, d’autre part je suis dans une super forme, la meilleure depuis des annĂ©es j’ai donc envisagĂ© de partir sur plusieurs jours et ce trek m’est venu Ă  l’esprit, bien envie de faire le GR54 autour des Ecrins aussi mais je ne suis jamais allĂ© autour du Mont Blanc Ă  la diffĂ©rence de ce dernier oĂč je fais de nombreuses randos. L’ascension du Mont Blanc en elle-mĂȘme peut se faire avec un guide style stage UCPA, mais ça dure 2/3 jours, ça coĂ»te un bras genre 1000€, bref pas ce que je vise! Par contre en faire le tour, lĂ  ça commence Ă  m’intĂ©resser! Pareil on peut suivre un groupe encadrĂ© et ne porter que son sac de la journĂ©e, le reste Ă©tant transportĂ© jusqu’au prochain refuge par l’organisateur, coĂ»t de l’opĂ©ration plus de 600€, mais pas dans l’esprit
 Cette rando c’est aussi un dĂ©fi perso, je ne souhaitais pas spĂ©cialement partir seul, passionnĂ© de photo le poids du matĂ©riel ajoutĂ© Ă  celui du sac et de l’équipement ne me rĂ©jouit pas, mais personne n’est disponible ou ne veut/peut le faire dans les dates imparties, bref ça sera en solo, ce qui dans le fond sera aussi bien d’un point de vue personnel. Les conditions idĂ©ales sont donc rĂ©unies, partir dĂ©but Septembre m’évite les hordes de touristes sur les sentiers, randonnant Ă  la journĂ©e en tong
 La seule inconnue c’est la mĂ©tĂ©o, je ne peux que croiser les doigts pour que le temps soit magnifique
 Une fois le projet en tĂȘte ça n’a pas traĂźnĂ©, un WE pour sonder internet, recevoir le guide topo de la FĂ©dĂ©ration commandĂ© sur Amazon et je connaissais par cƓur le coin, mon itinĂ©raire Ă©tait fait, reste Ă  savoir si je m’y tiendrais ou si j’improviserai mais lĂ  est tout le plaisir ! Ma principale interrogation reste liĂ©e Ă  la mĂ©tĂ©o les refuges. Je pense y manger mais aller bivouaquer plus loin aprĂšs, mais si il fait un temps monstrueux je serais bien content d’y dormir, j’ai rĂ©ussi Ă  tous les rĂ©server sans acompte sauf le premier soir donc c’est une bonne chose, par contre si je veux improviser ça sera plus compliqué  Bref on verra
D’un point de vue organisation le Tour du Mont-Blanc est bien balisĂ©, sĂ©curisĂ©, on croise rĂ©guliĂšrement des villages, camping et refuges pour ravitailler. Sur la partie Italienne les commerçants parlent français, en Suisse l’Euro est acceptĂ©, bref que du bonheur
 Les Houches – Refuge du Truc ArrivĂ©e Ă  9h10 Ă  Saint Gervais, rĂ©veillĂ© peu avant, nuit impeccable, je chope mon train pour les Houches Ă  9h30 comme prĂ©vu, quelques wagons, super propres, neufs, le conducteur qui laisse la porte du poste de pilotage ouvert, ça change du RER
 A 10h c’est parti, le temps est magnifique je traverse l’Arve et entre dans Les Houches Ă  la recherche d’eau. A l’office de tourisme on m’indique un distributeur et oĂč remplir ma gourde juste Ă  cĂŽtĂ©, puis je me dirige vers le bout du village vers le dĂ©part officiel du Tour du Mont-Blanc ! En rĂ©alitĂ© ce n’est pas vraiment le dĂ©part officiel puisqu’on peut commencer oĂč l’on veut mais dans le topo officiel le Tour commence aux Houches et se dĂ©roule dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. MalgrĂ© cela ce n’est pas super bien indiquĂ©, avant le dĂ©part Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© du tĂ©lĂ©phĂ©rique maintenant il faut continuer un peu plus loin et trouver le panneau qui indique le Col de Voza et le Tour du Mont-Blanc Ă  2h05. J’avais lu que cette premiĂšre montĂ©e Ă©tait raide, c’est le cas de le dire, le premier quart d’heure est terrible et me fait limite douter, notamment sur le poids de mon sac Ă  dos, mais bon on serre les dents et on admire le paysage ! ArrivĂ© au Col de Voza il y a un petit train qui monte Ă  Bellevue ou redescend aux Houches, j’ai pris une bonne claque dĂ©jĂ  donc je vais voir le gars qui vend les ticket, heureusement pour moi celui qui arrive descend ! Je dis heureusement parce qu’évidemment le but c’est d’en chier
 De toute façon 25min plus tard je suis Ă  Bellevue, sur la variante qui bifurque donc au Col de Voza, je m’arrĂȘte manger un truc dans le resto qui trĂŽne lĂ . Un steak plus loin c’est reparti en direction de la passerelle qui passe sous le glacier de Bionnassay, chemin en forĂȘt, je suis tout seul, le pĂ©riple commence vraiment, le paysage change, je fais quelques photos et me dirige vers le Col du Tricot ! L’ascension n’est pas trop dure, je sens quand mĂȘme le poids du sac, et malgrĂ© l’entraĂźnement les pulsations cardiaques sont Ă©levĂ©es, je m’accorde une pause au Col et admire la vue superbe
 ! La descente du Col du Tricot est raide, heureusement je croise des bouquetins avec des petits qui traversent, ils sont tellement Ă  l’aise c’est incroyable ! En bas je passe entre les chalets du Miage, c’est vraiment joli, il y a des chevaux et aprĂšs une pause photo/pĂąte de fruit j’attaque la derniĂšre petite ascension de la journĂ©e pour monter sur le plateau en face du Col du Tricot oĂč je rejoins vers 17h30 mon 1er refuge, le Refuge du Truc. C’est un petit refuge, moins de 30 places, pas de douches, mais l’accueil est sympa. Il y a pas mal de monde, on me montre mes quartiers et je vais m’écrouler en haut de mon lit superposĂ© avant le repas servi Ă  19h comme la plupart du temps par la suite
 On mange une soupe, des pĂątes et une omelette, un gros bout de tomme et une crĂšme brĂ»lĂ©e en dessert, je fais connaissance avec quelques personnes dont Christian, Anne-Marie et Elizabeth avec qui je marcherai les derniers jours. Entre temps passage par l’étable et la traite des vaches, moment sympa, avec les petits veaux qui sont mis Ă  l’écart pendant ce temps lĂ . Je vais me coucher vers 21h30, commence un bouquin de Sylvain Tesson et m’endors vers 22h aprĂšs une premiĂšre journĂ©e relativement Ă©prouvante. Refuge du Truc – Refuge du Col de la Croix du Bonhomme RĂ©veil Ă  6h30, ça discute pas mal dans le dortoir, comme par la suite d’ailleurs, tous les gens qui y passent n’ont pas les mĂȘmes objectifs, ça va de la simple rando de 2h pour monter, passer la nuit et redescendre, Ă  la marche au long cours, du coup faut pas trop compter dormir passĂ© 6h/6h30 selon la notion du respect des gens prĂ©sents
 Ceci dit perso j’ai aucun problĂšme avec le bruit, je n’aurais mis des boule quiĂšs que 2 fois durant le Tour, et au final c’est bien agrĂ©able de manger chaud et d’avoir un toit concernant les tarifs prĂ©voir 40€ la demi-pension en moyenne. Le petit dĂ©j’ avec le lait maison, chocolat, pain, confiture/beurre est trĂšs bien, par contre le temps est mauvais comme la mĂ©tĂ©o l’avait prĂ©vu, il pleut pas mal, du coup dĂ©part en guĂȘtres/poncho vers 8h et quelques, heureusement la descente vers les Contamines-Montjoie passe rapidement dans la forĂȘt, je sens moins les gouttes et rapidement la pluie cesse. Je passe dans la ville, un peu de marche sur la route et on rattrape un chemin en parallĂšle, rien de particulier jusqu’à Notre Dame de la Gorge, jolie petite Chapelle baroque qui marque la fin de la route et le dĂ©but des sentiers pour un bon moment. Entre temps je largue un peu de bouffe pour allĂ©ger mon sac et me contente de moins d’eau vu les nombreuses possibilitĂ©s de ravitaillement
 La montĂ©e en forĂȘt aprĂšs la Chapelle est gĂ©niale, des torrents et voĂ»tes naturelles parsĂšment le chemin avant le passage au chalet de Nant-Borrant, suivi d’un replat qui conduit au chalet de la Balme oĂč je m’arrĂȘte manger pour recharger avant le petit » dĂ©nivelĂ© vers le Col du Bonhomme. Le coin est superbe, notamment la vue sur la vallĂ©e pendant la montĂ©e, par contre j’ai pas aimĂ© les pylĂŽnes Ă©lectriques dans le coin, surtout qu’ils alimentent mĂȘme pas le Refuge du Bonhomme alors qu’ils passent pas loin donc pas de douche chaude grĂące Ă  eux. S’ensuit la montĂ©e vers le Col du Bonhomme pour commencer, relativement difficile, Ă  mi-chemin je tombe sur les premiĂšres neiges, il commence Ă  faire vraiment froid, 5/10 degrĂ©s je pense, mais l’effort et le sac sur le dos me font rester au frais en chemise et veste. Ce n’est qu’au Col que je me prend le vent en pleine face et lĂ  c’est intenable, la tempĂ©rature dois maintenant s’approcher de zĂ©ro et avec le vent qu’il fait on doit descendre bien en dessous, heureusement il y a un petit abri oĂč tout le monde s’engouffre pour enfiler des couches supplĂ©mentaires
 J’enfile ma polaire et mon bonnet mais j’ai toujours froid, je fais 2/3 photos et regrette de ne pas avoir de gants, du coup j’enroule mon bandana autour de ma main droite, concernant la gauche on verra si elle devient bleue
 AprĂšs avoir quitter le Col on repasse sur un autre versant et le vent se fait moins violent, la progression continue avec un peu de neige partout, puis je tombe sur tout un troupeau de bouquetins, apparemment pas trĂšs farouches ils sont tous au repos un peu plus bas
Encore quelques dizaines de minutes et j’atteint le Col de la croix du Bonhomme puis redescend vers le Refuge du mĂȘme nom oĂč je m’engouffre rapidement dans la douce chaleur vers 16h40
 Ici c’est beaucoup plus grand que le 1er soir, plus d’une centaine de place je crois, mais tout est bien agencĂ©, dortoir de 4 spacieux, c’est un refuge CAF Club Alpin Français donc qui rĂ©pond Ă  leurs normes », ceci dit l’énergie provient des panneaux solaires et comme le temps Ă  Ă©tĂ© couvert plus d’eau chaude ou presque pour les douches, je m’y rend donc rapidement avant le troupeau, Ă  leur ouverture Ă  17h. Je fais la connaissance d’un traileur avec qui je partage le lit superposĂ©, il fait le Tour du Beaufortain et a effectuĂ© les 2 premiĂšres Ă©tapes en une fois, parti Ă  8h des Houches il est arrivĂ© vers 14h30 au Refuge, le tout avec un sac de 6/7Kg sur le dos, impressionnant
On parle course Ă  pied autour du repas, bonne ambiance avec 3 Australiens qui visitent l’Europe et en profite pour marcher dans le coin, par contre leur accent est pas Ă©vident Ă  comprendre ! Je me couche pas tard aprĂšs un peu de lecture, depuis 21h on ne voit plus Ă  5m dehors, il neige bien comme il faut ! Refuge du Col de la Croix du Bonhomme – Refuge Elizabetta Une journĂ©e exceptionnelle qui s’annonce, je me lĂšve vers 7h, aprĂšs le petit dĂ©jeunĂ© englouti je me renseigne sur la variante du Col de Fours que je souhaite faire, dehors il y a pas mal de neige et le topo indique des passages difficiles mais a priori pas de soucis, d’autres gens s’y rendent donc je n’hĂ©site pas une seconde, et je fais bien
 Il faut d’abord remonter au Col de la croix du Bonhomme, le ciel est parfaitement dĂ©gagĂ©, clair, et d’un bleu perçant, il ne fait pas trop froid c’est juste incroyable, le mauvais temps d’hier paie, les conditions ce matin sont Ă©poustouflantes je n’ai jamais ressenti ça
 Je shoote dans tous les sens avec mon reflex et l’ascension continue. C’est lĂ  que je rencontre pour la premiĂšre fois Dominique, un Lyonnais qui marche seul comme moi, trĂšs sympa, je marche avec lui une partie de la journĂ©e. Avec la neige et la caillasse arrive un moment oĂč il n’y a plus vraiment de sentier mais l’on voit toujours ici et lĂ  les balises blanches et rouges du Tour du Mont-Blanc, c’est super, et on finit par atteindre la TĂȘtes des Fours Ă  2665m. La vue est splendide, on est au dessus des nuages, le ciel est magnifique avec les lueurs matinales du soleil, vraiment le meilleur moment de mon voyage, cette vue, cette lumiĂšre, pour ceux qui se demandent pourquoi faire ça, vous comprendriez
 On revient ensuite sur nos pas pour rejoindre le Col des Fours, et descendre dans l’autre vallĂ©e, la pente est dĂ©sagrĂ©able, glissante et pleine d’eau, de petits ruisseaux qui viennent de la fonte des neiges, je porte des trails au pied, qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©es parfaites mĂȘme si certains critiquent le manque de tenue Ă  la cheville pour moi le seul dĂ©faut inhĂ©rent Ă  ce genre de chaussure est leur manque d’étanchĂ©itĂ©, j’avais les pieds un peu mouillĂ©s Ă  ce moment lĂ  et c’est Ă©vident que pour un trek en haute altitude avec de nombreux passages dans la neige il faut des chaussures de marches montantes mais ici en contrepartie elles sont respirantes et quelle libertĂ© pour marcher, sauter, il faut juste avoir un pas assuré  ArrivĂ© en bas se trouve la Ville des Glaciers, qui ne porte que le nom de ville » car c’est juste un micro hameau de quelques maisons et un parking avec des toilettes eau potable. AprĂšs une longue montĂ©e lĂ©gĂšre en bas de la vallĂ©e se dresse le Col de la Seigne, synonyme de frontiĂšre France/Italie mais le chemin est encore long, je m’arrĂȘte pour manger et test un lyophilisĂ© hachis parmentier et mon rĂ©chaud, impeccable, comme tous ceux que j’ai pu goĂ»ter Ă©tonnamment trĂšs bon
 L’ascension est ensuite interminable, peut-ĂȘtre parce que je me suis endormi pour une petite sieste au soleil et que j’ai bien cramé  Je croise de nombreux VTT et quelques traileurs qui me doublent, j’ai envie de me lancer et de courir avec eux mais avec ce sac c’est juste irrĂ©alisable
 Puis j’arrive au sommet oĂč il fait plutĂŽt froid en plein vent, malgrĂ© la vue je ne m’y attarde donc pas et redescend en direction du Rifugio Elizabetta oĂč j’arrive vers 17h environ. Je trouve le refuge bien petit vu d’en bas pour une capacitĂ© de 80 personnes, et en fait c’est un peu l’usine dans les dortoirs, des matelas disposĂ©s cĂŽte Ă  cĂŽte sur deux longueurs dans la piĂšce, vraiment Ă©troits, en gros chacun dispose de moins d’un mĂštre, c’est encore autre chose que les deux premiers soirs, je me trouve Ă  cĂŽtĂ© d’un anglais qui engage de suite la conversation, il est sympa et assez marrant il trimballe pas mal d’équipement et un bon nombres de guides et de cartes dont il me vante les mĂ©rites. Je prend une douche chaude 2€50 pour 18L d’eau chaude mais pendant le repas je suis pas dans mon assiette, le soleil m’a vraiment tapĂ© sur la tĂȘte dans l’aprĂšs-midi, j’enquille un doliprane et des litres d’eau toute la soirĂ©e, manger fait du bien et je tarde pas Ă  allez m’écrouler dans mon emplacement, je mets les boules quiĂšs au cas oĂč et la fatigue aidant je m’endors rapidement
 Refuge Elizabetta – Refuge Bertone La nuit Ă  Ă©tĂ© impeccable, je me lĂšve vers 6h30, grosse journĂ©e qui s’annonce, petit dĂ©j’ dĂ©sormais classique lait/chocolat, pain/beurre, miel et confiture. Le dĂ©part est tranquille, sentier en balcon, sur du plat comme hier soir, puis d’un coup le balisage indique un petit sentier Ă  droite, qui monte, trĂšs raide ! On prend de l’altitude, le temps est magnifique, quelques marmottes se dorent au soleil, et d’un coup, prĂšs d’un point d’eau, j’entends un berger hurler sur son patou, Kiki » et je les vois apparaĂźtre au bout du chemin, le chien Ă  fond la caisse derriĂšre une partie du troupeau, je m’arrĂȘte pour les observer, c’est impressionnant Ă  quelle vitesse cours le chien, dans tous les sens, et Ă  quel point il rĂ©pond aux ordres que lui donne son maĂźtre
 Je continue en passant au milieu du troupeau qui est complĂštement Ă©parpillĂ© malgrĂ© les efforts du chien, un peu plus loin en bas d’une montĂ©e je suis seul face Ă  une vache situĂ©e un peu plus haut, elle me fonce droit dessus, apparemment paniquĂ©e d’avoir perdu le troupeau, je fais tourner un bĂąton en l’air et elle s’arrĂȘte net Ă  2m de moi, me regarde deux secondes et repart Ă  pleine vitesse en direction du point d’eau
Vu le terrain je n’arrive pas Ă  comprendre, vu leur poids, comment elles arrivent Ă  ne pas se briser les articulations
 La marche continue, sur la gauche, le massif, sur la droite quelques petits lacs, je suis dans mon Ă©lĂ©ment ! AprĂšs avoir passĂ© l’Arp vieille infĂ©rieure et supĂ©rieure j’arrive vers 12h30 Ă  Maison Vieille oĂč un sympathique refuge est synonyme de repas, je commande un plat de spaghetti dĂ©licieuse livrĂ© avec un bol de parmesan pour 10€ que j’englouti en terrasse. Je repars rapidement pour m’arrĂȘter Ă  nouveau 15min plus tard pour une petite sieste d’une demi heure avec la vue sur Courmayeur, mais avant je croise un marcheur avec qui je discute un peu, il a un Ă©norme sac Ă  dos ça fait plaisir de voir quelqu’un plus chargĂ© que moi, il fait le Tour mais dans l’autre sens, en autonomie et en bivouac, il m’explique qu’en gĂ©nĂ©ral il arrive Ă  trouver des coins oĂč poser sa tente ma principale interrogation ne connaissant pas le terrain je ne sais jamais oĂč et quand je pourrais m’arrĂȘter, et puis faut dire que j’ai vraiment aimĂ© les refuges, les gens rencontrĂ©s et l’ambiance
, je lui signale le temps froid au Col du Bonhomme, il ne fait pas de variantes, je lui dis que c’est dommage car au final c’est vraiment des passages magnifiques et pas forcement plus SOUTENIR I-TREKKINGS ? Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin. Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici. Le top de nos partenaires par ordre alphabĂ©tique Allibert Trekking randos & treks Ă  travers le monde Alltricks boutique outdoor – Plus de 7 500 produits en dĂ©stockage Alpinstore boutique outdoor – Plus de 5 000 produits en dĂ©stockage ChilowĂ© le spĂ©cialiste de la micro-aventures en France Cimalp marque française outdoor – Jusqu’à -50% sur l’équipement de trek jusqu’au 8 aoĂ»t DĂ©cathlon boutique outdoor Ekosport boutique outdoor Hardloop boutique outdoor – dĂ©stockage sur plus de 11 000 produits jusqu’à -70% I-Run boutique outdoor – DĂ©couvrez les offres Ă©phĂ©mĂšres sur les montres connectĂ©es, les smartphones
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D’ailleurs je vais Ă  l’office de tourisme pour savoir oĂč je peux retirer du cash car je suis un peu court, je repars ensuite au feeling et me paume en partant trop Ă  gauche dans la ville par rapport Ă  mon objectif, il fait vraiment chaud comparĂ© aux tempĂ©ratures rencontrĂ©es jusque lĂ , je reviens sur mes pas et retrouve finalement mon chemin aprĂšs avoir tentĂ© de parlĂ© Ă  des gens en franç-Ital-glais sans trop de succĂšs ! DerniĂšre ascension de cette longue Ă©tape, la montĂ©e au refuge Bertone, 700m de dĂ©nivelĂ© environ, dans la forĂȘt, bien hard avec mon lourd bagage, je me fais doubler deux fois par une traileuse trĂšs affĂ»tĂ©e qui s’entraĂźne donc en montant en courant, vu sa vitesse et les rĂ©pĂ©titions de montĂ©e/descente je situe direct son niveau dans une fourchette trĂšs haute
Je maudis mon sac et rĂȘve Ă  nouveau de pouvoir en faire autant un jour
 J’arrive enfin au refuge Bertone, unanimement je crois le refuge le plus sympa du Tour, accueil impeccable, vue depuis la terrasse juste superbe sur Courmayeur, dortoir en mezzanine au top, sanitaires en bon Ă©tat et repas copieux et trĂšs bon, autant dire que j’ai Ă©tĂ© trĂšs content de mon passage ! En arrivant vers 17h je suis ceci dit dans un sale Ă©tat, je me prĂ©sente et il s’avĂšre que je n’ai pas rĂ©servĂ© alors que je croyais que si, pas de soucis il y a de la place, je demande au tenancier si il aurait quelque chose Ă  manger, il me propose du fromage, je lui dis pourquoi pas Ă  cette heure lĂ  je mangerai n’importe quoi d’façon, je l’attend installĂ© dehors et le voit arriver avec une Ă©norme assiette de charcuterie, fromage et pain, autant dire que ça dĂ©passe mes espĂ©rances mais j’ai tellement faim que je la finie en entier ! AprĂšs une douche chaude et m’ĂȘtre installĂ© dans la mezzanine du dortoir que j’aurai pour moi tout seul vu le peu de monde je bouquine un peu sur un transat en profitant de la vue extraordinaire
 Le repas, toujours vers 19h est classique, soupe, polenta, viande, fruit, on nous demande de finir le plat et aprĂšs ma collation en arrivant autant dire que je suis prĂšs a exploser ! On joue ensuite un peu aux cartes avec des personnes sympathiques dont Dominique le Lyonnais qui marchent sur les mĂȘmes traces que moi avant d’aller sombrer dans le sommeil
 Refuge Bertone – Refuge Elena DĂ©part vers 8h le lendemain matin pour la variante de la TĂȘte Bernarda, comme d’habitude je n’avais pas forcement prĂ©vu de passer par cet endroit mais c’est en prenant mon petit dĂ©j qu’un groupe de 3 personnes rencontrĂ© le 1er soir au Refuge du Truc va me convaincre que je ne peux pas envisager les choses autrement, rĂ©cupĂ©rant bien je n’hĂ©site pas longtemps et il va s’avĂ©rer que Anne-Marie, Christian et Elizabeth vont faire bien plus que de me conseiller un itinĂ©raire puisque Ă  partir de ce moment ils vont m’accueillir dans leur petit groupe pour ma plus grande chance mais j’y reviendrai
 La journĂ©e commence donc par une ascension au dessus du Refuge Bertone pour atteindre les crĂȘtes surplombant le Val Ferret en face du Massif des Grandes Jorasses, un seul mot magnifique
 La vue est vraiment exceptionnelle je ne regrette pas ce passage annexe, les balcons infĂ©rieurs Ă©tant sĂ»rement moins intĂ©ressants
 Nous passons donc par la TĂȘte Bernarda et de la Tronche, puis nous arrĂȘtons pour une pause dĂ©jeunĂ© un peu plus haut que le Refuge Bonatti auprĂšs duquel nous passerons en continuant vers le fond du Val Ferret. A ce moment le Refuge Elena est indiquĂ© Ă  2h15 de marche il me semble alors qu’il en faut plus, nous redescendons jusqu’en bas aux parkings avant de terminer la derniĂšre ascension de 40min jusqu’au Refuge, ce qui le rend facilement accessible, couplĂ© au fait qu’il soit vraiment grand on est bien loin du petit mais chaleureux Refuge Bertone d’hier soir ! Les dortoirs accueillent probablement une 50aine de personnes, les douches sont comme dans les piscines, de l’eau partout, la salle Ă  manger trĂšs bruyante mais le repas correct, des Australiens partagent notre table. On file tranquillement se coucher aprĂšs 21h et je sens tout de suite que l’ambiance va ĂȘtre tendue, plusieurs groupe sont prĂ©sents Alibert pour ne pas citer de nom et leur vision de la marche, du respect des autres ect n’est pas forcement la mĂȘme que la notre
Pour rĂ©sumer pas mal de bruit et de rires bien gras mais j’enfile les boules quiĂšs et je m’endors sans problĂšme comme d’habitude
 Le lendemain petit dĂ©j et dĂ©part vers le Col Ferret vers 8h, 8h15, pas une mauvaise expĂ©rience mais clairement pas le coup de cƓur du Tour ce Refuge, dommage que des Français donnent une telle image quand en comparaison un groupe d’une quinzaine de Japonais ont Ă©tĂ© irrĂ©prochables, y compris pendant la marche oĂč le dernier prĂ©vient la file qu’un marcheur va les doubler et ils se dĂ©calent tous sympathiquement, respect
 Refuge Elena – Relais d’Arpette Ce 6Ăšme jour de marche dĂ©bute donc par l’ascension du Col Ferret qui se dĂ©roule bien, en haut il fait froid mais la vue est belle, le Col marque la frontiĂšre Italo-suisse. Nous redescendons ensuite en direction de Ferret oĂč nous mangeons et attendons notre Navette pour Champex prononcĂ© ChampĂ© attention !. La navette, qui dessert aussi les Ă©coles donc on Ă©tait avec des petits Suisse, Ă©vite 4h de marche dans la vallĂ©e dont on peut trĂšs bien se passer, on regarde les chalets Suisse dĂ©filer par la vitre du bus, tout est propre, fleuri, impeccable ! A partir ce cette journĂ©e mon plan de dĂ©part sera modifiĂ©, pour plusieurs raisons, difficile de bivouaquer sans vraiment connaĂźtre le terrain, sans compter que je marche avec d’autres personnes et que j’apprĂ©cie particuliĂšrement l’ambiance des refuges la douche et le repas chaud n’y sont pas pour rien !, bref je me recale sur un Tour en 9 jours et je verrais au fil des jours comment ça Ă©volue
 On arrive Ă  Champex Lac, qui comme son nom l’indique possĂšde un joli lac sur son terrain. Nous attendons un peu que la supĂ©rette du coin ouvre comme en Italie tout est fermĂ© entre 12 et 16 en gros histoire de faire le plein de pain, fromage et viande puis nous nous dirigeons vers la montĂ©e qui nous amĂšnera au Relais d’Arpette. Pendant ce temps lĂ  un hĂ©lico fait des aller et retour pour emmener du bĂ©ton dans un grand bac au bout d’un cĂąble jusqu’en altitude, peut-ĂȘtre pour restaurer/agrandir un abri, c’est une sacrĂ©e logistique mais il n’y a pas d’autres moyens ! La petite ascension vers le Relais d’Arpette balisĂ©e en 45min est trĂšs sympa, en forĂȘt, avec un ruisseau amĂ©nagĂ© tout du long, trĂšs agrĂ©able pour finir cette journĂ©e de quasi repos ! Le relais est un refuge-hĂŽtel, mes compagnons devant partir Ă  4 personnes avant que l’une d’elle se blesse et doive renoncer et ayant rĂ©servĂ© 2 chambres me proposent d’en partager une, j’accepte avec joie ! Nous profitons de ce surcroĂźt de confort pour bien se reposer avant la plus longue journĂ©e du trek le lendemain vers le Col de Balme en passant par la fenĂȘtre d’Arpette. Relais d’Arpette – Refuge du Col de Balme Je me rĂ©veille en pleine forme pour attaquer cette nouvelle journĂ©e de grand soleil ! Nous partons vers 8h en direction de ce qui est apparemment appelĂ© le Galibier des Randonneurs comme j’ai pu le lire, la fenĂȘtre d’Arpette ! Le dĂ©but de la marche nous emmĂšne en face du Relais oĂč nous avons passĂ© la nuit puis il faut passer comme un verrou vers la droite pour arriver en vue de l’objectif qui d’en bas s’apparente effectivement donc Ă  une fenĂȘtre vers l’autre vallĂ©e. A partir de ce moment la progression s’effectue dans des pierriers, des gros rochers partout, j’adore, ça change un peu, je fais attention de ne pas me tordre les chevilles en sautant de l’un Ă  l’autre avec mes trails et on finit l’ascension par une pente plutĂŽt raide avant d’atteindre les 2665m ! J’en profite pour poser face Ă  la vallĂ©e pour le souvenir La vue est une nouvelle fois splendide, de l’autre cĂŽtĂ© apparaĂźt une vallĂ©e avec le Glacier de Trient, en haut nous croisons des traileurs bien Ă©quipĂ© qui sont montĂ©s trĂšs vite, je les prends en photo et ils repartent en courant dans la descente ! DĂ©jĂ  lĂ  ça me fait envie et c’est clair que cette rando n’est pas Ă©trangĂšre Ă  mon rĂ©cent intĂ©rĂȘt pour le trail, au contraire du sport, de la montagne, des limites repoussĂ©es, des paysages extra, comment ne pas succomber une fois qu’on y a goĂ»té  ! AprĂšs une courte pause nous attaquons la longue descente jusqu’au Chalet des Glaciers, nous nous arrĂȘtons dĂ©jeuner en route et je prend une glace Italienne dans le chalet Suisse ! Ensuite 2Ăšme difficultĂ© » de la journĂ©e aprĂšs les 1000m de dĂ©nivelĂ©s positifs du matin il faut remonter puisque nous sommes redescendus tout en bas de la vallĂ©e, 600m de dĂ©nivelĂ© plus loin nous atteignons un balcon que nous suivons ensuite jusqu’au Col de Balme oĂč nous nous arrĂȘtons Ă  la frontiĂšre franco-suisse dans le refuge du mĂȘme nom. Vu la distance et le dĂ©nivelĂ© le refuge est incontournable en passant par la variante, Ă  moins de se rallonger en allant Ă  Triend depuis le Chalet des Glaciers je suppose. Le problĂšme est qu’on est bien loin de l’accueil en Italie, ici c’est un couple d’anciens qui tient le refuge les Ă©tudiants qui les aident en Ă©tĂ© ne sont plus lĂ  et comme toutes les personnes ĂągĂ©s ils en ont marre de bosser on les comprends!, ils nous le disent carrĂ©ment eux-mĂȘme, vivement dans 15jours qu’ils redescendent dans la vallĂ©e chez eux
Bref sans ĂȘtre horrible non plus on sent qu’on dĂ©range un peu, surtout qu’au dĂ©but nous sommes les 4 seules personnes ! Les locaux sont vieux, mal entretenus, ça a besoins d’une bonne rĂ©novation, pourtant d’aspect extĂ©rieur le Refuge semble trĂšs bien ce n’est pas un refuge CAF Club Alpin Français donc non soumis Ă  leurs critĂšres d’exigences. Dans le dortoir des lits superposĂ©s qui font vraiment peur m’incite carrĂ©ment Ă  dormir par terre plutĂŽt que de risquer de tomber en pleine nuit ! Rien Ă  dire sur le dĂźner par contre, on parle un peu avec la tenante qui, on le sent est un peu dĂ©bordĂ©e, elle fait allusion Ă  l’Ultra Trail du Mont Blanc qui voit des dizaines de zombies, enfin traileurs, proche de la fin de course complĂštement extĂ©nuĂ©s dĂ©barquer dans son refuge et s’endormir un peu partout
 Une chienne avec une clochette dort Ă  cĂŽtĂ© de nous, elle nous explique que le matin quand elle ouvre la porte elle part Ă  la chasse Ă  la marmotte et revient parfois ensanglantĂ©, la clochette permettant de la localiser au besoin ! Puis pendant notre repas un marcheur arrive, vers 21h30, s’extirpant du dĂ©but de la nuit, il est complĂštement Ă©puisĂ©. Il parle anglais mais difficile de deviner d’oĂč il vient, la pauvre mamie ne maniant pas la langue de Shakespeare nous l’aidons Ă  faire la traduction, de toute façon il boit une biĂšre, mange la tarte aux myrtilles du dessert et laisse le reste du repas pour aller s’effondrer sur sa couchette
A priori il vient de GenĂšve et a attaquĂ© la mĂȘme Ă©tape que nous mais en partant de Champex sĂ»rement plus tard dans la matinĂ©e, et s’est fait refoulĂ© d’un autre refuge en amont, d’oĂč la longue journĂ©e qu’il s’est tapé  On n’est pas dĂ©rangĂ© par le monde durant la nuit au moins et nous partons nous coucher vers 22h aprĂšs cette longue mais trĂšs belle journĂ©e ! Refuge du Col de Balme – Refuge de la FlĂ©gĂšre Au rĂ©veil le temps est un peu nuageux, c’est le dĂ©but de la fin, y compris de la rando, ceci dit on a encore pas mal d’ensoleillement et de belles choses Ă  voir, on attaque donc la descente vers le Tour, Montroc
 Elizabeth nous quitte ici pour ne pas risquer ses genoux qui en ont vu des chemins en vue d’une autre rando dans pas longtemps, elle prendra la bus jusqu’aux Houches pour rĂ©cupĂ©rer sa voiture et rentrer ! Je continue donc avec Christian et Anne Marie, direction la variante du Lac Blanc, je l’avais repĂ©rĂ© depuis mes recherches tout au dĂ©but, un lieu apparemment magnifique mais que prĂ©cĂšde une sacrĂ©e montĂ©e ! AprĂšs TrĂ©-le-Champs on attaque la pente, on croise pas mal de monde, c’est dimanche, les gens se baladent ce qui est bien comparĂ© Ă  ici oĂč ils font les magasins, mais on est moins tranquille que les autres jours j’ai un peu regrettĂ© ça surtout arrivĂ© au Lac ! Pas mal de grimpeurs aussi car il y a des voies d’escalade naturelles sur le chemin, super coin ! Un peu plus haut on arrive sur des passages Ă  Ă©chelle, j’adore mais pareil un peu trop de monde, et d’enfants Ă  peine surveillĂ©s par leur parents
 Une fois au sommet on fait une pause dĂ©jeunĂ© en profitant de la vue sur le massif cĂŽtĂ© Français, avec la Mer de Glace en face, qui semble avoir bien reculĂ© depuis quelques annĂ©es, apparemment c’est pareil sur tous les glaciers
Vive le rĂ©chauffement climatique
 On repart ensuite en direction du fameux Lac Blanc que l’on atteint peu aprĂšs, c’est magnifique mais il y a foule surtout prĂšs du refuge du mĂȘme nom, tant pis on profite et on boit un coup avant d’aller voir le Lac qui est en deux parties de plus prĂšs
 La journĂ©e se termine par la descente sur la FlĂ©gĂšre oĂč notre dernier refuge se trouve, en arrivant je comprend pourquoi il y a autant de monde, c’est l’encombrement devant un gros tĂ©lĂ©phĂ©rique pour redescendre dans la vallĂ©e, par ce chemin on peut monter en tĂ©lĂ©phĂ©rique depuis Chamonix et atteindre le Lac en moins d’une heure
 Le refuge est pas mal, nous partageons un dortoir de 5 avec un couple de Japonais en vadrouille, on discute un peu avec le mari qui nous explique que le Tour du Mont-Blanc n’est qu’une Ă©tape de leur visite en Europe, comme pour la plupart des Ă©trangers venant de loin que j’ai pu rencontrer ! Les douches sont chaudes mais en mauvais Ă©tat, difficile de rĂ©gler la tempĂ©rature et les portes ne ferment pas ! Pendant le repas nous discutons avec un duo constituĂ© d’un jeune Allemand et de la mĂšre d’une de ses amies, Allemande aussi mais qui vient du Canada, je les avais dĂ©jĂ  vu notamment Ă  Bertone oĂč nous avions dormis dans le mĂȘme dortoir
 La prochaine fois je tenterai comme dans mon plan de dĂ©part de dormir prĂšs du Lac Blanc, le refuge est cher 48€ et rĂ©servation obligatoire mais la vue est splendide et des bouquetins descendent au Lac le soir
 Refuge de la FlĂ©gĂšre – Les Houches Ce lundi est Ă  priori le dernier jour de beau temps ce qui complique un peu mes plans, mon billet de retour est prĂ©vu pour le mercredi, j’avais vu large, je serais bien allĂ© Ă  Chamonix prendre le tĂ©lĂ©phĂ©rique pour monter au Pic du Midi admirer la vue mais si il pleut
Du coup je dĂ©cide de finir et d’improviser une fois aux Houches. On attaque donc la journĂ©e en marchant en balcon en face du massif, on se perd un peu au dĂ©but, le sentier n’est pas trĂšs clair et il faut dire qu’il y a des routes, des tĂ©lĂ©phĂ©riques dans tous les sens, je prĂ©fĂšrerais dĂ©cidemment bien plus le cĂŽtĂ© Italien
Le point positif c’est qu’il y a peu d’immeubles hors Chamonix, de ce cĂŽtĂ©-lĂ  ils ont Ă©vitĂ© l’anarchie ! On arrive au Col du BrĂ©vent, on repasse sur l’autre versant avec une nouvelle vue, le paysage est trĂšs rocailleux Ă  cet endroit, il y a encore quelques Ă©chelles Ă  passer en direction du sommet du BrĂ©vent, c’est Ă  cet endroit que je fais une rencontre dĂ©cisive pour la fin de mon voyage, je retombe sur Dominique avec qui j’avais marchĂ© le 3Ăšme jour au niveau du Col des Fours et passĂ© du temps en refuge. C’est une grosse coĂŻncidence car il allait attaquer la descente vers les Houches tandis que nous allions avec Christian et Anne-Marie monter au sommet du BrĂ©vent, nous discutons 2min, je lui explique que je suis un peu coincĂ© par le mauvais temps qui arrive et surtout les grĂšves SNCF prĂ©vues le lendemain, il me propose alors gentiment de me dĂ©poser Ă  la Gare de Lyon qui est tout prĂšs de chez lui ! Gros coup de chance ! Du coup je dis au revoir Ă  mes amis et continue le chemin avec lui d’un bon pas, nos atteignons le refuge de Bel-Achat oĂč nous nous arrĂȘtons manger et oĂč je rencontre une personne avec qui Dominique Ă  marchĂ© ces derniers jours, un QuĂ©bĂ©cois bien en forme qui monte les cols trĂšs trĂšs vite et qui va ensuite faire la Route des vins en Alsace avec un ami. On ne s’attarde pas et attaquons la longue descente finale vers les Houches, la fin se dĂ©roule en forĂȘt, un peu dur pour les jambes mais le plaisir de boucler la boucle est plus fort et c’est avec joie que nous arrivons aux Houches et buvons un coup avant de partir ! Pour la petite histoire nous arrivons vers 18h Ă  Lyon, je chope un TGV Ă  18h30 et j’arrive chez moi Ă  Cergy vers 21h30, rapide! Difficile de rĂ©sumer ce trek, le premier en solo pour moi, disons que ça n’a fait que renforcer mes convictions sur de nombreuses choses, que c’était fantastique d’un bout Ă  l’autre et que je ne peux que vous inviter Ă  vous lancer c’est la seule façon d’expĂ©rimenter ces sensations sublimes
 D’un point de vue personnel j’ai de trĂšs nombreux projets, entre autres le GR20 Tour de Corse qui est trĂšs trĂšs tentant, la NorvĂšge, le Kilimandjaro dĂ©couvert en dĂ©tail rĂ©cemment, le Haut Atlas au Maroc, le Canada, Les US et leurs Parcs Nationaux, toute l’AmĂ©rique du sud Bolivie/PĂ©rou/Chili et Argentine en premiers et le NĂ©pal bien sĂ»r
 Je remercie toutes les personnes que j’ai pu rencontrĂ©, car c’est ça et surtout ça aussi la route Ă  pied, en particulier Anne-Marie, Christian et Elizabeth ainsi que Dominique, vraiment super sympa ! Mention aussi aux membres des forums RandonnĂ©e lĂ©ger et David Manise pour leurs conseils! Epilogue L’ensemble des photos sont dispos dans cet album Photos Tour du Mont-Blanc 2010 En haut Ă  droite pour lancer un diaporama. D’un point de vue matĂ©riel le bilan est clair j’ai portĂ© ma tente pour rien, j’aurai pu remplacer mon sac de couchage par mon drap de soie et j’aurai pu me passer de ma popote, du gaz et du rĂ©chaud, bref j’aurai pu marcher avec 4Kg de moins, c’est vraiment la leçon que je retire de ce trek, pourtant je savais que le poids Ă©tait l’ennemi du marcheur mais j’envisageai plus de bivouacs, un plus grand besoin d’autonomie et dans ce cas ma liste est parfaite, si ce n’est de remplacer Ă  terme 2/3 objets une tente encore plus lĂ©gĂšre voir un tarp, un sac en duvet = Ă©norme gain de place et de poids, j’aime le synthĂ©tique mais faisant le choix de dormir relativement protĂ©gĂ© le duvet ne crains rien et une popote en titane. Il ne m’aura manquĂ© que des gants pendant 1h en particulier oĂč j’ai bien dĂ©gustĂ©, mais dĂ©sormais en montagne j’en emmĂšnerai toujours une paire fine, ça pĂšse pas grand-chose ! Pour mon prochain trek je reverrai un peu ma config, d’une part j’oublie le reflex, mĂȘme si je n’ai pas regrettĂ© de l’emmener mais un bon compact voir un micro 4/3 serait plus adaptĂ©, le reflex est a privilĂ©gier sur des sorties Ă  la journĂ©e ou 2/3jours, et surtout orientĂ© photo, c’est-Ă -dire oĂč on a le temps de prendre le temps d’en faire
 Je n’avais pas de sur-sac Ă  dos, j’en prendrai un, le poncho c’est bien ça couvre tout mais c’est pas respirant et pas fonctionnel, dans le cas d’une petite pluie oĂč l’on peut s’en passer avec une casquette et des vĂȘtements qui sĂšchent vite c’est utile de pouvoir quand mĂȘme recouvrir son sac Ă  dos qui lui doit ĂȘtre prĂ©servĂ© au maximum. J’envisagerai aussi un sac portĂ© Ă  l’avant ou au minimum une banane, durant ce trek mon Ă©tui reflex faisait office de pochette papier/argent ect, par contre je n’avait pas accĂšs au topo rapidement et ça peut-ĂȘtre gĂȘnant si le chemin n’est pas aussi bien balisĂ© que sur le Tour du Mont-Blanc. VoilĂ  j’espĂšre vous avoir donnĂ© envie, ça vaut le dĂ©placement ! Partir sur le Tour du Mont-Blanc

ParticipantsĂ  l’ascension du Mont-blanc par l’intĂ©grale de l’innominata: Pol. Phablo (le rĂ©dacteur) Pol et moi avons pas mal fait d’alpinisme et de voie de TA ensemble au cours de l’étĂ©. Nous souhaitons tous les deux passer le probatoire d’aspirant guide en 2015.

Stage Mont-Blanc Alta-Via Mont-Blanc Saint-Gervais 4810 m 5 jours PrĂ©paration altitude 2 jours Mont‑Blanc 3 jours Avec plus de 30 ans de pratique du Mont-Blanc depuis St Gervais par plusieurs itinĂ©raires, Alta-Via propose le stage de 5 jours qui lui parait le plus cohĂ©rent pour la rĂ©ussite de ce projet. Alta-Via propose une vraie prĂ©paration formatrice entre 3200 et 3600 mĂštres d’altitude, trĂšs utile pour vous rassurer, faciliter la sĂ©curitĂ© et votre confort pendant l’ascension, tester et amĂ©liorer autant que possible vos rĂ©actions Ă  l’altitude avec un sĂ©jour prĂ©alable de prĂšs de 30 heures au-delĂ  de 3300 m. Avant d’entreprendre ce stage de 5 jours il est fortement recommandĂ© d’avoir rĂ©alisĂ© l’étĂ© d’avant ou quelques semaines avant une dĂ©couverte de l’alpinisme sur des sommets de 4000 plus faciles, par exemple dans le Parc National du Grand Paradis ou sur les Sommets du Mont-RoseCette prĂ©paration n’est pas faite pour vous tester physiquement, nous gardons vos forces pour votre projet, le Mont-Blanc ! Nous aurons nĂ©anmoins un bon aperçu de vos capacitĂ©s Ă  rĂ©aliser l’ascension dans de bonnes conditions et pourrons vous proposer des solutions alternatives selon nos observations. Directement enchainĂ© avec la prĂ©paration, l’ascension du Mont-Blanc en 3 jours permet Ă  la fois une bonne rĂ©partition des Ă©tapes et des options supplĂ©mentaires selon la mĂ©tĂ©o et selon les dangers objectifs du moment, en particulier pour la traversĂ©e du couloir du GoĂ»ter. Stage Mont-Blanc Alta-Via5 jours PrĂ©paration altitude 2 jours Mont‑Blanc 3 jours Les points forts de ce stage - pas de grands groupes, seulement des cordĂ©es de 1 ou 2 participants avec un guide pendant les 5 jours, c’est la solution pour une prĂ©paration adaptĂ©e se dĂ©roulant en altitude. - PrĂ©paration trĂšs complĂšte et efficace, en altitude, dans un secteur glaciaire magnifique, orientĂ©e 100% sur votre objectif, le Mont-Blanc par le GoĂ»ter. - Nuit au refuge du Nid d’Aigle sauf en 2023 oĂč le Nid d’Aigle sera fermĂ© pour travaux pour monter au refuge du GoĂ»ter Ă  la bonne heure. - Ascension du Mont-Blanc en 3 jours, tout en souplesse. - Des guides aux qualitĂ©s humaines reconnues, de l’équipe Alta-Via. Pas de guide taxi chez nous. - Report de l’ascension en cas de mĂ©tĂ©o ou conditions dĂ©favorables ou autre 4000 en vallĂ©e d’Aoste. PROGRAMME AU JOUR LE JOUR Jour 1 Skyway - refuge Torino Apprentissage et ascensions alentoursTransfert avec votre vĂ©hicule du cĂŽtĂ© italien du tunnel du Mont-Blanc. AccĂšs au refuge Torino avec le tĂ©lĂ©phĂ©rique du Skyway. Evolution sur glacier neige/glace, Ă©volution en terrain mixte rocher/neige avec crampons, apprentissage de la marche en cordĂ©e. Programme souple suivant les capacitĂ©s de la cordĂ©e, les conditions de la montagne et la forme effective des particpiants. GĂ©nĂ©ralement ascension ou traversĂ©e de l’Aiguille de Toule, 3538 m, ou de l’aiguille d’EntrĂšves, 3604 m, et/ou arĂȘte de la Vierge ou petit Flambeau. Nuit au refuge Torino, 3375 m.+400 Ă  700 m. Niveau F Ă  PD+. 5-6 h de marche et d’alpinismeJour 2 Skyway - refuge Torino Aiguilles MarbrĂ©es retour Ă  Chamonix MontĂ©e au 1er refuge du Mont-Blanc Nid d’Aigle 2400 m en 2022, TĂȘte Rousse 3167 m en 2023Lever Ă  l’aube pour bĂ©nĂ©ficier de bonnes conditions. Programme suivant les rĂ©alisations de la veille et les conditions de la montagne. En gĂ©nĂ©ral ascension ou traversĂ©e des Aiguilles MarbrĂ©es. Retour en fin de matinĂ©e en tĂ©lĂ©phĂ©rique dans la vallĂ©e puis retour Ă  Chamonix par le tunnel du Mont-Blanc. Repas debriefing/briefing avec le guide. DĂ©part vers le Mont-Blanc depuis les Houches avec tĂ©lĂ©phĂ©rique de Bellevue 1800 m, puis avec le TMB tramway du Mont-Blanc jusqu’au terminus du Nid d’Aigle Ă  2372 m. 2022 de lĂ  en 15 minutes de marche au petit refuge du Nid d’Aigle, 2400 m, pour passer la nuit. Ce refuge ferme le 18 septembre 2022 et restera fermĂ© toute l’annĂ©e 2023 pour de lĂ  en 2h30 montĂ©e au glacier de TĂȘte Rousse avec plusieurs passages exposĂ©s et Ă©quipĂ©s de cĂąbles que l’on traverse facilement pour atteindre le refuge de la TĂȘte Rousse Ă  3167 mĂštres. Utilisation des crampons et de la corde suivant les conditions. Nuit en dortoir au refuge de TĂȘte Rousse 3167 m.+/- 400 m le matin, +800 m l’aprĂšs-midi en 2023. Niveau F Ă  PD+. 6-8 h de marche et d’alpinismeJour 3 Refuge du GoĂ»ter 3835 mDĂ©part Ă  l’aube en 2022 par les Rognes puis le glacier de TĂȘte Rousse 3167 m pour l’ascension l’aiguille du GoĂ»ter, le passage technique de la journĂ©e, avec la traversĂ©e du grand couloir. Suivent des passages en rochers raides, par endroit Ă©quipĂ©s de cĂąbles, parfois secs, parfois en neige, parfois verglacĂ©s. Utilisation des crampons suivant les conditions. Nuit en dortoir au refuge du GoĂ»ter, 3835 +1450 m. 5 heures de marche et d’ +700 m, 3 heures l’ 4 Mont-Blanc, 4810 m - refuge du GoĂ»ter, 3835 mHoraire de lever suivant les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques, entre 2 heures et 7 heures, puis dĂ©part encordĂ©s en crampons, d’abord par des pentes glaciaires moyennement redressĂ©es jusqu’au DĂŽme du GoĂ»ter, 4304 m, et au refuge-bivouac Vallot, 4362 m, puis par l’arĂȘte des Bosses, Ă©troite et parfois cornichĂ©e et crevassĂ©e, jusqu’au toit des Alpes, 4810 m. Descente par le mĂȘme itinĂ©raire jusqu’au refuge du en dortoir au refuge du GoĂ»ter, 3835 m.+/- 1100 m, 6-7h d’alpinismeJour 5 Descente du refuge du GoĂ»ter - Saint-GervaisLever Ă  l’aube pour redescendre le raide versant ouest sous le refuge du GoĂ»ter, puis l’itinĂ©raire, trĂšs escarpĂ© au dĂ©part, entre TĂȘte-Rousse et le Nid d’Aigle. Descente Ă  Bellevue avec tramway du Mont-Blanc ou Ă  pied quand il ne fonctionne pas les pannes ne sont pas rares, puis en tĂ©lĂ©phĂ©rique jusqu’aux Houches. SĂ©paration aux Houches en milieu de m. 4 heures d’alpinisme et de marcheLe programme reste indicatif, le ou les guides encadrant ce sĂ©jour pourront ĂȘtre amenĂ©s Ă  modifier celui-ci en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques, des conditions de la montagne et de la forme effective des participants. NIVEAU REQUIS Une trĂšs bonne santĂ© et une excellente condition physique sont requises. L’expĂ©rience de l’alpinisme, de la marche en crampons encordĂ©s est trĂšs conseillĂ©e, mais la pratique de la randonnĂ©e alpine est indispensable, mĂȘme pour les gens trĂšs sportifs. Une expĂ©rience de ses rĂ©actions Ă  l’altitude est recommandĂ©e, elle sera un plus pour la rĂ©ussite de votre projet. Etapes Ă©prouvantes, dans un environnement difficile, du fait de l’altitude et de conditions climatiques parfois extrĂȘmes, mĂȘme en plein sur la prĂ©paration physique Avant t’entreprendre ce stage de 5 jours il est fortement recommandĂ© d’avoir rĂ©alisĂ© l’étĂ© d’avant ou quelques semaines avant une dĂ©couverte de l’alpinisme sur des sommets de 4000 plus faciles, par exemple dans le Parc National du Grand Paradis ou sur les Sommets du Mont-Rose Tarif par personne2022 & 2023 Avec un guide en privĂ©Avec un guide juste pour vous seul ou avec vos proches ou entre amis. Vous choisissez vos dates. 2474 € par 😎 si vous ĂȘtes 2 ou 4 2950 € par 😎 si vous ĂȘtes 3 4220 € si vous ĂȘtes seul avec le guide Dates de juin Ă  mi septembreRĂ©servations ouvertes pour l’étĂ© 2023 Pourquoi un stage ? Il ne s’agit pas d’un programme d’entrainement physique, mĂȘme si nous vĂ©rifions un peu vos capacitĂ©s pendant la prĂ©paration. L’entrainement physique se fait plusieurs mois Ă  l’avance. C’est Ă  vous d’ĂȘtre bien entrainĂ©, sans concession, certaines personnes sous-estiment la difficultĂ© et la longueur de l’ascension, pensent ĂȘtre prĂȘts et doivent faire demi-tour. Cela entraine parfois un peu de frustration, autant pour nos participants que pour nos guides encadrants, qui espĂšrent toujours la rĂ©ussite. Effectuer un stage permet de mieux se connaĂźtre, de vous former aux techniques de base ce qui garantit une meilleure expĂ©rience de l’ascension, une sĂ©curitĂ© augmentĂ©e et plus de plaisir. De plus l’accommodation Ă  l’altitude pendant la prĂ©paration, bien que rĂ©duite Ă  minima il faudrait au moins 10 jours et elle se fait en seulement 2 jours, augmente vraiment les taux de rĂ©ussite, en diminuant le risque de MAM et l’inconfort liĂ© Ă  l’altitude. Passer plus de 24 heures Ă  3200-3600 mĂštres crĂ©e un choc Ă  l’altitude, trĂšs bĂ©nĂ©fique. ENCADREMENT par un guide de haute montagne Maximum 2 personnes par guide HÉBERGEMENT En dortoir de refuge de haute-montagne gardĂ© aux installations sanitaires sommaires RENDEZ-VOUS Chez Alta-Via Ă  Saint Gervais la veille Ă  18h30 Le premier jour du stage, Ă  8h00 devant le tĂ©lĂ©phĂ©rique de Bellevue aux Houches, vallĂ©e de Chamonix LISTE INDICATIVE DU MATÉRIEL MatĂ©riel utile et conseillĂ© Raid glaciaire - alpinisme d’étĂ© exemples en images Carte d’identitĂ© Carte Vitale Carte europĂ©enne de maladie Assurance assistance tĂ©lĂ©phone et n° de contrat si assurance hors Alta-Via * = disponible en location dans le kit classique et le kit Ă©largi * Chaussures de haute montagne semi-rigides * Crampons avec anti-bottes adaptĂ©s et rĂ©glĂ©s aux chaussures de montagne * Baudrier avec longe + mousqueton de sĂ©curitĂ© * Piolet d’alpinisme * Casque d’alpinisme ou d’escalade ** = disponible en location dans le kit Ă©largi ** BĂątons tĂ©lescopiques de marche 1 ou 2 ** GuĂȘtres ** Sac Ă  dos environ 25-35 litres avec fixations pour le piolet ** Lampe frontale lĂ©gĂšre Lunettes de glacier classe 4 recommandĂ©e Masque de ski pour les sommets Ă  plus de 4000 mĂštres Gros gants chauds impermĂ©ables + petits gants en fibre synthĂ©tique ou cuir Bonnet chaud Tour de cou Casquette ou bob Pantalon de montagne Ă©pais dĂ©perlant ou pantalon fin + collant Sur pantalon Ă©tanche au vent et Ă  la pluie Pull-over chaud ou veste en fibre polaire ou veste soft-shell Veste doudoune fine et lĂ©gĂšre pour les sommets Ă  plus de 4000 mĂštres ou par grand froid Veste fonctionnelle Ă©tanche Ă  la pluie et au vent avec capuche enveloppante Tee-shirt / chemise Ă  manches longues technique et respirant Chaussettes de montagne techniques CrĂšme solaire + CrĂšme de protection pour les lĂšvres Bandes adhĂ©sives prĂ©vention des ampoules MĂ©dicaments personnels Papier toilette / mouchoirs en papier / lingettes Gourde ou Thermos ou poche Ă  eau suivant froid et altitude Vivres de course barres de cĂ©rĂ©ales, Ă©nergĂ©tiques ou chocolatĂ©es, fruits secsSac plastique pour protĂ©ger les effets dans le sac en cas de pluie Pour le refuge, un kit de toilette le plus lĂ©ger possible petite brosse Ă  dent, mini tube dentifrice, serviette compacte en microfibres Drap-sac de couchage existe en soie 110g, polyester 260g, coton 400g ou en laine 400g pour dormir dans les couvertures ou couettes des refuges Protection d’oreiller un simple carrĂ© de tissu ou linge lĂ©ger suffit, ou un pull/veste/tee-shirt Sous-vĂȘtements de rechange Ă  limiter pour raison de poids du sac ASSURANCES OBLIGATOIRES OU FACULTATIVES Alta-Via ne saurait se substituer Ă  la responsabilitĂ© civile individuelle de chacun. Il est donc indispensable de possĂ©der une assurance en responsabilitĂ© civile pour participer Ă  nos sĂ©jours et voyages. Il est fortement conseillĂ© de possĂ©der une assurance couvrant les frais d'annulation, perte ou vol de bagages et interruption de voyage. Il est obligatoire d’ĂȘtre couvert en assistance, rapatriement, recherche et secours pour participer Ă  nos sĂ©jours et voyages il appartient au participant de vĂ©rifier, en prĂ©alable Ă  son inscription, les risques pour lesquels il est dĂ©jĂ  couvert. ASSURANCES PROPOSÉES PAR ALTA-VIA Inscription Demande VisiterChamonix Mont-Blanc l’étĂ© est la saison idĂ©ale pour la randonnĂ©e et monter Ă  l’Aiguille du Midi. Les refuges sont ouverts Ă©galement, principalement, en Ă©tĂ©. La saison bat son plein et vous ĂȘtes sĂ»rs que tout sera
Greg CARON nous partage son expĂ©rience de son ascension du Mont-Blanc Informations pour prĂ©parer l’ascension du Mont Blanc Date du projet Les 13, 14 et 15juin 2017 Lieu Le sommet du Mont Blanc, 4810m, Chamonix, Haute Savoie, France. Participants Ă  l’ascension du Mont Blanc Greg et Flo, deux amis, alpinistes amateurs habituĂ©s Ă  Ă©voluer ensemble sur la mĂȘme corde et la mĂȘme longueur d’ondes. OĂč dormir durant l’ascension du Mont Blanc ? Au dĂ©part des Houches, de Chamonix, de Saint Gervais, les lieux de bivouac, les hĂŽtels, les gites sont nombreux, mais pour notre part, nous avons choisi le bivouac sur le parking Ă  Bionassay Saint Gervais la veille du dĂ©part, et nous avions rĂ©servĂ© un Air B&B Ă  Chamonix pour la nuit du retour. Pendant l’ascension nous avons profitĂ© des refuges de TĂȘte Rousse 46,90 € le premier soir, et Le mythique refuge du GoĂ»ter 60€ pour le second. Pour ces refuges, la rĂ©servation est obligatoire. Refuge TĂȘte Rousse Refuge du GoĂ»ter OĂč se restaurer ? Les refuges de tĂȘte rousse et du goĂ»ter proposent les repas et petits dĂ©jeuners, mais leur difficultĂ© d’accĂšs les oblige Ă  se faire livrer par hĂ©licoptĂšre, du coup les tarifs des repas s’en font ressentir
 pour TĂȘte Rousse la bouteille d’eau coĂ»te 6€, le repas complet 27€ et au refuge du goĂ»ter c’est un peu plus cher
 Pour notre part, nous avons fait le choix d’emmener notre rĂ©chaud Ă  gaz ainsi que des plats lyophilisĂ©s. Des Salle rĂ©chaud » Ă©tant accessibles gratuitement dans chacun des deux refuges, nous n’avions ainsi qu’à acheter de l’eau. Office de tourisme Office du tourisme de Chamonix Quoi d’autre dans les environs Le massif du mont blanc offre des possibilitĂ©s illimitĂ©es dans Ă©normĂ©ment de domaines, que ce soit pour le tourisme, la culture, ou pour tous les sports de montagne, c’est pourquoi il est mondialement reconnu. Liens internet Pour les alpinistes souhaitant gravir par eux mĂȘme le mont blanc, le site Objectif Mont-Blanc dĂ©taille toutes les Ă©tapes, du sac Ă  dos Ă  l’ascension en passant par la prĂ©paration physique. Il faut tout de mĂȘme rappeler que cette ascension est l’affaire d’alpinistes, et non de randonneurs
 Les dangers y sont multiples et je ne peux que vous recommander de vous faire accompagner par un guide professionnel. Retrouvez le film de notre ascension ici Deux tocards au sommet du Mont Blanc Naissance du projet Discussion d’un Ă©tĂ© Juillet 2016, une soirĂ©e arrosĂ©e, quelque part dans le nord de la France
 Alors que nous discutons du projet que j’ai de repartir en trek en Laponie avec la Tarp Team en septembre qui arrive, un ami qui ne fait pas partie de l’aventure m’interpelle. Moi tu vois, ça m’ferait bien mal de dormir en tente sous la pluie, et marcher dans la forĂȘt pendant 10 jours en portant un sac super lourd
 Je vois vraiment pas pourquoi tu t’infliges ça ! » En amoureux de la nature que je suis, je tente de le convaincre des bienfaits de l’aventure, du grand air, etc
 et on finit par tomber d’accord sur un point. Il aime la montagne
 Rappelons le contexte de la discussion, Ă©mĂ©chĂ©s que nous sommes, on se lance un dĂ©fi Moi un jour je t’emmĂšnerai randonner en montagne, et ça te plaira ! Lui ok, chiche, emmĂšne-moi au sommet du mont blanc ! Un check lĂ -dessus, le pari est lancĂ©, en juin prochain on s’attaque au toit de l’Europe. Pour une rĂ©elle ascension Durant les jours suivants, les idĂ©es plus claires, je prends conscience de ma responsabilitĂ©. Alpiniste amateur, pas hyper expĂ©rimentĂ© je viens de m’engager comme guide pour emmener mon pote qui n’a aucune connaissance de la montagne au sommet du mont blanc. Je dĂ©croche donc mon tĂ©lĂ©phone pour appeler mon ami et compagnon de cordĂ©e habituel, Flo qui, lui, saura me conseiller
 Flo est super emballĂ©, maintenant que je lui en ai parlĂ©, il faut monter le projet, nous deux on y va. Par contre ne connaissant pas mon pote Ă  l’origine du dĂ©fi, il me laisse seul juge quant Ă  savoir si on l’embarque ou non
 Moi je sais que le gaillard est une force de la nature, il est fiable et n’a peur de rien. Mais il ne connait pas la montagne et il n’est pas du tout sportif
 Ça craint, mais en un an, on peut lui forger une condition physique, et encordĂ©s Ă  3, on peut l’encadrer. Le dĂ©lire dure un moment, un autre pote nous fait part de son souhait de participer, je leur envoie plein de vidĂ©os pour leur faire prendre conscience de l’engagement nĂ©cessaire et des dangers rĂ©els qu’on va rencontrer
 Et cela suffira Ă  les dĂ©courager. Nous voilĂ  donc Ă  deux, Flo et moi, lancĂ©s dans la quĂȘte d’une nouvelle aventure ! PrĂ©paration Ă  l’ascension Nous y voilĂ  ! Le trek en Laponie est passĂ©, la saison hivernale touche Ă  sa fin, il est temps de se prĂ©parer pour gravir le toit de l’Europe. Ni Flo ni moi ne sommes des alpinistes confirmĂ©s, mais nous partons rĂ©guliĂšrement pour des courses vers les 3000 des alpes du sud, en Ă©tĂ© comme en hiver, on sait utiliser les crampons, le piolet, et Ă  nous deux, on accumule assez de connaissances sur les techniques de corde et la montagne pour que ce projet ait des chances d’aboutir. Nous sommes conscients des risques encourus, et une analyse dĂ©taillĂ©e des topos et autres retours d’expĂ©riences, nous permettra de les situer dans notre progression
 Pour ce qui est du physique, on se fera chacun de son cĂŽtĂ© un petit programme d’affutage, Ă  base de course Ă  pied et d’arrĂȘt du tabac pour ma part, mais on est dĂ©jĂ  assez sportifs, ça ne nous inquiĂšte pas plus que ça. Restent les congĂ©s
 on habite Ă  1200km l’un de l’autre, on devra donc se rejoindre Ă  Chamonix, mais le crĂ©neau que nous arrivons Ă  nous trouver en commun est assez court, 4 jours. On peut dĂ©jĂ  faire une croix sur les randos d’acclimatation Ă  l’altitude
 ça sera un aller-retour direct pour le sommet ! Ce qui multiplie nos chances d’abandon pour cause de MAM le Mal Aigu des Montagnes. Flo viendra Ă  Chamonix en voiture pour me rĂ©cupĂ©rer Ă  la gare routiĂšre, pour moi c’est bus de nuit Ă  l’aller / covoiturage au retour. L’ascension du Mont Blanc AprĂšs une horrible nuit dans un bus bondĂ© en route pour l’Italie, je me retrouve Ă  Chamonix, en jeans/T-shirt manches longues, par 35°C avec un Ă©norme sac sur le dos et un deuxiĂšme sur le ventre. Flo est en retard, ce qui me laisse le temps d’aller louer mes crampons, boire une biĂšre, faire des emplettes de souvenirs pour mon fiston, et mĂȘme rĂ©server une chambre pour le dernier soir sur Chamonix
 Puis il arrive enfin, et nous reprenons la voiture direction le hameau de Bionassay, d’oĂč nous avons prĂ©vu de dĂ©marrer l’ascension. Ce point de dĂ©part n’est pas le plus frĂ©quemment utilisĂ© pour attaquer la voie normale du Mont Blanc. En gĂ©nĂ©ral, les alpinistes prĂ©fĂšrent emprunter le tramway du mont blanc qui les dĂ©pose Ă  presque 2400m d’altitude, pile sur le bon itinĂ©raire
. Mais pas de chance pour nous, il ne dĂ©marre sa saison que dans 3 jours
 Alors pour nous, ce sera bivouac Ă  Bionassay, et on dĂ©marrera de 1400m
 Jour 1 une randonnĂ©e alpine et ferroviaire DĂ©part de Bionassay RĂ©veil de bonne heure dans la tente Ă  Bionassay, on se fait un petit dĂ©jeuner bien copieux avec le gros rĂ©chaud Ă  gaz de Flo qu’on laissera dans la voiture. On en profite pour s’allĂ©ger au maximum, et on y laisse tout ce qui n’est pas strictement nĂ©cessaire, puis on se met en route vers le parking du Crozat 1420m qui sera notre point de dĂ©part. Notre point de dĂ©part Le chemin dĂ©marre tranquillement vers le nid d’aigle, qui d’aprĂšs les panneaux se trouve Ă  3h15 d’ici. La journĂ©e est radieuse, il fait frais, les conditions sont idĂ©ales, et les prĂ©visions semblent rester au beau pour toute notre ascension. Le Glacier de Bionassay est visible au loin. On doit normalement longer son flanc gauche pour atteindre le Nid d’aigle ce qui reprĂ©sentera presque la moitiĂ© de notre premiĂšre journĂ©e de marche. La montĂ©e au nid d’aigle par les rails En s’approchant du glacier on croise plusieurs panneaux nous indiquant que le chemin du nid d’aigle est fermĂ©, ce qui ne nous pose pas de problĂšme car nous sommes Ă©quipĂ©s de matĂ©riel d’alpinisme, il doit juste ĂȘtre fermĂ© pour les randonneurs
 Mais arrivĂ©s Ă  un croisement, un choix s’impose Ă  nous passer le ruban et poursuivre sur le chemin fermĂ©, ou modifier notre itinĂ©raire pour un dĂ©tour de plus d’une heure par le plateau de Bellevue
 Le truc c’est que notre itinĂ©raire original nous fait emprunter des Ă©chelles et un pont. Que fera t’on si le chemin est fermĂ© pour absence des Ă©chelles ou du pont ? Le dĂ©tour serait alors Ă©norme car il nous faudrait rebrousser chemin dans une heure avant de finalement faire le dĂ©tour de Bellevue
 Passage par le plateau de Bellevue Histoire d’assurer le coup, on ne tente pas le diable et on monte Ă  Bellevue. ArrivĂ©s sur ce plateau, il ne nous reste qu’à suivre les rails du tramway. Ils montent directement au nid d’aigle, mais le tramway ne dĂ©marre sa saison dans 3 jours. La montĂ©e est interminable
 Il n’y a rien de plus long que de longer des rails si longtemps. Heureusement le panorama est superbe ! On croise deux locomotives de maintenance qui font des allers-retours sur les voies pour vĂ©rifier leur fonctionnement avant l’ouverture. Bien Ă©videmment, ils n’ont pas le droit de nous prendre en stop
 Mais aprĂšs deux tunnels, nous atteignons le Nid d’Aigle. Vue d’ensemble de notre point de dĂ©part au nid d’aigle Maintenant on attaque la montĂ©e vers la baraque des Rognes, une cabane en pierre Ă  l’abandon oĂč l’on a prĂ©vu de dormir pour Ă©conomiser une nuitĂ©e en refuge payant Ă  TĂȘte Rousse. Du coup, on a pris les duvets, ce qui nous ajoute du poids
 Un bouquetin sous TĂȘte-Rousse Dans le pierrier qui mĂšne aux rognes, on tombe sur une Ă©quipe sympathique de nordistes, en route aussi pour le sommet, ils sont accompagnĂ©s par deux guides qui n’ont pas eu les mĂȘmes prĂ©visions mĂ©tĂ©o que nous, ils nous conseillent de monter Ă  TĂȘte Rousse ce soir pour tenter le sommet demain en doublant les Ă©tapes, parce que la mĂ©tĂ©o se gĂąte dĂšs la fin de journĂ©e 
 De toute façon, il est Ă  peine midi, on arrive aux rognes, et on ne compte pas passer notre aprĂšs-midi Ă  glander sur une banquette de pierre, donc on choisit de pousser jusque TĂȘte Rousse. L’ambiance y sera meilleure, on aura moins Ă  parcourir demain, et cet aprĂšs-midi on continue de marcher
 Entre Rognes et TĂȘte Rousse Dans la portion entre les Rognes et TĂȘte Rousse, la piste se redresse, on commence Ă  surplomber un peu de vide, et le paysage de haute montagne commence Ă  se faire sentir. On croise nos premiers bouquetins, les premiers nĂ©vĂ©s, quelques cĂąbles fixes sĂ©curisent des petits passages dĂ©licats, mais pour le moment, on n’a pas besoin de s’y assurer. Puis au sommet de l’arrĂȘte, on arrive sur le glacier, et le refuge de TĂȘte Rousse apparait, suspendu au-dessus du vide. Le refuge de TĂȘte Rousse D’ici, l’aiguille du goĂ»ter nous dĂ©voile sa face ouest toute entiĂšre. On voit dĂ©jĂ  le cĂ©lĂšbre refuge dans lequel on dormira demain, le plus haut d’Europe, Il parait si proche ! On peut dĂ©jĂ  lire toute notre ascension Ă  venir, et mĂȘme le redoutable couloir de la mort qu’il nous faudra traverser. De nombreux craquements se font entendre, ce sont des pierres et des rochers qui se fracassent en dĂ©valant le couloir du goĂ»ter. C’est terrifiant pour demain ! Et de l’autre cotĂ© sur le glacier de Bionassay, ce sont carrĂ©ment des explosions qui tranchent le silence de la montagne les ruptures de sĂ©racs. Vue de la terrasse du refuge Nous sommes en milieu d’aprĂšs-midi, et notre journĂ©e de marche est terminĂ©e. MalgrĂ© le fait que nous n’ayons pas rĂ©servĂ©, il reste de la place et la gardienne nous attribue nos couchettes. Le refuge est plein de vie, environ 60 personnes s’occupent, certains sont accoudĂ©s au bar, d’autres dans les couchettes, ou jouent Ă  des jeux de sociĂ©tĂ© sur les tables du rĂ©fectoire. On ne regrette pas notre choix d’avoir poussĂ© jusqu’ici. Repos et mĂ©tĂ©o Le sujet de conversation est clairement orientĂ© mĂ©tĂ©o, les avis divergent, mais les plus pessimistes songent dĂ©jĂ  Ă  rentrer demain matin. Flo et moi dĂ©cidons d’attendre de voir par nous mĂȘme au rĂ©veil, mais pour le moment, on garde l’objectif en vue ! Le glacier de Bionassay, vu depuis TĂȘte Rousse On discute une paire d’heures avec nos colocataires, on se fait une petite partie de scrabble. Puis on se fait Ă  manger soupes en sachets, spaghetti, saucisson. En profitant de la salle Ă  rĂ©chauds mise Ă  notre disposition. AprĂšs un dernier tour dehors sur la corniche pour admirer le coucher du soleil, Il est 22h quand le refuge s’endort, tous remplis de doutes quant Ă  la suite de notre ascension
 Jour 2 l’escalade rocheuse et le couloir de la mort Tentative et mĂ©tĂ©o Les prĂ©visions ont tenu leurs promesses, et ce matin un nuage Ă©pais pĂšse sur le refuge. La vue est bouchĂ©e, on ne voit plus le GoĂ»ter, et beaucoup dĂ©cident de plier bagage. D’autant qu’il est prĂ©vu d’empirer pour les 24h avec des orages Ă  venir
 on traine au petit dĂšj, mais finalement on dĂ©cide de continuer. La face ouest de l’aiguille du GoĂ»ter, notre objectif du jour A 8h30, les crampons aux pieds, on attaque l’aiguille en direction du couloir. Pour l’heure, l’objectif n’est plus le sommet, la mĂ©tĂ©o est trop incertaine pour se mettre ça en tĂȘte. De toute façon l’ascension finale n’est que demain. Si on atteint le refuge du goĂ»ter, ce sera dĂ©jĂ  une victoire ;c’est notre objectif du jour. La trace est belle sur la pente du glacier de tĂȘte rousse qui monte vers l’accĂšs au couloir. La difficultĂ© majeure du jour. On croise des alpinistes qui descendent du GoĂ»ter, ils ont renoncĂ© ce matin en voyant la mĂ©tĂ©o, ils ont des mines dĂ©pitĂ©es. On n’est pas nombreux Ă  partir dans le sens de la montĂ©e, presque tous les guides ont renoncĂ© Ă  amener leurs clients. Il ne reste que les autonomes, ainsi que deux de nos nordistes de la veille accompagnĂ©s par l’un des deux guides. Le panorama sur le glacier par une mĂ©tĂ©o bouchĂ©e On profite de croiser du monde pour se renseigner sur l’état de la trace dans le couloir. Elle est belle et en neige, mais le cĂąble qui sert de main courante est inaccessible, lui passe Ă  une vingtaine de mĂštres de lĂ  au-dessus d’une ancienne trace bien pourrie. Le dĂ©versoir qui jette ses pierres sur la voie lui n’est plus en neige, et commence Ă  mitrailler sĂ©vĂšrement
 Danger imminent On y arrive, donc on s’encorde avant d’ĂȘtre dans la trajectoire des pierres
 il ne faudra pas trainer
 Juste devant nous, deux californiennes vont entamer la traversĂ©e, on leur promet d’ouvrir l’Ɠil pour elles et de les avertir si ça bombarde. Et Bingo ! Ça bombarde. Alors qu’elles sont en plein milieu, je repĂšre une pierre de la taille d’un grille-pain qui dĂ©vale la pente et qui s’apprĂȘte Ă  couper leur trajectoire. Je hurle PIERRE ! Elles s’arrĂȘtent pour la localiser, et le bloc passe Ă  moins d’un mĂštre devant la premiĂšre Ă  la vitesse d’une fusĂ©e. Si elles ne s’étaient pas arrĂȘtĂ©es, la premiĂšre l’aurait prise dans les jambes, aurait glissĂ© dans le prĂ©cipice entrainant sa compagne de cordĂ©e avec elle
 OUF ! Ça donne le ton pour notre traversĂ©e
 on est calmĂ©s ! Les filles nous renvoient l’ascenseur et veillent pendant qu’on traverse. Pour nous ça passe sans encombre, encordĂ©s Ă  deux avec 5m de distance, on gardera cette configuration pour l’escalade rocheuse qui suit, jusqu’aux derniers mĂštres oĂč sont installĂ©s des cĂąbles fixes. Cette traversĂ©e du couloir est terrible, car elle ne demande pas de compĂ©tences particuliĂšres, le danger y est alĂ©atoire
 il faut passer entre les pierres qui peuvent tomber sous la forme d’une pluie de caillou, ou sous la forme d’un frigo lancĂ© d’un building
 Le glacier de TĂȘte Rousse vue de la montĂ©e au GoĂ»ter Une fois cette Ă©preuve terminĂ©e, il faut grimper sur les rochers trempĂ©s vers l’aiguille du goĂ»ter tout lĂ -haut
 le nuage se dissipe suffisamment pour voir le refuge de ce soir, parfois il nous laisse apercevoir TĂȘte rousse en dessous de nous, et par moments, de belles Ă©claircies nous permettent d’admirer le panorama tout entier. Ces trouĂ©es sont Ă  couper le souffle ! Derniers pas avant l’arrivĂ©e au refuge L’escalade s’avĂšre facile, malgrĂ© l’humiditĂ©, il suffit de longer l’arrĂȘte du couloir en visant tout droit vers le haut
 La facilitĂ© nous donne une confiance dont il faut se mĂ©fier. Car c’est souvent les excĂšs de confiance qui font faire l’erreur qui nous fera chuter
 chuter ici n’est pas envisageable ; le vide derriĂšre nous est de plusieurs centaines de mĂštres. Dans les arrĂȘtes de l’aiguille du GoĂ»ter Sur le dernier quart de l’ascension, l’arrĂȘte devient un mur de blocs, des mains courantes en cĂąble fixe sont installĂ©es. On range la corde et on sort nos longes pour s’assurer façon via-ferrata. Le manque d’oxygĂšne commence Ă  se faire sentir alors qu’on atteint l’ancien refuge et le sommet de l’aiguille. Le mythique refuge du goĂ»ter se trouve Ă  la mĂȘme altitude, une centaine de mĂštres plus loin Ă  plat dans la neige. On vient de basculer dans un autre monde, celui de la haute montagne. Maintenant tout est recouvert par plusieurs mĂštres de neige. Le vent souffle de toutes ses forces alors qu’on savoure notre arrivĂ©e en marchant dans le vide sur le balcon mĂ©tallique du refuge suspendu Ă  flanc de falaise, Ă  3815m d’altitude. Flo atteint les cĂąbles fixes Le refuge pouvant accueillir 120 personnes semble vide alors que nous ne sommes pas 40 Ă  y sĂ©journer. Quand je pense aux difficultĂ©s que j’avais eues Ă  y rĂ©server une place ! La mĂ©tĂ©o a forcĂ© beaucoup de monde Ă  renoncer, nous nous retrouvons dans une ambiance cosy. On connait dĂ©jĂ  presque tout le monde depuis hier, on retrouve nos amis nordistes, les californiennes, guides et quelques autonomes avec qui nous avons hĂ©sitĂ© ce matin. Aussi quelques acharnĂ©s ayant Ă©chouĂ© avant le sommet aujourd’hui et souhaitent tenter Ă  nouveau demain. En attente de la mĂ©tĂ©o, la tempĂȘte Dehors, la tempĂȘte fait rage, une neige lourde d’humiditĂ© est soufflĂ©e par le vent venant d’en bas, c’est impressionnant. Il neige Ă  l’envers, et rien ne laisse envisager une amĂ©lioration
. Les chanceux qui trouvent du rĂ©seau sont assis sur les hublots Ă  l’intĂ©rieur du refuge pour consulter la mĂ©tĂ©o. Toutes les demi-heures, l’un d’entre eux donne un avis diffĂ©rent sur la journĂ©e de demain
 Tout le monde est perdu, personne ne sait si l’ascension sera possible. Surtout que le rĂ©veil est prĂ©vu Ă  2h du matin pour avoir le temps d’atteindre le sommet et redescendre Ă  la voiture en une journĂ©e
 demain soir, on doit dormir en chambre d’hĂŽtes Ă  Chamonix
. Le refuge du GoĂ»ter Flo et moi restons jusque 22h au bar avec les habituĂ©s, et on se couchera sans aucune certitude
 impossible de trouver le sommeil dans cette excitation mĂ©langĂ©e d’inquiĂ©tude ! Jour 3 le sommet
 peut ĂȘtre ! RĂ©veil difficile DĂ©part pour le sommet RĂ©veil Ă  2h, enfin
 si on peut appeler ça un rĂ©veil, Ă©tant donnĂ© qu’on n’a pas dormi
. Le petit dĂšj est servi, la tempĂȘte fait rage dehors. On descend dans le sas pour se faire une raison. LĂ , deux cordĂ©es se prĂ©parent 3 italiens, et 6 ukrainiens. Ils veulent tenter de braver la tempĂȘte. Tous les autres retournent se coucher. Les derniĂšres infos parlent d’une accalmie en dĂ©but de journĂ©e avec un gros orage en fin d’aprĂšs-midi
 On programme donc notre rĂ©veil pour 6h, mais on veillera aux hublots l’évolution. L’aiguille du midi vue du GoĂ»ter Une heure plus tard, les ukrainiens reviennent. Tremblant de toute leur carcasse, ils sont bleus et enroulĂ©s dans des couvertures de survie. L’ascension s’arrĂȘtera lĂ  pour eux. Nous ne reverrons jamais les italiens
 Sont-ils redescendus Ă  tĂȘte rousse? Se sont-ils abritĂ©s dans l’abri Vallot pour atteindre le sommet et redescendre ailleurs?
 A notre retour, personne ne sera portĂ© disparu, donc j’imagine que tout va bien pour eux. Une belle trace pour le dĂ©part Pour Flo et moi qui avons un timing serrĂ©, le rĂ©veil Ă  6h sera pour redescendre
 on ne veut pas y croire
 Ă©chouer ici Ă  cause de la mĂ©tĂ©o et du timing, c’est trop triste ! Ce soir on a une rĂ©servation Ă  Chamonix qui est dĂ©jĂ  payĂ©e. Mon retour en covoiturage de demain est aussi payĂ©. Je reprends le boulot dans 3 jours, et avant je suis invitĂ© Ă  une rĂ©ception que je ne peux pas manquer
 A 7h, on ne peut pas espĂ©rer atteindre le sommet et redescendre Ă  la voiture dans la journĂ©e
 Dans le sas tout le monde s’équipe pour la descente. Sauf un guide avec deux clients, une cordĂ©e de 8 russes, et les nordistes qui eux continuent. IndĂ©cisions poursuivre l’ascension ? Dehors, il fait beau, malgrĂ© un vent trĂšs fort. En fait, le refuge se trouve dans une trouĂ©e nuageuse, au-dessus c’est de la purĂ©e, en dessous aussi. Mais ce soleil ! Allez mon pote, on n’est pas venus jusqu’ici pour renoncer ! On se chauffe, tant pis pour nos rĂ©servations, ce soir si on dort une seconde nuit au goĂ»ter. Je pourrais me dĂ©brouiller Ă  l’arrache pour trouver un moyen de rentrer dans le nord Ă  temps pour mes projets
 Flo lui est tranquille, il a sa voiture
 alors c’est dĂ©cidĂ©, on continue ! Ascension du dĂŽme du GoĂ»ter Au passage, on motive deux lyonnais qui allaient redescendre Ă©galement, leur ascension, ils l’ont dĂ©jĂ  tentĂ© hier, et ils ont Ă©tĂ© pris dans un orage. Ils ont dĂ» creuser deux trous dans la neige sur l’arrĂȘte des bosses pour s’abriter, ils ne veulent pas revivre cette expĂ©rience, mais comme nous, ils refusent cet Ă©chec. Quatre cordĂ©es s’élance donc vers le sommet, Flo et moi sommes plus longs Ă  partir, vu que notre changement d’avis de derniĂšre minute nous a retardĂ©, on les suivra de loin
 DĂšs la sortie du refuge, on est sur l’arrĂȘte du goĂ»ter. La vue est complĂštement bouchĂ©e cĂŽtĂ© saint Gervais, mais sur l’autre versant, c’est magnifique ! On voit Chamonix, l’aiguille du midi et tout le massif du Mont Blanc qu’on surplombe. On longe l’arrĂȘte en direction du dĂŽme du goĂ»ter qu’il nous faudra monter. Un mĂ©lange de nuages et de neige projetĂ©e par le vent Vers le dĂŽme du GoĂ»ter DĂšs le dĂ©but du dĂŽme, on entre dans le nuage. On ne voit plus rien autour de nous. C’est tout juste si je vois Flo qui est 10m devant moi, accrochĂ© sur ma corde. La montĂ©e en zigzag est raide et Ă©prouvante. Le manque d’oxygĂšne nous oblige Ă  marcher d’un pas trĂšs lent et court. Une bonne heure plus tard, on croise les deux nordistes qui redescendent avec leur guide. Ils vont bien mais sont obligĂ©s de rentrer car ils sont astreints Ă  un timing serrĂ©. Leur guide leur a permis d’atteindre les 4000m, mais ils doivent descendre
 Ils nous encouragent, on les fĂ©licite, et c’est reparti. Les arĂȘtes des bosses TrĂšs vite, alors qu’on atteint le toit du dĂŽme, on double la cordĂ©e de russes qui avancent trĂšs lentement. Le ciel est toujours aussi bouchĂ©, et d’ici on est censĂ©s voir l’abri Vallot. Il est bien lĂ , mais invisible dans la brume. Une grande plaque de glace vive Ă  traverser en faisant bien attention de planter les crampons et le piolet solidement Ă  chaque pas, et il apparait. C’est l’occasion d’une petite pause pour boire et manger nos sucreries, mĂȘme si avec l’altitude. La faim ne se fait pas sentir. On repart en grande forme sur les arrĂȘtes des bosses. Un trou sans fond dans la neige sur la trace nous prouve qu’il y a des crevasses sur l’itinĂ©raire. Il faut ĂȘtre trĂšs prudent ! La surface est trĂšs Ă©troite sur la crĂȘte qui monte jusque au sommet. Un vent trĂšs fort nous pousse latĂ©ralement vers le prĂ©cipice. Des conditions difficiles C’est effrayant, nous avons raccourci l’encordement, il n’y a plus que 3 mĂštres de corde entre nous. Si l’un des deux glisse, l’autre devra sauter dans le vide du cĂŽtĂ© opposĂ© pour qu’on soit suspendus par la corde chacun de notre cĂŽté  EspĂ©rons que cela ne se produise pas ! Le chemin parcouru La trace laissĂ©e par les deux cordĂ©es encore devant nous est dĂ©jĂ  trĂšs estompĂ©e par le vent. On doit redoubler de vigilance dans ce peu de visibilitĂ©. Par moment, l’arrĂȘte s’élargit en corniches de neige trĂšs fragiles. On doit veiller Ă  rester sur le fil de l’arrĂȘte pour que la neige ne se dĂ©robe pas sous nos pieds dans une chute qui serait Ă  coup sĂ»r mortelle. Le ciel se dĂ©gage partiellement quand nous atteignons le rocher de la tournette ce qui nous permet de contempler le vide qui nous entoure, mais aussi d’apercevoir le sommet qui n’est plus trĂšs loin. Nous avons l’impression d’ĂȘtre dans l’espace tant le vide est oppressant ! Cette sensation est extraordinaire, elle est amplifiĂ©e par les nuages qui nous arrivent Ă  toute allure, portĂ©s par le vent, pour se dĂ©sintĂ©grer sur notre arrĂȘte et se transformer en trainĂ©es blanches rapides en basculant de l’autre cĂŽtĂ©. Le ciel bleu et les nuages Ă©pais s’alternent Ă  un rythme fou, c’est troublant ! Le chemin restant
 L’euphorie nous emporte alors que le sommet tant convoitĂ© est Ă  portĂ©e de vue. Les arrĂȘtes sont toujours aussi effilĂ©es quand nous rejoignons une cordĂ©e de trois anglo-saxons qui semblent en grande difficultĂ©. Ils souffrent clairement de l’altitude, l’un d’entre eux est couchĂ© dans la neige dans un Ă©tat lĂ©thargique. Ils nous disent que tout va bien et qu’ils continuent l’ascension Ă  leur rythme. Nous entreprenons un dĂ©passement pĂ©rilleux sur une arrĂȘte qui ne le permet pas. Enfin le sommet L’antĂ©cime du mont blanc se dresse devant nous. A seulement quelques mĂštres, et nous la prenons pour le sommet. ce n’est qu’en la grimpant que l’on s’aperçoit que le sommet est encore un peu plus loin. Quand y’en a plus, y’en a encore ! Un quart d’heure plus tard, nous atteignons enfin le sommet, oĂč nous trouvons la cordĂ©e de 3 qui a ouvert la marche ce matin. Ainsi que nos deux lyonnais sympathiques avec qui nous cĂ©lĂ©brons l’exploit. Tous redescendent pour nous laisser l’endroit, et on restera seuls pendant prĂšs d’une heure sur le toit de l’Europe. C’est magique ! Ce matin on avait renoncĂ©, et pourtant, ça y est ! Nous y sommes ! Une joie intense nous submerge. On passera notre heure seuls Ă  contempler la mer de nuages qui s’étend sous nos pieds. Comme sur un petit ilot perdu dans un ocĂ©an de nuages. On fait des photos avec nos proches sous pochette plastifiĂ©e qu’on a apportĂ© dans le sac Ă  dos. Puis le froid mordant nous appelle Ă  redescendre. Le sommet du Mont Blanc DĂšs les premiers pas, on s’aperçoit que la descente est plus technique et plus vertigineuse que la montĂ©e. On croise rapidement les anglais et les russes qu’on a doublĂ© dans la montĂ©e, ils y sont presque ! Le ciel se dĂ©gage, nous laissant profiter du panorama qui nous Ă©tait interdit Ă  l’aller. Le retour sera fait de contemplation. La descente sera juste merveilleuse, mise Ă  part une grosse frayeur quand un dernier nuage nous fait nous perdre dans les pentes du dĂŽme du goĂ»ter. Mais la carte et la boussole nous permettront de descendre dans la bonne direction et d’apercevoir le refuge. L’ascension du Mont Blanc prends fin ici Flo et Moi au sommet du Mont-Blanc Il est 17h quand nous retrouvons le refuge, hĂ©roĂŻques. Tout le monde nous questionne, nous demande des conseils, on a basculĂ© de l’autre cĂŽtĂ© ! Le refuge est bondĂ©, et demain les conditions seront meilleures. Aujourd’hui, nous ne sommes que 5 cordĂ©es Ă  avoir atteint le sommet, demain il risque d’y avoir plus de monde. On profite d’une seconde nuitĂ©e ici. Le lendemain, je parviendrais in extremis Ă  trouver un covoiturage pour ĂȘtre Ă  l’heure Ă  ma rĂ©ception et reprendre ma vie dans le plat pays du Nord. MatĂ©riel utilisĂ© pour cette ascension du Mont Blanc VĂȘtements utilisĂ©s pour cette ascension au Mont Blanc CATÉGORIE NOM DU MODÈLE MARQUE POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK SI C’ÉTAIT À REFAIRE CHAUSSURES Nepal extrem LA SPORTIVA Rigide, tige haute, cramponnable Oui Ă  100% Je reloue les mĂȘmes VESTE Alpine project THE NORTH FACE Vraiment isolante du vent et de la pluie Oui, Ă  100% Je garde Goretex active PANTALON LD grepon alpine pant MILLET DĂ©perlant, respirant et isolant Oui, couplĂ© au sous pantalon Je garde POLAIRE Gordon lyons THE NORTH FACE Chaud, zip ÂŒ permet d’évacuer la chaleur Oui, Ă  100% Je garde DOUDOUNE Summit series THE NORTH FACE TrĂšs chaude Oui Ă  100% Je garde SOUS PANTALON flowfit WED’ZE Permet de gagner quelques degrĂ©s Oui, Ă  100% Je garde MAILLOT ML respirant MILLET Couche supplĂ©mentaire TrĂšs bien Je garde T-SHIRT respirant MILLET PremiĂšre couche respirant qui sĂšche vite TrĂšs bien Je garde TOUR DE COU polaire BUFF Sert de cache nez, bandeau, cagoule
. TrĂšs bien Je garde GANTS De ski REUSH Pour ne pas perdre mes doigts
 top Je garde BONNET ?? O’NEILL c’est mon bonnet habituel en ville/au ski
 RAS Je garde MatĂ©riel d’alpinisme cette ascension du Mont Blanc CRAMPONS 12 pointes GRIVEL Indispensable pour le mont blanc RAS Je garde PIOLET 80cm SIMOND idem Sa longueur permet de l’utiliser aussi comme canne Je garde CASQUE Helios PETZL idem Oui Ă  100% Je garde BAUDRIER Adjama PETZL Baudrier classique TrĂšs bien Je garde CORDE 40m BEAL Encordement pour glacier et course d’arĂȘtes TrĂšs bien Je garde LONGES Y 3 m de corde nouĂ© en tĂȘte d’alouette au pontet SIMOND Pas trĂšs safe, mais achat de derniĂšre minute
 C’est mieux que rien pour se longer sur cĂąble fixe Je recommande vivement une longe avec absorbeur de choques MatĂ©riel essentiel pour cette ascension du Mont Blanc SAC À DOS Atacama 58+10 MILLET Pour le volume qu’il offre, et le confort Ă  porter RĂ©pond parfaitement Ă  ces attentes Je le garde malgrĂ© son poids un peu trop Ă©levĂ© 2kg DUVET Moonlight LAFUMA Pour dormir dans la cabane des rognes On a dormi en refuge Inutile, les refuges sont Ă©quipĂ©s de couvertures LUNETTES Categorie 3 JULBO Indispensable dans la neige TrĂšs bien Je garde FRONTALE 120 lumens BLACK DIAMOND Pour les dĂ©parts Ă  la fraiche TrĂšs bien Pas utilisĂ© car dĂ©part tardif BOUSSOLE DT200 RECTA Orientable, rĂšgle Ă  Ă©chelle, plaquette transparente Parfait Nous a sauvĂ©s sur le retour
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